Sûrsde ton amour et forts de notre foi, Seigneur nous te prions. Entends nos prière, entends nos voix, entends nos prières monter vers toi. Dieu de tendresse, souviens-toi de nous. Prends pitié de nous, Seigneur. Toi qui nous aime, écoute-nous Seigneur. Sur la terre de hommes fait briller Seigneur ton amour.
Jinsisterai sur un second point. Je crois avec vous que toutes les civilisations ont été habitées et par la mort et par la vie. Déjà dans la Bible, Dieu dit à son peuple (Deutéronome 30, 19) : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, choisis la vie ! ». Tout est dit et il y a de cela plus de vingt siècles.
Cest la fine pointe de notre amour que de puiser par la prière la vie au cœur de Dieu pour le monde. La prière seule donne à la vie la robustesse. La prière est la jointure de notre vie. chaque jointure de la prière et de l'amour fraternel. Aujourd'hui, prier, c'est le plus grand bien que l'on puisse apporter au monde.
Création: 06/10/2007 à 13:44; Mise à jour : 28/02/2008 à 14:40; 23 articles; 1 commentaire. 3 favoris; Ses archives (23) » Suite. Sources (3) » Suite. Abonne-toi à mon blog ! RSS. Retour au blog de xxx-mafia-84. A LA VIE A LA MORT FIDELE ET FRATERNELE 0 | 0. Commenter # Posté le mercredi 27 février 2008 13:03. Amis 0; Tweet; Commentaires;
MarieLaforêt est morte samedi 2 novembre à l'âge de 80 ans. La comédienne et chanteuse, mariée quatre fois, aura été "fidèle" à un seul homme dans sa vie. Marie Laforêt, l'inoubliable
Soisfidèle jusqu'à la mort et je te donnerai la couronne de vie ( Ap 2.10) A ma timide foi parle avec éloquence. Humble et ferme à la fois, aux ordres de l'Esprit. De Jésus son modèle il reflète l'image ( Lc 23.24, Ac 7.60 ). La grâce de son Dieu le console sans cesse ( 2 Co 1.3-7 ). Je puise en son exemple un regain de courage ( He 12
KRa48xh. "Dieu fixe de nouveau un jour - aujourd'hui - en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs." Hébreux Certains enfants de Dieu se trouvent aujourd’hui dans une situation semblable à celle des Israélites. Ils sont sur le point de recevoir une récompense ! Ils sont sur le point d’obtenir une bénédiction, une grâce, un exaucement… Mais à cause du péché, Dieu retient sa main… il retient la bénédiction ! Le péché disqualifie. Il met le chrétien "Hors Service".Quand le peuple d’Israël prit la route pour le pays promis, dès le début, il montra de l’endurcissement à l’égard de l’Éternel. Il s’agit de l’épisode biblique bien connu de Massa et Mériba. Ces deux noms signifient respectivement "Révolte" et "Tentation". Un esprit de révolte gagna le cœur du peuple pendant ces quarante années passées dans le désert Exode Nous courons les mêmes risques que les Israélites ! Ne reproduisons pas les mêmes erreurs qu’eux. Si nous nous laissons gagner par le péché, nous encourons la disqualification. Car Dieu résiste au cœur endurci. Exhortons-nous donc chaque jour ! Hébreux Un coureur n’a pas gagné tant qu’il n’a pas franchi la ligne d’arrivée ; il peut courir en tête, avoir dépassé tous les concurrents mais, pour gagner… il faut franchir la ligne. Trop de chrétiens se sont arrêtés trop tôt… Ils n’ont pas achevé leur course. Ils se sont arrêtés à quelques centimètres seulement de la bénédiction, à quelques centimètres de la source qui aurait pu les désaltérer et les sauver. Bien-aimé, il ne faut pas qu’il en soit de même pour vous. Ne jouez pas avec votre glorieuse destinée ! Ne laissez pas le péché endurcir votre cœur. Une décision pour aujourd’hui Je choisis d'aligner mes pensées sur celles de Dieu, afin que ma génération ne se retrouve pas dans un désert spirituel. Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !
Samedi 18 Juin – Grande scène Vamonos a bailar ! De la vie à la mort, il y a l’amour, il y a LAS GABACHAS le bal del Amor! Né en 2013, le projet LAS GABACHAS DE LA CUMBIA » est la réunion de 7 femmes musiciennes et artistes pluridisciplinaires, d’univers et de formations très diverses. Mais elles avaient cette même envie jouer en nombre et faire danser les gens ! Alors, la musique Cumbia… une évidence ! L’aventure de LAS GABACHAS commence, et après 7 ans de représentations dans tous types de lieux festivals de musiques, de rue, salles de spectacles, scènes d’été…, le groupe a envie d’étendre son répertoire à d’autres musiques toutes aussi chaloupées et dansantes que la cumbia. LAS GABACHAS s’imprègnent alors du mambo, du cha-cha-cha, de la salsa… Et voici le tout nouveau BAL LATINO ! Le temps d’un concert chaloupé, venez embraser la piste de danse du Parc Nelson Mandela! Photo © Sylvia Vasseur
Il n’y a pas de réalité plus universelle que la mort. Nous devons faire face à la mort de personnes qui nous sont très chères, et chacun de nous doit faire face à la certitude de sa propre mort. Dans certaines cultures on évite à tout prix d’en parler ou d’y penser. C’est un sujet qui met beaucoup de gens mal à l’aise. La mort provoque souvent la peur, le désespoir, la tristesse profonde et un sens de futilité. Même ceux dont l’existence sur terre est devenue très pénible à cause de la douleur, la solitude, ou d’autres circonstances difficiles souhaitent rarement que la mort vienne plus vite. Ils s’accrochent à la vie de façon tenace. Et quand la mort frappe nos bien-aimés, on réagit tantôt avec des pleurs et d’autres manifestations de détresse émotionnelle, tantôt dans l’engourdissement, tantôt dans la colère ou l’indignation. Sur le plan émotionnel, le chrétien peut ressentir dans un premier temps les mêmes émotions que quiconque lorsque la mort le menace ou lui arrache, surtout de façon inattendue, une personne qu’il aime. Mais quand sa foi aura repris le dessus, quelle sera son attitude à l’égard de la mort? Jésus-Christ a-t-il changé de façon fondamentale notre manière de penser et même de réagir émotionnellement à cette réalité universelle qu’est la mort? Sa résurrection a tout changé L’apôtre Paul affirma que notre Sauveur Jésus-Christ… a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile» 2 Timothée Le Christ a détruit, ou aboli, la mort, non en faisant que les hommes ne meurent plus, mais en démontrant que la mort n’est pas l’état final de l’homme. La résurrection de Jésus garantit la nôtre 1 Corinthiens Jésus s’est montré plus puissant que la mort, et il nous dit que le jour vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement» Jean Ceux qui vécurent sous l’Ancien Testament n’avaient pas cette conception claire et certaine de la vie après la mort. La souffrance de Job était aggravée par son ignorance sur ce point. Il dit Un arbre a de l’espérance Quand on le coupe, il repousse, il produit encore des rejetons; quand sa racine a vieilli dans la terre, quand son tronc meurt dans la poussière, il reverdit à l’approche de l’eau, il pousse des branches comme une jeune plante. Mais l’homme meurt, et il perd sa force; l’homme expire, et où est-il? Les eaux des lacs s’évanouissent, les fleuves tarissent et se dessèchent; ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus, il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, il ne sortira pas de son sommeil… Si l’homme une fois mort pouvait revivre, j’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à ce que mon état vînt à changer.» Job Job dit que l’homme n’est pas comme l’arbre qu’on abat et qui peut éventuellement repousser. Il ne croyait ni à la résurrection ni à la réincarnation. Il ne croyait pas non plus que l’homme cesse d’exister lorsqu’il meurt, mais que son existence triste dans le séjour des morts, un monde d’ombres, ne permettrait pas la sorte d’activité qui glorifie Dieu voir Ésaïe Dieu n’avait pas clairement révélé au temps de Job l’idée de la résurrection, telle que nous la connaissons dans le Nouveau Testament. L’idée s’éclaircissait quand même au cours des siècles de l’histoire juive Daniel et au premier siècle beaucoup de Juifs, tels les pharisiens, croyaient fermement à la résurrection des morts Actes Jean Les sadducéens contestaient cette idée Luc mais l’Évangile et la résurrection de Jésus lui-même ont mis fin à ce débat pour toujours Jésus notre Seigneur a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile» 2 Tim. Il est clair que le chrétien est très béni par la victoire de Jésus sur la mort. En parlant de notre résurrection future, l’apôtre Paul écrit en 1 Corinthiens Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite La mort a été engloutie dans la victoire. Ô mort, où est ta victoire? Ô mort, où est ton aiguillon? L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!» Puisqu’il en est ainsi, il y a certaines réactions à la mort qui sont très répandues parmi les gens du monde, mais qui ne sont pas très raisonnables chez le chrétien. Ed Ritchie exprime cette idée dans le cantique, Seigneur, dans ma souffrance», où le chrétien s’adresse à lui-même en ces termes Âme faible et craintive, Pourquoi donc te troubler? Quand tu n’es plus captive, Comment peux-tu trembler? Laisse aux enfants du monde Les soucis et les pleurs; Voyons donc trois attitudes ou comportements, qui n’ont plus vraiment de place en nous qui sommes en Jésus-Christ. Ne pas craindre Avant la mort et la résurrection de Jésus, Satan avait comme arme la puissance de la mort», mais Jésus est venu dans le monde afin qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude» Hébreux La peur de mourir opprime les hommes, mais elle les fait tomber dans de nombreux péchés, aussi. Parce qu’on a peur de mourir, on se tait quand il faudrait élever la voix pour s’opposer à l’injustice; on reste au loin quand la compassion devrait motiver à s’approcher pour servir les malades, les prisonniers, ou ceux qui se trouvent en divers dangers. Parce qu’on a peur de la mort, on a recours aux praticiens occultes – les marabouts en Afrique de l’ouest, les guérisseurs païens en divers pays, les houngans en Haïti – et l’on commet ainsi une grave infidélité contre Dieu. Par peur de la mort, on renie son Seigneur, comme l’apôtre Pierre l’a fait Luc Toutes sortes de tentations perdent leur force quand l’homme n’a plus peur de la mort. D’où vient cette crainte de la mort? Peut-être qu’on a peur de l’inconnu; peut-être qu’on a peur de perdre ce qu’on aime ses conforts, ses proches, son activité dans le monde, les choses pour lesquelles on a tant lutté pendant sa vie; peut-être qu’on a peur de la condamnation au dernier jugement. Le chrétien fidèle sait que, grâce au Seigneur Jésus, il a la promesse de la vie éternelle avec Dieu. Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ» Romains Jésus dit En vérité, en vérité, je vous dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement sous la condamnation, mais il est passé de la mort à la vie» Jean Si nous croyons vraiment à cette bonne nouvelle que nous prêchons, nous pourrons avoir l’attitude exprimée par l’apôtre Paul Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Mais s’il est utile pour mon œuvre que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer. Je suis pressé des deux côtés; j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair» Philippiens Paul n’avait peur ni de ce que la vie lui réservait, ni de la mort. Mais à cause de sa foi aux promesses de Dieu, il était convaincu que la mort était préférable. Au lieu de l’éviter à tout prix, il était prêt à accueillir la mort avec joie quand le Seigneur déciderait que le moment était venu. Dans un autre passage il exprime la même confiance, celle que tout chrétien fidèle devrait démontrer dans sa vie Nous savons, en effet, que, si cette tente ou nous habitons sur la terre notre corps est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste… Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur» 2 Corinthiens Ne pas s’affliger comme les autres Quand une personne que nous avons aimée vient à mourir, il est normal de ressentir de la tristesse, car nous éprouvons une sorte de perte. Même si nous ne connaissions pas intimement le défunt, la douleur que nous lisons dans les visages de ses proches peut nous toucher et faire couler quelques larmes. Quand Jésus se trouvait devant le tombeau de son ami, Lazare, bien qu’il sache fort bien qu’il allait ressusciter Lazare quelques instants après, le Seigneur pleura Jean C’était normal Jésus était plein de compassion. Quand Étienne, le premier martyr chrétien, fut lapidé à mort, la Bible dit que des hommes pieux ensevelirent Étienne, et le pleurèrent à grand bruit» Actes C’était un homme de bien, et il avait été tué par une foule en furie pour avoir eu le courage de dire la vérité. Il était normal d’avoir un sentiment navré et amer devant une telle injustice, devant la mort gratuite d’un tel homme. Malgré la tristesse naturelle que nous ne voulons pas rejeter, il devrait y avoir une différence profonde entre la réaction des chrétiens à l’égard de la mort de l’un des leurs, et la réaction des non-chrétiens face à la mort. Paul dit en 1 Thessaloniciens Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont pas d’espérance.» Après avoir rassuré ses lecteurs qu’au retour de Jésus-Christ les morts ressusciteront et que nous serons toujours avec le Seigneur, il ajoute Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles» 1 Thessaloniciens La mort ne représente pour nous chrétiens qu’une séparation temporaire de nos bien-aimés en Christ. En plus, nous trouvons du réconfort dans la confiance que ceux qui nous ont devancés ne souffrent pas; au contraire, ils sont bénis Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent» Apocalypse Tout comme notre espérance chrétienne vainc la peur, elle adoucit la tristesse. Ne pas se fâcher Une autre réaction à la mort qui ne devrait pas caractériser le chrétien, c’est la colère contre Dieu. Il est vrai qu’il y a des situations où Dieu fait ou permet des choses que nous ne comprenons pas, des choses qui suscitent en nous une forte douleur émotionnelle. Nous lui avons prié d’épargner la vie de notre enfant, mais l’enfant est quand même décédé. Un désastre, tel qu’une inondation ou un tremblement de terre, ou bien une guerre, a provoqué la mort de quelques dizaines de milliers de personnes, et nous nous demandons pourquoi Dieu n’est pas intervenu pour les sauver. Un conducteur soûl provoque un accident dans lequel un chrétien fidèle perd la vie, tandis que celui qui était en faute en sort indemne. Celui qui ne mérite» pas la mort est fauché par elle; quant à celui qui ne mérite pas de vivre ou qui n’a plus vraiment envie de vivre, il survit. Certaines personnes qui sont touchées par ces situations qui nous semblent tellement injustes, se rebellent contre Dieu. Elles se fâchent contre lui et l’accusent. Une femme m’a dit tout récemment qu’elle avait perdu son père quand il n’avait que 39 ans et qu’elle était encore petite trois ans. On lui avait dit que le Seigneur avait pris» son papa, ce qui l’avait rendu amère envers Dieu pendant des années. Elle me disait qu’on pouvait dire que le défunt était avec le Seigneur» mais qu’on ne devait jamais dire que le Seigneur avait pris» la personne. Elle peut très bien avoir raison de ne pas employer certains termes avec de jeunes enfants qui, bien sûr, ne sont pas en mesure de comprendre comme des adultes. Mais une grande personne devrait reconnaître ce que dit le Créateur et le Souverain de l’univers Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, et qu’il n’y a point de dieu près de moi; je fais vivre et je fais mourir, je blesse et je guéris, et personne ne délivre de ma main» Deutéronome Gardons-nous de condamner les décisions de l’Omniscient. Nous ne savons pas ce qu’il sait. Qu’il condamne ou qu’il pardonne, qu’il bénisse ou qu’il envoie l’épreuve, nous ne sommes pas qualifiés pour lui dire qu’il a mal fait. Sa parole nous rappelle Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées» Ésaïe Non seulement Dieu est omniscient, mais il est le Créateur de toutes choses et de plein droit le Maître incontesté de l’univers. Plus que quiconque, nous les chrétiens devrions accepter son autorité et nous soumettre humblement à ses décisions. Dans un autre numéro nous avons paraphrasé ce que Dieu dit à Job, qui, dans sa souffrance avait dit des choses très osées Job, le fait que tu souffres ne te donne pas le droit de me blâmer, et ne te dispense pas du devoir de t’approcher de moi dans l’humilité et la soumission. Je n’ai aucun besoin de me justifier devant un être humain, et je ne te donnerai pas d’explications simplement parce que tu en as réclamées.» La Bible dit en Actes David, après avoir en son temps servi au dessein de Dieu, est mort [et] a été réuni à ses pères.» C’est Dieu qui décide quand une personne a fini de servir à son dessein et peut s’en aller pour recevoir sa récompense éternelle. Mais ce n’est pas simplement parce que nous reconnaissons l’autorité de Dieu que nous pouvons accepter ses décisions concernant la vie et la mort; nous avons, en plus, l’assurance de sa justice et de son amour. En Romains Paul dit Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.» Quoiqu’il arrive dans notre vie, nous pouvons être certains d’une chose Dieu nous aime. Quand le malheur frappe, on est tenté de dire Pourquoi Dieu ne m’aime-t-il pas? S’il m’aimait, il ne permettrait pas une telle tragédie dans ma vie.» Il se peut que nous ne comprenions jamais pourquoi tel événement douloureux s’est produit, mais une chose est sûre Si Dieu ne nous aimait pas, il n’aurait jamais envoyé son Fils unique pour qu’on le maltraite et l’humilie, pour qu’il souffre et meure sur une croix à notre place. Un tel amour est insondable et indéniable. Dieu a le droit d’appeler en jugement n’importe qui à n’importe quel moment. Il n’agit pas injustement quand il le fait. Supposez que Dieu fait mourir» un jeune chrétien qui avait devant lui, à nos yeux, toute une vie de joie et de service à rendre dans l’Église. Nous pouvons être sûrs que ce jeune ne se lamentera pas dans l’au-delà de tout ce qu’il n’a pas eu l’occasion de vivre ici sur la terre. Comme Paul l’a dit J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur» Phil. Pèlerins sur cette terre Une idée qui revient souvent dans la Parole de Dieu est que nous sommes de passage dans ce monde et que nous ne devons pas trop nous y attacher. Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme» 1 Pierre Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir» Hébreux Ils ne pensent qu’aux choses de la terre. Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ» Philippiens Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel… Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur» Matthieu Nous rappeler que nous sommes là pour peu de temps nous aide à fixer les yeux sur notre destination finale et à supporter les difficultés et les privations de cette vie, sachant que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous» Romains Conclusion Parfois, on entend quelqu’un parler d’une situation où une vie a été en danger. Si la personne n’est pas morte, même si elle a été blessée ou doit se contenter d’une santé qui sera toujours fragile, on se console en disant qu’elle a pu éviter le pire». Certes, il y a dans une telle situation de quoi remercier Dieu. En même temps, le chrétien devrait reconnaître que la mort n’est pas du tout le pire» qui puisse arriver; au contraire, elle permet au fidèle d’entrer dans un bonheur parfait et éternel. Le pire, c’est le fait de mourir dans un état de rébellion contre son Dieu. Ce n’est que dans le cas où il vit dans l’infidélité que le chrétien devrait craindre la mort. Ce n’est donc pas la mort qui est l’ennemi; c’est le péché. La réalité de la mort tout autour de nous devrait nous amener à vivre de telle manière que nous soyons prêts pour le jugement. La philosophie du monde est Mangeons et buvons, car demain nous mourrons» 1 Cor. La philosophie des chrétiens est que la mort est pour eux un gain, mais elle leur rappelle aussi l’urgence de la mission que Dieu leur confie tant qu’ils sont sur la terre Nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes» 2 Corinthiens
Traité sur l’écriture ou la mort, Lorsque Jorge Semprun publie l’’Ecriture ou la vie en 1994, sans le savoir il sauve le monde. Ainsi écrit-il À Ascona dans le Tessin, un jour d'hiver ensoleillé, en décembre 1945, je m'étais mis en demeure de choisir entre l'écriture ou la vie. ».Par son expérience du Mal radical », il est à sa sortie du camp de concentration de Buchenwald réduit à un choix terrifiant, de sortie des ténèbres. Ce texte, ainsi que le morceau Strange fruit » interprété par Nina Simone, représente pour moi le lien le plus fort que l’on puisse entreprendre entre nous, nos corps et leur glace, notre entendement, effleurant sans les habituelles entraves l’expérience la plus authentique et radicale de l’Horreur. Ces médiums sont des ressources résistant au temps, à ses déformations. Elles nous mettent tous d’accord, et l’on écoute d’une oreille fraternelle la plainte de ces maux antiques, ces vérités que moi aussi, je sens que Je ne possède rien d’autre que ma mort, pour exprimer ma vie… » César Vallejo. Quand l’écriture devient l’expérience de mort déjà connue. Chaque ligne, un combat, je m’étrangle sans parvenir à desserrer mes poings. Après la mort, le réel se scinde en deux. Il y a un monde des vivants, rapide, où l’on s’oublie activement, mais, en son ombre, un autre monde subsiste, il respire lui aussi. Ce monde est plus intime, moins peuplé. Ce monde est terrifiant, mais aussi stupéfiant d’une beauté authentique. Une beauté inconnue et inacceptable. Une beauté antique au squelette de vérité n’est plus en vie, elle est enfouie dans notre chair. Vivre sans elle comme environnement est un véritable supplice. Mon extérieur est teinté, il s’éloigne de ma peau. Toute action est mensonge, mécanique ou alors trahison. Et pourtant, Semprun, lui, triomphe. Il triomphe et parvient à rendre l’écriture, la sienne, synonyme d’une vie, authentique et consciente. Avant de parvenir à enfanter cette écriture, dans la douleur mais enfin dans la vérité, Jorg Semprun a souffert. Longtemps. Des années, je les comprends, elles sont en moi, dans mon sang, dans celui de ma famille, de mes amours. Quand tout vous éclate au visage en continu, sans raison. Alors on n’a plus de nom, plus de sens, plus de monde. Ces années sont difficiles, semblent longues. Elles n’ont plus de durées, elles s’étirent, se déforment, nous déforment. Il devient impossible de parler de soi sans mentir, nous sommes en ruines, sans aucune pierre convenable pour une reconstruction consciente, qui nous ressuscite. Tout est inconfort, on ne cherche même plus la paix, juste à saisir un instant de silence dans un paysage clair, Semprun existe, brille et produit. Et c’est sa production littéraire qui apaise. Il offre aux incapables la possibilité d’être en paix et en vérité. Par les mots d’un autre je revis. J’absorbe tout, je saisis les pages, je les marque, les accroches, en moi et sur mes il n’y avait que de l’altérité, je ne parlais plus la même langue que le monde. Mais enfin, grâce à Semprun, son livre, ses mains, son humanité ainsi que celle de Nina Simone et sa voix, j’existe, ils me redonnent un que voilà ce qui m’est arrivé, voilà ce qui m’a tué, c’est qu’on a pris mon corps. Et enfin maintenant je peux me saisir, attraper mes cuisses, frotter mes mains mes yeux, parce que l’écriture n’est plus la mort, parce que les mots de Semprun, l’étrange fruit de Nina, la vérité de leur monde, l’ont ramené à ma vie.
Chers Amis dans le Christ, L'hymne de louange que nous venons de chanter nous unit aux anges et à l'Église de tous les temps et de tous les lieux – à la glorieuse compagnie des Apôtres, à la noble assemblée des Prophètes et au cortège des Martyrs vêtus de la robe blanche » – rendant gloire à Dieu pour l'œuvre de notre rédemption, accomplie à travers la passion, la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Devant ce Saint-Sépulcre, où le Seigneur a vaincu le pouvoir de la mort et ouvert aux croyants le Royaume des cieux », je vous salue tous, dans la joie de ce temps pascal. Je remercie le Patriarche Fouad Twal et le Custode, le P. Pierbattista Pizzaballa, pour leurs paroles de bienvenue. Je veux également vous dire combien j'apprécie l'accueil que m'ont réservé les Hiérarques de l'Église grecque-orthodoxe et de l'Église apostolique arménienne. Je suis heureux de saluer la présence de représentants des autres communautés chrétiennes de Terre sainte. Je salue le cardinal John Foley, Grand-Maître de l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre, ainsi que les Chevaliers et les Dames de l'Ordre présents ici, en étant reconnaissant pour leur inlassable engagement en vue de soutenir la mission de l'Église sur ces terres rendues saintes par la présence terrestre du de saint Jean nous a laissé un récit qui évoque la visite de Pierre et du disciple bien-aimé au tombeau vide, le matin de Pâques. Aujourd'hui, à près de vingt siècles de distance, le Successeur de Pierre, Évêque de Rome, se tient devant ce même tombeau vide et contemple le mystère de la Résurrection. Suivant les pas de l'Apôtre, je désire proclamer encore, aux hommes et aux femmes de notre temps, la foi inébranlable de l'Église Jésus-Christ a été crucifié, est mort et a été enseveli », et le troisième jour il est ressuscité des morts ». Élevé à la droite du Père, il nous a envoyé son Esprit pour le pardon des péchés. En dehors de lui, que Dieu a fait Seigneur et Christ, il n'y a pas sous le ciel d'autre nom donné aux hommes, par lequel nous puissions être sauvés » Ac 4, 12.Debout dans ce lieu saint, et méditant cet événement prodigieux, comment ne pas avoir le cœur transpercé » Ac 2, 37, tout comme ceux qui entendirent pour la première fois la prédication de Pierre le jour de la Pentecôte ? Ici, le Christ est mort et est ressuscité pour ne plus jamais mourir. Ici, l'histoire de l'humanité a été changée de manière décisive. Le long règne du péché et de la mort a été brisé en morceaux par le triomphe de l'obéissance et de la vie ; le bois de la Croix expose à nu la vérité concernant le bien et le mal ; le jugement de Dieu a été rendu sur ce monde et la grâce de l'Esprit Saint s'est répandue sur l'humanité. Ici, le Christ, nouvel Adam, nous a enseigné que le mal n'a jamais le dernier mot, que l'amour est plus fort que la mort, que notre avenir, l'avenir de toute l'humanité, est entre les mains d'un Dieu fidèle et les tensions et les conflitsLe tombeau vide nous parle d'espérance, de l'espérance qui ne déçoit pas parce qu'elle est don de l'Esprit de vie cf. Rm 5, 5. C'est là le message que je désire vous laisser aujourd'hui, à la fin de mon pèlerinage en Terre sainte. Que l'espérance se lève, toujours nouvelle, par la grâce de Dieu, dans le cœur de toutes les personnes qui demeurent sur ces terres ! Puisse-t-elle prendre racine dans vos cœurs, être l'hôte de vos familles et de vos communautés, et inspirer chacun de vous pour rendre un témoignage toujours plus fidèle au Prince de la Paix ! L'Église en Terre sainte, qui a si souvent fait l'expérience de l'obscur mystère du Golgotha, ne doit jamais cesser d'être l'intrépide héraut du lumineux message d'espérance que le tombeau vide proclame. L'Évangile nous rassure Dieu peut faire toutes choses nouvelles, l'histoire n'a pas besoin de se répéter, les mémoires peuvent se guérir, les fruits amers de la récrimination et de l'hostilité peuvent être dépassés et un avenir de justice, de paix, de prospérité et de coopération peut se lever pour tout homme et pour toute femme, pour la famille humaine tout entière, et d'une manière particulière pour le peuple qui demeure sur cette terre si chère au cœur du ancienne église de l'Anástasis rend un témoignage muet aussi bien aux lourdeurs de notre passé, avec ses erreurs, ses incompréhensions et ses conflits, qu'à la promesse de gloire qui continue de rayonner du tombeau vide du Christ. Ce lieu saint, où la puissance de Dieu s'est révélée dans la faiblesse, où les souffrances humaines ont été transfigurées en gloire divine, nous invite à regarder de nouveau avec les yeux de la foi vers la face du Seigneur crucifié et ressuscité. En contemplant sa chair glorifiée, complètement transfigurée par l'Esprit, puissions-nous parvenir à réaliser plus pleinement que même maintenant, par le baptême, nous portons partout et toujours en notre corps les souffrances de mort de Jésus, pour que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre corps » 2 Co 4, 10-11. Même maintenant, la grâce de la résurrection est à l'œuvre en nous ! Puisse la contemplation de ce mystère stimuler nos efforts, pour grandir à la fois comme personne et membre de la communauté ecclésiale dans la vie de l'Esprit par la conversion, la pénitence et la prière ! Puisse-t-elle nous aider à surmonter, par la puissance de ce même Esprit, les conflits et les tensions qui viennent de la chair et à enlever les obstacles, aussi bien intérieurs qu'extérieurs, qui entravent notre progression dans le témoignage commun rendu au Christ et à la puissance de réconciliation de son ces paroles d'encouragement, chers amis, s'achève mon pèlerinage sur les lieux saints de notre rédemption et de notre renaissance dans le Christ. Je prie pour que l'Église en Terre sainte tire toujours une nouvelle vigueur de sa contemplation du tombeau vide du Sauveur. Dans ce tombeau, elle est appelée à ensevelir toutes ses inquiétudes et ses craintes, afin de ressusciter chaque jour et de continuer son chemin à travers les rues de Jérusalem, sur les routes de Galilée et au-delà , proclamant le triomphe du pardon du Christ et la promesse de la vie nouvelle. Comme chrétiens, nous savons que la paix à laquelle aspire cette terre déchirée a un nom Jésus-Christ. Il est notre paix », lui qui nous a réconciliés avec Dieu en un seul corps, par la Croix, mettant fin à la haine cf. Ep 2, 14. Déposons donc entre ses mains toute notre espérance pour l'avenir, tout comme, à l'heure des ténèbres, il remit son esprit entre les mains du des témoins d'unité et de paixPermettez-moi de conclure par un mot d'encouragement fraternel particulier pour mes frères les évêques et les prêtres, ainsi que pour les religieux et religieuses, qui servent l'Église bien-aimée en Terre sainte. Ici, devant le tombeau vide, au cœur même de l'Église, je vous invite à raviver l'enthousiasme de votre consécration au Christ et de votre engagement à servir avec amour son Corps mystique. À vous revient l'immense privilège de rendre témoignage au Christ, dans cette terre qu'il a sanctifiée par sa présence et son ministère terrestres. Par votre charité pastorale, permettez, à vos frères et sœurs, à tous les habitants de cette terre, de sentir la présence réconfortante et l'amour qui réconcilie du Ressuscité. Jésus demande à chacun de nous d'être un témoin d'unité et de paix auprès de tous ceux qui vivent dans cette Ville de la Paix. Nouvel Adam, le Christ est la source de l'unité à laquelle la famille humaine tout entière est appelée, unité dont l'Église est le signe et le sacrement. Agneau de Dieu, il est la source de la réconciliation qui est à la fois don de Dieu et tâche sacrée qui nous est confiée. Prince de la Paix, il est la source de cette paix qui transcende toute compréhension, la paix de la Jérusalem nouvelle. Qu'il vous soutienne dans vos épreuves, qu'il vous apporte réconfort dans vos peines, et qu'il vous confirme dans vos efforts pour proclamer et faire grandir son Royaume ! À vous tous et à ceux que vous servez, j'accorde de grand cœur la bénédiction apostolique en gage de la paix et de la joie de Pâques.
a la vie a la mort fidele et fraternel