LĂ©tudiant dĂ©cide lui-mĂȘme de la durĂ©e de l'emprunt : un jour, une semaine, un mois ou une annĂ©e universitaire. Les objets mis Ă  disposition des usagers apparaissent dans Nantilus le catalogue de la bibliothĂšque. Quant aux emprunts, ils se font tout simplement Ă  l'accueil de la BU de La Roche-sur-Yon. Investirdans l'immobilier Ă  La Roche sur Yon- La Roche sur Yon (85000) est un village français (? habitants) du dĂ©partement de la VendĂ©e en rĂ©gion Pays ProgrammeImmobilier La Roche-sur-Yon - page N° 1 C'est au cƓur de la rĂ©gion vendĂ©enne, rĂ©putĂ©e pour son plein-emploi [ Appartements neufs du Studio au T6 – La Roche-sur-Yon] Emplacement Le confort du neuf sur un emplacement historique - Une adresse DĂ©couvrez avec OpportunĂ©o votre nouveau lieu de vie moderne et bien StudioĂ  vendre La Roche sur Yon 27 annonces studio Ă  vendre La Roche sur Yon (85000) CrĂ©ez une alerte pour cette recherche Programme neuf 1/4 119 900 € Ou 467 € / mois* Quel taux pour votre projet ? Studio Ă  vendre 24mÂČ 1 piĂšce LA ROCHE SUR YON (85000) Voir l'annonce Site web SituĂ©eaux abords de l’Yon, La Roche-sur-Yon est un grand centre Ă©conomique et historique. Cette ville napolĂ©onienne est moderne malgrĂ© sa petite superficie. Au fil des annĂ©es, elle change de nom au grĂ© des changements politiques avant de garder celui de La Roche-sur-Yon en 1870. Construite par des ingĂ©nieurs, cette ville accueillait 116 660 habitants en laroche sur yon Contacter 429 Neuf À partir de 180 000 € Calculer mes mensualitĂ©s Appartement 40 mÂČ 2 p. la roche sur yon Contacter 429 Neuf À partir de 274 000 € Calculer mes mensualitĂ©s Appartement 57 mÂČ 3 p. la roche sur yon Contacter 3 OT0Ig. JournĂ©es mondiales de la jeunesse Les JournĂ©es Mondiales de la Jeunesse existent depuis 1984 et sont organisĂ©es par l’Église Catholique. L’initiative en revient au Pape Jean-Paul II qui en a cĂ©lĂ©brĂ© de nombreuses. Elles sont l’occasion de rassemblements de jeunes catholiques venus du monde entier pour prier, se rencontrer, cĂ©lĂ©brer ensemble, se former, tĂ©moigner de leur foi. JournĂ©e internationale pour la conservation de l’écosystĂšme des mangroves L’UNESCO a inscrit cette proposition Ă  l’ordre du jour de la 197Ăšme rĂ©union de son comitĂ© exĂ©cutif, et c’est la date du 26 juillet qui a Ă©tĂ© retenue par l’assemblĂ©e. La mangrove est un Ă©cosystĂšme de marais maritime incluant un groupement de vĂ©gĂ©taux spĂ©cifiques principalement ligneux. Elles se dĂ©veloppent dans certaines zones Ă  cĂŽtes basses des rĂ©gions tropicales ou Ă  l’embouchure de certains fleuves. D’aprĂšs le WWF, elles constituent des zones Ă©cologiquement remarquables par leur richesse et leur capacitĂ© d’absorption du carbone. 26 juillet 657 26 juillet 657 Bataille de Siffin Ali, le gendre du prophĂšte Mahomet, est nommĂ© quatriĂšme calife, c’est-Ă -dire remplaçant du prophĂšte. En dĂ©saccord avec cette dĂ©cision, le gouverneur de Damas, Moawiya, prend les armes contre le nouveau calife Ă  Siffin sur les bords de l’Euphrate Irak actuel. Pendant la bataille, Moawiya a l’idĂ©e de brandir des versets du Coran au bout des lances de ses soldats. Ali se retrouve alors dans l’incapacitĂ© de poursuivre le combat et accepte l’arbitrage qui lui est proposĂ©. Mais ce compromis lui sera fatal une partie de ses partisans, les kharidjites, considĂ©rera l’arbitrage humain comme un outrage Ă  la justice divine. Ali sera assassinĂ© le 24 janvier 661. L’Internaute histoire 26 juillet 1775 26 juillet 1775 Le service postal amĂ©ricain est fondĂ©. Le congrĂšs amĂ©ricain fonde le service postal. Benjamin Franklin est choisi comme le premier maĂźtre de poste. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 26 juillet 1788 26 juillet 1788 New York ratifie la Constitution. La Convention de l’État de New York, rĂ©unie Ă  Poughkeepsie, a votĂ© la ratification de la Constitution des États-Unis. Avec sa ratification de la Constitution, New York est entrĂ© dans la nouvelle union en tant que onziĂšme des treize colonies originales Ă  se joindre aux États-Unis d’AmĂ©rique. Today in History 26 juillet 1796 – 16 juillet 1796 26 juillet 1796 16 juillet 1796 lien sur mon blog Naissance du peintre français Jean-Baptiste Camille Corot 1796-1875. Il commence sa carriĂšre de peintre en intĂ©grant l’atelier d’Achille Etna Michallon, qui meurt peu aprĂšs, puis en se formant auprĂšs de Jean Victor Bertin. Il part ensuite en Italie afin de se perfectionner. Il sillonne la France et peint de nombreux paysages ainsi que des monuments. À partir de 1850, il devient populaire et son talent est enfin reconnu. Il s’intĂ©resse au thĂšme du souvenir et peint des toiles trĂšs apprĂ©ciĂ©es du public. À la fin de sa carriĂšre, il gagne beaucoup d’argent et n’hĂ©site pas Ă  en donner une grande partie aux plus dĂ©munis ainsi qu’à ses amis. Il meurt Ă  Paris en 1875. L’Internaute histoire 26 juillet 1847 Joseph Jenkins Roberts 26 juillet 1847 Joseph Jenkins Roberts a dĂ©clarĂ© le LibĂ©ria fondĂ© par une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine de colonisation comme une rĂ©publique indĂ©pendante. Il a Ă©tĂ© Ă©lu premier prĂ©sident de la rĂ©publique en 1848. Today in History Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 26 juillet 1847 Les colons afro-amĂ©ricains qui dirigent le Liberia proclament l’indĂ©pendance et font de ce petit pays africain la premiĂšre rĂ©publique indĂ©pendante d’Afrique noire. Le Liberia doit son existence Ă  une sociĂ©tĂ© philanthropique amĂ©ricaine qui Ă  partir de 1822 entreprit de peupler le pays avec d’anciens esclaves noirs libĂ©rĂ©s. Les immigrĂ©s, encouragĂ©s par les États-Unis, Ă©tablissent une Constitution calquĂ©e sur le texte amĂ©ricain. Mais trĂšs vite les antagonismes entre la minoritĂ© amĂ©ricano-libĂ©rienne qui dĂ©tient l’essentiel des richesses du pays et la majoritĂ© de libĂ©riens pauvres, entraĂźneront des heurts violents entre les deux groupes. L’Internaute histoire â–șRĂ©publique du LibĂ©ria Lien sur ma page rĂ©capitulative pour d’autres pays d’Afrique 26 juillet 1856 26 juillet 1856 Naissance Ă  Dublin de George Bernard Shaw 1856-1950. Il fut critique musical, dramaturge, essayiste, auteur de piĂšces de théùtre et scĂ©nariste irlandais. Acerbe et provocateur, pacifiste et anticonformiste, il obtint le prix Nobel de littĂ©rature en 1925. AprĂšs avoir tentĂ© en vain de publier cinq romans, George Bernard Shaw s’intĂ©resse Ă  partir de 1892 au théùtre pour lequel il Ă©crit plus de 50 piĂšces. Il dĂ©veloppe alors un style oĂč sa verve humoristique, mieux mise en valeur, va de lui faire un maĂźtre incontestĂ© du théùtre anglophone. Dans ses premiĂšres piĂšces, trĂšs engagĂ©es mais peu jouĂ©es, George Bernard Shaw s’attaque aux abus sociaux. La piĂšce Le HĂ©ros et le Soldat, produite en 1894 aux États-Unis, marque le dĂ©but de sa notoriĂ©tĂ© internationale. Il a Ă©galement remportĂ© un Oscar pour le scĂ©nario du film Pygmalion 1938. Il est la seule personne a avoir jamais gagnĂ© un Nobel et un Oscar. Il a aussi co-fondĂ© la London School of Economics. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide et WikipĂ©dia George Bernard Shaw devient militant politique ainsi que critique de musique et d’art. Il essaie de faire Ă©diter ses romans mais n’y parvient pas. Il dĂ©cide alors de se tourner avec le théùtre Ă  partir de 1892 et crĂ©e une cinquantaine de piĂšces. Il affiche un style humoristique qui aborde des questions sociales de l’époque. En 1925, il gagne le prix Nobel de littĂ©rature puis en 1939 un Oscar pour l’adaptation de sa piĂšce Pygmalion ». L’Internaute histoire voir mon blog – 2 novembre 1950 ‱ biographie citations L’homme raisonnable s’adapte au monde ; l’homme dĂ©raisonnable s’obstine Ă  essayer d’adapter le monde Ă  lui-mĂȘme. Tout progrĂšs dĂ©pend donc de l’homme dĂ©raisonnable ». [George Bernard Shaw] Dans la vie, il y a deux catĂ©gories d’individus ceux qui regardent le monde tel qu’il est et se demandent pourquoi, et ceux qui imaginent le monde tel qu’il devrait ĂȘtre et qui se disent pourquoi pas ? » [George Bernard Shaw] L’humanitĂ© serait depuis longtemps heureuse si les hommes mettaient tout leur gĂ©nie non Ă  rĂ©parer leurs bĂȘtises, mais Ă  ne pas les commettre ». [George Bernard Shaw] illustrations sur des Ă©crits de George Bernard Shaw lien 26 juillet 1875 26 juillet 1875 Naissance du psychiatre et psychologue suisse Carl Gustav Jung 1875-1961 Ă  Kesswil canton de Thurgovie. d’abord disciple de Freud, Il s’en libĂ©ra rapidement, refusant de voir dans l’expression de la libido un simple attribut de la sexualitĂ©. De ses travaux, Jung dĂ©termina deux types de caractĂšres psychologiques duels », l’introverti et l’extraverti. Il Ă©tablit Ă©galement la notion d’inconscient collectif», Ă  l’Ɠuvre autant dans la mythologie que dans les images symboliques ou le folklore, voire les rĂȘves. L’un de ses Ă©lĂšves les plus talentueux, Rorschach, mit au point un test du mĂȘme nom les fameuses taches noires. Il s’éteindra prĂšs de Zurich en 1961. L’Internaute histoire Issu d’une famille protestante, Carl Gustav Jung Ă©tudie au collĂšge de BĂąle et s’intĂ©resse de prĂšs Ă  l’Histoire et Ă  la mythologie. Poursuivant des Ă©tudes de mĂ©decine, il s’oriente vers la psychanalyse. En 1900, il devient assistant Ă  l’hĂŽpital psychiatrique de Zurich. PrĂ©sentĂ© Ă  Freud en 1907, il est rapidement considĂ©rĂ© par ce dernier comme son successeur. Toutefois, les diffĂ©rences s’accumulent. Jung s’oppose effectivement Ă  l’interprĂ©tation sexuelle du mĂ©decin viennois. Ainsi, la rupture se consomme en 1912. Jung entreprend ensuite de multiples voyages ethnographiques, au Kenya et en Inde notamment, qui lui permettent de mieux formaliser sa pensĂ©e. En 1921, il expose dans Les types psychologiques’ un inconscient dĂ©fini par les pensĂ©es, les sensations, l’intuition et les sentiments et divisĂ© entre extraversion et introversion. Avec L’énergie psychique’, il soumet l’hypothĂšse de l’existence de deux formes d’inconscient, celui personnel et celui collectif, mĂ©moire de l’humanitĂ© vĂ©hiculant les grands archĂ©types mythologiques. Il devient le fondateur de la psychologie analytique. L’évĂ©nement illustrations sur des Ă©crits de Carl Jung lien 26 juillet 1875 26 juillet 1875 Naissance de Antonio Cipriano JosĂ© MarĂ­a Machado Ruiz, plus connu sous le nom dÊŒAntonio Machado, nĂ© le 26 juillet 1875 Ă  SĂ©ville et mort le 22 fĂ©vrier 1939 Ă  Collioure, est un poĂšte espagnol. Il est l’une des figures du mouvement littĂ©raire espagnol de la GĂ©nĂ©ration de 98. WikipĂ©dia 26 juillet 1885 26 juillet 1885 Naissance de l’écrivain français Émile Salomon Wilhelm Herzog pseudonyme AndrĂ© Maurois 1885-1967, membre de l’AcadĂ©mie française. WikipĂ©dia ElĂšve d’Alain au lycĂ©e, qui exercera une influence dĂ©terminante sur lui, AndrĂ© Maurois obtient un Prix d’honneur au Concours gĂ©nĂ©ral avant de poursuivre des Ă©tudes de lettres. Anglophone, il sert l’armĂ©e britannique qui lui inspire deux romans dont les silences du Colonel Bramble’ 1918. À la fin de la guerre, ce dernier se consacre pleinement Ă  la littĂ©rature. Productif, il publie romans, nouvelles et essais dont Le cercle de famille’ 1932 et Sentiments et coutumes’ 1934. S’intĂ©ressant Ă©galement Ă  l’Histoire, il publie plusieurs des ouvrages sur le sujet mais est aussi l’auteur d’illustres biographies notamment RenĂ© ou la vie de Chateaubriand’ 1938 et À la recherche de Marcel Proust’ 1949. Il est Ă©lu Ă  l’AcadĂ©mie française en juin 1938 oĂč il siĂ©gera prĂšs de trente ans. L’évĂ©nement 26 juillet 1887 26 juillet 1887 Le premier livre en espĂ©ranto est publiĂ©. La langue espĂ©ranto a Ă©tĂ© créée la mĂȘme annĂ©e par un Polonais juif, Louis Lazare Zamenhof mieux connu sous le pseudonyme Doktoro EspĂ©ranto » qui signifie docteur qui espĂšre ». La Langue Internationale se popularisera plus tard sous ce nom. Cette langue est rationnelle, ce qui la rend simple Ă  apprendre et Ă  maĂźtriser. Langue neutre, elle n’est la propriĂ©tĂ© d’aucun peuple ou d’aucune culture. extraits chroniques de la lettre de l’évĂ©nement – WikipĂ©dia Ludwick Lejzer Zamenhof, mĂ©decin ophtalmologiste polonais, publie Ă  28 ans le Una Libro, le Premier Livre », instituant les bases de la langue espĂ©ranto. La premiĂšre Ă©dition parait le 26 juillet 1887 Ă  Varsovie, en langue russe. Rapidement, d’autres versions, allemande, française et polonaise, apparaissent. Le concepteur de l’EspĂ©ranto souhaite doter le monde d’une langue commune internationale. Cette langue construite se base sur seize rĂšgles de grammaire combinĂ©es, est utilisĂ©e aujourd’hui par un Ă  deux millions de personnes. L’Internaute histoire 26 juillet 1894 26 juillet 1894 Naissance de Aldous Huxley 1894-1963 Fils de l’écrivain Leonard Huxley et de sa premiĂšre Ă©pouse Julia Arnold, Aldous Huxley est issu d’une famille de scientifiques de renom, entre un frĂšre biologiste et un grand-pĂšre naturaliste. Rendu quasi aveugle Ă  l’ñge de 16 ans Ă  cause d’une maladie des yeux, il obtient nĂ©anmoins son diplĂŽme de littĂ©rature anglaise au Balliol College d’Oxford. C’est dans cette Ă©cole qu’il fait la rencontre d’écrivains tels que Lytton Strachey et D. H. Lawrence avec qui il se lie d’amitiĂ©. Il publie un premier recueil de poĂšmes Ă  25 ans et se tourne vers le journalisme et la critique de l’art. Voyageant Ă©normĂ©ment avec son Ă©pouse Maria Nys, il dĂ©couvre l’Inde et les États-Unis. En 1931 sort l’un de ses plus importants romans, Le Meilleur des mondes’, dĂ©jĂ  trĂšs prĂ©curseur puisqu’il aborde la menace grandissante du progrĂšs scientifique. En 1937, l’écrivain part s’installer en Californie, oĂč il devient scĂ©nariste pour Hollywood. Il poursuit en parallĂšle l’écriture de romans, parmi lesquels La Fin et les moyens’ en 1937, Jouvence’ en 1939, Temps futurs’ en 1948 et Retour au meilleur des mondes’ en 1958, un essai qui pose notamment la question de la surpopulation. Puis Huxley s’intĂ©resse Ă  un autre thĂšme, les drogues. ConsidĂ©rĂ© comme l’un des plus grands auteurs anglais 47 livres, il dĂ©cĂšde le mĂȘme jour que le prĂ©sident Kennedy et sera incinĂ©rĂ© en Grande-Bretagne. L’évĂ©nement Le meilleur des mondes, chef d’Ɠuvre d’Aldous Huxley Lumni 26 juillet 1899 26 juillet 1899 Naissance du poĂšte irakien Muhammad Mahdi Al-Jawahiri 1899-1997. ConsidĂ©rĂ© par beaucoup comme l’un des meilleurs et des plus grands poĂštes arabes du XXe siĂšcle, et comme le poĂšte national d’Irak. WikipĂ©dia anglais – lien doodle – 26 juillet 1903 26 juillet 1903 – Jour de naissance de Kurt Mahler 1903-1988 Kurt Mahler, nĂ© le 26 juillet 1903, Ă  Krefeld, dans l’Empire allemand, et mort le 25 fĂ©vrier 1988, Ă  Canberra, en Australie, est un mathĂ©maticien, membre de la Royal Society. Mahler dĂ©montra en 1946 que la constante de Prouhet-Thue-Morse, ainsi que le nombre 0,1234567891011
 dit constante de Champernowne », obtenu par la juxtaposition des nombres entiers par ordre croissant en systĂšme dĂ©cimal, sont transcendants. Source fĂ©vrier Rectificatif ! 26 juin 1908 Naissance de Salvador Allende 1908-1973 26 juillet 1908 26 juillet 1908 L’ancĂȘtre du FBI Federal Bureau of Investigation le BOI Bureau Of Investigation a Ă©tĂ© crĂ©e par le procureur GĂ©nĂ©ral Bonaparte sous la prĂ©sidence de Theodore Roosevelt. Stanley William Finch qui a prĂ©conisĂ© une Ă©quipe d’enquĂȘte en est devenu le premier responsable. sources Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide et fbi – history – Directors 26 juillet 1908 Charles Bonaparte, ministre de la Justice sous ThĂ©odore Roosevelt prĂ©sident des États-Unis, crĂ©e en 1908 le Bureau of investigation» BIO qui deviendra en 1935 le FBI Federal bureau of investigation. BasĂ©e Ă  Washington, cette organisation au service de l’État pour lutter contre le crime organisĂ©, est composĂ©e d’une dizaine d’inspecteurs. Aujourd’hui le FBI est mondialement reconnu. ComparĂ© Ă  un empire policier, il doit sa notoriĂ©tĂ© au succĂšs de ses opĂ©rations et au grand nombre d’affaires Ă©lucidĂ©es. À ce jour, il possĂšde des bureaux dans quatre cents villes amĂ©ricaines et cinquante ambassades dans le monde. L’Internaute histoire 26 juillet 1919 26 juillet 1919 DĂ©cĂšs du peintre britannique Edward John James Poynter 1836-1919 C’est le fils de l’architecte Ambrose Poynter. WikipĂ©dia Composition Bernadette Couturier en 2010 lien image plus grande Andromeda Edward John Poynter On the Terrace Edward John Poynter The vision of Endymion Edward John Poynter 26 juillet 1916 26 juillet 1916 Naissance Ă  Rochefort-sur-Mer Charente-Maritime de Jacques Merleau-Ponty 1916-2002. Il est cĂ©lĂšbre pour ses travaux dans le domaine de la philosophie, de l’épistĂ©mologie et de l’histoire des sciences. On lui doit notamment les ouvrages Cosmologie du XXe siĂšcle, Einstein ainsi que Le spectacle cosmique et ses secrets. Jacques Merleau-Ponty a Ă©galement enseignĂ© l’épistĂ©mologie Ă  l’universitĂ© Paris X-Nanterre. Cousin du cĂ©lĂšbre philosophe français, Maurice Merleau-Ponty, il est dĂ©cĂ©dĂ© en 2002 Ă  Rochefort-sur-Mer. L’Internaute histoire 26 juillet 1920 26 juillet 1920 Le tireur suĂ©dois Oscar Swahn 1847-1927 participa aux Jeux Olympiques, Ă  l’ñge de 72 ans. Il obtint une mĂ©daille d’argent dans l’épreuve par Ă©quipes du tir sur cerf courant, coup double, et prit part aux Ă©preuves individuelle et par Ă©quipes du coup simple. Il avait dĂ©jĂ  60 ans lorsqu’il remporta trois mĂ©dailles olympiques en 1908. Aux Jeux de 1912 Ă  Stockholm, Oscar Swahn se classa cinquiĂšme dans l’épreuve individuelle du coup simple, puis troisiĂšme dans le coup double et enfin premier dans le coup simple par Ă©quipes. sources Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide – les athlĂštes sur site du CIO – WikipĂ©dia 26 juillet 1925 26 juillet 1925 CrĂ©ation en France de la chambre des mĂ©tiers Ă  l’initiative du dĂ©putĂ© Joseph Courtier. InstituĂ©es en 1925 par la loi, les chambres des mĂ©tiers sont les organes reprĂ©sentatifs des intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©raux de l’artisanat. Ces institutions rassemblent plus de 250 mĂ©tiers et sont administrĂ©es par des artisans Ă©lus au suffrage universel tous les 5 ans. Sources artisanat – chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 26 juillet 1939 La guerre au jour le jour 26 juillet 1940 La guerre au jour le jour 26 juillet 1941 26 juillet 1941 – Douglas MacArthur est envoyĂ© aux Philippines comme commandant des forces amĂ©ricaines. Le GĂ©nĂ©ral MacArthur prit part Ă  trois guerres majeures PremiĂšre, Seconde Guerre mondiale et guerre de CorĂ©e. Il monta jusqu’au rang de GĂ©nĂ©ral d’ArmĂ©e cinq Ă©toiles et devint ainsi une des cinq personnes ayant occupĂ© cette position dans l’histoire des États-Unis. 26 juillet 1941 26 juillet 1941 La guerre au jour le jour Voici ce que j’extrais Une nouvelle fois les soviĂ©tiques dĂ©barquent des troupes de marine derriĂšre les forces finlandaises, dans l’üle de Mantsi. Une nouvelle fois les soviĂ©tiques sont repoussĂ©s. illustration Affiche de propagande soviĂ©tique Tue la vermine fasciste! » voir sur le site pour plus d’informations 26 juillet 1942 La guerre au jour le jour 26 juillet 1942 26 juillet 1942 DĂ©cĂšs de Georg Alexander Pick 10 aoĂ»t 1859 – 26 juillet 1942, mathĂ©maticien autrichien, qui a donnĂ© son nom au thĂ©orĂšme de Pick. Il est nĂ© Ă  Vienne le 10 aoĂ»t 1859 et y fit de brillantes Ă©tudes en MathĂ©matiques. AprĂšs qu’il est devenu directeur du dĂ©partement de MathĂ©matiques de l’UniversitĂ© de Vienne, il a entre autres pour Ă©lĂšve Charles Loewner lequel laissera son nom au thĂ©orĂšme de l’ellipsoĂŻde de volume minimal Ă©ponyme. En 1899, Georg Alexander Pick prouve son fameux thĂ©orĂšme portant sur l’aire d’un polygone simple dont l’ensemble des sommets sont situĂ©s sur le rĂ©seau des points Ă  coordonnĂ©es entiĂšres. AprĂšs l’annexion de la Pologne par l’Allemagne, Pick s’enfuit en TchĂ©coslovaquie mais il est dĂ©portĂ© par les nazis au dĂ©but de l’annĂ©e 1942. Il meurt au cours de cette-mĂȘme annĂ©e dans le camp de concentration de Theresienstadt. Ce n’est que vingt-sept ans plus tard, en 1969, que le mathĂ©maticien polonais Hugo Steinhaus redĂ©couvre le thĂ©orĂšme de Pick et le rend cĂ©lĂšbre en le publiant dans son cĂ©lĂšbre livre Mathematical Snapshots problĂšme n°107. Source juillet voir aussi espace turing 26 juillet 1943 26 juillet 1943 La guerre au jour le jour voici ce que j’extrais Le marĂ©chal Badoglio forme un nouveau gouvernement et proclame la loi martiale, dĂ©clarant publiquement qu’il restera loyal Ă  l’alliance entre l’Italie et l’Allemagne. Les milices fascistes sont incorporĂ©es dans les forces armĂ©es, mettant fin au rĂ©gime fasciste en Italie. La nouvelle du coup d’état en Italie arrive dans la nuit Ă  Berlin. Les allemands ne prennent la mesure de la situation que dans la soirĂ©e. Adolf Hitler donne l’ordre que ses troupes arrĂȘtent les traitres », c’est Ă  dire le roi, le marĂ©chal Badoglio et les membres du grand conseil fasciste ayant participĂ© au coup d’état. Cet ordre ne sera annulĂ© que sur l’insistance du marĂ©chal Jodl. Voir sur le site pour plus d’informations 26 juillet 1945 26 juillet 1945 De Potsdam, les AlliĂ©s lancent une dĂ©claration commune, invitant le Japon Ă  se rendre sans conditions. Mais il faudra les bombes atomiques d’Hiroshima 6 aoĂ»t et de Nagasaki 9 aoĂ»t ainsi que la dĂ©claration de guerre de l’Union soviĂ©tique 8 aoĂ»t pour que le Japon capitule, le 15 aoĂ»t 1945 Ă  midi. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 26 juillet 1945 26 juillet 1945 Winston Churchill perd ses Ă©lections il est forcĂ© de remettre sa dĂ©mission comme premier ministre de Grande-Bretagne Ă  la suite de la dĂ©faite des Conservateurs. Clement Attlee du Parti travailliste lui succĂšde. Sources Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide et bbc news 26 juillet 1946 26 juillet 1948 Le prĂ©sident Harry Truman a publiĂ© deux dĂ©crets. L’un a instituĂ© des pratiques d’emploi Ă©quitables dans les agences civiles du gouvernement fĂ©dĂ©ral ; l’autre prĂ©voyait l’égalitĂ© de traitement et de chances dans les forces armĂ©es sans Ă©gard Ă  la race, la couleur, la religion ou l’origine nationale». 26 juillet 1952 26 juillet 1952 Eva Duarte PerĂłn 1919-1952, l’épouse du prĂ©sident argentin Juan Domingo PerĂłn, meurt Ă  33 ans d’un cancer de l’utĂ©rus. Ancienne vedette de la radio et du cinĂ©ma, elle s’était fait connaĂźtre pour son soutien aux pauvres lors d’une grande manifestation des descamisados » les sans-chemises Ă  Buenos-Aires en 1945. À l’arrivĂ©e au pouvoir de PerĂłn, elle devient sa plus proche collaboratrice et son charisme joue un rĂŽle primordial dans le succĂšs politique de son mari. Il ira mĂȘme jusqu’à lui donner le titre de Chef spirituel de la nation ». Lorsque la radio annonce la mort d’Évita, les Argentins, sous le choc, descendent dans la rue en masse pour manifester leur douleur. L’Internaute histoire voir aussi BBC News Dans le contexte En 1955, le gĂ©nĂ©ral PerĂłn est renversĂ© lors d’un coup d’État militaire et il s’enfuit en Espagne. Le corps embaumĂ© d’Évita a Ă©tĂ© retirĂ© et sa localisation est restĂ©e un mystĂšre jusqu’en 1971. Il a finalement Ă©tĂ© dĂ©couvert que son corps reposait dans une tombe secrĂšte pendant 14 ans sous le nom d’une religieuse dans un cimetiĂšre de Milan. Il a Ă©tĂ© rendu au gĂ©nĂ©ral PerĂłn en Espagne. En 1973, Juan PerĂłn est retournĂ© en Argentine aprĂšs des annĂ©es d’exil pour entamer un troisiĂšme mandat en tant que prĂ©sident. Le corps de sa femme a Ă©tĂ© ramenĂ© en Argentine en novembre 1974, quatre mois aprĂšs la mort du gĂ©nĂ©ral PerĂłn. Source BBC News 26 juillet 1953 le Cuartel Moncada aprĂšs l’attaque 26 juillet 1953 DĂ©but de la rĂ©volution cubaine. Fidel Castro lance une attaque contre le Cuartel Moncada Ă  La Havane. Ce cuartel, le deuxiĂšme en importance Ă  Cuba Ă©tait un des repĂšres du gĂ©nĂ©ral Bastista et la prise du poste de transmission aurait Ă©tĂ© avantageuse Ă  Castro, mais cette attaque n’eut aucun rĂ©sultat escomptĂ© car les attaquants furent repoussĂ©s. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 26 juillet 1953 Sous la conduite de Fidel Castro, un groupe de rebelles attaque la caserne de la Moncada, Ă  Santiago. L’opĂ©ration Ă©choue. Castro et ses compagnons sont condamnĂ©s Ă  quinze ans de prison. Ils seront amnistiĂ©s deux ans plus tard. Monde diplomatique 26 juillet 1956 26 juillet 1956 Nasser nationalise la compagnie du canal de Suez dans le but de financer la construction du barrage d’Assouan suite au refus des États-Unis de fournir des fonds. En reprĂ©sailles, les avoirs Ă©gyptiens furent gelĂ©s et l’aide alimentaire supprimĂ©e. Les principaux actionnaires du canal Ă©taient alors britanniques et français. De plus Nasser dĂ©nonce la prĂ©sence coloniale du Royaume-Uni au Moyen Orient et soutient les nationalistes dans la guerre d’AlgĂ©rie. Le Royaume-Uni, la France et IsraĂ«l se lancĂšrent dans une opĂ©ration militaire, baptisĂ©e opĂ©ration mousquetaire», le 29 octobre 1956. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 26 juillet 1956 Le prĂ©sident Ă©gyptien, Nasser, nationalise le canal de Suez. Jusque-lĂ  dĂ©tenu par une compagnie internationale, le contrĂŽle du canal revient Ă  l’Égypte. C’est un coup dur pour les anciennes puissances coloniales Angleterre, France. Elles poussent alors IsraĂ«l Ă  lancer une guerre contre l’Égypte. Sous couvert de protĂ©ger le canal, Français et Britanniques envoient des parachutistes. C’est un succĂšs militaire, mais la pression internationale exige et obtient le dĂ©part de leurs troupes. Cette grande victoire politique fait de Nasser le leader du monde arabe. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 26 juillet 1956 En visite Ă  Alexandrie pour cĂ©lĂ©brer le cinquiĂšme anniversaire de la rĂ©volution, le prĂ©sident Ă©gyptien Gamal Abdel Nasser, annonce son intention de nationaliser le canal de Suez et de geler tous les avoirs de la Compagnie universelle du canal de Suez. Sa dĂ©cision survient aprĂšs le refus de la Grande-Bretagne et des États-Unis de participer au financement de la construction du barrage d’Assouan. La rĂ©action du RaĂŻs » provoque une crise internationale car la France et l’Angleterre perçoivent des droits de pĂ©age sur cette voie maritime qui relie la MĂ©diterranĂ©e Ă  la mer Rouge. La riposte viendra d’abord d’IsraĂ«l qui attaquera l’Égypte le 29 octobre, puis de la France et du Royaume-Uni qui enverront des troupes. L’ONU mettra fin au conflit en obtenant le retrait des troupes occidentales des rives du canal. Nasser ressortira grandi de cette crise politique. L’Internaute histoire Crise de Suez, 1956 – 26 juillet 1956 Nationalisation du canal de Suez par Nasser. Le prĂ©sident Ă©gyptien Gamal Abdel Nasser annonce Ă  Alexandrie la nationalisation du canal de Suez. Le 30 octobre, Français et Britanniques lancent une intervention militaire dans la rĂ©gion. Les Français reprochent Ă  Nasser son soutien aux nationalistes algĂ©riens. Les Britanniques, principaux actionnaires de la compagnie, refusent de se laisser dĂ©possĂ©der et craignent pour la libertĂ© de circulation sur le canal. L’État d’IsraĂ«l, en conflit frontalier avec l’Égypte, opĂšre Ă  leur cĂŽtĂ©. La crise de Suez engendre ainsi la seconde guerre israĂ©lo-arabe. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis voir aussi Wikipedia 26 juillet 1960 ? 26 juillet 1960 ? Lors des Jeux olympiques de Rome, Ă  l’occasion d’un match de football oĂč s’affrontent les Ă©quipes belge et française, l’aide inopinĂ©e d’un policier permet Ă  la France de remporter la victoire. En effet, les coups de sifflet d’un agent de police en faction aux abords du stade font croire aux joueurs belges que le match est fini les Français en profitent pour marquer un but et gagner la partie. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement mais je ne retrouve pas l’information sur WikipĂ©dia d’autre part Les Jeux olympiques d’étĂ© de 1960, officiellement connus comme les Jeux de la XVIIe olympiade de l’ùre moderne, ont lieu Ă  Rome en Italie, du 25 aoĂ»t au 11 septembre 1960. Source Des matchs ont-ils eu lieu avant l’ouverture des jeux ? 26 juillet 1963 26 juillet 1963 Un sĂ©isme de magnitude 6 sur l’échelle de Richter dĂ©truit en grande partie Skopje, en MacĂ©doine. L’importance de l’aide internationale accordĂ©e Ă  cette occasion permettra une rĂ©novation urbaine complĂšte d’une ville qui Ă©tait encore trĂšs orientale d’aspect et l’implantation d’activitĂ©s nouvelles, comme l’industrie sidĂ©rurgique. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis – WikipĂ©dia – BBC news juillet 1963 26 juillet 1965 26 juillet 1965 IndĂ©pendance des Maldives Les Maldives, ancien protectorat britannique depuis1887 devient indĂ©pendant. C’est un pays d’Asie constituĂ© de 1 196 Ăźles, dont 203 habitĂ©es, situĂ©es Ă  environ 450 km au sud du Deccan. Sa superficie est de 298 kmÂČ. Les Ăźles sont regroupĂ©es en 19 atolls portant chacun le nom d’une ou deux lettres de l’alphabet maldivien. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 26 juillet 1971 26 juillet 1971 Lancement d’Apollo XV Apollo XV s’élance vers la Lune, avec Ă  son bord David Scott, James B. Irwin et Alfred M. Worden. Le lancement fut parfait, et la direction prise Ă©galement, Ă  tel point que la premiĂšre correction de trajectoire planifiĂ©e ne fut pas nĂ©cessaire. Le vaisseau spatial transporte aussi le Lunar Roving Vehicle dans lequel deux des astronautes effectueront trois excursions sur la Lune. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide – WikipĂ©dia 26 juillet 1996 26 juillet 1996 Une voiture piĂ©gĂ©e a explosĂ© devant l’ambassade d’IsraĂ«l Ă  Londres, blessant 14 personnes. BBC news 26 juillet 2005 26 juillet 2005 DĂ©cĂšs du peintre expressionniste abstrait amĂ©ricain Alvin Jacob Held dit Al Held 1928-2005 il particuliĂšrement connu pour ses peintures Ă  grande Ă©chelle Hard-edge. De nombreux changements stylistiques se sont produits tout au long de sa carriĂšre. WikipĂ©dia – Composition Bernadette Couturier en 2010 lien image plus grande Indigo 1990 Alvin Jacob Held Pachinko 1989 Alvin Jacob Held Almost There 1988 Alvin Jacob Held Out and In 1987 Alvin Jacob Held Fly Away 1992 Alvin Jacob Held 26 juillet 2005 26 juillet 2005 DĂ©collage rĂ©ussi pour la navette Discovery Ses sept astronautes ont pour mission de tester et Ă©valuer des Ă©quipements et modifications techniques destinĂ©s Ă  amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© des navettes. Ils doivent Ă©galement acheminer des ravitaillements Ă  la station spatiale internationale ISS Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide – WikipĂ©dia 26 juillet 2009 26 juillet 2009 Le Tour s’offre Ă  Contador Deux ans aprĂšs son premier triomphe, l’Espagnol a survolĂ© l’édition 2009 de la Grande Boucle. Source extrait check-liste du journal Le Monde du 27 juillet 2009 26 juillet 2020 Le Suffren», sous-marin nuclĂ©aire d’attaque, Ă  Cherbourg, le 12 juillet 2019 26 juillet 2020 Suffren, le tout nouveau sous-marin nuclĂ©aire d’attaque SNA français doit Ă©merger dans la rade de Toulon dimanche 26 juillet, avant de rejoindre les quais de l’escadrille des SNA mercredi. Le Suffren, premier des six sous-marins de la classe Barracuda, vient des chantiers de Cherbourg Manche. Source Journal Le Monde 26 juillet 2021 26 juillet 2021 En Inde dĂ©but du conflit entre l’Assam et le Mizoram. source Le Monde p. 6 datĂ© du 11 aoĂ»t 2021 article de Sophie Landrin SƓurs ennemies, deux provinces d’Inde se disputent leur frontiĂšre. 26 juillet 2022 26 juillet 2022 Hommage au Steel Pan – lien doodle de google – illustrĂ© par Nicholas Huggins qui est un directeur crĂ©atif de TrinitĂ©-et-Tobago. source – Le 26 juillet 1951 le Trinidad All-Steel Pan Percussion Orchestra s’est produit au Festival of Britain, faisant dĂ©couvrir le steelpan, et un nouveau genre musical, au monde entier. source – Steelpan ou Steel drum WikipĂ©dia – Lire aussi Le Pan / Steel drum de TrinitĂ© et Tobago sur philharmonie de Paris lien vidĂ©o doodle durĂ©e 1 min. Une page blog thĂ©matique – sur la musique – 26 juillet 2024 26 juillet 2024 DĂ©but des jeux olympiques de Paris. ce jour en astronomie lien Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art anglais. Today in Science anglais .DerniĂšre mise Ă  jour JournĂ©e Internationale du baiser Les 10 baisers les plus cĂ©lĂšbres histoire de l’art – 12 baisers cultes lien sur la page Lien sur S’ArtMuser Quelques images de baiser – William-Adolphe Bouguereau premier baiser lien image Amor et PsychĂ©, enfants mettant en scĂšne les mĂȘmes personnages que PsychĂ© recevant le Premier Baiser d’Amour de François Gerard – chercher dans les Ɠuvres d’Anthony Falbo lien images Son premier baiser Kim Anderson lien image First kiss Kurt Ardt lien image premier baiser Rosemary Zabal lien image crap kiss lien image baiser pour un puzzle lien image The kiss Francesco Hayez lien page – lien image – baiser et serpent lien image Garry Slipper The last kiss lien image Source Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art du 6 novembre Baisers De nos jours, le baiser acte qui consiste Ă  toucher une personne, un animal ou un objet avec les lĂšvres est devenu tellement banal, qu’on oublie qu’il fut, du moins dans nos cultures, et selon sa nature, absent, autorisĂ© ou bien interdit. Force est de constater que, globalement, les baisers ne sont pas trĂšs frĂ©quents sur nos cimaises. Si les baisers chrĂ©tiens » sont bien lĂ  Baiser de Paix, Baiser de Judas, Baiser mystique, baiser entre le Christ et saint Jean-Baptiste enfants, baisemain lors de la DĂ©ploration ou baise-pieds d’hommage, il n’en va pas toujours de mĂȘme pour d’autres formes de baisers. Ainsi, les baisers affectueux » entre parents et enfants sont quasiment inexistants jusqu’à la RĂ©volution. Les baisers de la Vierge pourtant symbole d’amour maternel Ă  son Enfant sont rarissimes, et il faut attendre le 19e siĂšcle pour voir de vrais baisers de mĂšre, ou de pĂšre ou entre enfants. Les baisers amoureux » surtout de bouche Ă  bouche, considĂ©rĂ©s comme pĂ©chĂ© grave par l’Eglise, seront longtemps rĂ©primĂ©s. N’oublions pas la peur panique qu’ont longtemps provoquĂ©e la salive et le souffle, aprĂšs les grandes pestes qui dĂ©ferlĂšrent sur l’Europe pendant plusieurs siĂšcles
 De fait, les artistes se serviront de la figure innocente des anges ou des putti ainsi que des scĂšnes mythologiques pour dĂ©jouer la censure. On peut d’ailleurs s’étonner que l’érotisme de LĂ©da et le Cygne n’ait pas Ă©tĂ© plus 18e siĂšcle autorisera des baisers plus charnels et libertins. Et mĂȘme si le dĂ©but du 19e siĂšcle voit l’arrivĂ©e du baiser d’amour dit romantique » tel celui de Paolo et Francesca ou celui de RomĂ©o et Juliette le baiser amoureux ne se cachera bientĂŽt plus. Au 20e siĂšcle, il sera bien prĂ©sent, certains artistes allant jusqu’à montrer le french kiss ». N’oublions pas, non plus, les baisers donnĂ©s Ă  des objets » Ă©pĂ©e, sol, mur ou objets du culte – dont certains appelĂ©s baisers de paix. Et ceux, enfin, envoyĂ©s de la main ou ceux plus virtuels », qu’on adresse dĂ©sormais par courrier interposĂ©. par Mathilde Huet – Novembre 2012 source Joconde Le baiser de Gustav Klimt wikipĂ©dia Le baiser Auguste Rodin wikipĂ©dia FĂȘte nationale de l’union des Comores – lien cyberflag – Union des Comores lien sur mon blog et lien sur ma page rĂ©capitulative problĂšmes environnementaux en Afrique 6 juillet 969 6 juillet 969 Les FĂątimides fondent le Caire. 6 juillet 969 Fondation du Caire – Les chiites Fatimides s’installent en Égypte et Ă©tablissent leur capitale au Caire, rĂ©duisant l’autoritĂ© des Abbassides. Le tracĂ© de la ville est fait au Nord des faubourgs de l’ancienne capitale musulmane du pays, FĂ»stat. La nouvelle citĂ© prend le nom de Al-Kahira, la Martienne », en raison de l’horoscope. La construction de la mosquĂ©e d’Al-Azhar commencera un an plus tard. L’Internaute histoire – Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 6 juillet 1189 Henri II, extrait d’une miniature de l’Historia Anglorum de Matthieu Paris, vers 1250-1255. 6 juillet 1189 DĂ©cĂšs de Henri II PlantagenĂȘt 1133-1189 – Par un concours de circonstances extraordinaire, le comte Henri d’Anjou, dit Henri PlantagenĂȘt, ceint la couronne d’Angleterre le 19 dĂ©cembre 1154. Le nouveau roi, sous le nom d’Henri II, inaugure la dynastie dite des PlantagenĂȘt. Son rĂšgne est marquĂ© par d’incessantes querelles avec sa propre femme, AliĂ©nor d’Aquitaine, et ses fils, Henri Court-Mantel, Richard CƓur de Lion, Jean sans Terre, ainsi qu’avec l’évĂȘque Thomas Becket, assassinĂ© par sa faute, et bien sĂ»r le roi de France Louis VII Le Jeune, premier mari de sa femme. 6 juillet 1189 Mort du premier souverain PlantagenĂȘt d’Angleterre – AprĂšs dix ans de conflit de pouvoir avec ses fils Jean et Richard, Henri II d’Angleterre s’éteint Ă  Chinon. Il a alors cĂ©dĂ© le pouvoir Ă  celui qui va devenir Richard CƓur de Lion lors d’un traitĂ© signĂ© Ă  Azay-le-Rideau. En constante lutte avec le roi de France Philippe Auguste lors de la fin de son rĂšgne, Henri II donna une place centrale Ă  la Normandie et fut Ă  l’origine de nombreuses rĂ©formes qui ont modernisĂ© le royaume anglo-normand. Il est Ă©galement connu pour l’assassinat de Thomas Becket. L’Internaute histoire – WikipĂ©dia 6 juillet 1415 ou 7 juillet 1415 6 juillet 1415 L’exĂ©cution de Jean Hus 1372-1415 Ă  Constance, dĂ©clenche la rĂ©volte de ses partisans contre l’Église romaine. Ils sont eux-mĂȘmes divisĂ©s en extrĂ©mistes taborites et en plus modĂ©rĂ©s, utraquistes » ou calixtins » Ă  cause de leur revendication de la communion sous les deux espĂšces sub utraque specie et donc au calice. Le pape et l’empereur lanceront contre eux cinq croisades sans rĂ©sultat. Les rĂ©formistes se mettront d’accord sur les quatre articles de Prague en 1420 libre prĂ©dication de l’Écriture en tchĂšque, communion sous les deux espĂšces pain et vin, suppression du pouvoir temporel et des biens sĂ©culiers de l’Église, punition publique des pĂ©chĂ©s scandaleux. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 6 juillet 1415 Condamnation de Jan Hus, prĂ©curseur du protestantisme, au bĂ»cher – JugĂ© et condamnĂ© pour hĂ©rĂ©sie lors du concile de Constance, le thĂ©ologien thĂšque Jan Hus, adepte des idĂ©es rĂ©formatrices de l’Anglais John Wyclif, pĂ©rit sur le bĂ»cher. ExcommuniĂ© pour la seconde fois 1412, il fut sommĂ© de se prĂ©senter devant ses censeurs dĂ©cembre 1414. MalgrĂ© le sauf-conduit dĂ©livrĂ© par l’empereur Sigismond, lequel n’a pas vocation Ă  protĂ©ger les hĂ©rĂ©tiques, et que ce dernier renia par la suite, Hus ne put Ă©chapper au procĂšs. L’Internaute histoire – lien WikipĂ©dia – 6 juillet 1495 6 juillet 1495 Comme le roi Charles VIII se replie en France avec son armĂ©e aprĂšs avoir Ă©chouĂ© dans sa tentative d’occuper Naples, voilĂ  que la Ligue de Venise tente de lui barrer le chemin du retour Ă  Fornoue, une petite ville proche de Parme, au nord-ouest des Apennins. Face Ă  cette coalition italienne bien supĂ©rieure en nombre, les Français, au prix d’un immense effort, arrivent malgrĂ© tout Ă  dĂ©gager le passage. La cavalerie royale offre une dĂ©monstration cuisante de la furia francese » fureur française. L’expression, due aux Italiens, fera florĂšs. Bataille de Fornoue sur WikipĂ©dia 6 juillet 1535 6 juillet 1535 DĂ©cĂšs de Thomas More 1478-1535. Humaniste audacieux, auteur de L’Utopie, Thomas More devient chancelier du roi Henri VIII. Il est exĂ©cutĂ© en 1535 pour n’avoir pas voulu reconnaĂźtre le roi comme chef de la nouvelle Église anglicane. 6 juillet 1535 Sir Thomas More quitte la Tour de Londres aprĂšs quinze mois de dĂ©tention pour ĂȘtre dĂ©capitĂ© sur ordre du roi Henri VIII Tudor. voir suite sur 6 juillet 1535 DĂ©capitation de Sir Thomas More – L’humaniste et homme politique anglais, Sir Thomas More, a Ă©tĂ© dĂ©capitĂ© le 6 juillet 1535. Chancelier du roi Henry VIII d’Angleterre, il sera jugĂ© coupable de trahison pour avoir dĂ©savouĂ© le divorce du roi, puis en n’assistant pas au sacre d’Anne Boleyn comme reine d’Angleterre. Thomas More a Ă©tĂ© bĂ©atifiĂ© en 1886, sa canonisation a eu lieu 49 ans plus tard. En 2000, il est fait patron des responsables de gouvernement et d’hommes politiques par Jean-Paul II. L’Internaute histoire – Durant ses Ă©tudes Ă  Oxford, Thomas More s’intĂ©resse Ă  la littĂ©rature grecque et latine et Ă©crit des comĂ©dies. Il publiera en outre en 1510 une traduction d’une biographie latine de l’humaniste italien Pico della Mirandola. Il Ă©tudie par la suite le droit, et devient avocat. S’il hĂ©site Ă  mener une vie monastique, il choisit finalement de se consacrer Ă  la politique, et entre au parlement en 1504. C’est Ă  cette Ă©poque qu’il devient l’ami proche d’Erasme, avec lequel il traduit le philosophe Lucien ; Erasme lui dĂ©dicace notamment son Eloge de la folie’. AprĂšs s’ĂȘtre opposĂ© au roi Henry VII, Thomas More gagne une rĂ©putation d’impartialitĂ©, ainsi que la confiance de Henry VIII. Il devient ambassadeur et Grand Chancelier. Mais refusant de prĂȘter le serment imposĂ© par Henri VIII aprĂšs sa rupture avec Rome, il est dĂ©capitĂ© en 1536. Il est bĂ©atifiĂ© par l’Église catholique en 1886 et canonisĂ© en 1935. Il est Ă  l’origine du mot Utopie’, du nom de son Ɠuvre la plus cĂ©lĂšbre, dans laquelle est dĂ©crite une sociĂ©tĂ© idĂ©ale. L’évĂ©nement Thomas More L’utopie Le TraitĂ© de la meilleure forme de gouvernement 1516 Lien sur l’ouvrage en plusieurs formats et des liens sur le sujet 6 juillet 1553 6 juillet 1553 Le roi d’Angleterre Édouard VI 1537-1553 meurt Ă  l’ñge de 16 ans. Fils d’Henri VIII et de Jeanne Seymour, il rĂšgne depuis 1547. C’est le premier souverain protestant qui accĂšde au trĂŽne. Sur son lit de mort, il demande Ă  faire couronner sa cousine Jeanne Grey. L’archevĂȘque de CantorbĂ©ry Thomas Cranmer, qui avait pris l’engagement de faire nommer la sƓur catholique du jeune roi Marie Tudor, accĂšde nĂ©anmoins Ă  la demande du mourant. Jeanne Grey restera reine d’Angleterre durant neuf jours, du 10 au 19 juillet 1553. Marie Tudor lui succĂšde. L’Internaute histoire – 6 juillet 1560 6 juillet 1560 Les français expulsĂ©s d’Écosse – Le 6 juillet 1560, aprĂšs la dĂ©faite de Marie de Guise incapable de mater la rĂ©volte des protestants Ă©cossais alliĂ©s aux troupes anglaises, et suite Ă  son dĂ©cĂšs en juin, le traitĂ© d’Edimbourg est signĂ©. Il ordonne l’expulsion des soldats français. Le Parlement Ă©cossais proclame le protestantisme religion d’État en aoĂ»t. Marie Ire d’Écosse, retirĂ©e Ă  Reims, rentre en Écosse. En conflit avec Elisabeth Ire d’Angleterre, car elle aurait pu prĂ©tendre Ă  la succession de Marie Tudor, Marie Ire d’Écosse sera placĂ©e en rĂ©sidence forcĂ©e et surveillĂ©e par sa rivale qui rĂšgnera 45 ans. Elisabeth Ire finit par la faire exĂ©cuter en 1587. L’Internaute histoire – wikipĂ©dia – 6 juillet 1566 6 juillet 1566 DĂ©cĂšs Ă  Salon de Provence de Nostradamus 1503-1566 – L’apothicaire Michel de Nostre-Dame Nostradamus dans la version latinisĂ©e compte parmi les mages et astrologues dont raffolaient les gens de la Renaissance. Apothicaire de formation, il se fixe en 1555 Ă  Salon de Craux aujourd’hui Salon de Provence aprĂšs des pĂ©rĂ©grinations aventureuses dans toute la France. C’est lĂ  qu’il publie ses ProphĂ©ties, un recueil de quatrains Ă©sotĂ©riques non dĂ©nuĂ©s de poĂ©sie mais auxquels on peut faire dire Ă  peu prĂšs ce que l’on veut. Ainsi en est-il de celui-ci oĂč d’aucuns voient la mort du roi Henri II Le lyon ieune le vieux surmontera,En champ bellique par singulier duelle,Dans cage d’or les yeux luy creuera,Deux classes vne, puis mourir, mort cruelle. Les 17 et 18 octobre 1564, au cours de leur traditionnel tour de France, le roi Charles IX et sa mĂšre lui rendent visite dans sa maison de Salon. N’a-t-il pas prĂ©dit Ă  la reine Catherine de MĂ©cidis en 1556, lors de son sĂ©jour Ă  la cour, que trois de ses quatre garçons porteront couronne » ? il s’agit de François II, Charles IX et Henri III. Nostradamus repose aujourd’hui dans la collĂ©giale Saint-Laurent, Ă  Salon de Provence. lien wikipĂ©dia 6 juillet 1573 6 juillet 1573 CĂłrdoba en Argentine est fondĂ©e par JerĂłnimo Luis de Cabrera 1528-1574. Source et WikipĂ©dia , 6 juillet 1630 6 juillet 1630 La SuĂšde entre dans la guerre de Trente ans – Au cƓur de la guerre de Trente ans, le roi de SuĂšde, Gustave II Adolphe de SuĂšde, nĂ©gocie avec la France le TraitĂ© de Barwald qui lui assure le soutien diplomatique et militaire des Français dans la rĂ©gion baltique. AprĂšs plusieurs batailles victorieuses contre la Pologne et les provinces baltes, il dĂ©barque en PomĂ©ranie le 6 juillet 1630 et y installe son armĂ©e les hakkapĂ©lites. Il consolide ses positions pendant presque une annĂ©e et connaĂźtra une nouvelle victoire face Ă  l’armĂ©e de la Ligue catholique, notamment la bataille de Breitenfeld en 1631. Son armĂ©e descendra ainsi jusqu’au Danube. L’Internaute histoire – lien wikipĂ©dia la guerre de 30 ans – 6 juillet 1641 6 juillet 1641 Bataille de la MarfĂ©e – La Bataille de la MarfĂ©e oppose les troupes dirigĂ©es par Gaspard de Coligny et celles de FrĂ©dĂ©ric Maurice de La Tour d’Auvergne-Bouillon, le prince de Sedan. Ce dernier dirige en 1640 la principautĂ© de Sedan et reçoit les protestants qui fuient la France ainsi que Richelieu. Le prince de Sedan participe aussi au complot des Princes de la Paix avec d’autres personnalitĂ©s importantes le comte de Soissons et Henri II de Guise. Pour faire cesser ses menĂ©es, le roi Louis XIII envoie des troupes. MalgrĂ© la victoire de l’armĂ©e sedanaise, les troupes royales commencent le siĂšge de Sedan. FrĂ©dĂ©ric Maurice de La Tour d’Auvergne-Bouillon obtient lors de la nĂ©gociation le commandement de l’armĂ©e italienne. L’Internaute histoire – wikipĂ©dia – lien sur un document illustrĂ© de GĂ©rard Dardart Sedan magazine mai 2013 sur le sujet 6 juillet 1685 6 juillet 1685 Bataille de Sedgemoor – Comme un grand nombre de ses compatriotes qui ne veulent pas d’un roi catholique, James Scott, duc de Monmouth, rejette Jacques II d’Angleterre. Il dĂ©cide d’organiser une rĂ©bellion afin de renverser le roi et compte sur le soutien du comte d’Argyll en Écosse. Les troupes de Monmouth affrontent finalement les royalistes Ă  la bataille de Sedgemoor oĂč elles sont vaincues, le 6 juillet 1685. Le duc est capturĂ© et exĂ©cutĂ© le 15 juillet 1685. Trois-cent-vingt autres personnes ayant fait partie du complot seront condamnĂ©es Ă  mort. L’Internaute histoire – wikipĂ©dia 6 juillet 1686 ou 8 juillet 1686 6 juillet 1686 Naissance du botaniste Antoine de Jussieu – Antoine de Jussieu 1686-1758, botaniste et mĂ©decin d’origine française, est nĂ© le 6 juillet ou 8 juillet 1686. AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© la thĂ©ologie, il se dĂ©couvre une passion pour la botanique et se lance alors dans des Ă©tudes de mĂ©decine. Ses recherches en botanique lui permettent de se faire remarquer par Guy Fagon, qui est le surintendant du Jardin du roi. En 1711, il est acceptĂ© Ă  l’AcadĂ©mie des sciences et cinq ans plus tard, Fagon lui attribue une mission en Espagne et au Portugal pour y recueillir des plantes. DĂšs son retour, il publie les MĂ©moires de l’AcadĂ©mie des sciences». En 1718, il entre dans la Royal Society et deux ans plus tard, il introduit du cafĂ©ier dans les Antilles. L’Internaute histoire – WikipĂ©dia – Today in Science – 6 juillet 1746 La bataille de NĂ©gapatam illustration du milieu du XIXe siĂšcle 6 juillet 1746 Bataille de NĂ©gapatam – Les forces françaises commandĂ©es par Bertrand-François MahĂ© de La Bourdonnais et l’armĂ©e anglaise de Peyton se livrent bataille dans l’ocĂ©an indien durant la guerre de Succession d’Autriche. Ils combattent pour le contrĂŽle des eaux de la cĂŽte de Coromandel, lieu stratĂ©gique oĂč se situent les comptoirs de PondichĂ©ry et de Madras. Au terme de la bataille, la France s’emparera de Madras, qui servira de monnaie d’échange lors du traitĂ© d’Aix-la-Chapelle de 1748 L’Internaute histoire – wikipĂ©dia 6 juillet 1758 6 juillet 1758 DĂ©but du pontificat du pape ClĂ©ment XIII 1693-1769. NĂ© le 7 mars 1693, le dĂ©tenteur italien du Saint-SiĂšge jusqu’à sa mort, le 2 fĂ©vrier 1769, est restĂ© cĂ©lĂšbre pour sa politique particuliĂšrement dure, et pour son soutien aux jĂ©suites, malgrĂ© les pressions de la France et de ses idĂ©es libertaires. Il fit mettre Ă  l’index l' »EncyclopĂ©die » de d’Alembert et de Diderot,’n’approuvant pas les opinions des philosophes des LumiĂšres. L’Internaute histoire – wikipĂ©dia 6 juillet 1782 6 juillet 1782 Bataille de Negapatam reprĂ©sentĂ©e par Dominic Serres – Une reprĂ©sentation de la troisiĂšme des cinq actions de la flotte menĂ©es au large de Ceylan et de la cĂŽte est de l’Inde, Ă  la fin de la guerre d’indĂ©pendance amĂ©ricaine, entre les escadrons Français et anglais des Indes orientales de Pierre-AndrĂ© de Suffren, et Sir Edward Hughes. Les autres se trouvaient le 17 fĂ©vrier 1782 au large de Sadras, le 12 avril au large de Providien, le 30 septembre au large de Trincomalee et le 30 juin 1783 au large de Porto Novo – ou Cuddalore. Cet affrontement a Ă©tĂ© trĂšs sĂ©vĂšre, les deux amiraux Ă©tant des combattants tenaces, et Ă  Negapatam le vaisseau français Brilliant, a eu 47 tuĂ©s et 136 blessĂ©s. Le capitaine du SĂ©vĂšre, ordonna que ses couleurs soient hissĂ©es mais son premier lieutenant, refusant de le faire, il l’enferma de force dans sa cabine et les hissa. À la fin, les Britanniques avaient eu 77 tuĂ©s et 233 blessĂ©s, tandis que les Français ont eu 178 tuĂ©s et 600 blessĂ©s. L’image montre un stade prĂ©coce de l’action lorsque les escadrons sont encore en ligne. La ligne britannique est sur la gauche, en vue bĂąbord, dirigĂ©e par le commodore King dans le Hero, avec Hughes dans le Superb, alignĂ© cinquiĂšme. Dans l’arriĂšre-plan d’extrĂȘme gauche, on peut voir l’une des frĂ©gates qui l’accompagnent. La ligne de la flotte française est Ă  droite, en vue quart Ă  tribord, avec Suffren dans le HĂ©ros, Ă©galement cinquiĂšme. Serres a produit un ensemble de sept grandes peintures pour Hughes, celle-ci comprise, relatant ses actions contre Suffren au large des cĂŽtes de l’Inde en 1782-1783. Source Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art du 6 novembre mais ce n’est pas Ă©vident de traduire j’ai pu faire des erreurs ! – lien WikipĂ©dia 6 juillet 1801 6 juillet 1801 Elgin autorisĂ© par l’Empire Ottoman Ă  prĂ©lever des frises sur le ParthĂ©non – AprĂšs avoir obtenu l’autorisation de visiter le site, Lord Elgin 1766-1841, ambassadeur Anglais Ă  Constantinople, obtient le droit de prĂ©lever des frises sur le site de l’Acropole. Cette autorisation permet au diplomate de demander Ă  son collaborateur Lusieri d’effectuer des prĂ©lĂšvements. En quelques mois, la moitiĂ© des frises, sculptures et mĂ©topes du site seront prĂ©levĂ©es, avec parfois une absence totale de dĂ©licatesse des frises sont coupĂ©es Ă  la scie. La collection qui en rĂ©sulte est dorĂ©navant au British Museum de Londres. Mais la rĂ©alitĂ© de l’autorisation due au sultan et de ses modalitĂ©s est fortement remise en question aujourd’hui. Toutefois, et malgrĂ© les demandes d’AthĂšnes, ces fragments sont toujours exposĂ©s Ă  Londres. L’Internaute histoire – lien WikipĂ©dia sur Lord Elgin et lien marbres Elgin mais je n’ai pas retrouvĂ© de date pour cette autorisation » 6 juillet 1809 6 juillet 1809 Les Autrichiens sont battus Ă  Wagram par NapolĂ©on, qui leur impose de dures conditions ils perdent l’Istrie, la Carinthie, la Carniole et Trieste, plaque tournante de la contrebande, qui forment les Provinces Illyriennes placĂ©es sous l’autoritĂ© d’un gouverneur français. Le sud de la Galice est donnĂ© au tsar et le nord au grand-duchĂ© de Varsovie. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 6 juillet 1809 NapolĂ©on victorieux de justesse Ă  Wagram – Le 6 juillet 1809, Ă  Wagram, sur un plateau qui domine le Danube et la plaine du Marchfeld, NapolĂ©on 1er vainc l’archiduc Charles, frĂšre de l’empereur d’Autriche. La veille, MacDonald, Davout et Bernadotte ont bousculĂ© les Autrichiens sans pouvoir les vaincre. Les artilleurs d’Oudinot emportent la dĂ©cision en les Ă©crasant sous un orage de boulets avant que MacDonald et ses fantassins ne montent Ă  la charge. Suite de l’article – Voir aussi source de l’image WikipĂ©dia 6 juillet 1809 Bataille de Wagram – AprĂšs deux jours de combats, les Autrichiens sont battus Ă  Wagram au nord-est de Vienne par les troupes de NapolĂ©on Ier. La bataille est remportĂ©e in extremis par une Grande armĂ©e composĂ©e surtout de jeunes soldats Ă©trangers et inexpĂ©rimentĂ©s. L’archiduc Charles rĂ©ussit Ă  s’échapper. Il ne demandera l’armistice que le 12 juillet. À l’issue de la bataille, la marĂ©chal Berthier est fait prince de Wagram et les gĂ©nĂ©raux Oudinot, Marmont et Macdonald deviennent marĂ©chaux. L’Internaute histoire 5-6 juillet 1809 Victoire de la Grande ArmĂ©e face aux coalitions unissant la Russie, l’Autriche et la Prusse Wagram – Le traitĂ© de Vienne, signĂ© Ă  Schönbrunn en 1809 met fin Ă  la 5e coalition. source p. 9 du dossier pĂ©dagogique de l’exposition NapolĂ©on 6 juillet 1827 6 juillet 1827 La France, le Royaume-Uni et la Russie signĂšrent le traitĂ© de Londres, destinĂ© Ă  pacifier la GrĂšce, en pleine guerre d’indĂ©pendance contre l’Empire ottoman. Les trois nations europĂ©ennes reconnaissaient par ce traitĂ© l’indĂ©pendance de la GrĂšce, tout en augmentant leur influence en MĂ©diterranĂ©e. RefusĂ© par le sultan de l’Empire ottoman, le traitĂ© provoqua l’envoi de troupes par la France afin de prĂ©server la paix. L’Internaute histoire – wikipĂ©dia – 6 juillet 1833 6 juillet 1833 Mort de Pierre-Narcisse GuĂ©rin 1774-1833, peintre français. AprĂšs avoir frĂ©quentĂ© l’AcadĂ©mie royale de peinture et de sculpture, il obtint le prix de Rome Ă  23 ans. Il peignit de nombreux tableaux aux thĂšmes principalement historiques dans un style nĂ©o-classique. Il fut professeur Ă  l’École des Beaux-Arts en 1814, membre de l’Institut en 1815 puis directeur de l’AcadĂ©mie de France Ă  Rome de 1822 Ă  1828. Il mourut en 1833. L’Internaute histoire Lien wikiart 6 juillet 1836 6 juillet 1836 Le gĂ©nĂ©ral Thomas Bugeaud, nouveau gouverneur gĂ©nĂ©ral des possessions françaises du nord de l’Afrique » l’AlgĂ©rie, inflige Ă  l’émir Abd el-Kader une sĂ©vĂšre dĂ©faite sur les bords de l’oued Sikkak. – 6 juillet 1854 6 juillet 1854 DĂ©cĂšs de Georg Simon Ohm 1789-1854 physicien allemand. Son nom a Ă©tĂ© introduit dans la terminologie de l’électricitĂ© dans la loi d’ohm qui est la proportionnalitĂ© entre l’intensitĂ© et de la tension dans une rĂ©sistance, et adoptĂ© comme l’unitĂ© internationale SI de la rĂ©sistance Ă©lectrique, l’ohm symbole . La loi d’ohm Ă©tablit la relation entre la diffĂ©rence de potentiel, la rĂ©sistance et l’intensitĂ© du courant. Selon la loi d’Ohm, la tension ou voltage V qu’on applique aux extrĂ©mitĂ©s d’un conducteur mĂ©tallique est Ă©gale Ă  la rĂ©sistance R de ce conducteur, multipliĂ©e par le courant Ă©lectrique I qui le traverse V = RI La diffĂ©rence de potentiel entre la face d’entrĂ©e du courant A et la face de sortie B s’écrit 16,4. La relation dĂ©crite 16,4 exprime la diffĂ©rence de potentiel aux extrĂ©mitĂ©s d’un conducteur en fonction de sa rĂ©sistance R et de l’intensitĂ© du courant qui le traverse soit VΑ – VB = RI qui constitue ce que l’on appelle la loi d’Ohm La rĂ©sistance Ă©lectrique dans le SystĂšme International est l’ohm, notĂ© . Sa dĂ©finition rĂ©sulte de la loi d’Ohm. L’ohm est la rĂ©sistance d’un conducteur qui est traversĂ© par un courant de 1 A lorsque l’on Ă©tablit entre ses extrĂ©mitĂ©s une diffĂ©rence de potentiel de 1 V. I est l’intensitĂ© du courant qui traverse le conducteur qui a une rĂ©sistance cette rĂ©sistance est le produit de deux termes l’un qui caractĂ©rise la forme gĂ©omĂ©trique du conducteur et l’autre le facteur intrinsĂšque au conducteur la rĂ©sistivitĂ© – proportionnel au coefficient de frottement que le conducteur exerce sur l’électron les bons conducteurs ont une valeur faible et les bons isolants une valeur Ă©levĂ©e A L’unitĂ© d’intensitĂ© du courant dans le SystĂšme International est l’AmpĂšre c’est l’intensitĂ© d’un courant Ă©lectrique constant qui, maintenu dans deux fils conducteurs parallĂšles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire nĂ©gligeable et placĂ©s Ă  une distance de 1 m l’un de l’autre dans le vide, produit entre ces conducteurs une force d’interaction de 2 10-7 newton par mĂštre de longueur. V Le volt est la diffĂ©rence de potentiel Ă©lectrique qui existe entre deux points d’un conducteur parcouru par un courant constant de 1 ampĂšre lorsque la puissance dissipĂ©e entre ces points est Ă©gale Ă  1 watt. Je me suis aidĂ©e du livre Toute la physique PCEM1 Marie May – Jacques Treiner 6 juillet 1863 6 juillet 1863 CrĂ©ation du CrĂ©dit Lyonnais – GrĂące au spectaculaire dĂ©veloppement industriel de Lyon, Henri Germain, fils d’un notable ayant fait fortune dans la soie, fonde la SociĂ©tĂ© des dĂ©pĂŽts et des comptes courants. AssociĂ© Ă  des hommes d’affaires lyonnais et genevois enrichis par l’embellie Ă©conomique du Second empire, la sociĂ©tĂ© financiĂšre installera son siĂšge social Ă  Paris en 1882. L’Internaute histoire – WikipĂ©dia source image j’aime les mots 6 juillet 1880 6 juillet 1880 La troisiĂšme RĂ©publique de Jules GrĂ©vy se construit une mĂ©moire nationale. Au journal officiel, la loi 9757 Ă©tablit un jour de fĂȘte nationale annuelle. La date est fixĂ©e au 14 juillet, en rĂ©fĂ©rence Ă  la prise de la Bastille de 1789 et Ă  la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration de 1790. 6 juillet 1880 La loi numĂ©ro 9757 du Journal officiel Ă©tablit un jour de fĂȘte nationale annuelle. La date est fixĂ©e au 14 juillet, en rĂ©fĂ©rence Ă  la prise de la Bastille de 1789 et Ă  la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration de 1790. La TroisiĂšme RĂ©publique de Jules GrĂ©vy, nĂ©e en 1871, construit une mĂ©moire nationale Ă  sa convenance. DĂ©sormais ĂȘtre français et rĂ©publicain est une seule et mĂȘme chose. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 6 juillet 1880 Le 14 juillet dĂ©clarĂ© fĂȘte nationale – En mĂ©moire de la prise de la Bastille, symbole du dĂ©but de la rĂ©volution et de la chute de la monarchie, le gouvernement fixe la date de la fĂȘte nationale au 14 juillet. La fĂȘte sera officiellement cĂ©lĂ©brĂ©e 8 jours plus tard. L’Internaute histoire image Source Paris, 6 juillet 1880 Le SĂ©nat et la Chambre des dĂ©putĂ©s ont adoptĂ©,Le PrĂ©sident de la RĂ©publique promulgue la loi dont la teneur suit Article unique. – La RĂ©publique adopte la date du 14 juillet comme jour de fĂȘte nationale annuelle. » source blog Gallica La fĂȘte nationale du 14 juillet aux sources d’une double commĂ©moration 6 juillet 1885 6 juillet 1885 Louis Pasteur expĂ©rimente pour la premiĂšre fois sur l’homme le traitement contre la rage. Depuis quatre ans il a rĂ©alisĂ© plusieurs vaccins en reprenant les travaux de Jenner. Au prĂ©alable, en effectuant des recherches sur les maladies de la biĂšre, du vin et du vinaigre, il dĂ©couvre les conditions d’une bonne fermentation. Par hasard, il prend conscience de l’influence de la chaleur sur le dĂ©veloppement microbien. Une telle dĂ©couverte lui permet de mettre au point la pasteurisation qui autorise la conservation des liquides, comme le lait ou la biĂšre. C’est la marque du vrai dĂ©couvreur » que de transformer le hasard en curiositĂ© scientifique. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 6 juillet 1885 Pasteur soigne la rage – Louis Pasteur vaccine pour la premiĂšre fois contre la rage un petit berger alsacien de 9 ans prĂ©nommĂ© Joseph Meister. La vaccination est une rĂ©ussite, l’enfant est sauvĂ©. Fort de son succĂšs, le biologiste rĂ©alisera plus de 350 inoculations en un an. Il profitera de sa renommĂ©e pour lancer une souscription qui permettra de crĂ©er l’institut qui porte son nom. Avec ses collaborateurs, Calmette, Roux et Chamberlan, il avait commencer ses recherches en 1880 et Ă©tait parvenu, par la suite, Ă  isoler les germes responsables de la rage. L’Internaute histoire – complĂ©ment sur le sujet qui peut ĂȘtre vu au 3 juin 1885 – Zoonoses ou les liaisons dangereuses la rage blog Gallica Quarante ans de publications pasteuriennes sur Gallica blog Gallica 6 juillet 1885 Louis Pasteur procĂšde Ă  ses premiĂšres expĂ©riences sur la rage sur un jeune alsacien, Joseph Meister, mordu par un chien enragĂ©. La vaccination est une rĂ©ussite, l’enfant est sauvĂ©. Fort de son succĂšs, le biologiste rĂ©alisera plus de 350 inoculations en un an. Il profitera de sa renommĂ©e pour lancer une souscription qui permettra de crĂ©er l’institut qui porte son nom. 6 juillet 1886 6 juillet 1886 Naissance de Marc Bloch 1886-1944, l’un des plus grands historiens français du XXe siĂšcle. Il est issu d’une famille de juifs alsaciens qui ont optĂ© pour la France aprĂšs la guerre franco-prussienne de 1870-1871. MobilisĂ© en 1914, il reçoit la LĂ©gion d’Honneur et la Croix de guerre. AprĂšs la Grande Guerre, il enseigne l’Histoire Ă  la facultĂ© de Strasbourg. Il s’insurge contre une vision trop Ă©vĂ©nementielle de l’Histoire et crĂ©e en 1929 les Annales d’Histoire Ă©conomique et sociale avec Lucien Febvre. Son ouvrage majeur, La SociĂ©tĂ© fĂ©odale, tĂ©moigne de la nouvelle approche qu’il veut promouvoir en se rĂ©fĂ©rant aux archives et aux sources populaires, l’historien montre de façon vivante comment se sont tissĂ©s les liens fĂ©odaux au cours de l’époque carolingienne. Il ressort de son Ă©tude que l’État moderne est le lointain rejeton de cette fĂ©odalitĂ© bĂątie sur les relations personnelles de suzerain Ă  fĂ©al. À 54 ans, le 24 aoĂ»t 1939, il obtient d’ĂȘtre mobilisĂ© comme capitaine d’état-major, bien qu’ayant cinq enfants Ă  charge. En 1943, l’intellectuel juif met sa famille Ă  l’abri et rejoint la RĂ©sistance dans le groupe Franc-Tireur». Il tire de cette expĂ©rience un petit ouvrage remarquable L’étrange dĂ©faite Albin Michel, nombreuses rééditions. Marc Bloch est fusillĂ© par les nazis le 16 juin 1944, prĂšs de Lyon, avec d’autres rĂ©sistants. Il tombe en criant Vive la France !» – – WikipĂ©dia – Fils d’un professeur d’histoire d’ascendance juive, Bloch intĂšgre l’École normale supĂ©rieure en 1904 et devient agrĂ©gĂ© d’histoire Ă  22 ans. AprĂšs avoir Ă©tĂ© mobilisĂ© en 1914, il enseigne dĂšs 1919 l’histoire du Moyen Âge Ă  l’UniversitĂ© de Strasbourg. La mĂȘme annĂ©e, il Ă©pouse Simone Vidal dont il aura six enfants. Avec son ami Lucien Febvre, il fonde en 1929 la revue des Annales d’Histoire Ă©conomique et sociale. Il exerce une influence dĂ©cisive sur le renouvellement de la science historique en l’ouvrant aux mĂ©thodes des autres sciences sociales. Ses nombreux ouvrages ont jetĂ© une lumiĂšre inĂ©dite sur l’histoire mĂ©diĂ©vale. Les plus connus sont Les Rois thaumaturges’ 1924, La sociĂ©tĂ© fĂ©odale’ 1939-1940 et L’étrange dĂ©faite’ 1940. RĂ©sistant de la premiĂšre heure, Marc Bloch adhĂšre au mouvement Combat puis devient en 1943 membre de la direction rĂ©gionale des Mouvements Unis de la RĂ©sistance. ArrĂȘtĂ© le 8 mars 1943 et torturĂ© par la Gestapo, il est abattu le 16 juin non loin de Lyon. L’évĂ©nement Livres gratuits Marc Bloch, Apologie pour l’histoire ou mĂ©tier d’ Bloch, Les caractĂšres originaux de l’histoire rurale française. Tome I. 1931 Marc Bloch, Les caractĂšres originaux de l’histoire rurale française. Tome II. 1956Marc Bloch, L’Étrange dĂ©faite. TĂ©moignage Ă©crit en Bloch, La France sous les derniers CapĂ©tiens 1223-1328. Marc Bloch, MĂ©langes historiques Tome I. Marc Bloch, MĂ©langes historiques Tome II. Marc Bloch, Les rois thaumaturges. Étude sur le caractĂšre surnaturel attribuĂ© Ă  la puissance royale particuliĂšrement en France et en Bloch, La sociĂ©tĂ© fĂ©odale. 6 juillet 1893 Portrait par Nadar 6 juillet 1893 DĂ©cĂšs de l’écrivain français Guy de Maupassant 1850-1893. 6 juillet 1893 DĂ©cĂšs de Guy de Maupassant – L’écrivain français Guy de Maupassant naĂźt le 5 aoĂ»t 1850, Ă  Tourville-sur-Arques. L’écriture de six romans marque durablement la littĂ©rature française. Il se distingue surtout par la publication de centaines de nouvelles dont Boule de Suif » en 1880, ou le Horla », en 1887. Son style est caractĂ©risĂ© par la conjugaison du fantastique, du rĂ©alisme et du pessimisme. Sa carriĂšre s’étend sur une dizaine d’annĂ©es, avant qu’il ne sombre dans la folie, pour mourir le 6 juillet 1893. L’Internaute histoire Pour plus d’infos voir mon blog au – 5 aoĂ»t 1850 Écouter ZOLA, Émile – ObsĂšques de Maupassant 6 juillet 1907 6 juillet 1907 Naissance de Frida Khalo 1907–1954 peintre mexicaine – doodle – wikipĂ©dia Frida Kahlo a seulement peint cent quarante-trois peintures dont deux tiers d’autoportraits. Ce narcissisme s’insĂšre parfaitement dans sa vie comme dans son temps les grands Ă©nigmatiques’ du XVIe siĂšcle, JĂ©rĂŽme Bosch ou Bruegel l’Ancien sont ses peintres favoris. Comme eux, Frida ne montre pas ses blessures directement, qu’elles soient corporelles – celles qui ont Ă©tĂ© provoquĂ©es par les accidents et les maladies – ou psychologiques. Sa langue symbolique est faite de clĂ©s subtiles ; elle est riche de mĂ©taphores puisĂ©es au fond de presque toutes les cultures du monde. Les mythes fondateurs aztĂšques, les mythologies d’ExtrĂȘme-Orient et antiques et les croyances populaires catholiques se mĂȘlent au folklore mexicain et Ă  la pensĂ©e de son Ă©poque, avec Marx et Freud. L’évĂ©nement Des ailes de mouette noire portrait en miroir de Frida Kahlo » France culture 10 Ă©pisodes de 25 minutes mais deux ne sont plus disponibles lien podcast The Frame, 1938 19 min. Centre Pompidou – lien sur l’Ɠuvre – Frida Kahlo est devenue une icĂŽne pop de la libertĂ©. Peintre prolifique, elle brille dans l’histoire par sa crĂ©ativitĂ©, sa force de caractĂšre et sa façon de bousculer les codes. DĂ©couvrez dans son autoportrait les multiples facettes d’une artiste rĂ©volutionnaire qui a fait de sa vie un combat. Autoportrait avec un singe lien Aller Ă  10 auto portraits par des femmes artistes – lien sur une autre page – et sur blablaart avec d’autres autoportraits BD – thĂšme – pionniĂšres – Un portrait de l’artiste mexicaine mĂȘlant Ă©troitement son parcours artistique, sa vie amoureuse et son rapport Ă  la politique. bdthĂšque BD Des pinceaux pour Frida Elise Mansot, VĂ©ronique Massenot lien rĂ©sumĂ© album Des Ɠuvres analysĂ©es Le cerf blessĂ©, Frida Kahlo, 1946 lien sur l’article explicatif source premiĂšre travail pĂ©dagogique en françaisLe colonne brisĂ©e, Frida Kahlo, 1944 lien web pĂ©dagogique et sur biographie peintre analyse – une autre analyse pĂ©dagogique – ou encore celle-ci – 3 coups de pinceau Frida vidĂ©o YouTube 4 min. 6 juillet 1916 image que j’ai composĂ© en 2010 – lien image plus grande – Les Ɠuvres choisies – Village Breton 1890 Odilon Redon Yachts at Royan 1902 Odilon Redon – Ari Redon 1898 Odilon Redon Ari Redon de Profil Odilon Redon The Crucifixion Odilon Redon The Dream Odilon Redon The Raven 1882 Odilon Redon Homage to Leonardo da Vinci 1908 Odilon Redon Self-Portrait 1880 Odilon Redon 6 juillet 1916 DĂ©cĂšs Ă  Paris du peintre reprĂ©sentatif du mouvement symboliste, Odilon Redon 1840-1916 qui se fait d’abord connaĂźtre par ses peintures au fusain sombres, ses noirs ». Dans les annĂ©es 1890, il change du tout au tout de genre et s’approprie la couleur avec dĂ©lectation. Odilon Redon 1840-1916, pseudonyme de Bertrand Redon, nĂ© le 20 avril 1840 Ă  Bordeaux et mort le 6 juillet 1916 Ă  Paris, est un peintre et graveur symboliste français. Son art explore les aspects de la pensĂ©e, la part sombre et Ă©sotĂ©rique de l’ñme humaine, empreinte des mĂ©canismes du rĂȘve. WikipĂ©dia Plus d’infos sur mon blog au 20 avril 1840 6 juillet 1917 6 juillet 1917 Victoire des Arabes Ă  Aqaba – MenĂ©s par Thomas Edward Lawrence, les Arabes s’emparent d’Aquaba, ville portuaire stratĂ©gique de la mer Rouge. L’officier britannique, connu dĂ©sormais sous le nom de Lawrence d’Arabie, organise la rĂ©volte arabe contre l’empire Ottoman depuis le dĂ©but de la guerre. Cette victoire s’inscrit dans une lutte efficace des Arabes qui aboutira en octobre 1918 Ă  la prise de Damas. L’Internaute histoire 6 juillet 1935 6 juillet 1935 Naissance de Tenzin Gyatso futur dalaĂŻ-lama – Tenzin Gyatso, nĂ© Lhamo Dhondup le 6 juillet 1935, deviendra le quatorziĂšme dalaĂŻ-lama au Tibet. Il est intronisĂ© le 17 novembre 1950, un mois aprĂšs le dĂ©but de l’invasion de l’armĂ©e chinoise dans la citĂ© tibĂ©taine. PrĂȘchant la non-violence au conflit sino-tibĂ©tain, il obtiendra le prix Nobel de la paix en 1989, puis il sera classĂ© premier par le Time Magazine » parmi les personnes les plus influentes du monde en 2008. L’Internaute histoire 6 juillet 1938 6 juillet 1938 ConfĂ©rence d’Évian – DĂ©semparĂ© face Ă  l’antisĂ©mitisme nazi, le prĂ©sident amĂ©ricain Franklin Roosevelt propose une confĂ©rence internationale en vue de secourir les Juifs dont ne veulent plus les Allemands. Celle-ci se rĂ©unit du 6 au 14 juillet 1938 Ă  l’HĂŽtel Royal d’Évian, au bord du lac LĂ©man. Suite de l’article ou sur ce lien – – 6 juillet 1938 DĂ©but de la ConfĂ©rence d’Évian de 1938 qui fut organisĂ©e Ă  l’initiative du prĂ©sident des États-Unis d’AmĂ©rique, Franklin D. Roosevelt. Elle se dĂ©roula du 6 juillet au 16 juillet 1938 Ă  Évian France. Son but Ă©tait de venir en aide aux rĂ©fugiĂ©s juifs allemands et autrichiens fuyant le nazisme, peu aprĂšs l’Anschluss. Elle ne dĂ©boucha sur aucune mesure concrĂšte, hormis la crĂ©ation du ComitĂ© intergouvernemental pour les rĂ©fugiĂ©s CIR. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 6 juillet 1939 La guerre au jour le jour 6 juillet 1940 La guerre au jour le jour 6 juillet 1941 La guerre au jour le jour 6 juillet 1942 6 juillet 1942 La guerre au jour le jour Voici ce que j’extrais Adolf Hitler annonce que le site du congrĂšs annuel du parti nazi le NSDAP, Ă  Nuremberg, va ĂȘtre agrandi pour pouvoir accueillir un minimum de 2 millions de personnes. 6 juillet 1942 6 juillet 1942 La famille Frank se rĂ©fugie dans un entrepĂŽt. Le 6 juillet 1942, la famille Frank se rĂ©fugie dans l’entreprise du pĂšre de famille avec d’autres personnes. La plus jeune fille, Anne, tiendra un journal de cette pĂ©riode qui durera 2 ans jusqu’à leur arrestation ainsi que celle de certaines des personnes qui les cachaient. Anne Frank dĂ©cĂšdera en 1945 dans le camp de concentration de Bergen-Belsen. Son journal sera publiĂ© aprĂšs la guerre et est toujours aujourd’hui un ouvrage majeur, lu dans de nombreux pays dans le monde. Source et WikipĂ©dia ComplĂ©ment – publication Journal d’Anne Frank 25 juin 1947 et sur le lien doodle honoring Anne Frank vous pouvez voir sur le diaporama proposĂ© l’image 8 – La cachette se trouvait dans les bureaux de papa » 6 juillet 1943 6 juillet 1943 La guerre au jour le jour 6 juillet 1943 PremiĂšre bataille du Golfe de Kula – campagne des Ăźles Salomon – Pendant la Seconde Guerre mondiale, les AmĂ©ricains entreprennent de libĂ©rer le Pacifique et plus particuliĂšrement, en 1943, les Ăźles Salomon opĂ©ration Cartwheel. Le 5 juillet, alors que se prĂ©pare la prise de la base de Munda Point en Nouvelle-GĂ©orgie, l’amiral Ainsworth de la Task Group rentre d’un bombardement avec 2 croiseurs lĂ©gers et 4 destroyers. Il croise un convoi furtif de ravitaillement de nuit technique appelĂ©e » Tokyo Express » par les AlliĂ©s commandĂ© par l’amiral Akiyama. Des pertes sont essuyĂ©es de part et d’autre et Ă  5 heures du matin, le 6 juillet, les rescapĂ©s se retirent. Les destroyers USS Radford et Nicholas resteront sur place pour rĂ©cupĂ©rer les survivants du naufrage du USS Helena. L’Internaute histoire – wikipĂ©dia 6 juillet 1945 6 juillet 1945 Lancement avec succĂšs de la fusĂ©e expĂ©rimentale française EA-41. Fonctionnant Ă  l’oxygĂšne liquide et Ă  l’essence de pĂ©trole, c’est la premiĂšre fusĂ©e Ă  ergols liquides construite en France. D’une masse de 100 kg, elle doit emporter une charge utile de 25 kg Ă  une distance 100 km. Source mais en 2022 je ne retrouve plus la page exacte voir MusĂ©e air espace 6 juillet 1946 Jeanne Lanvin 6 juillet 1946 DĂ©cĂšs de Jeanne-Marie Lanvin 1867-1946. NĂ©e le 1er janvier 1867 Ă  Paris, c’est une grande couturiĂšre française. Elle fonde la maison de haute couture parisienne au dĂ©but du XXe siĂšcle, la Maison Lanvin. De nos jours, bien que ne pratiquant plus la haute couture, cette maison se trouve ĂȘtre la plus ancienne maison de couture toujours en activitĂ©. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide Fille de Bernard-Constant Lanvin, un journaliste trĂšs instable, et de Sophie Blanche, Jeanne Lanvin est l’aĂźnĂ©e de onze enfants. Son enfance se passe dans une relative pauvretĂ©, malgrĂ© le soutien d’un ami de la famille Victor Hugo. Sa carriĂšre commence trĂšs tĂŽt puisqu’à l’ñge de 13 ans elle travaille chez une modiste pour laquelle elle livre des chapeaux. Ces derniers la fascinent et elle apprend dĂšs 16 ans Ă  les confectionner. Deux ans plus tard, elle rentre comme apprentie modiste chez FĂ©lix et commence Ă  fabriquer des chapeaux de poupĂ©es qu’elle vend en faisant du porte-Ă -porte. À partir de lĂ , sa vie professionnelle dĂ©colle et les choses s’enchaĂźnent rapidement. Elle entre ensuite chez Cordeau et part travailler Ă  Barcelone oĂč elle gagne beaucoup d’argent, les chapeaux Ă©tant trĂšs Ă  la mode. De retour Ă  Paris, Jeanne Lanvin s’installe Ă  son compte et loue des chambres sous les toits. Quelques annĂ©es plus tard, elle s’installe au 22 rue du Faubourg Saint-HonorĂ©, actuelle adresse de la maison Lanvin. Elle rencontre alors le Conte Emilio di Pietro avec qui elle se marie en 1896 et dont elle divorce sept ans plus tard. L’annĂ©e suivant le mariage naĂźt leur fille Marguerite, une bĂ©nĂ©diction pour la crĂ©atrice. C’est en habillant sa fille avec de jolies robes que Jeanne Lanvin rĂ©vĂšle ses talents de couturiĂšre toutes les clientes veulent le mĂȘme genre de toilette pour leurs filles, puis pour elles-mĂȘmes. C’est ainsi que commence sa carriĂšre de grand couturier. Le sommet de sa gloire se situe dans les annĂ©es 1920. En 1925, la maison Lanvin compte plus de huit cents ouvriĂšres, ce qui est nĂ©cessaire pour coudre les trois cents modĂšles exposĂ©s Ă  chaque collection. Maintenant aisĂ©e, Jeanne Lanvin investit une partie de son argent dans l’immobilier. Elle achĂšte un immeuble prĂšs des Invalides et construit une petite folie’ au VĂ©sinet. Elle ouvre Lanvin DĂ©coration’ avec la complicitĂ© de l’artiste Armand Rateau qui, plus tard, l’aide Ă  dĂ©corer les stands de l’exposition des arts dĂ©coratifs. Forte de son succĂšs, la styliste crĂ©e Lanvin Parfums’ sur les Champs-ElysĂ©es et ouvre un magasin Ă  Cannes et un au Touquet. Elle engage le jeune nez AndrĂ© Fraysse qui a son laboratoire Ă  Nanterre. Pour les 30 ans de sa fille, en 1927, elle demande Ă  AndrĂ© Fraysse et Paul Vacha de crĂ©er le parfum ArpĂšge, qui connaĂźt un immense succĂšs. Jeanne Lanvin meurt en juillet 1946, Ă  l’ñge de 79 ans. Sa fille Marguerite reprendra la direction de la Maison Lanvin jusqu’à sa propre mort en 1958. L’évĂ©nement Lien blog Gallica sur Jeanne Lanvin Voir Photo AFP – DĂ©filĂ© de mode Jeanne Lanvin-Castillo, le 11 novembre 1957 Ă  Paris. p. 24 de ce catalogue 6 juillet 1946 6 juillet 1946 Naissance de George W. Bush 43e prĂ©sident des États-Unis. lien maison blanche Membre du Parti rĂ©publicain, Ă©lu deux fois gouverneur de l’État du Texas entre 1994 et 1998 puis entre 1998 et 2000, date Ă  laquelle il abandonne son poste de gouverneur Ă  la suite de sa victoire Ă  l’élection prĂ©sidentielle. Il est Ă©lu prĂ©sident pour un second mandat le 2 novembre 2004. Ses prĂ©sidences sont notamment marquĂ©es par les attentats terroristes du 11 septembre 2001, par la guerre en Afghanistan et par la guerre en Irak. En mai 2008, le Time le classe septiĂšme sur sa liste des 100 personnes les plus influentes au monde. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 6 juillet 1946 Naissance de George W. Bush, 43Ăšme prĂ©sident des Etats-Unis – George W. Bush, prĂ©sident des États-Unis entre 2001 et 2009, naĂźt le 6 juillet 1946 Ă  New Haven, Connecticut. Avant d’accĂ©der Ă  la fonction suprĂȘme de prĂ©sident des États-Unis, George W. Bush fut gouverneur du Texas entre 1994 et 2000. Ses deux mandats prĂ©sidentiels furent notamment marquĂ©s par sa politique internationale, qui prĂŽna la guerre contre le terrorisme en Irak et en Afghanistan, et qui fit suite aux attentats du 11 septembre 2001. L’Internaute histoire DiplĂŽmĂ© de Yale et titulaire d’un MBA de Harvard, il dĂ©bute sa carriĂšre professionnelle dans l’industrie du pĂ©trole. George W. Bush entre sur la scĂšne politique lorsqu’ il soutient la campagne prĂ©sidentielle de son pĂšre. Il devient ensuite gouverneur du Texas de 1995 Ă  2000. En 2000, George W. Bush, candidat rĂ©publicain, se prĂ©sente Ă  la prĂ©sidence contre Al Gore. Son programme est trĂšs conservateur, il se positionne contre l’avortement et pour la peine de mort. Il prĂ©voit Ă©galement une rĂ©duction des impĂŽts et de la dette publique ainsi qu’un renforcement sur le systĂšme de santĂ© et la dĂ©fense. AprĂšs une bataille juridique, concernant le dĂ©compte des voix en Floride, George W. Bush est Ă©lu prĂ©sident. AprĂšs les attentats du 11 septembre 2001, qui ont profondĂ©ment choquĂ© l’AmĂ©rique, il dĂ©clare la guerre au terrorisme il mĂšne une guerre en Afghanistan et met fin au rĂ©gime taliban. S’ensuit une campagne irakienne, sans justification liĂ©e au 11 septembre, qui oppose les États-Unis Ă  l’ONU et Ă  une grande partie des États qui refuse de les suivre dans cette guerre. L’ONU finit par la lĂ©gitimer a posteriori. Les milliers de soldats morts et l’embourbement irakien n’empĂȘchent par George Bush de triompher face Ă  John Kerry en 2004. DĂšs 2005 toutefois, son second mandat est troublĂ© par une sĂ©rie de scandales. L’évĂ©nement 6 juillet 1947 6 juillet 1947 PremiĂšre liaison aĂ©rienne 4800 km sans escale en 30 heures entre la France et l’üle de la Martinique par un hydravion LatĂ©coĂšre 631 d’Air France parti de Port-Étienne prĂšs de Biscarrosse pour rallier Fort-de-France. Source 6 juillet 1948 6 juillet 1951 6 juillet 1948 Naissance de Nathalie Baye. Actrice française, nĂ©e Ă  Mainneville. De parents peintres, Nathalie Baye s’avĂšre ĂȘtre une passionnĂ©e d’art. TrĂšs jeune, elle suit des cours de danse Ă  New York, elle reviendra par la suite Ă  Paris et s’inscrira au Cours Simon puis au Conservatoire d’art dramatique. Ses performances en tant que comĂ©dienne lui valent d’ailleurs un rĂŽle dans La Nuit amĂ©ricaine’ de François Truffaut. AprĂšs quelques rĂŽles au cinĂ©ma et Ă  la tĂ©lĂ©vision, Nathalie Baye acquiert une certaine popularitĂ©, en tournant notamment dans La chambre verte’ de François Truffaut. Reconnue du public, elle le sera aussi de ses pairs puisqu’elle reçoit au dĂ©but des annĂ©es 80 trois CĂ©sars consĂ©cutifs Meilleur second rĂŽle fĂ©minin pour Sauve qui peut la vie’ de Jean-Luc Godard et Une Ă©trange affaire’, puis CĂ©sar de la Meilleure actrice pour La Balance’. Actrice magnifique et talentueuse, Nathalie Baye croise la route des plus grands Jean-Luc Godard, Tonie Marshall, Steven Spielberg, Claude Chabrol, pour des collaborations qui le sont tout autant. Source et rectificatif date source WikipĂ©dia Avec Ă©lĂ©gance et justesse, Nathalie Baye Ă©volue Ă  travers le cinĂ©ma français sans faux pas. Danseuse de formation, cette enfant d’artiste applique au jeu d’acteur la mĂȘme rigueur que celle dĂ©veloppĂ©e pour le ballet. C’est une amie qui l’entraĂźne un jour par hasard au cours Simon ; sa vocation Ă©clate, et elle complĂšte sa formation au conservatoire. Truffaut lui permet d’éclore, d’abord avec un petit rĂŽle dans La Nuit amĂ©ricaine’ et surtout La Chambre verte’, oĂč elle dĂ©ploie un jeu empreint de mĂ©lancolie dans ce film sur le culte vouĂ© aux morts. Le cinĂ©ma d’auteur de la fin des annĂ©es 1970 et du dĂ©but des annĂ©es 1980 en fait sa jeune Ă©gĂ©rie Godard pour Sauve qui peut la vie’ – son premier cĂ©sar -, Tavernier pour Une semaine de vacances’, et Pierre Granier-Deferre pour Une Ă©trange affaire’. Le Retour de Martin Guerre’ la rend Ă©galement populaire auprĂšs d’un public assez large. La Balance’, dans lequel la comĂ©dienne incarne une prostituĂ©e, la consacre ; le rĂŽle lui vaut un cĂ©sar de la Meilleure actrice. EmblĂšme d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration, aux cĂŽtĂ©s de Philippe LĂ©otard et Richard Berry, Nathalie Baye connaĂźt une suite de carriĂšre parsemĂ©e de films populaires et d’objets plus exigeants, mĂȘme si la naissance de sa fille Laura Smet diminue la profusion de ses rĂŽles Ă  la fin des annĂ©es 1980. La Baule-des-Pins’, VĂ©nus Beauté’, La Fleur du mal’, Selon Mathieu’ ou Cliente’ sont autant d’expĂ©riences rĂ©ussies auprĂšs d’auteurs de talent. Passant sans sourciller du cinĂ©ma de Chabrol Ă  un second rĂŽle chez Spielberg, aussi bien femme flic dans Le Petit Lieutenant’ que conseillĂšre au Planning familial dans Les Bureaux de Dieu’, Nathalie Baye apparaĂźt comme l’une des actrices les plus importantes du cinĂ©ma français. L’évĂ©nement 6 juillet 1954 18 juillet 1953 6 juillet 1954 Ce jour-lĂ , un jeune homme appelĂ© Elvis Presley enregistre quelques chansons pour l’anniversaire de sa maman. La secrĂ©taire du studio oĂč il officie, Marion Keisker, prend le numĂ©ro du jeune homme et le transmet Ă  son patron Sam Phillips avec la note suivante voix Ă  Ă©couter, bon chanteur de ballade ». 50 ans plus tard, le succĂšs d’Elvis ne se dĂ©ment toujours pas, preuve que Marion Keisker ne s’était pas trompĂ©e. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement Mais indiquĂ© aussi au 18 juillet 1953 chroniques de la lettre de l’évĂ©nement et WikipĂ©dia oĂč il est question d’un autre enregistrement au 5 juillet 1954 – enregistre un 45 tours 18 juillet 1953 – 6 juillet 1957 6 juillet 1957 Althea Gibson 1927-2003 remporte le titre en simple dames Ă  Wimbledon. lien de l’image Elle a Ă©tĂ© la premiĂšre Afro-AmĂ©ricaine Ă  remporter un championnat de tennis au All England Lawn Tennis & Croquet Club historique. Today in History – 6 juillet 1957 6 juillet 1957 Paul McCartney est prĂ©sentĂ© Ă  John Lennon au cours d’une kermesse Ă  Woolton. AussitĂŽt, les deux compĂšres croisent le bois de leurs guitares et couchent leur premier refrain sur papier. Deux semaines aprĂšs cette rencontre, John Lennon se joint au groupe mais sa premiĂšre apparition scĂ©nique avec les Beatles n’aura lieu que le 18 octobre de la mĂȘme annĂ©e. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement bibliothĂšque du congrĂšs lien pour la composition de l’image trouvĂ©e sur WikipĂ©dia juillet 1963 6 juillet 1963 CrĂ©ation du parc de la Vanoise – C’est par soucis de protection du bouquetin, espĂšce en voie de disparition, que la France crĂ©e son premier Parc National le parc de la Vanoise. SituĂ© dans la Savoie, le parc jouxte son homologue italien nommĂ© Grand Paradis nĂ© d’une rĂ©serve royale de 1856. En 1972, les deux parcs engageront un jumelage, crĂ©ant ainsi le plus grand parc d’Europe. L’Internaute histoire – WikipĂ©dia 6 juillet 1971 6 juillet 1971 Le grand Louis Armstrong, trompettiste et chanteur s’est Ă©teint dans son sommeil, deux jours aprĂšs avoir soufflĂ© ses 71 bougies. ConsidĂ©rĂ© comme le musicien noir le plus cĂ©lĂšbre de son Ă©poque, il a contribuĂ© Ă  faire reconnaĂźtre le jazz comme partie intĂ©grante de la culture afro-amĂ©ricaine. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement – wikipĂ©dia – 6 juillet 1971 Un des pĂšres fondateurs du jazz s’éteint – Tour Ă  tour trompettiste ou chanteur, il Ă©tait le symbole du style New Orleans, mais aussi le prĂ©curseur du scat. Par sa libertĂ© rythmique, son phrasĂ© et la mise en valeur des solos, Louis Armstrong donna au jazz ses grandes orientations avant de les diffuser dans le monde entier par le biais de multiples concerts. L’Internaute histoire – Heebie Jeebies 1926 Ces chansons qui font l’histoire – Louis Armstrong donne un sens musical Ă  des syllabes qui n’ont aucun sens. Ce faisant, il ouvre une voie majeure pour les interprĂštes des musiques populaires, Ă  commencer par le jazz et le rock. Enfant, Louis Armstrong forme un quartette vocal et chante dans les rues de la Nouvelle-OrlĂ©ans. À l’ñge de onze il est placĂ© dans un foyer pour enfants abandonnĂ©s oĂč il joint l’orchestre en jouant du tambourin et divers autres instruments avant de se fixer sur le cornet. C’est en 1922, Ă  Chicago et Ă  New York, que commence sa carriĂšre. Il enregistre ses premiers disques, accompagnĂ© de nombreuses chanteuses comme Bessie Smith. À Chicago, il enregistre pour la premiĂšre fois en tant que leader du Hot Five’. C’est avec ces morceaux et ceux enregistrĂ©s avec le Hot Seven’ formĂ© en 1927 qu’il devient cĂ©lĂšbre. Lors de son passage au Vandone Orchestra’, il abandonne le cornet pour la trompette. Quand il retourne Ă  New York il est dĂ©jĂ  une vedette et participe Ă  la fameuse revue de Broadway Hot Chocolate’. Poursuivant sa carriĂšre de soliste, il dĂ©couvre, Ă  partir des annĂ©es trente, le cinĂ©ma et l’Europe, oĂč il dĂ©barque pour la premiĂšre fois en 1932. Son orchestre All stars’ se produit aussi au Japon, en Australie, en AmĂ©rique latine
 Trompettiste, chanteur, Louis Armstrong est celui qui a inventĂ© le jazz tel que nous le connaissons aujourd’hui car tant par la voix que par les notes il lui a insufflĂ© le goĂ»t de la libertĂ© et de l’improvisation. L’évĂ©nement Voir Photo AFP – Eric Schwab – Louis Armstrong joue dans sa loge pour un petit garçon avant un spectacle dans un cabaret de jazz de New York en 1947. p. 35 de ce catalogue – Voir Photo AFP – Eric Schwab Louis Armstrong dans sa loge avant un spectacle dans un cabaret de jazz de New York, en 1947 p. 34 – 6 juillet 1996 6 juillet 1996 Le bateau de pĂȘche RDR Enterprise, un palangrier de 45 pieds, coulait dans 10 mĂštres d’eau Ă  proximitĂ© de l’üle Green, dans la baie Witless son mĂąt et son antenne radio Ă©mergeant seuls Ă  la surface. Le mĂȘme jour, des propriĂ©taires de bateaux d’excursion signalaient des traces d’hydrocarbures sur l’üle Green et Ă  ses alentours. L’üle Green fait partie de la rĂ©serve Ă©cologique de Witless Bay, domicile de diverses espĂšces d’oiseaux marins, notamment de 80 000 couples de guillemots, ainsi que de macareux et de mouettes. À ce moment de l’annĂ©e, les oisillons de guillemots se prĂ©parent Ă  quitter leurs nids ; il y avait donc lieu de s’inquiĂ©ter sur le sort de ces oiseaux encore incapables de voler dont les plumes, s’ils Ă©taient mazoutĂ©s, perdraient leur pouvoir isolant dans une eau dont la tempĂ©rature moyenne est de 10o C. Source Environnement Canada pour lire la suite 6 juillet 2020 6 juillet 2020 Jour du dĂ©cĂšs de Ronald Graham 1935-2020 – Ronald Lewis Graham, nĂ© le 31 octobre 1935 Ă  Taft en Californie et mort le 6 juillet 2020 Ă  San Diego Californie, est un mathĂ©maticien que l’American Mathematical Society a reconnu comme l’un des principaux architectes du dĂ©veloppement rapide des mathĂ©matiques discrĂštes ces derniĂšres annĂ©es Ă  l’échelle mondiale ». Il a effectuĂ© d’importants travaux sur la thĂ©orie de l’ordonnancement, la gĂ©omĂ©trie algorithmique, la thĂ©orie de Ramsey et les suites quasi-alĂ©atoires. Il occupe le poste d’expert scientifique en chef Ă  l’Institut des technologies de l’information et de la communication de Californie, Ă©galement connu sous le nom de Cal-IT pour California Institute for Telecommunication and Information Technology, tout en Ă©tant professeur titulaire de la chaire Irwin et Joan Jacobs du dĂ©partement d’informatique et d’ingĂ©nierie de l’universitĂ© de Californie Ă  San Diego UCSD. Source Le calendrier mathĂ©matique de Yannick Danard juillet 6 juillet 2021 6 juillet 2021 L’exĂ©cutif renonce Ă  inscrire la prĂ©servation de l’environnement » dans la Constitution et Ă  le faire adopter par rĂ©fĂ©rendum – Le dĂ©saccord entre le SĂ©nat et l’AssemblĂ©e nationale sur la nouvelle formulation du texte a scellĂ© le sort de cette proposition de la convention citoyenne pour le climat. Il n’y aura pas de rĂ©fĂ©rendum pour inscrire le climat dans la Constitution, dans la lignĂ©e des propositions de la convention citoyenne l’exĂ©cutif a enterrĂ©, mardi 6 juillet, le projet de rĂ©vision, faute d’accord entre AssemblĂ©e nationale et SĂ©nat. source journal Le Monde 6 juillet 2021 Axel Kahn 6 juillet 2021 Axel Kahn 1944-2021, mĂ©decin, gĂ©nĂ©ticien et essayiste, est mort Ă  76 ans des suites d’un cancer, a annoncĂ© mardi 6 juillet la Ligue contre le cancer, dont il Ă©tait prĂ©sident depuis juin 2019. Il avait lui-mĂȘme pris l’initiative d’en annoncer l’issue fatale, le 11 mai, dans un communiquĂ©. lien article journal Le Monde Ambassadeur du savoir scientifique, Axel Kahn s’impose parmi les chercheurs français les plus mĂ©diatiques de son temps. Fils du philosophe Jean Kahn-Dessertenne et cadet de Jean-François Kahn et Olivier Kahn, respectivement journaliste et chercheur en chimie, il se fraie un parcours entre mĂ©decine et gĂ©nĂ©tique. De 1972 – date de fin de ses Ă©tudes – Ă  1992, ce passionnĂ© de mĂ©decine jongle entre soins hospitaliers et recherche. Sa carriĂšre voit alors dĂ©filer diffĂ©rentes fonctions, de la chirurgie Ă  la diabĂ©tologie en passant par l’hĂ©matologie et la rĂ©animation. Mais en 1992, conscient des limites de son don d’ubiquitĂ©, Axel Kahn dĂ©cide de se consacrer exclusivement Ă  ses activitĂ©s de recherche Ă  l’INSERM Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale, Ă  la direction de la Commission du gĂ©nie biomolĂ©culaire ainsi qu’à la section technique du ComitĂ© consultatif national d’éthique. Savant altruiste et concernĂ©, il rejoint en 1998 la coordination française pour la dĂ©cennie de la culture de non-violence et de paix, le conseil scientifique de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques et prĂ©side depuis 2004 la Ligue nationale contre le cancer. Sa connaissance de la gĂ©nĂ©tique – son travail porte sur la rĂ©gulation des gĂšnes par le sucre dans le foie – l’amĂšne en outre rĂ©guliĂšrement Ă  participer aux dĂ©bats publics sur le clonage et le dopage. DĂ©finitivement contre le rĂ©ductionnisme gĂ©nĂ©tique, le chercheur dĂ©nonce par exemple en 2007 l’idĂ©e d’utiliser des tests ADN dans le cadre du regroupement familial. Parfois controversĂ© mais rĂ©guliĂšrement consultĂ©, Axel Khan est Ă©galement l’auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation dont Raisonnable et humain ?’ paru en 2004. source 6 juillet 2022 6 juillet 2022 Covid-19 le tableau de bord de l’épidĂ©mie. Lien les dĂ©codeurs Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art anglais. Today in Science anglais ce jour en astronomie lien DerniĂšre mise Ă  jour JournĂ©es internationales et mondiales 21 juin JournĂ©e internationale de la girafe21 juin JournĂ©e internationale de la lenteur21 juin JournĂ©e Mondiale du yoga21 juin JournĂ©e Mondiale de la SclĂ©rose LatĂ©rale Amyotrophique21 juin JournĂ©e mondiale de la moto FĂȘte de la musique programme 2022 21 juin World Music Day source calendrier Anglais 21 juin Fiesta de la MĂșsica source calendrier Espagnol le livre scolaire 2022 juin ComplĂ©ment – FĂȘte de la Musique – OrganisĂ©e chaque 21 juin, cette journĂ©e, qui aurait pu ĂȘtre sans lendemain, est devenue une institution dans le monde entier. Le Monde – Lien article musique fictions sur ce thĂšme et plus
 Citations La musique donne une Ăąme Ă  nos cƓurs et des ailes Ă  la pensĂ©e ». [Platon]Extrait de La Musique La musique est la langue des Ă©motions ». [Emmanuel Kant] Un peu de science 21 juin Qui est cet homme accroupi au centre de la grande place d’Alexandrie qui se propose de mesurer les dimensions du globe terrestre ? voir l’extrait exact dans la revue Espace Information n° 31 – octobre 1985 source C’est EratosthĂšne astronome, gĂ©ographe, philosophe et mathĂ©maticien grec du IIIe siĂšcle av. – nĂ© vers 276 avant et mort vers 194 avant lien wikipedia Sur d’autres sources, pour sa naissance nous avons vers 275 vers 276 vers 284 – une variation d’environ 10 ans – pour son dĂ©cĂšs nous avons vers 194 vers 193 vers 195 – une variation d’environ 3 ans sur mon blog sans lien avec date 24 mars Ă  la fin Depuis plusieurs annĂ©es, des Ă©lĂšves de diffĂ©rents pays reproduisent le 21 juin l’expĂ©rience historique qui permit Ă  ÉratosthĂšne de mesurer la taille de la Terre il y a plus de 20 siĂšcles ! Des journĂ©es sur les pas d’ÉratosthĂšne lien Rechercher EratosthĂšne lien – exemple billes de science 15 minutes – En ce qui concerne la date de la rĂ©alisation de l’expĂ©rience d’ErastothĂšne on peut lĂ©gitimement penser qu’elle Ă©tait comme de nos jours refaite chaque annĂ©e. Une expĂ©rience n’est valide que si, refaite dans les mĂȘmes conditions, elle aboutit au mĂȘme rĂ©sultat. Or Ă  Alexandrie et Ă  Assouan elle n’était possible qu’une fois par an le 21 mars. Sauf que le 21 mars n’existait pas Ă  cette Ă©poque. Le calendrier Ă©gyptien comportait 12 mois de 30 jours. Pour retrouver le calendrier des saisons les Ă©gyptiens ajoutaient 5 jours supplĂ©mentaires dits Ă©pagomĂšnes. De plus ils ne connaissaient pas les annĂ©es bissextiles introduites plus tard par Jules CĂ©sar. Aussi il est trĂšs probable que ce genre de mesures devait ĂȘtre faites rĂ©guliĂšrement et que cette expĂ©rience permettait en particulier de dĂ©terminer prĂ©cisĂ©ment l’équinoxe. En prime si l’on supposait la Terre sphĂ©rique la mĂ©thode permettait de mesurer son rayon. Si comme le supposait Anaxagore elle Ă©tait plate la manip permettait d’évaluer la distance de la Terre au Soleil dans ce cas on trouvait 6 400 km qui est en rĂ©alitĂ© le rayon de la Terre. » Christian Larcher 21 juin 217 av. 21 juin 217 av. Bataille du lac TrasimĂšne – Le 21 juin de l’an 217 av. le consul romain Flaminius tombe dans un piĂšge que lui a tendu Hannibal sur les bords du lac TrasimĂšne, en Étrurie Italie centrale. Le chef carthaginois a franchi deux ans plus tĂŽt les Alpes en provenance d’Espagne avec 40 000 combattants. Il a enchaĂźnĂ© les victoires sur les lĂ©gions romaines et progresse Ă  prĂ©sent vers Rome, entraĂźnant ses adversaires Ă  sa poursuite. Simulant une fuite », il organise probablement la plus grande embuscade de l’histoire militaire. ObnubilĂ© par la poursuite des fuyards, le consul Flaminius s’engage avec ses 40 000 hommes le long du lac TrasimĂšne sans voir que le gros des troupes carthaginoises est cachĂ© sur les hauteurs dominant le lac, sur prĂšs de cinq kilomĂštres. Seuls 6 000 Romains parviendront Ă  Ă©chapper au massacre
 – WikipĂ©dia – 21 juin 1339 21 juin 1339 Bataille de Laupen, opposant les troupes de Louis IV de BaviĂšre, l’empereur du Saint Empire romain germanique et les forces des seigneurs fĂ©odaux du canton de Berne. PrĂ©cĂ©demment aux hostilitĂ©s, Berne connut une expansion Ă©conomique qui menaçait les seigneurs voisins de Fribourg, de NeuchĂątel et du Jura, vassaux de l’empereur. Ils dĂ©clarĂšrent la guerre Ă  Berne, afin d’en prendre le contrĂŽle, mais ils perdirent finalement la bataille de Laupen. L’internautehistoire – WikipĂ©dia – 21 juin 1377 21 juin 1377 DĂ©cĂšs Édouard III PlantagenĂȘt – 13 novembre 1312 Ă  Windsor Angleterre – 21 juin 1377 Ă  Richmond Angleterre – Fils du roi Édouard II et d’Isabelle de France, fille du roi de France Philippe le Bel, Édouard III est au cƓur d’une tragĂ©die familiale. Sa mĂšre, justement surnommĂ©e la Louve de France», dĂ©pose son propre mari et le fait tuer dans sa cellule
 Voir Le Fils de la Louve – – WikipĂ©dia – 21 juin 1378 21 juin 1378 ExĂ©cution de Pierre du Tertre – Il est arrĂȘtĂ© en possession de documents compromettants Ă  la fois pour lui-mĂȘme et pour Charles II le Mauvais, le roi de Navarre, dont il est le secrĂ©taire. Pierre du Tertre sera ensuite conduit Ă  la prison du Temple afin d’ĂȘtre interrogĂ© notamment Ă  propos de prĂ©sumĂ©es tentatives d’assassinat sur la personne de Charles V. La Grande Chambre du Parlement dĂ©cida de sa mise Ă  mort. Il a Ă©tĂ© dĂ©capitĂ© aux Halles. L’internautehistoire – WikipĂ©dia 21 juin 1434 21 juin 1434 DĂ©but de la rĂ©volte populaire suĂ©doise d’Engelbrektsson – Le patriote suĂ©dois Engelbrekt Engelbrektsson 1390-1436, se soulĂšve contre son souverain, Erik XIII de SuĂšde 1382-1459, intronisĂ© roi des trois royaumes NorvĂšge, Danemark, SuĂšde sous le nom d’Erik Ier de PomĂ©ranie, lors de l’union de Kalmar 1397. PropriĂ©taire d’une concession miniĂšre de DalĂ©carlie centre, il se fit le chef d’une rĂ©volte populaire et porte-parole des revendications des paysans et des mineurs contre l’administration danoise, rĂ©volte qui conduisit Ă  l’édiction d’un parlement 1435, lequel destitua Erik Ier de ses titres. L’internautehistoire – WikipĂ©dia – 21 juin 1459 21 juin 1459 DĂ©but du concile de Mantoue qui aura pour principale issue la dĂ©cision de reprendre la croisade entamĂ©e contre les Turcs du sultan ottoman Mehmed II. Mais une guerre civile hongroise entre, d’un cĂŽtĂ©, FrĂ©dĂ©ric III, et de l’autre, Mathias Corvin en lutte pour le titre de roi de Hongrie, ne permettra pas de lancer cette croisade, initialement prĂ©vue pour la date du 26 septembre. L’internautehistoire – ouverture du concile le 1er juin 1459 sur WikipĂ©dia – 21 juin 1476 ? ou 22 juin 1476 ? 21 juin 1476 Charles le tĂ©mĂ©raire est battu Ă  Morat – AlliĂ©s Ă  Louis XI, les membres de la ConfĂ©dĂ©ration infligent Ă  Charles le TĂ©mĂ©raire 1433-1477 une cuisante dĂ©faite Ă  Morat. Cette bataille succĂšde Ă  celle de Grandson quelques mois plus tĂŽt, qui eut la mĂȘme finalitĂ©. Au fil des siĂšcles, l’armĂ©e de la ConfĂ©dĂ©ration s’est renforcĂ©e. Sa puissance est indĂ©niable et Charles le TĂ©mĂ©raire perdra la vie peu de temps aprĂšs, Ă  Nancy. L’internautehistoire – 22 juin 1476 sur WikipĂ©dia 21 juin 1527 Machiavel peint par Cristofano di Papi dell’ Altissimo, Italian painter born approximately in 1520 Died on a 21 September 1605 or 21 May ? source Ă©phĂ©mĂ©rides en art. 21 juin 1527 Disparition du penseur italien Niccolo di Bernardo dei Machiavelli, ou Nicolas Machiavel. Écrivain, philosophe, thĂ©oricien de la politique et de l’histoire, Nicolas Machiavel restera l’un des penseurs italiens les plus importants de la Renaissance. RattachĂ© Ă  l’école florentine, Machiavel laissera une trace de sa vision de la politique dans le terme contemporain machiavĂ©lisme ». Il Principe» Le Prince demeure la plus grande Ɠuvre du philosophe. L’internautehistoire 21 juin 1527 DĂ©cĂšs de l’homme politique et philosophe italien Nicolas Machiavel 1469-1527. Contrairement aux idĂ©es reçues, Machiavel Ă©tait loin d’ĂȘtre un cynique ayant rĂ©digĂ© un manuel Ă  l’usage des tyrans’. Son but est de dĂ©voiler le pouvoir dans sa nuditĂ©, et de s’interroger, non pas sur ce qu’un État devrait ĂȘtre, sur des IdĂ©es Ă  l’instar de Platon, mais sur ce qu’il est en vĂ©ritĂ©, ce qui constitue Ă  l’époque une innovation. Brillant historien, diplomate de talent, rĂ©publicain convaincu, quelle ironie d’entendre actuellement son nom comme synonyme d’un acte de manipulation perverse ! EntrĂ© au service de la RĂ©publique florentine, Nicolas Machiavel exerce la fonction de secrĂ©taire de la Chancellerie des Dix. Ce poste le conduit Ă  mener de nombreuses missions diplomatiques, missions dont la dĂ©licatesse est Ă  la mesure des incessants renversements d’alliances. Il se rend ainsi en France, auprĂšs du Saint-SiĂšge, auprĂšs de CĂ©sar Borgia, dont il mesure alors toute la fourberie. Mais la rĂ©publique s’effondre bientĂŽt, et le retour des MĂ©dicis au pouvoir sonne aussi le glas de sa carriĂšre. TorturĂ©, jetĂ© en prison, il est contraint Ă  l’exil. C’est alors qu’il Ă©crit Ses Ɠuvres voir dans la bibliothĂšque numĂ©rique Les classiques des sciences sociales’ de Jean-Marie Tremblay DĂ©cĂšs Nicolas Machiavel – 3 mai 1469 Ă  Florence Italie – 21 juin 1527 Ă  Florence Italie NĂ© sous le gouvernement de Laurent le Magnifique, Niccolo Machiavelli voit les Français de Charles VIII entrer Ă  Florence et Savonarole Ă©triller la citĂ© 1494-98. SecrĂ©taire de chancellerie de la RĂ©publique florentine, il participe Ă  des missions diplomatiques dĂ©licates auprĂšs des puissances du moment, en particulier de CĂ©sar Borgia, fils du pape Alexandre VI, puis du nouveau pape Jules II. Il convainc Louis XII de France de ne pas secourir Ferrare assiĂ©gĂ©e par le pape en 1510. Mais en 1512, les MĂ©dicis reprennent le contrĂŽle de Florence. Machiavel est arrĂȘtĂ© et mĂȘme torturĂ©. Il Ă©chappe Ă  la mort grĂące Ă  une amnistie dĂ©crĂ©tĂ©e en mars 1513 par le nouveau pape LĂ©on XIII Jean de MĂ©dicis. RetirĂ© Ă  San Casciano, il va dĂšs lors composer de nombreux ouvrages tirĂ©s de son expĂ©rience L’art de la guerre, Histoires florentines, la Mandragore,
. Le plus connu de ses livres, Il Principe Le Prince, 1513, est un court essai dĂ©diĂ© Ă  Laurent de MĂ©dicis, duc d’Urbino, dans lequel l’auteur expose l’art et la maniĂšre de gouverner en jouant habilement des sentiments populaires. Il donne en exemple CĂ©sar Borgia, fils naturel du pape Alexandre VI, qui gouverna dans les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes les États pontificaux en faisant preuve d’une absence totale de scrupules. On a prĂ©sentĂ© Machiavel comme un cynique dĂ©pourvu d’idĂ©al et tirĂ© de son nom un adjectif commun machiavĂ©lique, alors que cet homme politique Ă©tait seulement soucieux du bien public mais sans illusion sur les vertus des hommes. De son chef-d’Ɠuvre, retenons cette sentence Car la force est juste quand elle est nĂ©cessaire », mais aussi Divise pour rĂ©gner ! » en latin Divide ut imperes ! », et pour finir Si tu peux tuer ton ennemi, fais-le, sinon fais-t’en un ami ». – – TĂ©lĂ©charger les livres de Nicolas Machiavel lien Les Ɠuvres de Machiavel – Les classiques des sciences sociales – Notes sur Machiavel, sur la politique et sur le Prince moderne de Antonio Gramsci lien L’Âne d’or, 1517, via Bouquineux poĂ©sieLe Prince, 1515, via Ebooks libres et gratuits essaiRĂšglement pour une SociĂ©tĂ© de plaisir, traduit par Jean-Vincent PĂ©riĂšs, via Wikisource essaiTrĂšs-plaisante nouvelle du dĂ©mon qui prit femme, 1515, traduit par Jean-Vincent PĂ©riĂšs 1825 et Tanneguy Lefebvre 1664, via Ebooks libres et gratuits nouvelle ThĂ©oricien majeur de l’action politique, Nicolas Machiavel entre en 1498 au service de la RĂ©publique florentine pour laquelle il exerce la fonction de secrĂ©taire de la Chancellerie des Dix. Ce poste le conduit Ă  mener de nombreuses missions diplomatiques rendues dĂ©licates par d’incessants renversements d’alliances. Il se rend ainsi en France, auprĂšs du Saint-SiĂšge, ou encore auprĂšs de CĂ©sar Borgia, dont il mesure toute la fourberie. Mais la RĂ©publique s’effondre bientĂŽt, et le retour des MĂ©dicis au pouvoir sonne aussi le glas de sa carriĂšre de diplomate. TorturĂ©, jetĂ© en prison, il est contraint Ă  l’exil. C’est alors qu’il Ă©crit Le Prince’, son ouvrage majeur, dans l’espoir, confirmĂ©, d’un retour en grĂące dans sa ville natale. Son but est de dĂ©voiler le pouvoir dans sa nuditĂ©, et de s’interroger, non pas sur ce qu’un État devrait ĂȘtre, mais sur la nĂ©cessitĂ© d’une adaptation pragmatique aux Ă©vĂ©nements. Pour lui, la politique n’est pas un savoir mais un art. Si le terme machiavĂ©lique » fait perdurer l’idĂ©e d’un homme pervers, cynique, au service des tyrans, Nicolas Machiavel est pourtant un grand philosophe rĂ©publicain, dĂ©fenseur d’une approche moderne de la politique. L’évĂ©nement Figaroscope Citations Pour prĂ©voir l’avenir, il faut connaĂźtre le passĂ©, car les Ă©vĂ©nements de ce monde ont en tout temps des liens aux temps qui les ont prĂ©cĂ©dĂ©s. [
]» [Nicolas Machiavel] L’habituel dĂ©faut de l’homme est de ne pas prĂ©voir l’orage par beau temps» [Nicolas Machiavel] On ne chemine jamais qu’entraĂźnĂ© par la force de son naturel» [Nicolas Machiavel] Nicolas Machiavel 1469-1527 – Une vie, une Ɠuvre [1991] audio vidĂ©o durĂ©e 1 h 26 21 juin 1529 21 juin 1529 Ce jour lĂ  se dĂ©roule prĂšs de Milan la bataille de Landriano, un Ă©pisode de la guerre de la Ligue de Cognac qui opposa le royaume de France et la rĂ©publique de Florence au Saint-Empire, Ă  la monarchie hispanique et aux États pontificaux. Cette bataille verra la dĂ©faite des troupes françaises de François Ier, qui subira une humiliation lors de la signature du traitĂ© de Barcelone le 29 juin 1529. L’internautehistoire – WikipĂ©dia – 21 juin 1596 12 juillet 1596 ou 22 juillet 1596 Michel 1er tsar de Russie 21 juin 1596 Naissance de Michel III Romanov, futur tsar de Russie – Michel III Fedorovitch, premier tsar de la dynastie des Romanov, naĂźt Ă  Moscou. Luttant contre Boris Godounov et Vassili Ier ChouĂŻski, il fut Ă©lu en 1613 par le zemski sobor Ă©tats gĂ©nĂ©raux russes, s’attachant, durant son rĂšgne, Ă  pacifier le pays, en proie Ă  une crise de succession depuis la mort d’Ivan le Terrible en 1584 – pĂ©riode connue sous l’attribut du Temps des troubles». À sa mort, en 1645, son fils, Alexis Ier le paisible» 1629-1676, lui succĂ©da, confirmant ainsi la mainmise des Romanov, riche famille originaire de Lituanie et rĂ©fugiĂ©e en Russie au milieu du XIVe siĂšcle, sur le trĂŽne moscovite, et ce jusqu’en 1917. L’internautehistoire Michel FĂ©dorovitch Romanov Naissance 21 juin 1596 Russie – 23 juillet 1645 Ă  Moscou Russie Michel Romanov, fils du prestigieux patriarche de Moscou PhilarĂšte, nĂ© Fiodor, est Ă©lu tsar le 21 fĂ©vrier 1613 Ă  seulement 16 ans. Avec son pĂšre, il va rĂ©tablir la paix civile en Russie aprĂšs le temps des Troubles» et consolider l’unitĂ© du pays, au dĂ©triment des paysans
 Voir Michel Romanov est Ă©lu tsar de Russie source – Michel 1er Fiodorovitch Romanov 1596-1645 tsar de Russie – 12 juillet 1596 ou 22 juillet 1596 calendrier grĂ©gorien – Ă©lu tsar 21 fĂ©vrier 1613 – 13 juillet 1645 ou 23 juillet 1645 calendrier grĂ©gorien – WikipĂ©dia J’aurais tendance Ă  me fier Ă  WikipĂ©dia mais j’ai demandĂ© confirmation Ă  Sinbad de la Bnf Une rĂ©ponse trĂšs complĂšte m’a Ă©tĂ© donnĂ©e aprĂšs des recherches plus complexes que prĂ©vu. Les diffĂ©rentes versions de WikipĂ©dia français, anglais, allemand, russe s’accordent sur des dates identiques – Toutes les sources russes XIXe consultĂ©es indiquent le 12 juillet 1596 du calendrier julien, ainsi que La grande encyclopĂ©die inventaire raisonnĂ© des sciences, des lettres et des arts par une sociĂ©tĂ© de savants et de gens de lettres 1885-1902 prĂ©sentation ici. Voir sur cette encyclopĂ©die tome 23 page 913 pour Michel Romanov 12 juillet 1596 et ils me font part des sources contradictoires. Je dirais que c’est un service vraiment trĂšs efficace et utile. 21 juin 1627 21 juin 1627 Richelieu s’attaque aux duellistes – Le comte de Montmorency-Bouteville, 28 ans et 22 duels Ă  son actif, est dĂ©capitĂ© place Royale. Richelieu, le premier ministre de Louis XIII, veut ainsi mettre un terme Ă  l’hĂ©catombe que provoquent les duels chez les jeunes nobles, privant ainsi le roi de ses meilleurs soldats. Au XVIIĂšme siĂšcle, huit Ă©dits royaux condamneront le duel. L’internautehistoire 21 juin 1627 Richelieu punit les duellistes – Le 21 juin 1627, François de Montmorency-Boutteville et François de Rosmadec des Chapelles sont dĂ©capitĂ©s en place de GrĂšve, Ă  Paris. Le crime de ces jeunes nobles est de s’ĂȘtre battu en duel malgrĂ© un Ă©dit du 2 juin 1626, pris par le cardinal de Richelieu, principal ministre du roi Louis XIII. Cet Ă©dit interdit les duels et punit de mort les rĂ©cidivistes. Avec un courage politique certain, le cardinal veut ainsi mettre un terme Ă  l’hĂ©catombe que les duels provoquent dans la noblesse. Aux courtisans qui rĂ©clament la grĂące des condamnĂ©s, il rĂ©pond Leur perte m’est aussi sensible qu’à vous, mais ma conscience me dĂ©fend de leur pardonner »  21 juin 1661 21 juin 1661 La SuĂšde et la Russie signent le traitĂ© de Kardis, qui met en place une paix permanente entre les deux pays. Ce traitĂ©, qui fut l’un de ceux Ă  l’origine de la fin de la PremiĂšre Guerre du Nord, obligea le tsar Alexis Ier Ă  rendre les villes de Livonie occupĂ©e par la Russie et ses troupes, Ă  Charles XI de SuĂšde. L’internautehistoire – WikipĂ©dia 21 juin 1667 CĂ©rĂ©monie fondatrice de l’AcadĂ©mie royale des Sciences et de l’Observatoire de Paris, en prĂ©sence de Louis XIV, en 1667. L’observatoire en construction est visible Ă  l’arriĂšre plan. Peinture de Henri Testelin d’aprĂšs Charles Le Brun ; titre original Colbert prĂ©sente au Roi Louis XIV les membres de l’AcadĂ©mie royale des Sciences ; conservĂ©e au chĂąteau de Versailles. 21 juin 1667 Sous l’impulsion de Louis XIV, l’observatoire royal est fondĂ© et deviendra plus tard l’Observatoire de Paris. L’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, le roi avait mis en place, en compagnie de Colbert, l’AcadĂ©mie royale des sciences, qui dĂ©cida du projet. C’est ainsi que le jour du solstice d’étĂ©, les scientifiques de l’AcadĂ©mie dĂ©cident de l’emplacement du monument, en fonction du mĂ©ridien de Paris. Claude Perrault en assurera la construction et Jean-Dominique Cassini 1 la direction. Ce dernier dĂ©couvrira d’ailleurs deux satellites de Saturne et Ă©tudiera la division qui portera son nom. Au cours du XXe siĂšcle, les observatoires de Meudon et de Nancay y seront rattachĂ©s. L’internautehistoire – lien WikipĂ©dia 1 lien exposition C’ Ă  Paris Vitesse de la lumiĂšre histoires et expĂ©riences lien exposition obspm Allons plus loin ! En visitant par exemple le site François Arago et l’observatoire de Paris – Lien exposition virtuelle 21 juin 1781 21 juin 1781 Naissance de SimĂ©on Denis Poisson 1781-1840 mathĂ©maticien et physicien français. DestinĂ© par son oncle, mĂ©decin, Ă  des Ă©tudes d’histoire naturelle, il suit le cours de mathĂ©matiques de Billy et entre Ă  l’École polytechnique. D’origine modeste, ses condisciples se cotisent pour lui permettre de continuer ses Ă©tudes. Il devient rĂ©pĂ©titeur d’analyse en 1800, puis il succĂšde Ă  Fourier comme professeur de mĂ©canique Ă  l’École polytechnique de 1802 Ă  1814. Il est professeur de mĂ©canique rationnelle Ă  la FacultĂ© des sciences de Paris en 1809. Membre du Bureau des longitudes, il entre Ă  l’AcadĂ©mie des sciences en 1812 et devient examinateur de sortie Ă  l’École polytechnique en 1815. Il est conseiller Ă  l’universitĂ© en 1820 et gĂ©omĂštre au bureau des longitudes en remplacement de Laplace en 1827. Il entre au Conseil royal de l’UniversitĂ© en 1837 et dirige l’enseignement des mathĂ©matiques dans les collĂšges. Il travaille sur la mĂ©canique rationnelle, les probabilitĂ©s Loi de Poisson » et la physique mathĂ©matique. En Ă©lectricitĂ©, une Ă©quation porte son nom. Thenard mort, il devient le doyen de la FacultĂ© des sciences. Source polytechnique DestinĂ© Ă  la chirurgie, SimĂ©on Denis Poisson montre pourtant une rĂ©elle aptitude pour les mathĂ©matiques. En 1798, Ă  peine ĂągĂ© de dix-sept ans, il est reçu premier Ă  l’École polytechnique. Il attire alors l’attention de Lagrange et Laplace qui voient en lui un brillant mathĂ©maticien. En 1800, il devient rĂ©pĂ©titeur puis professeur deux ans plus tard. En 1808, il entre au Bureau des longitudes puis est nommĂ© successivement professeur de mĂ©canique Ă  la facultĂ© des sciences, membre de l’Institut, examinateur de sortie de l’École polytechnique et enfin conseiller de l’universitĂ©. En 1837, une ordonnance royale l’élĂšve au rang de pair de France. Il mourra Ă  Paris trois ans plus tard. Poisson a dĂ©diĂ© sa vie Ă  la recherche scientifique. Auteur de plus de trois cents mĂ©moires, il s’intĂ©resse Ă  de nombreuses disciplines. En mathĂ©matiques, il dĂ©veloppe la loi des grands nombres, loi fondamentale dans la thĂ©orie des probabilitĂ©s. En astronomie, il se penche sur l’étude des mouvements planĂ©taires et rĂ©dige un ouvrage exceptionnel Sur l’invariabilitĂ© des moyens mouvements des grands axes planĂ©taires. Mais c’est en physique mathĂ©matique que Poisson se distingue le plus. Ces travaux en Ă©lectricitĂ© et en magnĂ©tisme sont notamment d’une grande importance. Se basant sur la thĂ©orie de Coulomb, il essaye de calculer mathĂ©matiquement la distribution des charges Ă©lectriques sur la surface d’un conducteur. Il dĂ©montrera par la suite que ces Ă©lĂ©ments sont applicables au magnĂ©tisme. biographie info science 21 juin 1788 21 juin 1788 EntrĂ©e en vigueur de la Constitution des États-Unis d’AmĂ©rique – Le 21 juin 1788 marque l’histoire des États-Unis avec l’entrĂ©e en vigueur de la Constitution. L’approbation est soutenue par neuf États sur les treize votants. L’élite politique se divise en deux camps avec, d’un cotĂ©, les rĂ©publicains dĂ©mocrates comme Jefferson, Monroe ou Madison, et, de l’autre, les tenants du fĂ©dĂ©ralisme tels qu’Adams, Washington ou Hamilton. Les États pionniers de la Constitution sont les suivants Delaware, Pennsylvanie, New Jersey, GĂ©orgie, Connecticut, Massachusetts, Maryland, Caroline du Sud, New Hampshire. L’internautehistoire Plus de prĂ©cisions dans les termes – 21 juin 1788 Ratification de la Constitution des États-Unis d’AmĂ©rique WikipĂ©dia – Le 21 juin 1788 La condition fixĂ©e par l’article VII pour l’établissement de la Constitution Ă©tait alors remplie. La Constitution est entrĂ©e en vigueur le 4 mars 1789, entre les 11 États membres. lien digithĂšque – et lien les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide source image 21 juin 1791 21 juin 1791 Louis XVI arrĂȘtĂ© Ă  Varennes – Louis XVI dĂ©guisĂ© en valet de chambre, Marie-Antoinette, leurs deux enfants et la gouvernante sont arrĂȘtĂ©s dans la bourgade de Varennes-en-Argonne. Ils avaient fui le palais des Tuileries la veille afin de rejoindre l’armĂ©e du marquis de BouillĂ© Ă  Metz. Mais le cortĂšge royal est reconnu Ă  Sainte-Menehould par le maĂźtre de poste Drouet qui donne l’alerte. La famille est ramenĂ©e Ă  Paris. Le peuple se sentira trahi par la fuite du roi. L’AssemblĂ©e suspendra le roi provisoirement. Pour freiner la montĂ©e des RĂ©publicains, elle tentera de faire passer la fuite royale pour un enlĂšvement organisĂ© par les contre-rĂ©volutionnaires. Mais les Ă©vĂ©nements mĂšneront Ă  la fusillade du Champ-de-Mars, faisant une cinquantaine de tuĂ©s parmi la population. L’internautehistoire – wikipĂ©dia – 21 juin 1791 La fuite Ă  Varennes – Dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, le roi Louis XVI, la reine Marie-Antoinette et leurs deux enfants, Madame Élisabeth, la sƓur du roi, et la gouvernante des enfants s’enfuient de Paris avec la complicitĂ© du comte suĂ©dois Axel de famille royale projette de rejoindre le quartier gĂ©nĂ©ral du marquis de BouillĂ©, Ă  MontmĂ©dy, prĂšs du Luxembourg. Elle sera reconnue Ă  Sainte-MĂ©nehould et arrĂȘtĂ©e Ă  Varennes-en-Argonne
 Suite de l’article – 21 juin 1798 21 juin 1798 Victoire des troupes britanniques face aux rebelles irlandais Ă  la bataille de Vinegar Hill – Elle a lieu dans le comtĂ© de Wexford le 21 juin 1798. C’est l’une des batailles les plus acharnĂ©es et les plus sanglantes du soulĂšvement des rebelles irlandais. Les soldats irlandais Ă©taient au nombre de 20 000 et les Anglais 15 000. Ce sont les troupes britanniques, commandĂ©es par GĂ©rard Lake, qui finissent par remporter la victoire laissant plus de 1 000 morts irlandais dont 400 femmes et enfants. L’internautehistoire – WikipĂ©dia 21 juin 1813 illustration Carte de la bataille de Vitoria et Tableau – Victory of Vittoria ». Peint par Charles et Frederick Christian Lewis. 21 juin 1813 La bataille de Vitoria – Le 21 juin 1813, les troupes françaises essuient une sĂ©vĂšre dĂ©faite devant Vitoria Pays Basque, alors qu’elles se replient d’Espagne. Cette bataille met fin Ă  l’occupation de l’Espagne par NapolĂ©on 1er et encourage les principaux souverains europĂ©ens Ă  reprendre les armes afin de lui porter le coup de grĂące
 Suite de l’article – – WikipĂ©dia – NapolĂ©on & Empire – 21 juin 1834 21 juin 1834 La fin des glaneuses – Le Virginien Cyrus Hall Mac Cormick Mccormick NĂ© le 15 fĂ©vrier 1809 – DĂ©cĂ©dĂ© le 13 mai 1884 dĂ©pose un brevet pour une moissonneuse automatique. Son pĂšre essayait depuis des annĂ©es de la mettre au point. ComposĂ©e d’un rabatteur de gerbes, d’une lame mobile et d’un plateau destinĂ© Ă  collecter les grains, elle est enfin opĂ©rationnelle. Le tout n’a encore que l’apparence d’un chariot dotĂ© de deux roues. Il ne va cesser de l’amĂ©liorer, sans envisager dans l’immĂ©diat ni sa commercialisation, ni sa production en sĂ©rie. L’agriculture est en phase de bouleversement. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement – autre source – wikipĂ©dia anglais et les glaneuses de Millet WikipĂ©dia 21 juin 1848 Les Ateliers nationaux au Champ-de-Mars gravure de CĂ©sar Bouton. 21 juin 1848 Fermeture des Ateliers nationaux – La dissolution des Ateliers nationaux provoque une insurrection populaire. Ils avaient Ă©tĂ© créés Ă  Paris au lendemain de la rĂ©volution de fĂ©vrier 1848, pour les ouvriers au chĂŽmage. Ceux-ci devaient notamment participer Ă  la construction des gares Montparnasse et Saint-Lazare. Mais ces ateliers, lieux d’agitations ouvriĂšres, effrayĂšrent la nouvelle AssemblĂ©e conservatrice qui dĂ©cida de les fermer. La rĂ©pression de la rĂ©volte ouvriĂšre qui s’en suit fera plus de 5 000 victimes. L’internautehistoire – WikipĂ©dia Les ateliers nationaux sur l’histoire par l’image 21 juin 1884 Sur Gallica on trouvera un Journal Le Matin » datĂ© du 26 fĂ©vrier 1884 lien sur la page 21 juin 1884 Le journal français le Matin» sort dans les kiosques. Il est fondĂ© par Alfred Edwards et ne tarde pas Ă  susciter l’intĂ©rĂȘt des lecteurs. Vendu Ă  cinq centimes, comme ses concurrents le Journal», le Petit Journal» et le Petit Parisien», il se dĂ©veloppera rapidement. Au dĂ©but du siĂšcle suivant, il compte parmi ses plumes le reporter Gaston Leroux, qui rapportera son aventure arctique en compagnie d’Otto Nordenskjöld. Le journal disparaĂźtra finalement au lendemain de la LibĂ©ration. L’internautehistoire – lien sur le journal du 21 juin 1884 oĂč on voit aussi que son coĂ»t n’est pas celui annoncĂ© par l’Internaute histoire – et lien sur les parution du Journal le Matin en 1884 et journal Le Matin du 17 aoĂ»t 1944 – Lien WikipĂ©dia – Le Matin Paris ; 1884-1944 Le Matin fut successivement dirigĂ© par la SociĂ©tĂ© en commandite S. Chamberlain et Cie 23 octobre 1883-21 juin 1884, par la SociĂ©tĂ© anonyme du journal Le Matin 21 juin 1884-11 mai 1897
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 Le Matin se saborda le 17 aoĂ»t 1944, Ă  la LibĂ©ration, peu de temps aprĂšs le dĂ©cĂšs de Bunau-Varilla survenu le 1er aoĂ»t 1944. Source 21 juin 1901 21 juin 1901 CrĂ©ation du parti rĂ©publicain radical – Le parti rĂ©publicain radical » est fondĂ© Ă  l’occasion d’un congrĂšs, Ă  Paris, les 21-23 juin 1901. C’est le plus ancien parti politique français. Auparavant, les Ă©lus se regroupaient par affinitĂ©s mais ne disposaient d’aucune structure solide, avec financement et militants, pour les soutenir. Quelques annĂ©es plus tard, le 23 avril 1905, Jean JaurĂšs et Jules Guesde fondent Ă  Paris le deuxiĂšme grand parti de la gauche française la SFIO Section française de l’Internationale ouvriĂšre. source – Créé les 21, 22 et 23 juin 1901, le parti radical et radical-socialiste est donc fondĂ© avant mĂȘme l’adoption des lois de juillet 1901 sur la libertĂ© d’association. Jusque-lĂ , en effet, il n’existait que des groupes parlementaires de diffĂ©rentes tendances politiques et des comitĂ©s Ă©lectoraux locaux aux conceptions encore plus variĂ©es. L’idĂ©e Ă©tait de rĂ©unir au niveau national, dans un mĂȘme parti, des Ă©lus et des militants de mĂȘme tendance. WikipĂ©dia 21 juin 1905 Lien sur le site de la Bnf 21 juin 1905 Naissance du philosophe et Ă©crivain français Jean-Paul Sartre. Naissance Jean-Paul Sartre 21 juin 1905 Ă  Paris – 15 avril 1980 Ă  Paris – Jean-Paul Sartre a rĂ©gnĂ© sur la pensĂ©e française aprĂšs la Seconde Guerre mondiale et jusqu’aux premiĂšres atteintes de la vieillesse. Sa personnalitĂ© Ă  multiples facettes a suscitĂ©, en France mais aussi Ă  l’étranger, de nombreuses cabales d’une violence dont on a peu idĂ©e aujourd’hui
 Voir Un philosophe engagé» – – ÉlevĂ© par sa mĂšre et ses grands-parents maternels, Jean-Paul connaĂźt une enfance idyllique. Il en garde surtout le goĂ»t de la lecture, qu’il exprime plus tard dans Les Mots’. Pendant ses Ă©tudes Ă  l’École Normale SupĂ©rieure oĂč il prĂ©pare son agrĂ©gation de philosophie, Jean-Paul Sartre rencontre Simone de Beauvoir, avec laquelle il va partager sa vie, ses convictions et son Ɠuvre. Reçu Ă  l’agrĂ©gation, Sartre devient professeur dans un lycĂ©e du Havre. Il s’engage ensuite dans la rĂ©sistance lorsque la Seconde Guerre mondiale Ă©clate. C’est aussi Ă  cette Ă©poque que paraĂźt L’Être et le nĂ©ant’, traitĂ© central par lequel Sartre fonde un nouveau courant philosophique l’existentialisme. L’auteur y explique que l’existence de l’homme prĂ©cĂšde son essence, lui laissant la libertĂ© et la responsabilitĂ© de ses choix. Par la suite, Sartre privilĂ©gie la production de piĂšces de théùtre, plus aptes selon lui Ă  toucher un large public. Fondateur de la revue Les Temps modernes, il se dĂ©solidarise du Parti communiste suite Ă  la rĂ©pression hongroise de 1956, et se brouille avec Camus. Il s’élĂšve Ă©galement trĂšs tĂŽt contre la guerre d’AlgĂ©rie et prend part Ă  l’activisme de mai 1968. Jean-Paul Sartre obtient le prix Nobel de littĂ©rature en 1964 mais le refuse, devenant ainsi la premiĂšre personnalitĂ© Ă  dĂ©cliner le prix de son plein grĂ©. Son Ɠuvre, tant philosophique que littĂ©raire, et ses engagements politiques font de lui l’une des personnalitĂ©s françaises incontournables du XXe siĂšcle. L’évĂ©nement Figaroscope for his work which, rich in ideas and filled with the spirit of freedom and the quest for truth, has exerted a far-reaching influence on our age » Le prix Nobel de littĂ©rature 1964 a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© Ă  Jean-Paul Sartre pour son Ɠuvre qui, riche en idĂ©es et remplie de l’esprit de libertĂ© et de la quĂȘte de la vĂ©ritĂ©, a exercĂ© une influence profonde sur notre Ă©poque ». lien nobel prizes Plus d’infos sur mon blog au 15 avril 1980 21 juin 1908 21 juin 1908 Les suffragettes » Ă  Londres – femmes dĂ©filent Ă  Hyde Park, Ă  Londres, pour rĂ©clamer le droit de vote des femmes. Le mouvement des suffragettes » a Ă©tĂ© fondĂ© cinq ans plus tĂŽt par Emeline Pankhurst et sa fille Christabel, qui n’hĂ©sitent pas Ă  avoir recourt Ă  des actes spectaculaires pour se faire entendre, comme cracher au visage de policiers
 Pourtant, les femmes britanniques n’obtiendront le droit de vote que 20 ans plus tard, en 1928. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 21 juin 1908 Les suffragettes » dans les rues de Londres – Quelque 250 000 femmes manifestent Ă  Hyde Park, Ă  Londres, pour demander le droit de vote des femmes. Le mouvement des suffragettes » a Ă©tĂ© fondĂ© cinq ans plus tĂŽt par Emeline Pankhurst et sa fille Christabel. Celles-ci n’hĂ©sitent pas Ă  recourir Ă  des actes spectaculaires. Ainsi en 1905, Christabel a crachĂ© au visage d’un policier. En 1918, elles obtiendront une premiĂšre victoire avec l’octroi du droit de vote des femmes de plus de 30 ans. Les femmes britanniques obtiendront vraiment le droit de vote en 1928. L’internautehistoire 21 juin 1908 Les suffragettes manifestent violemment Ă  Hyde Park, Ă  Londres. MalgrĂ© leur nombre, 250 000 environ, les manifestantes ne rĂ©ussissent pas Ă  faire avancer leur revendication le droit de vote pour les femmes. Elles n’obtiendront une demi-victoire que le 28 dĂ©cembre 1918 avec l’octroi du droit de vote aux femmes de plus de
 30 ans. Suite de l’article – – 21 juin 1908 21 juin 1908 DĂ©cĂšs de NikolaĂŻ Rimski-Korsakov 1844-1908 – Ce compositeur russe, dĂ©cĂšde Ă  l’ñge de 64 ans ; Le Capriccio espagnol, Les suites ShĂ©hĂ©razade et Le Coq d’or, de mĂȘme que son ouverture La Grande PĂąque russe dĂ©montrent son gĂ©nie d’orchestrateur et comptent parmi ses Ɠuvres les plus populaires. Il a aussi dirigĂ© une importante Ă©cole de composition, ayant notamment parmi ses Ă©lĂšves Glazounov et Stravinski. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide source texte et image – WikipĂ©dia 21 juin 1919 21 juin 1919 Sabordage de la flotte allemande Ă  Scapa Flow – Refusant de livrer ses navires aux vainqueurs, la marine allemande, regroupĂ©e dans le port de Scapa Flow en Ecosse, dĂ©cide de se saborder. À l’exception des sous-marins, tout le reste de la flotte allemande Ă©tait dans ce port. L’internautehistoire 21 juin 1919 La flotte allemande se saborde Ă  Scapa Flow – Le 21 juin 1919, la flotte de guerre allemande se saborde pour ne pas subir de dĂ©shonneur lors de la signature du traitĂ© de Versailles soumettant l’Allemagne au bon vouloir de ses vainqueurs. La fiĂšre Kriegsmarine de l’empereur Guillaume II avait Ă©tĂ© dĂ©sarmĂ©e et rassemblĂ©e dans la rade britannique de Scapa Flow, dans les Ăźles Orcades, au nord de l’Écosse, par les vainqueurs de la Grande Guerre. Son sabordage met un terme final Ă  la rivalitĂ© navale entre l’Allemagne et la Grande-Bretagne, qui fut l’une des causes de la PremiĂšre Guerre mondiale. – voir aussi WikipĂ©dia 21 juin 1919 Émeute » de la grĂšve gĂ©nĂ©rale de Winnipeg. 21 juin 1919 La grĂšve gĂ©nĂ©rale de Winnipeg commencĂ©e le 15 mai 1919 paralysera la vie commerciale de la ville. Elle reste le plus important arrĂȘt de travail jamais vu au Canada, et aidera les travailleurs Ă  se faire entendre. Au tournant du siĂšcle, les conditions de travail sont dĂ©plorables. Il n’y a ni assurance-chĂŽmage, ni indemnisation des accidents du travail. Femmes et enfants travaillent de longues heures dans des usines sales et dangereuses. L’idĂ©e que les travailleurs puissent avoir des droits n’a pas encore fait son chemin

 Les employeurs de Winnipeg s’allient au gouvernement et crĂ©ent le comitĂ© des mille », qui accuse les grĂ©vistes d’ĂȘtre Ă  la solde des communistes russes, les bolcheviques. Les dirigeants de la grĂšve tentent d’éviter la violence, mais l’arrestation de huit d’entre eux provoque une manifestation le 21 juin, au cours de laquelle la foule dĂ©chaĂźnĂ©e fait dĂ©railler un tramway avant d’y mettre le feu. La milice armĂ©e et la Gendarmerie royale interviennent il y aura des blessĂ©s et des morts. Cet Ă©vĂ©nement, auquel on donnera le nom de samedi sanglant , met fin Ă  la grĂšve. Des troupes armĂ©es patrouillent les rues de Winnipeg, les dirigeants de la grĂšve sont traĂźnĂ©s devant les tribunaux et les travailleurs doivent rentrer au travail. source Parcs Canada pour en savoir plus 21 juin 1935 21 juin 1935 Naissance de Françoise Sagan – Françoise Quoirez, plus connue sous le nom de Françoise Sagan, est une romanciĂšre française. Elle se fait connaĂźtre, Ă  l’ñge de 18 ans, pour son roman Bonjour tristesse » dont le caractĂšre sexuel suscite la polĂ©mique. Évoquant rĂ©guliĂšrement les sujets sur l’ennui et l’alcool, elle est rĂ©compensĂ©e, en 1985, du prix Monaco qui vient saluer l’ensemble de son Ɠuvre. Elle dĂ©cĂšde le 24 septembre 2004 d’une embolie pulmonaire. L’internautehistoire Issue d’une famille de la grande bourgeoisie, Françoise Quoirez, dite Sagan, passe une enfance Ă©pargnĂ©e par les pĂ©nuries de la Seconde Guerre mondiale. Les annĂ©es dĂ©filent et le triomphe se profile grĂące Ă  son roman Bonjour tristesse, Ă©crit Ă  l’ñge de 18 ans. Bien que le public et la critique soient sĂ©duits, cette Ɠuvre suscite la polĂ©mique. Traitant du dĂ©sir sexuel d’un point de vue fĂ©minin, ses formules sont quelque peu acerbes. Françoise Sagan adopte par la suite un style de vie des plus dĂ©calĂ©s, tant sur le plan de l’avoir que de l’ĂȘtre. Ses Ɠuvres s’en inspirent et mettent en exergue l’ennui et la fuite dans l’alcool. Elle incarne une insolence et une fraĂźcheur qui ne peuvent que choquer les Ă©touffantes annĂ©es 1950. TentĂ©e par la scĂšne, elle s’essaye Ă  quelques piĂšces de théùtre Un chĂąteau en SuĂšde, La Robe mauve de Valentine, L’ExcĂšs contraire
 MalgrĂ© le succĂšs de ses Ɠuvres, elle ne reçoit que peu de prix littĂ©raires, mais se voit tout de mĂȘme dĂ©cerner en 1985 le prix Monaco, qui vient saluer l’ensemble de son Ɠuvre. Si l’on peut toujours discuter de sa place dans le panthĂ©on littĂ©raire, Françoise Sagan Ă©tait avant tout un ĂȘtre vrai et libre. Elle restera dans l’histoire comme un personnage, sans doute plus important que ses livres, un mythe dont la notoriĂ©tĂ© dĂ©passe les frontiĂšres de l’Hexagone, le totem d’une Ă©poque faite de libertĂ© et d’insouciance. L’évĂ©nement Figaroscope parution bonjour tristesse » 15 mars 1954 21 juin 1937 21 juin 1937 LĂ©on Blum est renversĂ© par le SĂ©nat. L’exercice du pouvoir a durĂ© une annĂ©e. Le Front populaire essaiera de se survivre avec un gouvernement Ă  direction radicale. Une seconde expĂ©rience LĂ©on Blum ne durera que quelques semaines 13 mars-7 avril 1938. les Ă©phĂ©mĂ©rides d’universalis 21 juin 1939 21 juin 1939 La guerre au jour le jour 21 juin 1940 Lecture de la convention d’armistice Ă  la dĂ©lĂ©gation française par le gĂ©nĂ©ral Keitel 21 juin 1940 La guerre au jour le jour – ce que je retiens – Le groupe des plĂ©nipotentiaires français arrive dans la clairiĂšre de Rethondes pour la nĂ©gociation d’ 15h30 le gĂ©nĂ©ral Keitel, chef d’état major gĂ©nĂ©ral de la Wehrmacht lit le document d’armistice. 21 juin 1940 – Philippe PĂ©tain demande l’armistice Ă  l’Allemagne. Les nĂ©gociations franco-allemandes d’armistice commencent dans la clairiĂšre de Rethondes, en forĂȘt de CompiĂšgne. source 21 juin 1940 Ambroise Vollard et les estampes d’Edouard Vuillard blog Gallica 21 juin 1940 Les nabis pleurent Édouard Vuillard 1868-1940 Lien sur S’ArtMuser Artiste discret en son temps, Édouard Vuillard a saisi sur toile les moments d’intimitĂ© de ses contemporains, laissant ainsi, aprĂšs sa disparition, une vision de la France Ă  la Belle Epoque. Il commence Ă  peindre vers 1880, contre la volontĂ© familiale qui le voyait en militaire. Commençant tout d’abord par des natures mortes, son style devient de plus en plus affirmĂ© lorsqu’il a l’occasion de cĂŽtoyer un temps Bonnard tout en ayant l’expĂ©rience de l’AcadĂ©mie des beaux-arts de Paris. Suivant l’exemple, il s’associe au mouvement Nabi, inspirĂ© des estampes japonaises. Comme la Nature, Édouard Vuillard a horreur du vide ses tableaux n’offrent jamais un espace oĂč celui qui le contemple puisse respirer. Profusion de fleurs, intĂ©rieurs bourgeois Ă©touffants sous les tentures et les tapisseries enfermant les personnages en vase clos
 Comme ses toiles, Édouard Vuillard se replie tout au long de sa vie dans une retraite solitaire, crĂ©ant sans relĂąche. Vers 1890, influencĂ© par ses amis et maĂźtres faisant partie du mouvement Nabi, comme Paul SĂ©rusier, il se met Ă  laisser libre court Ă  son imagination, ne reproduisant plus fidĂšlement la rĂ©alitĂ©, simplifiant son coup de crayon, allĂ©geant les couleurs, loin de l’influence picturale de Manet marquĂ©e par un chromatisme fragmentĂ©. Il s’éteint discrĂštement Ă  La Baule en 1940, laissant la postĂ©ritĂ© s’emparer de son Ɠuvre pour la faire connaĂźtre au grand public. L’évĂ©nement Des Ɠuvres Ă  Orsay commentĂ©es Au lit – lien sur le commentaire – lien Ɠuvre et commentaire – La chapelle du chĂąteau de Versailles – lien sur le commentaire – lien sur Ɠuvre et commentaireJardins publics – lien sur le commentaire – lien sur Ɠuvre et commentaire – complĂ©ments Jardins publics l’interrogatoire 1894 – lien sur l’Ɠuvre – Jardins publics fillettes jouant 1894 – lien sur l’Ɠuvre – Lien sur les Ɠuvres Ă  Orsay Des Ɠuvres sur wikiart 21 juin 1941 21 juin 1941 La guerre au jour le jour 21 juin 1943 21 juin 1943 À Caluire-et-Cuire, prĂšs de Lyon, Jean Moulin, prĂ©sident du Conseil national de la RĂ©sistance est arrĂȘtĂ©. Victime d’une trahison, il est arrĂȘtĂ© lors d’une rĂ©union des mouvements de rĂ©sistance par Klaus Barbie, chef de la Gestapo Ă  Lyon. TorturĂ© par les Allemands, il ne livre aucun secret, ce qui lui coĂ»tera la vie le 8 juillet 1943. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 21 juin 1943 Arrestation de Jean Moulin – La Gestapo investit la villa du docteur Dugoujon, Ă  Caluire-et-Cuire prĂšs de Lyon, oĂč se tient une rĂ©union secrĂšte de la RĂ©sistance. Jean Moulin, alias Max, est arrĂȘtĂ©. Il sera identifiĂ© par Klaus Barbie, le chef de la Gestapo de Lyon, comme le prĂ©sident du Conseil national de rĂ©sistance. TransfĂ©rĂ© par les Allemands Ă  Paris, il sera torturĂ© et mourra le 8 juillet 1943 dans le train qui l’amenait en Allemagne. En 1964, ses cendres seront transfĂ©rĂ©es au PanthĂ©on. L’internautehistoire 21 juin 1943 Arrestation de Jean Moulin – Le 21 juin 1943, la Gestapo investit la villa du docteur Dugoujon, Ă  Caluire, une petite ville proche de Lyon, oĂč se tient une rĂ©union importante du Conseil National de la RĂ©sistance. Sans doute le chef de la Gestapo de Lyon, Klaus Barbie, a-t-il Ă©tĂ© informĂ© par l’un des participants, le dĂ©nommĂ© RenĂ© Hardy. Celui-ci seul arrive Ă  s’enfuir. Parmi les rĂ©sistants arrĂȘtĂ©s, les Allemands ne tardent pas Ă  identifier Jean Moulin, chef de la rĂ©sistance intĂ©rieure. Ils le transfĂšrent Ă  Paris puis Ă  Berlin oĂč il n’arrivera jamais. Le 8 juillet 1943, il meurt des suites des tortures et des mauvais traitements en gare de Metz. – Jean Moulin 1899-1943 – 20 juin 1899â–șLV ‱ biographie – parachutĂ© France 2 janvier 1942 – fondation du MUR 26 janvier 1943 – mise en place Conseil national de la RĂ©sistance 27 mai 1943â–șLV arrestation 21 juin 1943 – 8 juillet 1943 En savoir plus Parmi les huit rĂ©sistants arrĂȘtĂ©s Ă  Caluire figure Raymond Aubrac Samuel de son vrai nom. Il sera libĂ©rĂ© de maniĂšre spectaculaire, ainsi que 14 autres rĂ©sistants, le 21 octobre 1943, par sa propre femme, Lucie Aubrac Bernard de son vrai nom. Profitant d’un transfert des prisonniers, celle-ci attaque avec un groupe de rĂ©sistants le camion qui les transporte. Son tĂ©moignage, Ils partiront dans l’ivresse Seuil, 1984 a Ă©tĂ© portĂ© au cinĂ©ma en 2002 par Claude Berri sous le titre Lucie Aubrac. 21 juin 1945 21 juin 1945 Les troupes amĂ©ricaines reprennent Okinawa – L’üle japonaise d’Okinawa est finalement tombĂ©e aux mains des AmĂ©ricains aprĂšs une longue et sanglante bataille. L’üle, situĂ©e Ă  340 miles 550 km au sud du continent japonais, fournira dĂ©sormais aux AmĂ©ricains une base aĂ©rienne et navale inestimable Ă  partir de laquelle lancer une attaque soutenue et puissante sur le continent. BBC News 21 juin 1945 Les troupes japonaises ont Ă©tĂ© vaincues sur l’üle d’Okinawa dans le Pacifique aprĂšs l’une des batailles les plus longues et les plus sanglantes de la Seconde Guerre mondiale. AprĂšs avoir pris les Ăźles Ryukyu du contrĂŽle japonais, les États-Unis se prĂ©parĂšrent ensuite Ă  lancer une attaque contre le continent japonais. Today in history pour plus d’infos 21 juin 1953 21 juin 1953 Naissance de Benazir Bhutto 1953-2007 Femme politique au Pakistan – PremiĂšre femme Ă©lue dĂ©mocratiquement Ă  la tĂȘte d’un pays musulman, Benazir Bhutto exerce deux mandats de Premier ministre Ă  la tĂȘte du Pakistan de 1988 Ă  1990 puis de 1993 Ă  1996. Se terminant l’un et l’autre par un ordre de destitution du prĂ©sident de la RĂ©publique Ghulam Ishaq Khan en 1990 et Farooq Leghari en 1996, sur la base d’accusations de corruption. Afin d’échapper Ă  la justice, elle s’exile Ă  DubaĂŻ et Ă  Londres en 1998. Ayant obtenu du prĂ©sident Pervez Musharraf une amnistie et un accord de partage du pouvoir aprĂšs les Ă©lections prĂ©vues pour janvier 2008, elle rentre au pays le 18 octobre 2007. Le 27 dĂ©cembre 2007, Benazir Bhutto se rend Ă  une rĂ©union du Parti du peuple du Pakistan dans un parc public de Rawalpindi, dans la banlieue sud d’Islamabad. En quittant les lieux, elle salue la foule Ă  travers le toit ouvrant de son vĂ©hicule blindĂ© lorsqu’un homme prĂ©sent Ă  moins de deux mĂštres tire trois coups de feu dans sa direction tandis qu’un autre homme situĂ© non loin dĂ©clenche la ceinture d’explosifs qu’il porte sur lui, tuant 20 personnes et en blessant plusieurs dizaines d’autres. GriĂšvement blessĂ©e Ă  la tĂȘte et ayant perdu beaucoup de sang, Benazir Bhutto est transportĂ©e au Rawalpindi General Hospital. AprĂšs une demi-heure de massage cardiaque et respiration artificielle, les mĂ©decins prononcent son dĂ©cĂšs. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide DĂšs son enfance, Benazir Bhutto est initiĂ©e Ă  la politique par son pĂšre, fondateur du Parti du peuple du Pakistan – PPP -, Ă  la tĂȘte du pays de 1971 Ă  1977. La jeune femme se destine d’abord Ă  une carriĂšre diplomatique aprĂšs des Ă©tudes au sein des prestigieuses universitĂ©s de Harvard et Oxford. Lorsque son pĂšre est chassĂ© du pouvoir par un coup d’État et exĂ©cutĂ© en 1979, Benazir Bhutto est emprisonnĂ©e pendant quelques semaines, puis contrainte Ă  l’exil par l’armĂ©e. RĂ©fugiĂ©e Ă  Londres, elle prend les rĂȘnes du PPP, menant Ă  distance l’opposition au rĂ©gime du gĂ©nĂ©ral Zia. Son retour au Pakistan en 1986 est triomphal le PPP remporte les Ă©lections lĂ©gislatives deux ans plus tard, Bhutto obtient le poste de Premier ministre, Ă  l’ñge de 35 ans. Elle est la premiĂšre femme musulmane Ă  accĂ©der Ă  ces responsabilitĂ©s, symbole de la nouvelle volontĂ© d’ouverture du Pakistan. ÉcartĂ©e une premiĂšre fois du pouvoir en 1990 par des accusations de corruption, elle parvient Ă  se faire réélire Ă  la tĂȘte du gouvernement en 1993. À nouveau accusĂ©e d’abus et de mauvaise gestion, Benazir Bhutto est dĂ©mise de ses fonctions en 1996 et choisit de s’exiler Ă  DubaĂŻ afin d’échapper aux poursuites judiciaires. La nĂ©gociation d’un accord avec le prĂ©sident Musharraf met fin Ă  son exil le 17 octobre 2007. En Ă©change de l’amnistie judiciaire, Bhutto s’engage Ă  ne pas boycotter les Ă©lections organisĂ©es en janvier 2008. DĂšs son arrivĂ©e sur le sol pakistanais, elle Ă©chappe Ă  deux attentats suicides qui plongent le pays dans le chaos. MenacĂ©e et assignĂ©e Ă  rĂ©sidence, Bhutto dĂ©nonce l’accord passĂ© avec Musharraf et entre en campagne aux cĂŽtĂ©s de l’opposition. Le 27 dĂ©cembre 2007, Ă  la sortie d’une rĂ©union Ă©lectorale de son parti dans la ville de Rawalpindi, elle est tuĂ©e dans un attentat suicide aux circonstances troubles. L’évĂ©nement 21 juin 1960 21 juin 1960 Armin Harry rĂ©ussit l’exploit de battre le record du monde du 100 m en 10 secondes. Le prĂ©posĂ© au dĂ©part, aprĂšs la course, prĂ©tend que le second coup de pistolet destinĂ© Ă  sanctionner un faux dĂ©part n’est pas parti et annule la course, donc le record. Quarante minutes plus tard un nouveau dĂ©part est donnĂ© et Armin Harry rĂ©alise la mĂȘme performance. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement – WikipĂ©dia 21 juin 1964 21 juin 1964 Papa Doc prĂ©sident Ă  vie d’HaĂŻti – François Duvalier, surnommĂ© Papa Doc », prĂ©sident de la RĂ©publique d’HaĂŻti Antilles depuis 1954, s’autoproclame prĂ©sident Ă  vie. Avant lui, depuis 1804, 24 chefs d’Etat sur 36 ont Ă©tĂ© renversĂ©s ou assassinĂ©s. Avec l’appui des miliciens tontons macoutes », il Ă©tablit un rĂ©gime dictatorial dirigĂ© contre les mĂ©tis et les chrĂ©tiens. À sa mort en 1971, son fils Jean-Claude Duvalier, surnommĂ© BĂ©bĂ© Doc », lui succĂ©dera. En 1986, des Ă©meutes populaires mettront fin Ă  la dictature des Duvalier. L’internautehistoire – wikipĂ©dia 21 juin 1970 21 juin 1970 Le BrĂ©sil garde le trophĂ©e Jules Rimet – DotĂ© d’une Ă©quipe exceptionnelle, le BrĂ©sil rafle pour la troisiĂšme fois le titre de champion du monde en battant l’Italie 4 Ă  1. Le trophĂ©e Jules Rimet, du nom du fondateur de la Coupe du monde, leur est alors dĂ©finitivement remis. Il restera Ă  jamais au BrĂ©sil et sera remplacĂ© par la Fifa World Cup qui va encore d’équipe en Ă©quipe. L’internautehistoire 21 juin 1978 21 juin 1978 Le PĂ©rou laisse passer l’Argentine – Dernier match du groupe 2 dans le second tour de la Coupe du monde, le face Ă  face Argentine – PĂ©rou dĂ©terminera le finaliste. En effet, si l’Argentine, pays organisateur, gagne le match avec plus de quatre buts d’avance, elle devancera le BrĂ©sil. Menant 2-0 Ă  la mi-temps, l’Argentine est sur la bonne voie. Elle concrĂ©tise alors ces espoirs en inscrivant quatre buts de plus en 22 minutes, tandis que le gardien pĂ©ruvien en encaisse autant que sur l’ensemble du tournoi
 Face au climat pesant instaurĂ© par le dictateur totalitaire Videla, le scepticisme gagne les observateurs. Peu importe, l’Argentine accĂšde Ă  la finale et battra les Pays-Bas pour obtenir son premier titre de champion du monde. L’internautehistoire 21 juin 1982 21 juin 1982 La FĂȘte de la musique est nĂ©e en France en 1982, Ă  l’instigation de Jack Lang alors ministre de la Culture. L’idĂ©e de cette manifestation est de donner l’occasion Ă  tous les amateurs de jouer de la musique. Cette action a connu immĂ©diatement un immense succĂšs et s’est rapidement exportĂ©e Ă  l’étranger, principalement en Europe. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 21 juin 1982 FĂȘte de la musique 1982 source calendrier Lettres le livre scolaire 2022 juin et calendrier Histoire ImaginĂ©e en 1976 par le musicien amĂ©ricain Joel Cohen, la premiĂšre fĂȘte nationale a lieu en 1982 wikipĂ©dia et lien revue Geo 21 juin 1982 PremiĂšre FĂȘte de la Musique – Entre artistes renommĂ©s et amateurs plus ou moins Ă©clairĂ©s, la FĂȘte de la Musique cĂ©lĂšbre tous les styles de musique dans plus de 120 pays Ă  travers les cinq continents. Elle se tient traditionnellement tous les ans le 21 juin, au moment du solstice d’étĂ©, jour le plus long de l’annĂ©e dans l’hĂ©misphĂšre nord. La premiĂšre Ă©dition a Ă©tĂ© lancĂ©e le 21 juin 1982 par Jack Lang, ministre de la Culture dans le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy, sous la prĂ©sidence de François Mitterrand
 Suite de l’article – – 21 juin 1982 21 juin 1982 Diana, princesse de Galles, a donnĂ© naissance Ă  un garçon seize heures aprĂšs son enregistrement Ă  l’hĂŽpital St Mary, Ă  Londres. Le prince William a Ă©tĂ© le premier hĂ©ritier du trĂŽne britannique Ă  naĂźtre dans un hĂŽpital. BBC News – WikipĂ©dia 21 juin 1982 21 juin 1982 À Valladolid, le match de poule qui oppose le Koweit Ă  la France ne semble pas avoir beaucoup d’enjeux. Pourtant, le Cheik Fahid Al-Ahmad Al-Sabah n’est pas dĂ©cidĂ© Ă  voir son Ă©quipe perdre. Si celle-ci a tenu tĂȘte Ă  la TchĂ©coslovaquie, il n’y a pas de raison qu’elle se fasse dominer outrageusement par la France. C’est pourtant ce qui se produit malgrĂ© toute la bonne volontĂ© de l’arbitre qui refuse coup sur coup trois buts français. Mais le quatriĂšme est incontestable. C’en est trop pour le Cheik qui descend sur la pelouse et demande Ă  ce que le but soit retiré  L’arbitre, sous les regards mĂ©dusĂ©s des joueurs et des spectateurs, s’exĂ©cute face Ă  la fougue et la gĂ©nĂ©rositĂ© du frĂšre de l’Emir. Au final, le Koweit n’en sera pas moins crucifiĂ© par les Bleus 4-1 et l’arbitre
 par la FIFA. L’internautehistoire 21 juin 1983 21 juin 1983 Edward Joseph Snowden, nĂ© le 21 juin 1983 Ă  Elizabeth City, en Caroline du Nord, est un lanceur d’alerte amĂ©ricain. Informaticien, ancien employĂ© de la Central Intelligence Agency et de la National Security Agency, il a rĂ©vĂ©lĂ© l’existence de plusieurs programmes de surveillance de masse amĂ©ricains et britanniques. WikipĂ©dia – ComplĂ©ments – Edward Snowden publie ses MĂ©moires Nous – moi, vous, nous tous – Ă©tions trop naĂŻfs » L’ancien sous-traitant de la NSA raconte son parcours de lanceur d’alerte dans MĂ©moires vives » Le Seuil par Edward Snowden Lanceur d’alerte lien article journal Le Monde 13 septembre 2019 – buste parc Brooklyn Ă  New-York 06 avril 2015 voir aussi des centaines de livres que j’ai lus n° 2542 21 juin 1986 21 juin 1986 La France victorieuse du BrĂ©sil – AprĂšs avoir Ă©liminĂ© les Italiens tenants du titre en huitiĂšme de finale, les champions d’Europe livrent un match titanesque face Ă  la prestigieuse Ă©quipe du BrĂ©sil. MenĂ©s 1-0, les Bleus reviennent au score grĂące Ă  Platini et tiennent lors des prolongations. Puis vient la sĂ©ance de tir aux buts oĂč le meneur de jeu rate son tir. Mais deux brĂ©siliens subissent la mĂȘme dĂ©convenue et donnent ainsi la victoire Ă  la France. Malheureusement, en demi finale, les Français se casseront Ă  nouveau les dents contre l’implacable Ă©quipe allemande. L’internautehistoire 21 juin 1996 21 juin 1996 Le Conseil europĂ©en de Florence est presque exclusivement consacrĂ© Ă  la crise de la vache folle ». Le Premier ministre britannique John Major se rallie finalement Ă  la sĂ©vĂšre politique d’éradication de l’épidĂ©mie prĂ©conisĂ©e par les autoritĂ©s europĂ©ennes. les Ă©phĂ©mĂ©rides d’universalis – lien Plus d’infos sur la vache folle au 30 mai 1990 21 juin 2001 21 juin 2001 PremiĂšre Ă©clipse du XXIe siĂšcle en Afrique australe. C’est en Angola qu’elle Ă©tait la plus longue 4 minutes et 5 secondes mais la prĂ©fĂ©rence a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă  la Zambie avec des zones plus accessibles. source 21 juin 2008 21 juin 2008 Le ferry Princess of the Stars avec 850 personnes Ă  son bord coule suite au passage du typhon Fengshen au large de l’üle de Sibuyan. De nombreuses personnes pĂ©rissent et de nombreux corps restent prisonniers de l’épave. Le 28, les opĂ©rations de rĂ©cupĂ©ration des corps sont interrompues en raison de la prĂ©sence de conteneurs de pesticides Ă  bord susceptibles de se dĂ©verser. Il paraĂźt nĂ©cessaire d’enlever tous ces produits avant de poursuivre la rĂ©cupĂ©ration des corps ou de tenter de renflouer l’épave. Une zone d’exclusion de 5 Km autour de l’épave, interdisant la pĂȘche et les activitĂ©s aquacoles, est mise en place par les autoritĂ©s philippines. source cedre pour en savoir plus 21 juin 2009 21 juin 2009 Tournant historique Les Groenlandais ont cĂ©lĂ©brĂ© l’entrĂ©e en vigueur du statut d’autonomie Ă©largie de leur Ăźle, qui leur ouvre la voie vers l’indĂ©pendance. Source check-liste du journal Le Monde du 22 juin 2009 voir L’indĂ©pendantisme groenlandais est un courant politique qui revendique un Groenland indĂ©pendant du Danemark. WikipĂ©dia autonomie renforcĂ©e voir aussi Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 21 juin 2017 collĂšge Sabine Zlatin 21 juin 2017 Pour le CollĂšge de Belley inaugurĂ© en octobre 2016, le nom de Sabine Zlatin a Ă©tĂ© retenu, en hommage Ă  la dame d’Izieu. Sabine Zlatin, juive polonaise rĂ©fugiĂ©e en France avant la guerre, cherchant Ă  Ă©loigner des enfants juifs de Montpellier oĂč les rafles nazies Ă©taient nombreuses, arrive Ă  Izieu au printemps 1943, avec l’aide de Pierre-Marcel Wiltzer, alors sous-prĂ©fet de l’arrondissement de Belley. Celui-ci leur trouve une maison qu’il nomme Colonie d’enfants rĂ©fugiĂ©s de l’HĂ©rault » et joue pendant cette pĂ©riode un rĂŽle primordial. Elle Ă©chappe Ă  la rafle de la colonie d’Izieu le 6 avril 1944, et s’engage dans la RĂ©sistance. Elle n’a ensuite jamais cessĂ© de porter la mĂ©moire de la rafle d’Izieu, pour que la mĂ©moire de ces enfants ne tombe jamais dans l’oubli. Cet hommage permet d’évoquer l’esprit qui a conduit Ă  l’action rĂ©sistante et qui a portĂ© les fondements de notre institution. Il invite Ă©galement les jeunes gĂ©nĂ©rations Ă  savoir d’oĂč elles viennent pour choisir oĂč elles iront. Source RĂ©vĂ©lation du nom du collĂšge de Belley Une page du traitĂ© d’al-Khwarizmi, Kitab al jabr wa’l muqabala. 21 juin – Sans lien avec la date, les mathĂ©matiques arabes – Dans l’histoire des mathĂ©matiques, on dĂ©signe par mathĂ©matiques arabes les contributions apportĂ©es par les mathĂ©maticiens du monde musulman jusqu’au milieu du XVe siĂšcle. Les sciences arabes, et en premier plan, les mathĂ©matiques, se dĂ©veloppent dans les califats Ă©tablis au Moyen-Orient, en Asie centrale, en Afrique du Nord, en Espagne et, au VIIIe siĂšcle, dans le Sud de la France. Les textes sont Ă©crits en arabe, qui Ă©tait une des langues des sciences et de la culture Ă  cette Ă©poque, d’oĂč l’emploi des termes de sciences arabes » et de mathĂ©matiques arabes », cela sans considĂ©ration de la langue maternelle des savants et quelles que puissent ĂȘtre leurs origines ethniques ou leur religion. Les mathĂ©matiques arabes se sont constituĂ©es par assimilation des mathĂ©matiques grecques ainsi que des mathĂ©matiques indiennes. Elles ont Ă©galement Ă©tĂ© influencĂ©es par les mathĂ©matiques chinoises et babyloniennes avant de connaĂźtre un dĂ©veloppement propre. C’est principalement par leurs traductions en arabe et leurs commentaires que l’Europe prit connaissance des ouvrages des mathĂ©maticiens indiens. De rĂ©centes recherches ont dĂ©montrĂ© que beaucoup d’idĂ©es, qu’on pensait nĂ©es dans l’Europe du XVIe, XVIIe ou XVIIIe siĂšcle, Ă©taient dĂ©jĂ  prĂ©sentes dans les mathĂ©matiques grecques ou furent dĂ©veloppĂ©es par des mathĂ©maticiens arabes, mais certaines n’eurent pas de suite. Source le calendrier mathĂ©matique de Yannick Danard 21 juin Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art anglais. Today in Science anglais ce jour en astronomie lien DerniĂšre mise Ă  jour JournĂ©e Mondiale de l’enfant Africain JournĂ©e nationale de la santĂ© du pied 16 juin 1717 16 juin 1717 Pierre le Grand et le rĂ©gent Ă  la revue de la maison militaire du roi Source 16 juin 1735 16 juin 1735 Naissance du peintre français Michel-Nicolas-Bernard LĂ©piciĂ© Composition Bernadette Couturier en 2010 lien image plus grande Choix d’Ɠuvres Le Petit Dessinateur Michel-Nicolas-Bernard LĂ©piciĂ© the painter Carle Vernet at age 14 1772 A Mother Feeding her Child 1774 Michel-Nicolas-Bernard LĂ©piciĂ© voir aussi le 16 juin en art 16 juin 1801 ou 16 juillet 1801 16 juin 1801 Jour de naissance possible de Julius PlĂŒcker – Julius PlĂŒcker 16 juin ou 16 juillet 1801 Ă  Elberfeld, DuchĂ© de Berg – 22 mai 1868 Ă  Bonn, Royaume de Prusse est un mathĂ©maticien et un physicien prussien. Il a obtenu des rĂ©sultats fondamentaux en gĂ©omĂ©trie analytique et fut un pionnier dans les recherches sur les rayons cathodiques qui aboutirent Ă  la dĂ©couverte de l’électron. Il a aussi beaucoup travaillĂ© sur les courbes de LamĂ©. Source juin 16 juin 1829 16 juin 1829 Naissance de Geromino dans la tribu apache Bedonkohe prĂšs du Turkey Creek, affluent de la riviĂšre Gila, Nouveau-Mexique, alors sous domination mexicaine, et mort le 17 fĂ©vrier 1909 Ă  Fort Sill Oklahoma, États-Unis. AppelĂ© Go Khla Yeh celui qui bĂąille» Ă  sa naissance, parfois Ă©crit Goyathlay, ou encore surnommĂ© Guu Ji Ya l’astucieux», il est l’un des protagonistes des guerres apaches, le dernier Ă  continuer Ă  se battre contre le Mexique et les États-Unis pour les droits des amĂ©rindiens, avant sa reddition en 1886. lien WikipĂ©dia 16 juin 1836 Émile de Girardin est le premier Ă  lancer le journal bon marchĂ© la Presse », en France. extrait de linternaute histoire et NON, c’est le 15 juin 1836 oĂč il y a parution d’un numĂ©ro pilote de La Presse et la parution du journal a lieu le 1er juillet 1836. 16 juin 1875 16 juin 1875 Pose de la premiĂšre pierre de la Basilique du SacrĂ©-CƓur Ă  Montmartre – Paris un bloc de marbre rose qui a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© depuis et se trouve aujourd’hui dans la crypte La premiĂšre pierre de la Basilique -devant l’autel, dans le pavĂ©- par le cardinal Guibert, assistĂ© de douze Ă©vĂȘques et au milieu d’un grand concours de peuple. source 16 juin 1875 – L’archevĂȘque de Paris pose la premiĂšre pierre Basilique du SacrĂ©-CƓur de Montmartre, Ă  Paris. La colline de Montmartre qui signifie Mont des Martyrs », s’élĂšve Ă  129 mĂštres au-dessus du niveau de la mer. La construction du SacrĂ© CƓur fut dĂ©crĂ©tĂ©e par une loi votĂ©e par l’AssemblĂ©e nationale en juillet 1873. 16 juin 1877 Ulmann, La sĂ©ance du 16 juin 1877 16 juin 1877 Lien sur WikipĂ©dia pour voir ce qui se passe Ă  la chambre des dĂ©putĂ©s. 16 juin 1881 16 juin 1881 Alors ministre de l’Instruction publique Jules Ferry ministre de l’Instruction publique fait voter une loi qui Ă©tablit la gratuitĂ© de l’école. Depuis 1879, l’homme politique promulgue une sĂ©rie de textes afin de promouvoir l’école publique et d’affaiblir le poids de l’Église dans l’éducation des jeunes français. Dans ce contexte, une nouvelle loi paraĂźtra encore le 28 mars 1882, rendant l’enseignement obligatoire pour les enfants de 3 Ă  6 ans, et dĂ©finitivement laĂŻc. L’instruction civique remplacera dorĂ©navant l’instruction religieuse et mĂȘme les instituteurs devront ĂȘtre laĂŻcisĂ©s au sein des Ă©coles spĂ©cialisĂ©es. C’est ainsi que seront posĂ©es les bases de l’enseignement public en France. L’Internaute histoire – ComplĂ©ments sur le site du SĂ©nat ou sur le lien Jules Ferry 16 juin 1881 La loi Jules Ferry rend l’enseignement primaire gratuit en France 1881 source calendrier Histoire le livre scolaire 2022 juin 16 juin 1881 16 juin 1881 Naissance du peintre Natal’ya Sergeyevna Goncharova – Nathalie Goncharova 1881-1962 Source Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art anglais mais aussi 4 juin 1881 – 21 juin 1881 ou 3 juillet 1881 WikipĂ©dia Nathalie Goncharova est peintre, dessinatrice et dĂ©coratrice de théùtre d’origine russe naturalisĂ©e française. Composition Bernadette Couturier en 2010 lien image plus grande Choix d’Ɠuvres L’Oiseau de Feu Costume for the 12 Simple Princesses Natal’ya Sergeyevna Goncharova l’Oiseau de Feu Costume for the first Prince Natal’ya Sergeyevna Goncharova Costume for a Man Dancer in Ballet de TrĂšfle 1950 Natal’ya Sergeyevna Goncharova 16 juin 1895 16 juin 1895 L’Afrique-Occidentale française est créée par dĂ©cret. L’ est, Ă  l’origine, constituĂ©e des colonies de la CĂŽte-d’Ivoire, de la GuinĂ©e, du SĂ©nĂ©gal et du Soudan. Son gouverneur gĂ©nĂ©ral rĂ©side Ă  Dakar, capitale de la fĂ©dĂ©ration. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis qui ne prĂ©cise pas que c’est depuis 1902 que la capitale Ă©tait transfĂ©rĂ©e Ă  Dakar, jusqu’à la dissolution de la fĂ©dĂ©ration. Le 16 juin 1895, l’Afrique Occidentale Française fut créée par l’union du SĂ©nĂ©gal, du Soudan français, de la GuinĂ©e et de la CĂŽte d’Ivoire. Le gouverneur gĂ©nĂ©ral de l’AOF rĂ©sidait Ă  Saint-Louis. Le premier nommĂ© fut Jean-Baptiste ChaudiĂ©. source 16 juin 1902 16 juin 1902 Naissance de Barbara McClintock 1902-1992, cĂ©lĂšbre gĂ©nĂ©ticienne amĂ©ricaine. Certainement l’une des plus brillantes du XXe siĂšcle. pour en savoir plus 16 juin 1903 16 juin 1903 Foundation of the Ford Motor Company 1903 source calendrier Anglais le livre scolaire 2022 juin – lien WikipĂ©dia 16 juin 1917 16 juin 1917 Naissance du photographe amĂ©ricain Irving Penn 1917-2009 Avec ses portraits classiques, ses natures mortes Ă  la composition soignĂ©e et ses tĂ©moignages ethnographiques, Irving Penn est l’un des photographes les plus renommĂ©s et influents du vingtiĂšme siĂšcle. 
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 MaĂźtre de la lumiĂšre et de la composition, Penn accordait Ă  chaque sujet et Ă  chaque objet un mĂȘme rĂŽle de premier plan, se dĂ©tachant sur un dĂ©cor trĂšs simple, et une mĂȘme importance. Ses Ă©tudes minutieuses d’objets du quotidien, mĂ©gots, tasses en papier ou fragments d’os, revĂȘtent la mĂȘme perfection harmonieuse que la haute couture, les mannequins cĂ©lĂšbres ou les simples ouvriers. Source revue n° 8 Pinault Collection. 16 juin 1925 16 juin 1925 Naissance de l’écrivain, journaliste et philosophe français Jean d’Ormesson 1925-2017, parfois surnommĂ© Jean d’O et de son vrai nom Jean Bruno Wladimir François-de-Paule LefĂšvre d’Ormesson. ConsidĂ©rĂ© pendant plus de quarante ans comme l’ambassadeur mĂ©diatique de l’AcadĂ©mie française, il est trĂšs prĂ©sent dans des Ă©missions tĂ©lĂ©visĂ©es littĂ©raires ou plus gĂ©nĂ©ralistes, oĂč il est rĂ©guliĂšrement invitĂ© pour son Ă©rudition et son art de la 16 juin 1925 Naissance de Jean d’Ormesson 1925 source calendrier Lettres le livre scolaire 2022 juin NĂ© d’un pĂšre ambassadeur du Front populaire et ami de LĂ©on Blum, Jean d’Ormesson se voit dispenser une Ă©ducation privilĂ©giĂ©e, dans le respect des valeurs traditionnelles. Évoluant dans un cadre libĂ©ral, il entame un parcours sans entrave. ÉlĂšve brillant, il accumule trĂšs vite les diplĂŽmes agrĂ©gĂ© et diplĂŽmĂ© d’études supĂ©rieures de philosophie, normalien. Cet Ă©rudit ne s’arrĂȘtera pas lĂ . Jean LefĂšvre, comte d’Ormesson, embrasse une carriĂšre de haut fonctionnaire devenant prĂ©sident du conseil international de la philosophie et des sciences humaines Ă  l’Unesco. Il s’essaie Ă©galement Ă  l’écriture L’Amour est un plaisir’, Du cĂŽtĂ© de chez Jean’. Ses Ɠuvres dĂ©notent insouciance et joie de vivre. Mais c’est en 1971 que dĂ©bute rĂ©ellement sa carriĂšre littĂ©raire, avec la parution de La Gloire de l’Empire’, Grand Prix du roman de l’AcadĂ©mie française. AcadĂ©micien, il ne nĂ©glige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro’. Aspirant Ă  un monde traditionnellement moderne’, il insuffle Ă  ses Ă©crits un peu de lui et ce n’est pas pour dĂ©plaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-mĂȘme et transmet Ă  la nouvelle gĂ©nĂ©ration des rĂ©flexions philosophiques comme Le Rapport Gabriel’ ou encore Presque rien sur presque tout’. En 2003, C’était bien’ raconte la vie de l’auteur et anticipe mĂȘme sa mort. Avec Une fĂȘte en larme’ en 2005, il tente l’originalitĂ© et, toujours en se mettant en scĂšne, il se met Ă  raconter son roman idĂ©al Ă  un journaliste. Enfin en 2006, il se laisse aller et publie La CrĂ©ation du monde’, roman d’un nouveau genre pour lui et trĂšs attendu par la critique littĂ©raire. En 2007, Jean d’Ormesson sort un nouveau livre, Odeur du temps’. L’évĂ©nement D’Ormesson, un Ă©crivain du bonheur lien vidĂ©o 9 minutes Sur Antenne 2, oĂč la grĂšve a Ă©tĂ© effective, vendredi soir, le programme minimum a Ă©tĂ© diffusĂ© avec, Ă  20 h. 30, un SpĂ©cial Jean Ferrat . Le chanteur est venu en personne annoncer Ă  l’écran qu’une chanson de lui, intitulĂ©e Un air de libertĂ© , avait Ă©tĂ© retirĂ©e de l’émission. M. Jullian avait acceptĂ© de pratiquer cette coupure Ă  la demande de M. Jean d’Ormesson – une sommation courtoise » par voie d’huissier, – car, selon le directeur du Figaro », la chanson incriminĂ©e – qui Ă©voque un Ă©ditorial paru au moment de la chute de SaĂŻgon – constitue une atteinte injurieuse Ă  son Ă©gard et Ă  celui de tous les collaborateurs de son journal le Monde » du 15 novembre. PubliĂ© le 17 novembre 1975 Ă  00h00 – Mis Ă  jour le 17 novembre 1975 Ă  00h00 Source pour lire la suite ComplĂ©ment – suite Ă  l’article dans Le Monde Les plagiaires, ces usurpateurs peu inquiĂ©tĂ©s de la littĂ©rature française Par HĂ©lĂšne Maurel Professeure de littĂ©rature française Ă  l’universitĂ© de Tours 14 juillet 2021 j’indique une partie de l’intervention de une Française qui vit en Allemagne » lectrice du journal J’ai l’impression que personne n’a rĂ©alisĂ© que Jean d’Ormesson, idole nationale s’il en fut, avait amplement plagiĂ© Chateaubriand dans son livre Mon dernier rĂȘve sera pour vous ». Il se trouve que je venais de lire le premier quand j’ai lu le second et j’ai trouvĂ© cela tellement scandaleux
 » 16 juin 1928 Hello le soleil brille – Annie Cordy 1958 – Tout le monde chante avec Annie Cordy ou siffle cet air martial. La France a dĂ©couvert un an plus tĂŽt la Marche du Colonel Bogey dans Le Pont de la riviĂšre KwaĂŻ », et elle accompagne en 1958 la marche triomphale d’un certain GĂ©nĂ©ral. Le film de David Lean, sorti fin 1957, lui-mĂȘme une adaptation d’un roman du Français Pierre Boulle. Et sa musique est dĂ©jĂ  un gros succĂšs, sans paroles. La version d’Annie Cordy, succĂšs de l’étĂ© 1958, arrive en pleine actualitĂ©, alors que les Ă©vĂ©nements d’AlgĂ©rie » ramĂšnent au pouvoir le GĂ©nĂ©ral de Gaulle. Source ces chansons qui font l’histoire durĂ©e 6 min. 42 16 juin 1933 16 juin 1933 Franklin Delano Roosevelt a signĂ© la Loi sur les banques qui a sĂ©parĂ© la Banque commerciale des services bancaires d’investissement et a Ă©tabli la sociĂ©tĂ© fĂ©dĂ©rale d’assurance-dĂ©pĂŽts. Il a Ă©galement signĂ© la Loi sur le crĂ©dit agricole, la Loi sur les transports ferroviaires d’urgence et la Loi sur la reprise industrielle nationale qui a créé l’Administration des travaux publics. Le 16 juin 1933 marque la fin des cent premiers jours de la prĂ©sidence de Franklin Delano Roosevelt. L’investissement de fonds fĂ©dĂ©raux dans une sĂ©rie de programmes de travaux publics, qui fournissaient des emplois dĂ©sespĂ©rĂ©ment nĂ©cessaires, faisait partie intĂ©grante du programme national de Roosevelt, le New Deal. Le sous-secrĂ©taire Ă  l’IntĂ©rieur Harold Ickes, l’Administration des Travaux Publics a initiĂ© et supervisĂ© environ projets de travaux publics. Des millions d’AmĂ©ricains sans emploi sont allĂ©s travailler dans les annĂ©es 1930 dans des programmes tels que la Work Projects Administration Ă  l’origine appelĂ©e Works Progress Administration, le Civilian Conservation Corps, et la Tennessee Valley Authority. Source Today in History 16 juin 1937 16 juin 1937 Naissance de Walter Tacchini Ă  Romito Magra. Il vit Ă  Trebiano dans la province de la Spezia. Il a enseignĂ© Ă  l’AcadĂ©mie des Beaux-Arts de Carrare. L’art est une expression pure de l’individu 
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Ce n’est pas un paradigme, mais une idĂ©ologie, pas un mysticisme mais un mystique, ce n’est pas une pĂ©dagogie, mais elle influence la sociĂ©tĂ© 
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 il sert Ă  comprendre le mystĂšre de l’homme, Ă  communiquer avec les autres, Ă  recrĂ©er des dimensions humaines non artificielles, mĂȘme artificielles, Ă  donner une Ă©motion, Ă  la recevoir, Ă  se rĂ©jouir, Ă  se fĂącher, Ă  partager ses cauchemars, Ă  exprimer des doutes sous forme de certitude chromatique ou plastique. » Walter Tacchini source ou source ou source J’ai pu visiter l’exposition de Walter Tacchini au chĂąteau de Lerici Italie voici quelques photographies 16 juin 1938 16 juin 1938 Naissance de Joyce Carol Oates 1938- C’est une femme de lettres amĂ©ricaine, Ă  la fois poĂ©tesse, romanciĂšre, nouvelliste, dramaturge et essayiste. Elle a Ă©galement publiĂ© plusieurs romans policiers sous les pseudonymes Rosamond Smith et Lauren Kelly. WikipĂ©dia La foi d’un Ă©crivain de Joyce Carol Oates lien sur le podcast 18 Chadburn-Book » durĂ©e 6 minutes 16 juin 1940 16 juin 1940 La guerre au jour le jour [
] Le gouvernement français refuse le projet d’union franco-britannique. Suite au manque de soutient, le cabinet Reynaud dĂ©missionne. Le marĂ©chal PĂ©tain est nommĂ© prĂ©sident du conseil. L’amiral Darlan est nommĂ© ministre de la Marine, le gĂ©nĂ©ral Weygand ministre de la Guerre. A 23 heures, le marĂ©chal PĂ©tain charge M. Baudouin, son ministre des Affaires Ă©trangĂšres, d’entamer des nĂ©gociations avec les Allemands et les Italiens. Il transmet Ă  l’Allemagne une demande de condition d’armistice par l’intermĂ©diaire de l’ambassadeur d’Allemagne. [
] Bombardements allemands dans l’Ain sur Bourg-en-Bresse et Pont-de-Vaux. 16 juin 1940 Philippe PĂ©tain, 84 ans, le vainqueur de Verdun et l’un des derniers marĂ©chaux survivants de la Grande Guerre, est nommĂ© prĂ©sident du Conseil, aprĂšs la dĂ©mission de Paul Reynaud. La moitiĂ© de la France Ă©tant occupĂ©e par les Allemands, il demande aussitĂŽt l’armistice et installe son gouvernement Ă  Vichy. En juillet, l’AssemblĂ©e nationale lui donnera les pleins pouvoirs. PĂ©tain mettra alors fin Ă  la RĂ©publique et instaurera, sous la devise Travail, Famille, Patrie », un État nationaliste et autoritaire, dominĂ© par les Allemands. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 16 juin 1940 16 juin 1940, la ville de Bourg-en-Bresse est bombardĂ©e vers 16 h par trois avions ennemis. La douzaine de bombes lĂąchĂ©es vise nettement la voie ferrĂ©e et la gare. Les cibles touchĂ©es ont Ă©tĂ© principalement la TrĂ©filerie oĂč un atelier est dĂ©truit, la maison Collomb rue Jean JaurĂšs, la maison Blanchet faubourg de Lyon, les ateliers Terreau et Blanchet Ă  l’angle de l’avenue du Mail et de la rue de la Citadelle. Le bilan de ce bombardement est de 13 morts 6 militaires, 5 civils et 2 personnes non identifiĂ©es. PrĂšs de 25 blessĂ©s lĂ©gers ont Ă©tĂ© soignĂ©s Le Journal de l’Ain, 26 juin 1940. voir patrimoine de l’Ain et MĂ©moire de la DĂ©portation dans l’Ain 16 juin 1940 Vers 16h30, six avions italiens bombardent Bourg-en-Bresse et particuliĂšrement le secteur de la gare oĂč s’effectue un chargement de munitions. Des bombes tombent sur le triage, prĂšs du pont de Lyon et sur la trĂ©filerie Chaudouet. Voir images sur exposition Bourg pendant la seconde guerre mondiale en pdf 16 juin 1940 Extrait d’une brochure britannique de 1942 intitulĂ©e GĂ©nĂ©ral de Gaulle leader of the Fighting French». La page prĂ©sente l’appel du 18 juin Le 16 juin 1940, un gouvernement de circonstance, agissant Ă  tort au nom de la France, capitule, livrant son pays aux Allemands. De Londres, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle enregistre un appel Ă  tous les Français, rĂ©veillant leur espoir et les exhortant Ă  rĂ©sister Ă  l’ennemi par tous les moyens. » Source 16 juin 1941 16 juin 1941 La guerre au jour le jour OpĂ©ration Battleaxe voir dĂ©tails sur le site Photo d’un cinĂ©aste italien durant l’opĂ©ration battleaxe. Il filme les chars allemands Ă  droite en train de poursuivre les chars britanniques Ă  gauche, enveloppĂ©s par la fumĂ©e des explosions 16 juin 1942 La guerre au jour le jour 16 juin 1943 La guerre au jour le jour 16 juin 1943 Arrestation Ă  Bourg de Paul Pioda, vitrier Ă  Bourg, qui fut l’un des principaux crĂ©ateurs de l’ArmĂ©e secrĂšte dans le dĂ©partement de l’Ain. Avec sa sƓur, Louise Dard Pioda, il organise des rĂ©unions de jeunes militants dans son arriĂšre-boutique rue du Gouvernement actuelle rue Victor Basch. Paul Pioda sera dĂ©portĂ© et mourra au camp de FlossenbĂŒrg le 31 octobre 1944 source et illustration sur exposition Bourg pendant la seconde guerre mondiale en pdf 16 juin 1943 Coup d’État manquĂ© contre PerĂłn Une tentative de putsch menĂ©e par la marine contre le prĂ©sident argentin Juan Domingo PerĂłn Ă©choue. Source 16 juin 1946 16 juin 1946 AprĂšs avoir dĂ©missionnĂ© du gouvernement, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle proclame, sur les lieux mĂȘme de son dĂ©barquement en 1944, le discours de Bayeux dans lequel il donne ses principes pour une nouvelle constitution française. extrait de L’Internaute histoire Date de diffusion du discours 30 juin 1946 lien jalons INA 16 juin 1946 Le discours de Bayeux un jour dans l’histoire Franck Ferrand sur Europe 1 2 minutes 16 juin 1947 Le journal hebdomadaire Spirou publie les premiĂšres planches des aventures de Lucky Luke, l’homme qui tire plus vite que son ombre. Sa silhouette filiforme, ses jambes arquĂ©es moulĂ©es dans un jean et son Ă©ternelle chemise jaune naissent sous le crayon du dessinateur belge Morris. Le scĂ©nariste Goscinny va enrichir son univers de personnages hauts en couleurs, tels les Dalton, qui vont assurer son succĂšs mondial. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement Mais si on regarde Le journal de Spirou de 1947 c’est soit un 12 juin soit un 17 juin ! De plus il est prĂ©cisĂ© sur WikipĂ©dia consultĂ© le 8 juin 2019 que la sĂ©rie Lucky Luke paraĂźt pour la premiĂšre fois sous la plume de Morris dans Almanach 1947 ; un album spĂ©cial du journal Spirou paru le 7 dĂ©cembre 1946 en prĂ©vision des fĂȘtes de NoĂ«l. Mais si on regarde l’Almanach 1947 il est mis 7 dĂ©cembre 1947 ??? pour le n° 3 je pense que c’est une erreur et que c’est bien 1946. Source 16 juin 1955 16 juin 1955 Sortie aux États-Unis premiĂšre Ă  Chicago de La belle et le clochard Lady and the Tramp, adaptĂ© d’une histoire de Ward Greene parue en 1937, Happy Dan, the Whistling Dog. C’est le 19e long-mĂ©trage d’animation des studios Disney 16 juin 1957 16 juin 1957 Premier reportage en direct du fond de la mer. En une semaine le commandant Jacques-Yves Cousteau rĂ©alise du cĂŽtĂ© de Marseille des plongĂ©es pour trois tĂ©lĂ©visions diffĂ©rentes. Celle pour la France, nommĂ©e OpĂ©ration Marseille » est une rĂ©ussite mĂȘme si elle survient aprĂšs celles Ă©prouvantes rĂ©alisĂ©es pour la BBC et la tĂ©lĂ© italienne. C’est le dĂ©but d’une longue sĂ©rie. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement Remarque je n’ai pas retrouvĂ© cette information dans l’encyclopĂ©die Cousteau oĂč il y a de belles choses Ă  voir. 16 juin 1957 16 juin 1957 Voir Photo AFP La piscine Deligny» pendant la canicule, Ă  Paris. p. 46 de ce catalogue 16 juin 1963 À gauche la cosmonaute soviĂ©tique Valentina V. Tereshkova juste avant d’embarquer dans sa capsule Vostok 6 ; centre image tĂ©lĂ©visĂ©e d’elle pendant le vol ; Ă  droite peu aprĂšs son atterrissage. Source 16 juin 1963 La soviĂ©tique Valentina Terechkova, 26 ans, est la premiĂšre femme Ă  effectuer un vol spatial. Deux ans plus tĂŽt, son compatriote Youri Gagarine Ă©tait le premier homme Ă  quitter la Terre Ă  bord d’une capsule Vostok. AprĂšs 48 rĂ©volutions autour de la Terre, 2 millions de kilomĂštres et 71 heures de vol, Valentina Terechkova atterrira le 19 juin Ă  Karaganda, dans les steppes du Kazakhstan. En 1969, elle deviendra vice-prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration internationale dĂ©mocratique des femmes.L’Internaute histoire Valentina Vladimirovna Terechkova, est la premiĂšre cosmonaute soviĂ©tique et la premiĂšre femme Ă  effectuer un vol dans l’espace, du 16 au 19 juin 1963. Valentina Terechkova reste Ă  ce jour la seule femme Ă  avoir effectuĂ© un voyage en solitaire dans l’espace et la plus jeune cosmonaute Lien l’histoire par les femmes voir aussi BBCNews 16 juin 1963 La soviĂ©tique Valentina Terechkova est la premiĂšre femme Ă  voler dans l’espace 1963 source calendrier Sciences le livre scolaire 2022 juin 16 juin 1963 16 juin 1970 16 juin 1970 DĂ©cĂšs de la femme de lettre française d’origine russe Elsa Triolet 1896-1970 Étudiante en architecture, elle frĂ©quente les milieux intellectuels russes. Un sĂ©jour exotique lui inspire son premier roman Ă©crit en russe A Tahiti’. Elle rencontre Louis Aragon lors d’une manifestation Ă  Paris. Elle devient alors sa compagne et son inspiratrice, notamment pour Les Yeux d’Elsa’. Elsa Triolet traduit la poĂ©sie du russe MaĂŻakovski son beau-frĂšre et les piĂšces d’Anton Tchekhov. Communiste convaincue, c’est dans cette perspective qu’elle traite des problĂšmes politiques et sociaux nĂ©s de l’aprĂšs-guerre sous le couvert de plusieurs fictions. AprĂšs son dĂ©cĂšs, la totalitĂ© de ses lettres, manuscrits et documents personnels, est lĂ©guĂ©e au CNRS par Louis Aragon. L’évĂ©nement Elsa triolet, l’écrivaine derriĂšre la muse blog Gallica Citations L’avenir n’est pas une amĂ©lioration du prĂ©sent. C’est autre chose.» [Elsa Triolet] – Le cheval roux ou les intentions humaines Les hasards de notre vie nous ressemblent.» [Elsa Triolet] – Camouflages Le vrai rĂȘveur est celui qui rĂȘve de l’impossible.» [Elsa Triolet] – Mille Regrets 16 juin 1972 16 juin 1972 Le tunnel ferroviaire de Vierzy dans l’Aisne s’effondre sur deux autorails. Lors du passage de deux autorails, la voĂ»te du tunnel de Vierzy s’est effondrĂ©e, coinçant les deux trains dans le tunnel. 108 personne sont tuĂ©es et 111 autres blessĂ©es. L’accident est dĂ» aux vibrations des trains dans un tunnel vĂ©tuste alors en rĂ©fection. Source et WikipĂ©dia 16 juin 1976 16 juin 1976 Le massacre de Soweto est le nom couramment donnĂ© Ă  une opĂ©ration policiĂšre de rĂ©pression sanglante menĂ©e le 16 juin 1976 contre une manifestation de jeunes africains lors de l’apartheid, en Afrique du Sud. extrait des Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide dans les signets de Diane En 1976, l’imposition par le vice-ministre de l’administration et de l’éducation bantoue, Andries Treurnicht membre de l’aile dure du Parti national, de l’enseignement obligatoire en afrikaans pour les Ă©coliers noirs, provoque un soulĂšvement de ces derniers dans les townships. Une marche de protestation est organisĂ©e dans le district noir de Soweto prĂšs de Johannesburg le 16 juin 1976. WikipĂ©dia voir aussi BBCNews 16 juin 1978 16 juin 1978 L’AmĂ©rique s’apprĂȘte Ă  dĂ©couvrir ce qui deviendra la plus grande comĂ©die musicale de l’histoire du cinĂ©ma Grease. AdaptĂ© de l’Ɠuvre de Jim Jacobs et de Warren Casey, le film est officiellement lancĂ© Ă  New York le 16 juin 1978. Il rĂ©vĂšle Olivia Newton-John, et confirme la cĂ©lĂ©britĂ© de John Travolta, dĂ©jĂ  vu dans La FiĂšvre du samedi soir’. Cette histoire d’amour lycĂ©enne version annĂ©es 50 sĂ©duira plusieurs gĂ©nĂ©rations de spectateurs. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement pour complĂ©ter, le film qui sortira en septembre 1978 en France. Le tournage de Grease» ne s’annonçait pas sous les meilleurs auspices. Mais le producteur Allan Carr a fait de son film l’une des plus grandes comĂ©dies musicales amĂ©ricaines de tous les temps. Voir les dĂ©tails de la production du film 16 juin 2010 Le prĂ©sident Barack Obama s’exprime depuis le Bureau Ovale Ă  la Maison Blanch le 15 juin 2010 Source Une nappe de pĂ©trole s’approche de la Louisiane, lundi 3 mai 2010 Source Barack Obama recevait mercredi 16 juin 2010 les dirigeants de BPSource 16 juin 2010 Je suis heureux d’annoncer que BP est d’accord pour mettre 20 milliards de dollars de cĂŽtĂ© afin de satisfaire les demandes de dĂ©dommagements Ă  la suite de la pollution dans le golfe du Mexique, a dĂ©clarĂ© Barack Obama, mercredi 16 juin, Ă  l’issue d’une visite des responsables de la sociĂ©tĂ© pĂ©troliĂšre britannique Ă  la Maison Blanche. Ces 20 mds de dollars 16 mds d’euros seront provisionnĂ©s sur une pĂ©riode de quatre ans, au rythme de cinq milliards chaque annĂ©e. La somme sera dĂ©posĂ©e sur un compte-sĂ©questre et gĂ©rĂ©e par Kenneth Feinberg, juriste qui avait dĂ©jĂ  contrĂŽlĂ© le fonds d’indemnisation des victimes des attentats du 11 septembre 2001. Extraits de la check-liste du journal Le Monde du 16 juin 2012 16 juin 2012 EntrĂ©e en fonction Ă  la Cour pĂ©nale internationale de la deuxiĂšme procureure, la Gambienne Fatou Bensouda. Source Journal Le Monde datĂ© du 14-15 fĂ©vrier 2021 16 juin 2017 16 juin 2017 Le prĂ©sident Donald Trump annule l’accord diplomatique conclu le 17 dĂ©cembre 2014 par son prĂ©dĂ©cesseur avec RaĂčl Castro. Monde diplomatique Cuba chronologie 16 juin 2020 Emmanuel Macron en visite dans un laboratoire du fabricant français de vaccins Sanofi, Ă  Marcy-l’Etoile, prĂšs de Lyon, le 16 juin 2020. Laurent Cipriani / AP 16 juin 2020 La France a enregistrĂ©, mardi 16 juin, 38 dĂ©cĂšs supplĂ©mentaires liĂ©s au Covid-19 Ă  l’hĂŽpital, portant Ă  29 547 le bilan de la pandĂ©mie dans le pays
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 Journal Le Monde 16 juin 2020 Eden Pastora 16 juin 2020 DĂ©cĂšs du chef de guĂ©rilla nicaraguayen EdĂ©n Atanacio Pastora GĂłmez 1936-2020. C’est un homme politique du FSLN. Il a combattu lors de la rĂ©volution nicaraguayenne en 1978/79 en tant que chef de guĂ©rilla sandiniste et, aprĂšs sa victoire, a Ă©tĂ© successivement vice-ministre de l’IntĂ©rieur, puis vice-ministre de la DĂ©fense. AprĂšs avoir rompu avec la direction sandiniste, il a dirigĂ© l’organisation Alianza Revolucionaria DemocrĂĄtica ARDE, qu’il a fondĂ©e, et qui a opĂ©rĂ© contre le gouvernement sandiniste dans la zone frontaliĂšre du Nicaragua avec le Costa Rica de 1981 Ă  1986. Il rejoint de nouveau par la suite les sandinistes. WikipĂ©dia source image LibĂ©ration 16 juin 2020 Danziger Etats-Unis, The Rutland HeraldAutres nouvelles, des troupes indiennes et chinoises se battent Ă  la frontiĂšre avec des matraques et des pierres 16 juin 2020 Dans la nuit du 15 au 16 juin, en plein Himalaya, soldats chinois et indiens se sont violemment affrontĂ©s Ă  coups de pierre et de gourdin, faisant au moins 20 morts du cĂŽtĂ© indien le nombre de victimes cĂŽtĂ© chinois n’a pas Ă©tĂ© communiquĂ©, pour la premiĂšre fois depuis si les Ă©lĂ©ments dĂ©clencheurs des derniers affrontements sont encore mĂ©connus, on sait que le Ladakh, territoire indien, et l’Aksai Chin, rĂ©gion chinoise, sont au cƓur de la guerre sino-indienne qui a opposĂ© les deux grandes puissances en 1962. Un regain de tensions entre l’Inde et la Chine, deux pays gouvernĂ©s par des dirigeants nationalistes, a de quoi inquiĂ©ter
 Pendant ce temps-lĂ , dans l’Himalaya cartooningforpeace ce jour en astronomie lien Today in Science anglais Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art anglais. DerniĂšre mise Ă  jour JournĂ©e Mondiale des ocĂ©ans Pour cette JournĂ©e mondiale de l’ocĂ©an en 2021, nous avons dĂ©cidĂ© de mettre en lumiĂšre le parcours de la scientifique Shakuntala Haraksingh Thilsted, nouvelle laurĂ©ate du Prix mondial de l’alimentation. Cette distinction vient rĂ©compenser plusieurs dĂ©cennies de travaux sur le rĂŽle essentiel des aliments aquatiques, pour vaincre notamment la malnutrition dans les pays en dĂ©veloppement, retrace Ben Belton Michigan State University. Des liens entre les communautĂ©s humaines et l’ocĂ©an, il en sera aussi question avec Rachel Kelly University of Tasmania qui revient sur une rĂ©cente initiative de l’Unesco pour promouvoir les jeunes professionnels et chercheurs dans le cadre de la DĂ©cennie de l’ocĂ©an ». Et si vous ne voulez toujours pas remonter Ă  la surface, retrouvez notre sĂ©rie Oceans 21 », fruit de la collaboration entre les diffĂ©rentes rĂ©dactions de The Conversation. Des ressources – ocĂ©an et cryosphĂšre – merci Ă  CĂ©line Guillemin pour le lien Livret environnement de l’AcadĂ©mie des sciences – l’ocĂ©an Mers et ocĂ©ans un enjeu mondial dossier lumni ComplĂ©ment – Guatemala un grillage gĂ©ant va tenter de retenir une grande quantitĂ© des dĂ©chets qui se dĂ©versent dans les ocĂ©ans – Le Monde et en bas de l’article, une vidĂ©o Un bateau va tenter de nettoyer la mer de plastique durĂ©e 2 min. JournĂ©e mondiale anti contrefaçon en 2022 Elle est traditionnellement cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  la toute fin du mois de mai ou au dĂ©but du mois de juin. Semaine Nationale de sensibilisation Ă  l’hĂ©mochromatose – en 2021 ce sera le 04 juin – en 2022 le 1er juin JournĂ©e nationale d’hommage aux morts pour la France » en Indochine lien Un mĂ©morial dĂ©diĂ© aux morts pour la France en Indochine est implantĂ© Ă  FrĂ©jus sur une hauteur dominant la ville. InaugurĂ© en 1993 par le prĂ©sident de la RĂ©publique, il abrite prĂšs de 24 000 sĂ©pultures de militaires et de civils morts en Indochine. 8 juin La journĂ©e nationale d’hommage aux morts pour la France » en Indochine a Ă©tĂ© instaurĂ©e dĂ©cret n° 2005-547 du 26 mai 2005 – afin que le souvenir des 100 000 soldats morts au cours de ces combats reste vivant dans notre mĂ©moire collective. La date du 8 juin correspond au jour oĂč fut transfĂ©rĂ©, Ă  la nĂ©cropole nationale de Notre-Dame-de Lorette, la dĂ©pouille du Soldat Inconnu d’Indochine, le 8 juin 1980. Au cours de la guerre d’Indochine, la France avait fait appel en plus des soldats mĂ©tropolitains Ă  des troupes supplĂ©tives issues d’Indochine comme Ă  de trĂšs nombreux engagĂ©s issus du Maghreb et d’Afrique subsaharienne. Le site Internet MĂ©moire des hommes – en maintenance au 2 et 3 juin 2020 – permet de consulter en ligne la base de donnĂ©es des morts pour la France au cours de la Guerre d’Indochine 1945-1954. ConservĂ©e par le Service historique de la DĂ©fense, elle a Ă©tĂ© constituĂ©e par la saisie et l’indexation d’un fichier Ă©tabli par le ministĂšre des Anciens combattants au lendemain de ce conflit. Source et Source J’ai postĂ© en 2020 un mail Ă  JournĂ©es mondiales car je vois que cette journĂ©e ne figure pas chez eux. C’est bien elle a Ă©tĂ© ajoutĂ©e rapidement. JournĂ©e nationale d’hommage aux morts pour la France en Indochine 8 juin 632 8 juin 632 Mort de Mahomet. Le ProphĂšte meurt de façon inattendue, aprĂšs une courte maladie, Ă  MĂ©dine. Ses conseillers sauront prendre en main sa communautĂ© et empĂȘcher la dĂ©sagrĂ©gation et l’effondrement qu’on put craindre un moment. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 8 juin 632 Mahomet s’éteint Ă  MĂ©dine le 13 du mois de Rabi’ premier, selon le calendrier arabe. Il a 62 ans. À l’instant de mourir, le ProphĂšte, bien qu’il ait eu neuf femmes lĂ©gitimes, ne laisse aucun fils survivant susceptible de lui succĂ©der Ă  la tĂȘte des croyants. Abou Bekr, un des plus anciens compagnons de Mahomet, devient le premier Calife. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 8 juin 1625 Giovanni Domenico Cassini I. En arriĂšre-plan, l’observatoire de Paris, dont il fut le premier directeur. 8 juin 1625 Naissance de l’astronome français d’origine italienne Jean-Dominique Cassini 1625-1712, dĂ©couvreur de la division de Cassini, une bande sombre entre les anneaux A et B de Saturne. Source pgj astronomie – WikipĂ©dia – Today in Science Lien sur l’exposition Cassini l’astronome du roi
 8 juin 1637 RenĂ© Descartes, d’aprĂšs Frans Hals. 8 juin 1637 Le Discours de la mĂ©thode lien Gutenberg de RenĂ© Descartes 1596-1650 et les trois essais la Dioptrique, les MĂ©tĂ©ores, la La gĂ©omĂ©trie lien Gutenberg qui lui feront suite paraissent en un volume, sans nom d’auteur, chez Jean Maire, Ă  Leyde. Cette publication marquera, pour Descartes, le dĂ©but de ces polĂ©miques qu’il n’aimait pas mais qui l’occuperont jusqu’à la fin de sa vie. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis et Today in Science 8 juin 1637 Pour la premiĂšre fois, une Ɠuvre philosophique et scientifique est Ă©crite en français et non en latin Discours de la mĂ©thode pour bien conduire sa raison et chercher la vĂ©ritĂ© dans les sciences’. Son auteur et pĂšre du fameux cogito ergo sum » je pense donc je suis, RenĂ© Descartes, entend ainsi se rendre accessible Ă  tous ? chroniques de la lettre de l’évĂ©nement ComplĂ©ment lien sur l’Ɠuvre sur wikisource 8 juin 1637 Parution du Discours de la mĂ©thode de RenĂ© Descartes 1637 source calendrier Lettres le livre scolaire 2022 juin Le Discours de la mĂ©thode sous-titrĂ© pour bien conduire sa raison, et chercher la vĂ©ritĂ© dans les sciences, publiĂ© en 1637, est le premier texte philosophique Ă©crit par RenĂ© Descartes. Ce texte a Ă©tĂ© Ă©crit directement en français par Descartes, qui voulait ainsi s’opposer Ă  la tradition scolastique qui avait pour habitude d’écrire en latin. Le discours de la mĂ©thode est ainsi le premier ouvrage philosophique Ă©crit en français. Descartes disait de son discours qu’il le voulait accessible mĂȘme aux femmes ». Dans ce court discours divisĂ© en six parties, Descartes expose sa philosophie selon laquelle il faut douter de tout pour Ă©tablir toutes les vĂ©ritĂ©s qui ne rĂ©sistent pas au doute. Ainsi, avec comme ennemie la prĂ©cipitation et les prĂ©jugĂ©s, il espĂšre pouvoir fonder une morale stable et acceptĂ©e de tous. C’est dans ce discours que l’on retrouve la cĂ©lĂšbre phrase je pense donc je suis » cogito, ergo sum, c’est la base de toute connaissance, la premiĂšre chose dont on ne peut douter je peux douter de tout sauf de mon doute, c’est-Ă -dire de l’existence de ma pensĂ©e pendant que je doute. Descartes rompt avec la tradition antique et judĂ©o-chrĂ©tienne de la philosophie. Il juge la scolastique trop spĂ©culative » et dĂ©clare que les hommes doivent se rendre comme maĂźtres et possesseurs de la nature » VIe partie. WikipĂ©dia – lien pdf Lien sur Descartes dans l’encyclopĂ©die philosophique Clin d’Ɠil humoristique source Livres audio gratuits DESCARTES, RenĂ© – MĂ©ditations mĂ©taphysiquesDESCARTES, RenĂ© – Principes de la philosophie SĂ©lectionDIVERS – La Fontaine contre Descartes 8 juin 1783 8 juin 1783 La terre s’ouvre dans la rĂ©gion de Sida Sud de l’Islande sur une longueur de 25 kilomĂštres, formant une fissure de 130 cratĂšres dont l’activitĂ© se maintiendra jusqu’en fĂ©vrier 1784. Dans l’üle, l’impact du Laki est dĂ©sastreux. Environ 21% de la population meurt de famine dans l’annĂ©e ainsi que 80% du cheptel ovin, 50% des bovins et 50% des chevaux Ă  cause de la fluorose dentaire ou osseuse provenant des 8 millions de tonnes d’acide fluorhydrique rejetĂ©s ! En deux jours seulement, le Laki libĂšre autant de gaz que toute l’industrie europĂ©enne en un an et en quelques heures, il donne naissance Ă  un vaste nuage de pluie acide qui s’abat sur les cĂŽtes mĂ©ridionales de l’Islande puis sur l’Europe et sur une partie de l’hĂ©misphĂšre nord. À la diffĂ©rence de l’Eyjafjöll au printemps 2010, le Laki projeta les trois quarts de ses gaz dans la couche infĂ©rieure de l’atmosphĂšre la troposphĂšre, oĂč circulent justement les pluies, les nuages et les vents de surface. Les spĂ©cialistes estiment aujourd’hui que prĂšs de 122 millions de tonnes de dioxyde sulfurique furent Ă©mis dans l’atmosphĂšre, soit l’équivalent du Pinatubo tous les trois jours. En temps normal, les vents dominants auraient dĂ» pousser ce nuage toxique vers le nord, en direction du cercle polaire malheureusement, ce ne fut pas le cas en ce mois de juin
 Source pour en savoir plus continuer de lire l’article de Emmanuel Garnier Les volcans du monde en direct pgj astronomie Lien sur les jeux volcans de Lumni 8 juin 1794 8 juin 1794 Vue du jardin national et des dĂ©corations, le jour de la fĂȘte cĂ©lĂ©brĂ©e en l’honneur de l’ĂȘtre suprĂȘme. WikipĂ©dia Maximilien de Robespierre conduit le 8 juin 1794 20 prairial An II la premiĂšre fĂȘte en l’honneur de l’Être suprĂȘme 8 juin 1795 8 juin 1795 DĂ©cĂšs de Louis XVII –Louis-Charles de France– 1785-1795, fils de Louis XVI et Marie-Antoinette. Il devient dauphin de France aprĂšs la mort de son frĂšre ainĂ© en 1789 puis prince royal en 1791. Durant la RĂ©volution française, il est enfermĂ© avec ses parents dans la prison du Temple. AprĂšs l’exĂ©cution de son pĂšre en 1793, il est Ă©levĂ© par sa mĂšre au sein de la prison. Il est finalement confiĂ© au cordonnier Antoine Simon qui a pour mission de le transformer en citoyen commun. On le fait dĂ©clarer contre sa propre mĂšre accusĂ©e d’inceste. En janvier 1794, aprĂšs avoir passĂ© des mois dans des conditions insalubres il tombe malade. Il finit par mourir de tuberculose Ă  l’ñge de 10 ans. Source – WikipĂ©dia 8 juin 1795 la mort » de Louis XVII un jour dans l’histoire Franck Ferrand sur Europe 1 2 minutes 8 juin 1809 8 juin 1809 DĂ©cĂšs de Thomas Paine 1737-1809 nĂ© Ă  Thetford en Grande-Bretagne. Il est connu pour son engagement durant la RĂ©volution amĂ©ricaine en faveur de l’indĂ©pendance des 13 colonies britanniques en AmĂ©rique du Nord. Il a exposĂ© ses positions dans un cĂ©lĂšbre pamphlet intitulĂ© le Sens commun, publiĂ© quelques mois avant la signature de la DĂ©claration d’indĂ©pendance amĂ©ricaine en 1776. Ses Ă©crits, parmi lesquels figurent Rights of Man 1791, ont Ă©galement exercĂ© une grande influence sur les acteurs de la RĂ©volution française il fut Ă©lu dĂ©putĂ© Ă  l’assemblĂ©e nationale en 1792. ConsidĂ©rĂ© par les Montagnards comme un alliĂ© des Girondins, il fut progressivement mis Ă  l’écart, notamment par Robespierre, puis emprisonnĂ© en dĂ©cembre 1793. AprĂšs la Terreur, il fut relĂąchĂ© et connut un certain succĂšs grĂące Ă  son livre Le SiĂšcle de la raison The Age of Reason, 1793-1794 qui analyse le christianisme et milite en faveur du dĂ©isme. Thomas Paine resta en France jusqu’en 1802, pĂ©riode pendant laquelle il critique l’ascension de NapolĂ©on Bonaparte, qualifiant le Premier Consul de charlatan le plus parfait qui eĂ»t jamais existé». Il revint aux États-Unis sur l’invitation du prĂ©sident Thomas Jefferson, oĂč il meurt Ă  72 ans. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide – lien Gutenberg sur ses Ă©crits en anglais – lien WikipĂ©dia Livres gratuits lien Thomas Paine, Droits de l’homme En rĂ©ponse Ă  l’attaque de M. Burke sur la RĂ©volution Paine, Le sens commun adressĂ© aux habitans de l’AmĂ©rique. Nathalie Caron, “Thomas Paine et l’éloge des rĂ©volutions”, Transatlantica, 2, 2006. [En ligne], mis en ligne le 7 juillet 2006, ConsultĂ© le 29 juillet 2020. URL. 8 juin 1810 8 juin 1810 Naissance du musicien Robert Schumann 1810-1856 – lien biographie sur Ă©duthĂšque philarmonie de Paris AttirĂ© par la littĂ©rature et la musique, Robert Schumann commence le piano Ă  neuf ans aprĂšs avoir assistĂ© Ă  une audition. À vingt ans, il dĂ©cide d’y consacrer sa vie et prend des cours de piano avec le rĂ©putĂ© Friedrich Wieck. Mais avec sa main paralysĂ©e, ses espoirs de devenir un pianiste reconnu sont rĂ©duits Ă  nĂ©ant. Il s’oriente alors vers la composition et la critique musicale, fondant sa propre revue la Nouvelle Revue musicale’. À l’époque de son mariage avec la pianiste virtuose Clara, il crĂ©e des Ɠuvres pour piano d’un romantisme passionnĂ©. Plus tard, il se tourne vers le lied, la symphonie, la musique de chambre, l’oratorio et l’opĂ©ra. À partir de 1854, les troubles psychologiques qui le tenaillent depuis 1833 le terrassent. AprĂšs une tentative de suicide, il est internĂ© Ă  l’asile d’Endenich oĂč il meurt en 1856. Durant ses deux derniĂšres annĂ©es, Schumann continue Ă  composer lors de ses brefs moments de luciditĂ©. Son Ă©pouse et son Ă©lĂšve le plus cĂ©lĂšbre, Brahms, travailleront Ă  promouvoir son Ɠuvre. L’évĂ©nement Les trois liens donnĂ©s sont riches en informations avec des extraits audio et vidĂ©o CarnavalSymphonie n° 3 RhĂ©nane» 8 juin 1822 8 juin 1822 Le premier livre de Victor Hugo paraĂźt en librairie, sous le titre d’Odes et poĂ©sies diverses. Le recueil ira s’enrichissant et se diversifiant jusqu’à l’édition derniĂšre de 1828. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis – lien sur mon blog au 26 fĂ©vrier 1802 oĂč vous trouverez des liens pour Ă©couter ou lire des Ɠuvres de Victor Hugo 8 juin 1824 machine Ă  laver 8 juin 1824 Noah Cushing fait breveter une machine Ă  laver c’est le premier brevet Ă©mis au Canada. C’est le 8 mars 1824 que fut instaurĂ©e dans la province du Bas-Canada la premiĂšre loi canadienne sur les brevets. L’un des prĂ©requis Ă©tait d’ĂȘtre un sujet britannique et de rĂ©sider dans la province. extrait de Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 8 juin 1825 8 juin 1825 Naissance du peintre et graveur français Charles Chaplin 1825-1891 rattachĂ© au courant acadĂ©mique, il se spĂ©cialisa dans la reprĂ©sentation de la femme, et dans les scĂšnes de genre. WikipĂ©dia choix d’Ɠuvres La Fille du Peintre 1881 Charles Chaplin Jeune fille Ă  la colombe Charles Chaplin Le RĂȘve Charles Chaplin A Young Girl Drawing Charles Chaplin 8 juin 1829 Autoportrait de John Everett Millais 1881. 8 juin 1829 Naissance Ă  Southampton du peintre et illustrateur britannique John Everett Millais 1829-1896. Talent prĂ©coce, il fut admis dans la Royal Academy dĂšs l’ñge de 11 ans. Il y crĂ©a la fraternitĂ© prĂ©raphaĂ©lite avec William Holman Hunt et Dante Gabriel Rossetti. Il rĂ©alisa de nombreuses Ɠuvres, dont Feuilles d’automne », OphĂ©lie » ou Le passage du nord-ouest » et mourut en 1896, aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©lu prĂ©sident de la Royal Academy. Source et WikipĂ©dia Millais passe son enfance Ă  Jersey, puis grandit quelques annĂ©es Ă  Dinan, en France. Son intĂ©rĂȘt pour l’art et la musique vient de sa mĂšre, qui l’encourage Ă  dĂ©velopper ses penchants artistiques. La famille rentre donc en Angleterre et s’installe Ă  Londres pour permettre au jeune homme d’entrer Ă  la Royal Academy of Art. John Everett Millais est acceptĂ© au sein de cette prestigieuse Ă©cole Ă  l’ñge exceptionnel de onze ans, tant son talent est prĂ©coce. C’est lĂ  qu’il rencontre Dante Gabriel Rossetti et William Holman Hunt, et intĂšgre leur mouvement pictural des prĂ©raphaĂ©lites en septembre 1848. Sa toute premiĂšre Ɠuvre picturale, Christ dans la maison de ses parents, exposĂ©e en 1850, provoque une polĂ©mique du fait de la reprĂ©sentation trĂšs rĂ©elle, voire profane, de la Sainte Famille. Sa peinture aborde des thĂ©matiques religieuses, mais Ă©galement sociĂ©tales, ou issues de la littĂ©rature, comme les aventures des chevaliers du mythe Arthurien. Millais porte une grande attention aux dĂ©tails, se concentrant sur la complexitĂ© de la beautĂ© des Ă©lĂ©ments naturels, en particulier dans ses reprĂ©sentations de fleurs, comme on peut le voir dans sa toile Ophelia, reprĂ©sentant un personnage shakespearien. Le peintre devient par la suite ami avec le critique d’art John Ruskin, qui admire le mouvement prĂ©raphaĂ©lite et le promeut auprĂšs du public. Ses derniĂšres Ɠuvres tĂ©moignent de l’influence grandissante d’artistes comme Joshua Reynolds ou Diego Velasquez, et se centrent de plus en plus sur les grands Ă©vĂ©nements historiques europĂ©ens. Il meurt Ă  Londres en 1896. Figaroscope 8 juin 1845 8 juin 1845 DĂ©cĂšs Andrew Jackson 1767-1845 septiĂšme prĂ©sident des États-Unis voir sur mon blog au 15 mars 1767 oĂč j’en mets plus 8 juin 1867 8 juin 1867 François-Joseph Ier d’Autriche et Sissi sont couronnĂ©s roi et reine de Hongrie dans l’église Matthias de Buda. Franz Liszt a composĂ© la musique de la cĂ©lĂ©bration. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide – 8 juin 1867 L’empereur d’Autriche François-Joseph Ier et sa femme la princesse bavaroise Élisabeth, surnommĂ©e Sissi », ceignent Ă  Budapest la couronne de Saint-Étienne, saint patron et premier roi de Hongrie. Ils consacrent ainsi l’union de l’Empire autrichien et du royaume de Hongrie et donc, la naissance de la monarchie bicĂ©phale d’Autriche-Hongrie. Mais ce regroupement ne satisfait pas les multiples nationalitĂ©s qui le composent. À la fin de PremiĂšre Guerre mondiale, son territoire sera rĂ©parti entre l’Italie, la Roumanie et cinq nouveaux États Autriche, Hongrie, Pologne, TchĂ©coslovaquie et Yougoslavie. L’Internaute histoire 8 juin 1867 François-Joseph Ier et Elisabeth d’Autriche sont couronnĂ©s roi et reine de Hongrie 1867 source calendrier Histoire le livre scolaire 2022 juin 8 juin 1867 8 juin 1867 Naissance Ă  Richland Center Wisconsin de l’architecte, dessinateur et thĂ©oricien amĂ©ricain Frank Lloyd Wright Mort Ă  Phoenix, Arizona en 1959. FrappĂ© par l’évolution des modes de vie contemporains et cherchant Ă  replacer l’individu dans son environnement naturel, il usa Ă  profit des possibilitĂ©s infinies offertes par le dĂ©veloppement des nouveaux matĂ©riaux, comme le bĂ©ton armĂ©, afin de dĂ©finir une conception de l’espace rĂ©volutionnaire, qui suscita pourtant la controverse, via ses projets de gratte-ciel ou de bĂątiments de grande ampleur, rĂ©alisĂ©s avec une audace formelle dĂ©routante Larkin Building Ă  Buffalo, NY, en 1904, Imperial Hotel de Tokyo, de 1916 Ă  1922, Millard House Ă  Pasadena en 1923, ou la sĂ©rie des Usonian House par exemple. L’Internaute histoire voir artcyclopedia voir aussi sur mon blog au 9 avril 1959 Architecte de formation, Frank Lloyd Wright rejette le nĂ©o-acadĂ©misme pour penser ses architectures suivant une orientation organique’ des volumes. Ancien employĂ© d’un des reprĂ©sentants de l’école de Chicago, il est licenciĂ© lorsque son patron dĂ©couvre qu’il consacre son temps libre Ă  des travaux d’architecture. Quelques semaines plus tard, Franck Lloyd Wright signe son premier contrat. Son style s’affirme dĂšs 1897, en particulier dans la somptueuse demeure qu’il construit Ă  Oak Park, puis dans la sĂ©rie des Prairie House. Ces rĂ©alisations dĂ©montrent ses qualitĂ©s de constructeur. Les nouveaux modes de vie et les nouveaux matĂ©riaux inspirent ses recherches il s’attache Ă  intĂ©grer harmonieusement les bĂątiments dans le paysage, s’emploie Ă  rĂ©gler les problĂšmes relatifs Ă  l’éclairage et Ă  la ventilation en apportant des solutions nouvelles. En 1909, il quitte femme et enfants pour s’installer en Europe. Il y frĂ©quente des architectes avant-gardistes. MalgrĂ© les controverses, il prouve une fois encore sa maĂźtrise en Ă©difiant l’audacieuse Kaufmann House, Ă  Bear Run en Pennsylvanie. On lui doit Ă©galement le cĂ©lĂšbre bĂątiment du Guggenheim Museum de New York, belle Ă©tude en forme de spirale d’escargot, contenue dans une structure presque ronde. Associant de nouvelles formes et de nouveaux matĂ©riaux, Franck Lloyd Wright a, Ă  sa maniĂšre, rĂ©volutionnĂ© le monde de l’architecture. L’évĂ©nement L’influence du Japon chez Frank Lloyd Wright lien Lien vidĂ©o de 8 minutes Frank Lloyd Wright – The lost Works – Larkin Administration Building Lien vidĂ©o de 10 minutes en anglais Frank Lloyd Wright’s Martin House Complex sur mon blog ouverture musĂ©e Solomon R. Guggenheim Ă  New York 21 octobre 1959 8 juin 1876 Portrait de George Sand par Auguste Charpentier 1838 coll. MusĂ©e de la vie romantique, Ă  Paris. 8 juin 1876 DĂ©cĂšs Ă  Nohant de George Sand 1804-1876 -Aurore Dupin, baronne Dudevant- voir sur mon blog au 1er juillet 1804 oĂč j’en mets plus George Sand vue par d’autres Ă©crivains DOSTOĂŻEVSKI, Fedor – La Mort de George SandFLAUBERT, Gustave & SAND, George – Correspondance SĂ©lectionA George Sand I Alfred de MussetA George Sand II Alfred de MussetA George Sand III Alfred de MussetA George Sand IV Alfred de MussetA George Sand V Alfred de MussetA George Sand VI Alfred de de MussetA Madame Sand GĂ©rard de Nerval “George Sand est un cƓur lumineux, une belle Ăąme, un gĂ©nĂ©reux combattant du progrĂšs, une flamme dans notre temps. C’est un bien plus vrai et bien plus puissant philosophe que certains bonshommes plus ou moins fameux du quart d’heure que nous traversons.” [Victor Hugo] Actes et paroles Source 8 juin 1903 8 juin 1903 Naissance Ă  Bruxelles de Marguerite Yourcenar 1903-1987 – lien sur mon blog au 6 mars 1980 Ă©lue Ă  l’acadĂ©mie française oĂč vous en saurez plus. Podcast – portrait durĂ©e 13 min. Orpheline de mĂšre, Marguerite de Crayencour – alias Marguerite Yourcenar – publie Ă  compte d’auteur Le Jardin des chimĂšres’, rĂ©digĂ© Ă  l’ñge de seize ans. InitiĂ©e Ă  l’art et Ă  la culture grĂ©co-latine par son pĂšre, elle effectue de nombreuses traductions, dont celles du poĂšte Constantin Cavafy. À l’approche de la Seconde Guerre mondiale, elle s’enfuit aux États-Unis avec sa compagne, Grace Frick et obtient la nationalitĂ© amĂ©ricaine. Sa consĂ©cration date de la publication de son roman historique Les MĂ©moires d’Hadrien’. RĂ©compensĂ©e en 1968 du prix Femina pour L’ƒuvre au noir’, elle est Ă©lue en 1970 Ă  l’AcadĂ©mie royale de langue belge. Mais c’est surtout son entrĂ©e Ă  l’AcadĂ©mie française en 1980 – trois annĂ©es aprĂšs avoir reçu le Grand Prix de l’AcadĂ©mie – qui retiendra l’attention il s’agit en effet de la premiĂšre femme Ă  intĂ©grer le cercle des Immortels’. L’évĂ©nement 8 juin 1912 Étude pour le dĂ©cor de LĂ©on Bakst, aquarelle et gouache sur papier. 8 juin 1912 CrĂ©ation de Daphnis et ChloĂ© au théùtre du ChĂątelet, Ă  Paris, sous la direction de Pierre Monteux, et dans les dĂ©cors et costumes de LĂ©on Bakst. Commande de Serge de Diaghilev pour les Ballets russes, composĂ© entre 1909 et 1912, Daphnis et ChloĂ© est ballet en un acte et trois parties sur un argument de Michel Fokine et Maurice Ravel d’aprĂšs le roman pastoral de Longus. Vaslav Nijinski est Daphnis, Tamara Karsavina est ChloĂ©. Il s’agit de l’une des Ɠuvres les plus populaires de Ravel, qualifiĂ©e par lui-mĂȘme de symphonie chorĂ©graphique». Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis – lien WikipĂ©dia 8 juin 1918 8 juin 1921 8 juin 1921 Naissance de Soeharto ou Suharto 1921-2008. Il fut prĂ©sident de l’IndonĂ©sie de 1967 Ă  1998. Le 11 mars 1966, Soeharto contraint Soekarno, encore officiellement prĂ©sident, Ă  signer la Supersemar». Cet ordre» sera considĂ©rĂ© par Soeharto comme un transfert de pouvoir. Soeharto est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique le 21 mars 1968 par l’AssemblĂ©e dĂ©libĂ©rative du peuple provisoire que Soekarno avait nommĂ©e en 1959. Soeharto rĂ©prima dans la violence les mouvements communistes et islamistes le nombre total de victimes varie de 300 000 Ă  3 millions. Il Ă©tait alors considĂ©rĂ© comme l’un des chefs d’État les plus corrompus et on estime qu’il a amassĂ©, avec sa famille, une fortune de 40 milliards de dollars. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide – 8 juin 1940 8 juin 1940 La guerre au jour le jour 8 juin 1940 DĂ©couverte de l’élĂ©ment 93, le neptunium symbole Np – Elle a Ă©tĂ© annoncĂ©e par Edwin M. McMillan et Philip H. Abelson travaillant Ă  l’UniversitĂ© de Californie Ă  Berkeley. En Ă©tudiant la fission nuclĂ©aire, McMillan avait dĂ©couvert le neptunium comme produit de dĂ©sintĂ©gration de l’uranium 239 par dĂ©sintĂ©gration bĂȘta. Ils ont pu prouver que ses propriĂ©tĂ©s chimiques et nuclĂ©aires Ă©taient uniques, et donc un nouvel Ă©lĂ©ment. Son isolement ultĂ©rieur sous forme mĂ©tallique octobre 1944 a fourni la preuve finale. Il a Ă©tĂ© nommĂ© neptunium d’aprĂšs Neptune, la planĂšte immĂ©diatement au-delĂ  d’Uranus. En tant que premier Ă©lĂ©ment plus lourd que l’uranium, il a Ă©tĂ© appelĂ© Ă©lĂ©ment transuranium. Pour sa dĂ©couverte, McMillan a reçu une part du prix Nobel lien – prix partagĂ© avec Glenn Theodore Seabor – pour la chimie en 1951. Source Today in Science Lien sur le tableau de MendeleĂŻev saga science du CNRS oĂč vous pouvez cliquer sur un Ă©lĂ©ment pour en savoir plus 8 juin 1941 8 juin 1941 La guerre au jour le jour avec le discours du MarĂ©chal PĂ©tain Source histoire et philatĂ©lie lien 8 juin 1942 La guerre au jour le jour 8 juin 1943 Le Mutsu Ă  l’ancre, quelque temps aprĂšs sa construction 8 juin 1943 La guerre au jour le jour Ce que j’extrais Suite Ă  une explosion interne d’origine indĂ©terminĂ©e, le cuirassĂ© japonais Mutsu coule dans la baie d’Hiroshima. Seul 353 des 1474 membres d’équipage sont sauvĂ©s. Pour Ă©viter que la perte du navire n’affecte le moral japonais, la nouvelle de la destruction du cuirassĂ© est tenue secrĂšte. Et pour circoncire toute diffusion de l’information, les rescapĂ©s du naufrage sont rĂ©affectĂ©s dans plusieurs garnisons d’üles du Pacifique, principalement Truk et Saipan. voir aussi WikipĂ©dia 8 juin 1944 8 juin 1944 Massacre de Tulle. Deux jours aprĂšs le dĂ©barquement de Normandie, la division Das Reich» connue par la suite pour le massacre d’Oradour-sur-Glane 2 jours plus tard, avec le massacre de sa population, 642 victimes reçoit l’ordre de se positionner dans la rĂ©gion entre Tulle et Limoges avant de converger vers le front de Normandie. C’est le rĂ©giment Der FĂŒhrer» qui est chargĂ© d’appliquer les ordres de nettoyage» dans ce secteur. Ses soldats ont pour mission d’attaquer les maquis et de faire de la rĂ©pression contre les civils. À l’annonce du dĂ©barquement alliĂ© du 6 juin 1944, les rĂ©sistants sortent de l’ombre. DĂšs lors, sabotages et embuscades s’intensifient. Le 8 juin 1944, les Allemands pendent aux balcons de la ville de Tulle 99 personnes et en dĂ©portent 149 autres, en reprĂ©sailles Ă  l’attaque des maquisards de la garnison allemande de Tulle. Source – Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide – voir aussi ici 8 juin 1945 8 juin 1945 DĂ©cĂšs au camp de concentration de Theresienstadt en TchĂ©coslovaquie de Robert Desnos 1900-1945, poĂšte français nĂ© le 4 juillet 1900 Ă  Paris. Source chemins de mĂ©moire avec une biographie courte. Dans les annĂ©es vingt, il frĂ©quente les milieux littĂ©raires modernistes et devient un grand acteur du mouvement surrĂ©aliste. Journaliste et poĂšte, il participe dans les annĂ©es trente aux mouvements antifascistes. En 1942, il entre dans le rĂ©seau de rĂ©sistance Agir. ArrĂȘtĂ© par les Allemands le 22 fĂ©vrier 1944, il est dĂ©portĂ© Ă  Buchenwald puis Ă  Theresienstadt oĂč il meurt du typhus, un mois aprĂšs la libĂ©ration du camp. extrait de L’Internaute histoire AprĂšs avoir quittĂ© le collĂšge Ă  seize ans, Robert Desnos, qui n’est pas bon Ă©lĂšve Ă  l’école, devient commis dans une droguerie. Son engagement politique commence Ă  se dessiner lorsqu’il publie ses Ă©crits dans La tribune des jeunes’, une revue de tendance socialiste. En 1919, il dirige la maison d’édition de Jean de Bonnefon et publie quelques poĂšmes dont Le fard des argonautes’. Dans les milieux littĂ©raires, il rencontre AndrĂ© Breton et intĂšgre le groupe surrĂ©aliste dans les annĂ©es 1920. Il devient un spĂ©cialiste de l’ Ă©criture automatique’ et joue avec le langage dans ses poĂšmes intitulĂ©s P’Oasis’ ou L’asile ami’. Pour gagner sa vie, il est caissier au journal Paris-Soir’ oĂč il devient ensuite journaliste. Il publie des chroniques cinĂ©matographiques, Ă©crit des chansons et des scĂ©narii. Vers 1929, en dĂ©saccord avec les surrĂ©alistes, il quitte le mouvement. Il travaille alors pour la radio sur l’émission La grande complainte de Fantomas’. RĂ©sistant et membre du rĂ©seau Action, il fournit des informations Ă  la presse clandestine et continue d’écrire des poĂšmes comme MarĂ©chal Ducono’ oĂč il critique le pĂ©tainisme. Le 22 fĂ©vrier 1944, il est arrĂȘtĂ© Ă  son domicile et est acheminĂ© vers le camp de travail de Flöha en Saxe. ÉpuisĂ©, Robert Desnos est hospitalisĂ© Ă  TĂ©rĂ©zin, en TchĂ©coslovaquie, oĂč il dĂ©cĂšde le 8 juin 1945. L’évĂ©nement sur lumni – en sortant de l’école – 13 vidĂ©os dans un petit bateaudemi rĂȘvebonsoir tout le mondecouplet de la rue de BagnoletPariscouchĂ©epapier buvardles quatre sans couil Ă©tait une feuillej’ai tant rĂȘvĂ© de toile zĂšbrela grenouille au soulier percĂ©le salsifis du Bengale Le fonds Desnos mis en ligne 8 juin 1948 8 juin 1948 Sortie de la Porsche 356 no 1, premiĂšre voiture de sport dĂ©veloppĂ©e et produite par Porsche. C’est aussi en cette journĂ©e que le prototype numĂ©ro un de la compagnie prenait la route une premiĂšre fois pour des essais dans les Alpes autrichiennes. extrait des Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 1948 ? ou 8 juin 1949 8 juin 1948 George Orwell publie son roman 1984 » un jour dans l’histoire Franck Ferrand sur Europe 1 2 minutes en 2018 8 juin 1949 La publication de 1984 de George Orwell un jour dans l’histoire Franck Ferrand sur Europe 1 2 minutes en 2017 8 juin 1949 Publication of 1984 by George Orwell 1949 source calendrier Anglais le livre scolaire 2022 juin et WikipĂ©dia Lien podcast 1984 » – Tout Avec Presque Rien – 20 minutes – plus citations et commentaire sur film Non, George Orwell n’a pas prĂ©dit en 1949 l’avĂšnement des tĂ©lĂ©phones mobiles lien article 8 juin 1955 8 juin 1955 Naissance Ă  Londres de Timothy John Berners-Lee. C’est un informaticien britannique, principal inventeur du World Wide Web au tournant des annĂ©es 1990 lors de ses travaux au CERN. WikipĂ©dia 8 juin 1959 8 juin 1959 Le dĂ©partement de la poste amĂ©ricaine et le sous-marin USS Barbero s’unissent pour un envoi de courrier par missile. Ce fut le seul. 3 000 articles relatant, entre autres, l’histoire de la poste amĂ©ricaine furent rĂ©unis et adressĂ©s au prĂ©sident Dwight Eisenhower ainsi qu’à d’autres reprĂ©sentants du gouvernement amĂ©ricain. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 8 juin 1969 8 juin 1969 – L’ Saint-Etienne remporte son troisiĂšme titre consĂ©cutif de champion de France de Football en faisant match nul contre l’AS Monaco 1-1. 8 juin 1972 Ce 8 juin 1972, dans le village de Trang Bang, une effroyable bavure est commise par l’aviation sud-vietnamienne, qui lutte avec les États-Unis contre les forces communistes du Nord. Mal renseignĂ©s, les bombardiers Skyraider se trompent de cible. Ils larguent des bombes au napalm sur un temple qui abrite non pas des combattants vietcongs, mais leurs propres soldats et des civils. Nick Ut photojournaliste et photographe vietnamien et amĂ©ricain prend la photo intitulĂ©e The Terror of War de Kim Phuc nĂ©e en 1963, jeune fille griĂšvement brĂ»lĂ©e dans le dos au napalm lors de la guerre du ViĂȘt Nam. Il immortalise la dĂ©tresse de fille neuf ans, qui rĂ©pĂšte sans cesse les mĂȘmes mots Trop chaud ! Trop chaud ! » À sa droite, son grand-frĂšre Tam implore les adultes Aidez ma sƓur ! ». Cette photo lui amĂšne une flopĂ©e de rĂ©compenses, dont le prestigieux prix Pulitzer. LiĂ© pour toujours Ă  Kim Phuc, qu’il a trĂšs souvent au tĂ©lĂ©phone, le reporter retrouve rĂ©guliĂšrement la fille de la photo » pour des reportages ou des Ă©vĂ©nements caritatifs. sources Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide et voir pour plus de dĂ©tails l’article de Cyril Bonnet dans le nouvel observateur La fille de la photo » l’incroyable destin de Kim Phuc, la survivante du napalm lien 8 juin 1975 8 juin 1975 Lancement de la sonde spatiale soviĂ©tique Venera 9 dont l’objectif Ă©tait d’étudier VĂ©nus. La sonde qui faisait partie du programme Venera Ă©tait constituĂ©e d’une partie destinĂ©e Ă  rester en orbite orbiteur et d’une autre destinĂ©e Ă  atterrir sur VĂ©nus atterrisseur. D’une masse de 4936 kg, elle fut lancĂ©e le 8 juin 1975 et atterrit le 20 octobre 1975. L’atterrisseur parvint jusqu’au sol survĂ©cut 53 minutes aux conditions extrĂȘmes de pression et de tempĂ©rature. Il put effectuer quelques mesures de tempĂ©rature, de pression et prendre une photo panoramique. Pour la premiĂšre fois une sonde renvoyait des images de la surface d’une autre planĂšte. Venera 10, sonde jumelle lancĂ©e quelques jours plus tard obtint les mĂȘmes rĂ©sultats. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 8 juin 1982 8 juin 1982 Jusqu’à 50 militaires britanniques sont morts dans une attaque aĂ©rienne argentine contre deux navires de ravitaillement dans les Malouines. Sir Galahad et Sir Tristram Ă©taient ancrĂ©s au large de Fitzroy Ă  Port Pleasant, prĂšs de Bluff Cove, lorsqu’ils ont Ă©tĂ© bombardĂ©s lors d’un raid surprise par cinq Skyhawks argentins. Sir Galahad s’enflamma instantanĂ©ment. La bataille de Bluff Cove, comme on l’a connue, a fait 48 morts, un cinquiĂšme de tous les dĂ©cĂšs britanniques pendant le conflit des Malouines. Pour en savoir plus lien sur BBCNews 8 juin 1984 8 juin 1984 L’écrivain britannique George Orwell 1903-1950 assiste Ă  la publication de son livre 1984’, quelques mois avant sa mort. Cet ouvrage de science-fiction politique s’impose immĂ©diatement comme un best-seller mondial. La premiĂšre annĂ©e, exemplaires seront vendus en Angleterre et aux États-Unis. Fortement critiquĂ© par les communistes, rĂ©cupĂ©rĂ© par les AmĂ©ricains, il deviendra l’enjeu d’une bataille idĂ©ologique en pleine Guerre froide. George Orwell voulait avant tout faire au travers de son livre, une satire des idĂ©es totalitaires. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 1984 », de George Orwell Alchimie d’un roman, Ă©pisode n°22 – lien vidĂ©o de 11 minutes Tout le monde connaĂźt 1984 et son Big Brother. Devenu un symbole de la rĂ©volte contre les dictatures, on a souvent rĂ©sumĂ© ce livre Ă  un appel au soulĂšvement des on oublie l’essentiel en vĂ©ritĂ©, Big Brother n’existe pas ! Alors, dans ce cas
 quel est le message d’Orwell ? Lien podcast 1984 » – Tout Avec Presque Rien – 20 minutes – plus citations et commentaire sur film 8 juin 1986 8 juin 1986 Élection de Kurt Waldheim Ă  la prĂ©sidence de l’Autriche. Cette Ă©lection survient dans un climat de controverse. La victoire de l’ex-secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies ONU est en effet obscurcie par des rĂ©vĂ©lations portant sur son passĂ© au sein d’une unitĂ© allemande pendant la DeuxiĂšme Guerre mondiale. Des demandes de dĂ©mission sont formulĂ©es et une Commission d’enquĂȘte est chargĂ©e de faire la lumiĂšre sur le passĂ© de Waldheim. Elle conclut que le prĂ©sident ne peut ĂȘtre accusĂ© de participation personnelle, mais qu’il porte nĂ©anmoins une responsabilitĂ© morale pour les gestes posĂ©s par son unitĂ© pendant la guerre. En 1987, les États-Unis placeront le chef d’État autrichien sur une liste de surveillance, lui interdisant d’entrer sur le territoire amĂ©ricain comme personne privĂ©e. Waldheim ne sollicitera pas un deuxiĂšme mandat lorsque son premier arrivera Ă  terme, en 1992. perspective monde La plupart des États europĂ©ens le dĂ©clarent persona non grata et les États-Unis le placent sur une liste noire» de personnes n’ayant pas le droit de se rendre dans leur pays. Sa seule visite d’État fut pour le Vatican, aucun autre pays ne l’acceptant. MalgrĂ© l’avis des historiens, le CongrĂšs juif mondial l’accuse d’avoir Ă©galement participĂ© Ă  la dĂ©portation des Juifs de GrĂšce. Il mĂšne cependant son mandat Ă  son terme 1992. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 8 juin 1992 8 juin 1992 PremiĂšre JournĂ©e Mondiale de l’OcĂ©an. Cette journĂ©e est une dĂ©marche lancĂ©e en 1992 Ă  l’issue du sommet de Rio et qui vise Ă  faire du 8 juin de chaque annĂ©e une occasion de sensibiliser le grand public Ă  une meilleure gestion des ocĂ©ans et de leurs ressources. Elle se propose d’ĂȘtre l’occasion d’informer sur ces enjeux, susciter l’envie d’adopter un comportement durable », et donner des pistes d’action en encourageant adultes et enfants Ă  agir individuellement et collectivement pour une meilleure gestion des ressources marines. source Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 8 juin 1993 RenĂ© Bousquet avec col de fourrure entourĂ© notamment de Bernhard Griese et du prĂ©fet Antoine Lemoine, Ă  l’hĂŽtel de ville de Marseille, le 23 janvier 1943 8 juin 1993 Assassinat de RenĂ© Bousquet responsable de la police de Vichy, inculpĂ© en juillet 1992 de crimes contre l’humanitĂ©, ami de François Mitterrand, par Christian Didier condamnĂ© le 12 novembre1995 Ă  10 ans de rĂ©clusion, libĂ©rĂ© le 24 fĂ©vrier2000. Source 8 juin 1993 RenĂ© Bousquet, nĂ© le 11 mai 1909 Ă  Montauban, assassinĂ© le 8 juin 1993 Ă  84 ans Ă  Paris, est un haut fonctionnaire français collaborateur qui exerça, sous le gouvernement de Pierre Laval durant l’occupation de la France par les forces armĂ©es du TroisiĂšme Reich, les fonctions administratives de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă  la police du rĂ©gime de Vichy du 18 avril 1942 au 31 dĂ©cembre 1943 ; Ă  ce titre, il fut l’organisateur de la rafle du VĂ©l’ d’Hiv’. Il parvint Ă  passer Ă  travers l’Épuration et put faire Ă  partir des annĂ©es 1950 une florissante carriĂšre d’homme d’affaires et d’influence, avant d’ĂȘtre rattrapĂ© par son passĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1980 puis d’ĂȘtre abattu Ă  la porte de son domicile par Christian Didier alors que l’instruction de son procĂšs pour crimes contre l’humanitĂ© Ă©tait en cours. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 8 juin 1998 8 juin 1998 Le gĂ©nĂ©ral Abdulsalami Abubakar prend la tĂȘte de la dictature militaire du Nigeria. Source et WikipĂ©dia Allons plus loin ! Consultons Afrique Atlas d’un environnement en mutation 2008, United Nations Environment Programme lien document p. 287 et lien sur mon rĂ©capitulatif Le NigĂ©ria est le plus gros producteur de pĂ©trole d’Afrique et le onziĂšme producteur de pĂ©trole brut mondial. Au dĂ©but des annĂ©es 1990, le Nigeria faisait partie des 50 principaux Ă©metteurs de dioxyde de carbone au monde. Cette tendance se poursuivit jusqu’en 2004. Le Nigeria a le taux de dĂ©forestation de forĂȘts naturelles le plus Ă©levĂ© au monde et qui touche Ă©galement les forĂȘts les plus anciennes qui sont Ă©galement les Ă©cosystĂšmes les plus riches. Entre 1990 et 2005, le pays a perdu 79 pour cent de ses forĂȘts les plus anciennes ProblĂšmes environnementaux majeurs ‱ DĂ©sertification et menaces pesant sur la biodiversitĂ© La dĂ©sertification affecte les rĂ©gions arides et semi arides du nord-est, oĂč une agriculture intensive, la construction de barrages et des sĂ©cheresses pĂ©riodiques ont provoquĂ© une importante dĂ©gradation des terres. Le dĂ©sert du Sahara avance en direction du sud d’un kilomĂštre chaque annĂ©e FAO 2001, ce qui reprĂ©sente 75 pour cent du coĂ»t total des dĂ©gradations environnementales que subit le pays, estimĂ© Ă  5 milliards 110 millions de dollars US par an UNESCO 2000. La dĂ©sertification n’est qu’une des nombreuses menaces qui pĂšsent sur les 7 856 espĂšces vĂ©gĂ©tales et 22 000 espĂšces de vertĂ©brĂ©s et d’invertĂ©brĂ©s qu’on compte au NigĂ©ria CBD 2007. D’autres formes de changement d’utilisation des terres ou de dĂ©gradation des Ă©cosystĂšmes, rĂ©sultant de l’agriculture, de l’urbanisation ou de l’exploitation directe de ressources biologiques limitĂ©es fait peser une menace d’extinction sur au moins 2 520 espĂšces IUCN 2007. ‱ DĂ©forestation Le NigĂ©ria a un de taux de dĂ©forestation les plus Ă©levĂ©s d’Afrique, Ă  pour cent annuels FAO 2005 et on estime qu’environ 90 pour cent de sa couverture forestiĂšre originelle a dĂ©jĂ  disparu. Bien que le gouvernement ait interdit l’export de coupes non traitĂ©es sur place en 1976, l’augmentation de la demande intĂ©rieure en bois de chauffage et de construction fait que le NigĂ©ria reste le plus important producteur de bois du continent FAO 2001.Les Ă©cosystĂšmes de mangroves sont les troisiĂšmes plus importants du monde FAO 2004 et offrent un habitat vital aux oiseaux migratoires ainsi qu’à de nombreuses espĂšces aquatiques ou terrestres menacĂ©es. 40 pour cent des mangroves qui existaient en 1980 ont Ă©tĂ© dĂ©truites UNEP 2002 et celles qui subsistent sont menacĂ©es par la production et l’exploration pĂ©troliĂšre, par le dĂ©veloppement cĂŽtier, l’érosion et l’intrusion d’espĂšces vĂ©gĂ©tales invasives telles que la jacinthe d’eau. Les terres arables reprĂ©sentent 33 % de la superficie totale du pays. ‱ Pollution pĂ©troliĂšre Le NigĂ©ria est le onziĂšme plus important producteur de pĂ©trole au monde EIA 2007, et l’industrie pĂ©troliĂšre reprĂ©sente 90 pour cent du revenu national National Biodiversity Strategy and Action Plan La production pĂ©troliĂšre, principalement situĂ©e dans le delta du fleuve Niger, a pour consĂ©quences une pollution extrĂȘmement importante de l’eau et de l’air, provenant des dĂ©chets pĂ©troliers et de la combustion des gaz. Afin d’encadrer, de contrĂŽler et d’attĂ©nuer les Ă©coulements pĂ©troliers, le NigĂ©ria a créé une agence national de dĂ©tection des fuites de pĂ©trole. De plus, le pays a graduellement rĂ©duit les quantitĂ©s de gaz brĂ»lĂ©es, dans l’objectif Ă  moyen terme de mettre complĂštement fin Ă  cette pratique World Bank 2007.Au-delĂ  de l’industrie pĂ©troliĂšre, les centres urbains en pleine croissance produisent d’importantes quantitĂ©s de dĂ©chets solides et une forte pollution atmosphĂ©rique. Pratiquement la moitiĂ© de la population vit dans des villes, qui se dĂ©veloppent Ă  hauteur de pour cent par an UNESA 2006. Les impacts du barrage de Challawa NigĂ©riaLe barrage de Challawa situĂ© dans l’Ètat du Kano fut construit dans le but de contrĂŽler les crues causĂ©es par les prĂ©cipitations saisonniĂšres et d’amĂ©liorer l’irrigation. Il fournit Ă©galement en eau Kano, la troisiĂšme plus grande ville du NigĂ©ria dont la population est de sept millions d’habitants. La riviĂšre Challava se jette dans le fleuve Hadejia qui lui-mĂȘme nourrit les marais de Hadejia-Nguru. Les prĂ©cipitations connaissent un pic en aoĂ»t et sont suivies par une saison sĂšche qui dure de novembre Ă  avril. Ce modĂšle de prĂ©cipitations rend les niveaux d’eau dans les marais de Hadejia-Nguru extrĂȘmement sensibles aux variations saisonniĂšres. Le barrage de Challawa a permis de contrĂŽler les inondations saisonniĂšres en aval, mais au prix des marais de Hadejia Nguru. Les effets combinĂ©s de la sĂ©cheresse et du barrage ont fait passer l’étendue de terres saisonniĂšrement inondĂ©e de 300 000 hectares dans les annĂ©es 1960 Ă  70 000 Ă  100 000 hectares au cours desderniĂšres annĂ©es. Cette forte rĂ©duction des inondations annuelles fait courir un risque important aux marais et rĂ©duit les bĂ©nĂ©fices Ă©conomiques et environnementaux qu’ils apportent aux domaines tels que l’agriculture, le bĂ©tail, le bois de chauffage et les habitats naturels qu’ils offrent aux oiseaux migrateurs et Ă©conomique de la construction du barrage de Challawa et du barrage de Tiga plus en amont a Ă©galement Ă©tĂ© nĂ©gatif, reprĂ©sentant plusieurs millions de dollars de pertes qu’aucun bĂ©nĂ©fice ne vient contrebalancer. De plus, si le contrĂŽle des crues Ă©tait dans les objectifs affichĂ©s au moment de la construction du barrage, de fortes pluies provoquent rĂ©guliĂšrement de graves inondations en amont. DĂ©veloppement pĂ©trolier NigĂ©riaLe delta du fleuve Niger s’étend sur la cĂŽte du NigĂ©ria depuis le fleuve BĂ©nin Ă  l’ouest jusqu’au fleuve Imo Ă  l’ouest. Il abrite la troisiĂšme plus grande forĂȘt de mangrove au monde ainsi que plus de 150 espĂšces de poissons, les lamantins d’Afrique de l’Ouest, hippopotames loutres Ă  cou tachetĂ© et rares hippopotames pygmĂ©es y trouvent un habitat naturel de la dĂ©couverte de gisements pĂ©troliers dans le delta, qui remonte aux annĂ©es 1950, les habitants des communautĂ©s locales ont compris que les promesses d’une vie meilleure grĂące aux bĂ©nĂ©fices issus de l’exploitation pĂ©troliĂšre ne leur Ă©taient pas adressĂ©es. À la place, leur habitat est chaque jour plus dĂ©gradĂ©. L’image p. 273 datĂ©e de 1984 montre le delta 20 ans aprĂšs que les opĂ©rations pĂ©troliĂšres aient commencĂ©, au dĂ©but des annĂ©es 1960. La photographie de 2003 montre des concentrations de puits de pĂ©trole petites flĂšches jaunes ainsi que d’olĂ©oduc les reliant entre eux. On peut aussi voir une grande raffinerie situĂ©e sur l’üle de Bonny dans le coin infĂ©rieur droit de la photographie grande flĂšche jaune.Actuellement, environ 66 champs pĂ©troliers de plus de 500 puits de pĂ©trole exploitent la rĂ©gion du delta. Entre 1976 et 1996 on a pu compter plus de 4 640 Ă©pandages de pĂ©trole reprĂ©sentant trois millions de barils. De plus, entre 70 et 90 pour cent du gaz naturel issu de ces champs de pĂ©trole est brĂ»lĂ©, rĂ©pandant d’importantes quantitĂ©s de dioxyde de carbone dans l’atmosphĂšre, qui provoquent une forte pollution locale, des pluies acides, et reprĂ©sente un gaspillage d’énergie Ă©quivalent Ă  300 millions de dollars US par jour. ComplĂ©ments voir mon blog au 10 novembre 1995 8 juin 2004 8 juin 2004 La planĂšte VĂ©nus passe entre la Terre et le Soleil pour un rendez-vous exceptionnel qui ne risquait pas de faire de l’ombre aux Terriens, mais suscite un peu partout dans le monde l’enthousiasme des amateurs d’astronomie. Le phĂ©nomĂšne est exceptionnel et n’avait jamais Ă©tĂ© observĂ© par quelqu’un vivant actuellement sur Terre. Comme pour une Ă©clipse de Soleil ou de Lune, ce transit de VĂ©nus intervient pour les Terriens lorsque les trois corps cĂ©lestes, VĂ©nus, la Terre et le Soleil, sont alignĂ©s ; au total, cinq passages de VĂ©nus devant le Soleil ont pu ĂȘtre observĂ©s au cours de l’histoire en 1639, 1761, 1769 et 1874, le plus rĂ©cent remontant Ă  1882. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide sa source – voir aussi sur PGJ astronomie et si on lit cet article on pourrait ajouter celui de 1631 mais il ne sera pas observĂ© en Europe, celui-ci s’étant dĂ©roulĂ© aprĂšs le coucher du Soleil – je vais Ă©crire Ă  Diane pour voir si elle peut prĂ©ciser. 8 juin 2009 8 juin 2009 Le Français StĂ©phane Mifsud a battu lundi 8 juin Ă  HyĂšres Var le record du monde d’apnĂ©e statique en 11 minutes et 35 secondes. Source Le Monde du 8 juin 2009. 8 juin 2009 Le prĂ©sident gabonais Omar Bongo Ondimba 1935-2009, au pouvoir depuis 41 ans et doyen des chefs d’État africains en exercice, est mort Ă  l’ñge de 73 ans. Il a Ă©tĂ© le deuxiĂšme prĂ©sident de la RĂ©publique gabonaise du 2 dĂ©cembre 1967 au 8 juin 2009, date de son dĂ©cĂšs. Omar Bongo Ondimba a Ă©tĂ© réélu le 27 novembre 2005 avec 79,18 % des suffrages selon les rĂ©sultats officiels. L’opposition, avec Ă  sa tĂȘte Pierre Mamboundou, a dĂ©noncĂ© des fraudes massives constatĂ©es lors du scrutin. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide – 8 juin 2009 Le prĂ©sident gabonais Omar Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 41 ans et doyen des chefs d’État africains en exercice, dĂ©cĂšde Ă  l’ñge de 73 ans en Espagne ; considĂ©rĂ© comme un sage» en Afrique, Omar Bongo Ă©tait l’un des symboles de la Françafrique», cette relation complexe entretenue entre Paris et ses ex-colonies d’Afrique, oĂč se mĂȘlent raison d’État, lobbies et rĂ©seaux politico-affairistes. Source RĂ©capitulatif Afrique Atlas d’un environnement en mutation dans mon blog lien – RĂ©publique gabonaise 8 juin 2010 8 juin 2010 L’Afrique du Sud dotĂ©e d’un train rapide rĂ©gional Le Gautrain, premier rapide rĂ©gional d’Afrique avec des pointes Ă  160 km/h, sera mis en service trois jours avant la Coupe du monde de football. Un premier tronçon sera livrĂ© le 8 juin, avec trois semaines d’avance sur le calendrier initial. Source extraits de la check-liste du journal Le Monde du 11 mai 2010 lien WikipĂ©dia RĂ©capitulatif Afrique Atlas d’un environnement en mutation dans mon blog lien – RĂ©publique Sud-Africaine 8 juin 2020 Le prĂ©sident du Burundi, Pierre Nkurunziza, prononce un discours aprĂšs avoir prĂȘtĂ© serment pour un troisiĂšme mandat, le 20 aoĂ»t 2015 8 juin 2020 DĂ©cĂšs de Pierre Nkurunziza 1964-2020 homme d’État burundais. Il dirigeait le principal groupe armĂ© hutu pendant la guerre civile burundaise. WikipĂ©dia – ComplĂ©ment Burundi le lourd bilan de Pierre Nkurunziza lien article sur the conversation RĂ©capitulatif Afrique Atlas d’un environnement en mutation dans mon blog lien – RĂ©publique du Burundi 8 juin 2021 8 juin 2021 De nombreux sites de grands mĂ©dias comme celui de la Maison Blanche ou du gouvernement britannique ont Ă©tĂ© temporairement bloquĂ©s, mardi, suite Ă  un problĂšme au sein de la sociĂ©tĂ© Fastly. Les problĂšmes d’accĂšs Ă  de nombreux sites Internet dans le monde, qui ont temporairement bloquĂ© de grands mĂ©dias, comme Le Monde, le New York Times, L’Obs, la BBC, CNN et Buzzfeed, mais aussi Amazon, le service de streaming Twitch, et des sites institutionnels, comme celui de la Maison Blanche ou du gouvernement britannique, Ă©taient en voie de rĂ©solution, mardi 8 juin, selon la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine Ă  l’origine du problĂšme, Fastly. Dans un message publiĂ© peu aprĂšs 12 heures sur son site Web, Fastly dĂ©clarait enquĂȘter » sur une anomalie, sans plus de prĂ©cision sur la nature des difficultĂ©s rencontrĂ©es. Source article Journal Le Monde 8 juin 2021 8 juin 2021 L’ocĂ©an Austral est reconnu comme le 5e ocĂ©an de la Terre par laNational Geographic Society 2021 calendrier Sciences le livre scolaire 2022 juin lien revue geo et wikipĂ©dia – ce jour en astronomie lien Today in Science anglais Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art anglais. voir aussi mathĂ©matiques Source juin La numĂ©ration romaine ! DerniĂšre mise Ă  jour Je n’avais pas prĂ©vu de publier mais
 et je publie dans un sens diffĂ©rent des autres jours JournĂ©e Mondiale des MobilitĂ©s et de l’AccessibilitĂ© ComplĂ©ment VidĂ©o Lumni 3 min 22 place rĂ©servĂ©e JournĂ©e Internationale du Jazz 30 avril JournĂ©e internationale du jazz le livre scolaire Français avril JournĂ©e de la non-violence Ă©ducative 30 avril 2021 Origines du SARS-CoV-2 des scientifiques enjoignent Ă  l’OMS d’éclaircir les zones d’ombre lien article journal Le Monde – Dans une lettre adressĂ©e au directeur gĂ©nĂ©ral de l’Organisation mondiale de la santĂ©, une trentaine de scientifiques de renom demandent une enquĂȘte indĂ©pendante sur une sĂ©rie de questions prĂ©cises, Ă  ce jour sans rĂ©ponse. Par StĂ©phane Foucart et ChloĂ© Hecketsweiler 30 avril 2021 Lien sur mon autre blog oĂč vous pouvez tĂ©lĂ©charger cette lettre 30 avril 2021 Eli Broad en 2011, Ă  Los Angeles, devant la maquette de son futur musĂ©e d’art contemporain 30 avril 2021 DĂ©cĂšs Ă  Los Angeles de L’homme d’affaires, philanthrope et collectionneur d’art contemporain Eli Broad 1933-2021, pionnier de l’immobilier rĂ©sidentiel. NĂ© en 1933 Ă  New York, Eli Broad est encore un jeune comptable de Detroit, en 1957, quand il s’associe avec le promoteur Donald Kaufman pour se lancer dans la construction de maisons individuelles. En 1963, Eli Broad dĂ©mĂ©nage l’entreprise de Phoenix Ă  Los Angeles, dĂ©butant une longue histoire commune avec la ville. Dans les annĂ©es 1970, il rachĂšte une compagnie d’assurance, pour se prĂ©munir des Ă -coups du marchĂ© de l’immobilier. Au fil des ans, il crĂ©e un conglomĂ©rat de services financiers dĂ©diĂ©s Ă  la gestion de l’épargne-retraite des baby-boomers – ceux-lĂ  mĂȘme qui l’ont dĂ©jĂ  enrichi une fois en achetant ses maisons. Dirigeant du gĂ©ant des services financiers SunAmerica, Eli Broad avait largement impulsĂ© et financĂ© la renaissance du centre de Los Angeles, Downtown, oĂč il avait ouvert en 2015 son propre musĂ©e d’art contemporain, le Broad, aprĂšs avoir soutenu les autres institutions culturelles de la ville. À la fin des annĂ©es 1970, il est l’un des fondateurs du MusĂ©e d’art contemporain MOCA construit Ă  Downtown et en 2008, il donne son nom Ă  une aile du MusĂ©e du comtĂ© de Los Angeles Lacma. Sept ans plus tard, il ouvre sa propre institution, destinĂ©e Ă  abriter, entre autres, les Ɠuvres de sa collection exceptionnelle 2 000 Ɠuvres de plus de 200 artistes, de Jean-Michel Basquiat Ă  Jeff Koons, Takashi Murakami Ă  Robert Rauschenberg ou encore Ed Ruscha, Cindy Sherman, Cy Twombly, Andy Warhol
 Source Journal Le Monde 30 avril 2020 Denis Weiss qui habite dans l’üle de la RĂ©union a proposĂ© 20 arbres Ă  des documentalistes et je suis heureuse de faire savoir par ce biais que l’on peut toujours amĂ©liorer quelque chose et ce, pour la PlanĂšte Terre. Commençons d’abord par la situation du Covid 19 Ă  l’üle de la RĂ©union. Je rappelle qu’au 30 mars 2020 la situation Ă©tait la suivante Situation dans l’üle de la RĂ©union au 30 mars 2020 il y avait 207 cas voir l’image ci-dessus – sur WikipĂ©dia je note 410 cas consultĂ© le 30 avril 2020 mais ce chiffre remonte au 9 avril 2020 si on s’en rĂ©fĂšre au renvoi 376 sur France Info pour le 9 avril et des chiffres plus rĂ©cents 420 merci les documentalistes et plus particuliĂšrement Mireille ValĂ©rie et CDI – LBA au 30 avril 2020 source 3 personnes hospitalisĂ©es – 1 personne en service de rĂ©animation – 3500 tests du 20 au 26/04 – 354 personnes guĂ©ries Le nombre total de cas 420 source Suivez la propagation de la pandĂ©mie en France et dans le Monde sur le Journal Le Monde» – lien reforestACTION Et voici le rĂ©sultat de 20 arbres plantĂ©s et en archives 6 pensĂ©es en 2022 Pour plus d’informations voir l’article du journal Le Monde » lien 30 avril 2006 La collection d’art moderne et contemporain de François Pinault est prĂ©sentĂ©e au Palazzo Grassi. Renonçant finalement Ă  implanter sa fondation Ă  Boulogne, c’est Ă  Venise que les Ɠuvres de François Pinault sont mises en valeur et prĂ©sentĂ©es au public. Cette collection, comptant prĂšs de Ɠuvres datĂ©es de 1945 Ă  nos jours, est la plus importante collection d’art moderne et contemporain du monde. Les visiteurs pourront admirer quelque 200 Ɠuvres exposĂ©es dans la ville la plus romantique du monde. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement – lien sur Pinault Collection – La collection a ouvert le 29 avril 2006 avec l’exposition We Are We Going » conçue par Alison Gingeras Source Feuilleter en ligne la revue Pinault collection – la revue se feuillette de haut en bas et sur la droite vous pouvez avoir des liens de pages, mais aussi de vidĂ©os Quel plaisir des yeux que cette revue ! Le projet de transformation de la Bourse de Commerce en MusĂ©e va du numĂ©ro 7 au numĂ©ro 13 – lien revue n° 13 – revue n° 12 – revue n° 11 exemple de vidĂ©o dans cette revue du skate dans le musĂ©e – revue n° 10 – revue n° 9 vidĂ©o de 2 minutes prĂ©sentation du film Shadow World – revue n° 8 – revue n° 7 – revue n° 6 – revue n° 5 – 30 avril 2002 Dans les tribunes Marie-Reine Le Gougne l’ancienne juge de patinage artistique 30 avril 2002 La juge française de patinage artistique Marie-Reine Le Gougne est suspendue pour trois ans et interdite de participer aux JO de Turin en 2006. Cette dĂ©cision fait suite au scandale qu’elle avait provoquĂ© en rĂ©vĂ©lant qu’elle avait favorisĂ© le couple russe suite Ă  un arrangement avec la fĂ©dĂ©ration lors des JO de 2002 Ă  Salt Lake City. Cette tricherie avait permis au couple russe d’obtenir la mĂ©daille d’or au dĂ©triment des Canadiens. Ceux-ci ont en fait Ă©galement reçu l’or aprĂšs la rĂ©vĂ©lation faite par la juge. source 30 avril 2002 30 avril 2002 DĂ©cret portant crĂ©ation des centres pour peines amĂ©nagĂ©es CPA, qui s’inscrivent dans une dĂ©marche de prĂ©vention de la rĂ©cidive en donnant la prioritĂ© Ă  la rĂ©insertion. source Politique pĂ©nitentiaire chronologie 30 avril 1994 Boris Eltsine, prĂ©sident de la Russie, et Guntis Ulmanis, prĂ©sident de la Lituanie, signent un accord de retrait des troupes Russes en Lituanie. source Mais je ne retrouve pas cette date dans un document du SĂ©nat qui peut ĂȘtre complĂ©mentaire. Ni dans Dix ans d’indĂ©pendance balte – D’une union Ă  l’autre lien de Emmanuel Mathias 30 avril 1993 30 avril 1993 AprĂšs avoir Ă©tĂ© numĂ©ro un mondiale les deux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, Monica Seles remporte son troisiĂšme Open d’Australie en 1993. En ce jour de la fin avril, lors du tournoi de Hambourg en Allemagne, la joueuse amĂ©ricaine affronte, sur le court central en terre battue de Rothenbaum, sa rivale Steffi Graf, alors au sommet. Mais un dĂ©sĂ©quilibrĂ© du nom de Guenter Parche, dĂ©sirant voir sa favorite Steffi Graf gagner et devenir ainsi numĂ©ro un mondiale, la poignarde en plein match. L’agresseur sera relĂąchĂ© en libertĂ© conditionnelle et Monica Seles reprendra le chemin des courts de tennis en juillet 1995, aprĂšs 27 mois de repos. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 30 avril 1992 Le matraquage du Noir Rodney King lors de son interpellation par des policiers de Los Angeles a Ă©tĂ© filmĂ© Ă  leur insu par un particulier. La minoritĂ© noire est en Ă©moi, elle dĂ©nonce le racisme de la police. Le procĂšs s’ouvre dans une ambiance dĂ©lĂ©tĂšre. Le jury, composĂ© de Blancs, prononce l’acquittement des quatre policiers et dĂ©clenche ainsi des Ă©meutes meurtriĂšres dans la ville californienne. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 30 avril 1977 30 avril 1977 Se reunen por primera vez las Madres y Abuelas de Plaza de Mayo Argentina, 1977 Source le livre scolaire Espagnol avril 30 avril 1977 Argentine les MĂšres de la place de Mai, quarante ans de lutte – Ces femmes avaient invectivĂ© la junte au pouvoir pour demander la vĂ©ritĂ© sur le sort de leurs enfants disparus. Le Monde 30 avril 1975 Panneau Ă  Hanoi en 2009, reprĂ©sentant la destruction des portes du palais prĂ©sidentiel par un char nord-vietnamien le 30 avril 1975. 30 avril 1975 Les derniers AmĂ©ricains quittent SaĂŻgon, abandonnant Ă  leur sort l’armĂ©e et la population sud-vietnamienne. Le bilan de la guerre est un fiasco, le communiste des riziĂšres a vaincu le GI surĂ©quipĂ©. Partie pour arrĂȘter l’hydre communiste, assurĂ©e de combattre pour le bien de l’humanitĂ©, l’AmĂ©rique est Ă©claboussĂ©e par cette guerre Ăąpre et sans concession. La rĂ©volte des enfants fleurs » dresse sa propre progĂ©niture contre ses idĂ©aux et ses combats. Le messianisme amĂ©ricain a du plomb dans l’aile. Le pays ne doute pas seulement de sa force, mais de la supĂ©rioritĂ© de ses valeurs. Avec le Vietnam, l’AmĂ©rique a mal au destin. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 30 avril 1975 Chute de SaĂŻgon. Le gĂ©nĂ©ral Duong Van Minh signe une capitulation, sans conditions, de l’armĂ©e sud-vietnamienne. Une fulgurante campagne militaire de huit semaines, menĂ©e par le gĂ©nĂ©ral nord-vietnamien Van Tien Dung, terminait ainsi une guerre de trente ans, dont le Parti communiste vietnamien et le peuple qu’il avait soulevĂ© sortaient grands vainqueurs. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 30 avril 1975 Des chars nord-vietnamiens s’écrasent contre les portes du palais impĂ©rial. Source exposition en ligne sur le Vietnam Ă©pisode 12 30 avril 1963 30 avril 1955 30 avril 1955 Naissance Ă  Lille de Nicolas Hulot [nikola ylo]. C’est un journaliste, animateur et producteur de tĂ©lĂ©vision, Ă©crivain, homme d’affaires et homme politique français. WikipĂ©dia Connu pour son engagement sans faille en faveur de la protection de l’environnement, Nicolas Hulot sensibilise l’opinion publique par le biais de ses actions mĂ©diatiques et politiques. L’animateur met un point d’honneur Ă  prĂ©senter les richesses de la Terre dans les Ă©missions UshuaĂŻa’ et OpĂ©ration Okavango’. Si ces programmes lui offrent la reconnaissance du public, son attrait pour les grands espaces et leur sauvegarde n’est pas nouveau. Reporter pour l’agence Sipa Ă  18 ans, il photographie la guerre et les catastrophes naturelles. L’appel du large se fait toujours plus retentissant l’aventurier voyage et transmet sa passion dans des reportages radio avant de se tourner vers le petit Ă©cran. Militant acharnĂ©, le globe-trotter n’hĂ©site pas Ă  bousculer les politiciens pour la mise en place de programmes Ă©cologiques et prodigue ses conseils Ă  certains d’entre eux. Les prĂ©occupations de cet amoureux de la nature sont Ă©galement couchĂ©es sur papier, notamment dans son fameux Pacte Ă©cologique’. Écologiste influent, c’est sur tous les fronts que Nicolas Hulot combat la dĂ©gradation de notre planĂšte. L’évĂ©nement 30 avril 1955 30 avril 1955 Voir Photo AFP – Salvador Dali 1904-1989 peint un rhinocĂ©ros avec le cĂ©lĂšbre tableau de Vermeer La DentelliĂšre», au Zoo de Vincennes, le 30 avril 1955. p. 49 de ce catalogue 30 avril 1948 30 avril 1948 L’Organisation des États amĂ©ricains est instituĂ©e par les pays qui participent Ă  la IXe confĂ©rence panamĂ©ricaine rĂ©unie Ă  BogotĂĄ. Elle regroupe l’ensemble des États souverains de l’AmĂ©rique. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis et WikipĂ©dia 30 avril 1945 30 avril 1945 Hitler se suicide dans son bunker. Autour de lui Berlin est la proie de combats d’une violence extrĂȘme dans laquelle se consument des enfants fanatisĂ©s. La dĂ©faite est inĂ©luctable depuis dĂ©jĂ  longtemps, mais mĂȘme Ă  l’heure de sa mort, il ne fait rien pour mettre un terme Ă  la tuerie. Il semble vouloir entraĂźner dans sa chute l’ensemble de l’Allemagne et de son peuple. Sans doute pour leur faire payer leur inaptitude Ă  rĂ©aliser son rĂȘve. S’il y a Ă©chec, il ne peut venir que de l’outil qui n’a pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur, pas du guide infaillible ». chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 30 avril 1945 Adolf Hitler et son Ă©pouse Eva Braun se suicident dans le Bunker de la chancellerie Ă  Berlin. Joseph GƓbbels devient chancelier du Reich ; il se donnera la mort le lendemain. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis Voir aussi Nazisme au fil des jours 30 avril 1945 30 avril 1945 – Devant l’arrivĂ©e de l’ArmĂ©e rouge Adolf Hitler se suicide avec son Ă©pouse Eva Braun dans le bunker de la chancellerie Ă  Berlin. 30 avril 1943 La guerre au jour le jour 30 avril 1942 La guerre au jour le jour 30 avril 1941 La guerre au jour le jour 30 avril 1940 La guerre au jour le jour 30 avril 1924 En Turquie, adoption de la Constitution. La Constitution de la RĂ©publique turque institue un rĂ©gime parlementaire Ă  chambre unique, Ă©lue pour quatre ans au suffrage direct les femmes obtiendront le droit de vote en 1934, dĂ©tentrice des pouvoirs lĂ©gislatif et exĂ©cutif. En fait, le pouvoir exĂ©cutif est aux mains du prĂ©sident de la RĂ©publique, Ă©lu tous les quatre ans par l’AssemblĂ©e, et des ministres. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 30 avril 1912 30 avril 1912 Stanley William Finch quitte ses fonctions de directeur du FBI qu’il assurait depuis le 26 juillet 1908 il est nommĂ© commissaire spĂ©cial pour la rĂ©pression de la traite des blanches. Je vous livre un extrait tirĂ© de cette source As Chief Examiner, Mr. Finch advocated the creation of an investigative squad within the Justice Department, eventually becoming its first leader. Attorney General Bonaparte created a Special Agent force in the Department of Justice. Oversight of this newly organized Special Agent force, later named the Bureau of Investigation BOI, was assigned to Mr. Finch. – En tant qu’examinateur en chef, M. Finch a prĂ©conisĂ© la crĂ©ation d’une Ă©quipe d’enquĂȘte au sein du ministĂšre de la Justice, devenant finalement son premier chef. Le procureur gĂ©nĂ©ral Bonaparte a créé une force d’agents spĂ©ciaux au ministĂšre de la Justice. La supervision de cette force nouvellement organisĂ©e, appelĂ©e plus tard le Bureau of Investigation BOI, a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  M. Finch. 30 avril 1905 30 avril 1905 Explication du mouvement brownien. C’est le 30 avril qu’Einstein dĂ©pose son manuscrit sur le mouvement brownien, phĂ©nomĂšne vieux de presque un siĂšcle Ă  l’époque, aussi mystĂ©rieux qu’inexpliquĂ©. Pour en savoir plus Poursuivre la lecture sur ce sujet ici ou sur le blog du journal Le Monde C’est physique !! aller au 12 et 13 mai 2005 – créé en 2005 Ă  l’occasion de l’annĂ©e miracle suite la matiĂšre en grain 2 Voir aussi le thĂ©mdoc Histoires de science Le mouvement brownien tous azimuts Auteur principal Jacques Treiner – Vous pourrez mĂȘme voir comment se comporte ce mouvement ! Cliquer sur image et film- puis voir l’animation ou enregistrer la cible si vous voulez l’utiliser en cours. Mais en 2021 je m’aperçois que sur l’archive, ce n’est pas possible. 30 avril 1904 30 avril 1904 Inauguration de l’Exposition Universelle aux Ă  Saint-Louis par ThĂ©odore Roosevelt. L’Exposition occupe 4,9 km2, en partie sur le campus de la Washington University Ă  St. Louis. Elle a Ă©tĂ© imaginĂ©e par George Kessler. source et WikipĂ©dia 30 avril 1897 30 avril 1897 En 1897, lors de son discours du vendredi soir Ă  la Royal Institution, Joseph John Thomson 1856-1940 annonça pour la premiĂšre fois l’existence d’électrons comme ils sont maintenant nommĂ©s. Thomson a dĂ©clarĂ© Ă  son auditoire qu’au dĂ©but d’annĂ©e, il avait fait une dĂ©couverte surprenante. Il avait trouvĂ© une particule de matiĂšre mille fois plus petite que l’atome. Il l’a appelĂ© un corpuscule, ce qui signifie petit corps». Bien que Thomson ait Ă©tĂ© directeur du Cavendish Laboratory de l’UniversitĂ© de Cambridge et l’un des scientifiques les plus respectĂ©s de Grande-Bretagne, les scientifiques prĂ©sents ont eu du mal Ă  croire la nouvelle. Ils pensaient que l’atome Ă©tait la partie la plus petite et indivisible de la matiĂšre qui pouvait exister. NĂ©anmoins, l’électron a Ă©tĂ© la premiĂšre particule Ă©lĂ©mentaire Ă  ĂȘtre dĂ©couverte. Source 30 avril 1897 Le physicien britannique Joseph John Thomson annonce la dĂ©couverte de l’électron pendant son cours du soir Ă  la Royal Institution. C’est pour ce travail qu’il recevra le prix Nobel de physique en 1906. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 30 avril 1897 DĂ©couverte de l’électron 1897 Source calendrier livre scolaire sciences avril 30 avril 1883 30 avril 1883 DĂ©cĂšs du peintre français Édouard Manet 1832-1883 DĂšs 1852, afin de parfaire ses Ă©tudes de l’art, Édouard Manet dĂ©cide de voyager pour aller dĂ©couvrir les maĂźtres de la peinture dans les musĂ©es Ă©trangers. Ainsi en Hollande, il dĂ©couvre les Ɠuvres de Frans Hals, mais il voyage aussi en Allemagne, en Italie et en Espagne oĂč il admire les toiles de VĂ©lasquez et de Goya. Au MusĂ©e du Louvre qu’il frĂ©quente assidĂ»ment, il rĂ©alise ses premiĂšres peintures en copiant des toiles de Titien, de Tintoret, Daumier, Delacroix ou Courbet. Les premiĂšres Ɠuvres de sa propre inspiration qu’il rĂ©alise comme L’enfant aux Cerises » ou L’enfant au chien » sont trĂšs marquĂ©es par l’influence des maĂźtres espagnols les scĂšnes sont tirĂ©es de la vie de tous les jours. Mais bientĂŽt il crĂ©e des tableaux qui choquent et scandalisent mais par le fait mĂȘme on le remarque. Les Ă©phĂ©mĂ©rides imagĂ©es d’Alcide lien Fils d’une famille bourgeoise, Édouard Manet refuse de faire des Ă©tudes de droit et, bien qu’il Ă©choue au concours d’entrĂ©e de l’École navale, son pĂšre le fait embarquer Ă  bord du Havre-Guadeloupe. À son retour, son pĂšre cĂšde. Manet entre dans l’atelier de Thomas Couture. AprĂšs six ans d’apprentissage, Le Buveur d’absinthe’ est refusĂ© au Salon. RaillĂ© par son maĂźtre, c’est la rupture. En 1861, M. et Mme Manet’ est acceptĂ©. Mais un an aprĂšs, les couleurs et l’aspect Ă©rotique de Lola de Valence’ personnellement j’aurais pensĂ© que ce serait pour Nymphe surprise ! ? font scandale. En 1863, Le DĂ©jeuner sur l’herbe’ et Olympia’ 1 divisent encore l’opinion. Mais ses tableaux ouvrent la voie Ă  la peinture moderne et il devient chef de file des artistes d’avant-garde. Il consacre la fin de sa carriĂšre aux portraits, notamment celui du poĂšte MallarmĂ©. Loin des conventions de son temps, Manet utilisa la lumiĂšre et les couleurs pour rendre compte de la rĂ©alitĂ© contemporaine mais, prĂŽnant une peinture rĂ©flexive, il s’intĂ©ressa au monde pour mieux dĂ©finir la peinture et la nature mĂȘme de la reprĂ©sentation. Il dĂ©cĂšde le 30 avril 1883 lien biographie lettre de l’évĂ©nement 1 Le public fut si choquĂ© par Olympia’ lors de sa premiĂšre exposition au Salon que l’on plaça deux agents pour protĂ©ger le tableau ! Sur la prĂ©sentation 1 lien lien sans Ă©pagneul Edouard Manet peint â–ș1858-59 Le buveur d’absinthe Ny Carlsberg-Glyptotek Copenhague, Danemark â–ș1860 Portrait de Mr. et Mme Auguste Manet MusĂ©e d’Orsay, Paris â–ș1861 Nymphe surprise Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires, Argentina â–ș1862 La chanteuse de rue Museum of Fine Arts, Boston, USA â–ș1862 Lola de Valence MusĂ©e d’Orsay â–ș1862-63 Le DĂ©jeuner sur l’Herbe MusĂ©e d’Orsay, Paris â–ș1863 Olympia MusĂ©e d’Orsay â–ș1864 Pivoines dans un vase MusĂ©e d’Orsay â–șâ–ș1866 Un Ă©pagneul King Charles National Gallery of Art Washington, DC, USA sans et avec utile pour faire le jeu des diffĂ©rences ! â–ș1864 Fruit sur une table MusĂ©e d’Orsay â–ș1865-66 ScĂšne de corrida â–ș1866 Le fifre MusĂ©e d’Orsay Art et culture – Ɠuvre complĂšte – Édouard Manet Sur la prĂ©sentation 2 lien â–ș1867 L’exposition universelle Nasjonalgalleriet, Osloâ–ș1867-68 Soldat fragment de l’ExĂ©cution de Maximilien National Gallery, Londonâ–ș1868 Le balcon MusĂ©e d’Orsayâ–ș1868 Mme. Manet au Piano MusĂ©e d’Orsayâ–ș1868 DĂ©jeuner Ă  l’atelier Neue Pinakothek, Munich, Germany â–ș1869 La plage Ă  Boulogne-sur-Mer Upperville, Virginia â–ș1869-70 Repos Berthe Morisot Rhode Island School of Design, Museum of Art, Providence, Rhode Island, USA â–ș1870 La Brioche Metropolitan Museum of Art, New York, USA â–ș1873 Femme aux Ă©ventails Nina de Callias MusĂ©e d’Orsay â–ș1873 A la plage MusĂ©e d’Orsay â–ș1874 La famille Monet au jardin Metropolitan Museum of Art, New York, USA â–ș1874 Claude Monet peignant dans son bateau-atelier Metropolitan Museum of Art, New York, USA â–ș1874 Navigation Metropolitan Museum of Art, New York, USA â–ș1874 Le grand canalo Ă  Venise PropriĂ©tĂ© de la Provident Securities Cie San Francisco, USA â–ș1874 Les rives de la Seine Ă  Argenteuil Sur la prĂ©sentation 3 lien â–ș1877 Nana Hamburger Kunshalle Hambourg, Allemagne â–ș1878 Paveurs de rue, rue de Berne â–ș1878 Blonde aux seins nus MusĂ©e d’Orsay â–ș1878-79 Chanteuse au cafĂ©-concert Collection Rouart, Paris â–ș1878-79 Dans la serre Gemaldegalerie, Berlin â–ș1879 Chez le PĂšre Lathuille MusĂ©e des Beaux-Arts Tournai, Belgique â–ș1879-80 Portrait de Melle Isabelle Lemonnier Collection Otto Krebs Holzdorf Maintenant Ă  l’Ermitage, St-PĂ©tersbourg â–ș1879 La serveuse de bocks MusĂ©e d’Orsay â–ș1879 Portrait de femme National gallery of Art Washington, USA â–ș1880 Jeune fille au jardin de Bellevue Fondation Buhrle Collection Zurich, Suisse â–ș1880 La viennoise portrait d’Irma Brunner avec un chapeau noir Louvre, Paris Sur la prĂ©sentation 4 lien â–ș1880 IntĂ©rieur de cafĂ© Glasgow Museum and Art Galleries Glasgow, UK â–ș1881 ClĂ©matites dans un vase de cristal MusĂ©e d’Orsay, Paris â–ș1882 Un bar aux Folies-BergĂšre Courtauld Institute Londres, UK â–ș1882 Maison de Rueil National Gallery of Victoria Melbourne, Australie â–ș1882 Roses et tulipes dans un vase Fondation Buhrle Collection Zurich, Suisse â–ș1882 Fleurs dans un vase de cristal National gallery of Art Washington, USA â–ș1882 Lilas dans un verre Nationalgalerie Berlin, Allemagne â–ș1882 Madame Michel-Levy National gallery of Art Washington, USA â–ș1882 La maison Ă  Rueil Nationalgalerie Berlin, Allemagne Voici aussi ce que j’ai sĂ©lectionnĂ© Composition faite en 2010 par Bernadette Couturier lien image plus grande Jeune homme Ă©pluchant une poire LĂ©on Leenhoff 1869 Edouard Manet A Bunch of Asparagus Une botte d’asperges Edouard Manet Le son de peinture – Olympia. Edouard Manet 1 min. 43 30 avril 1863 30 avril 1863 Dans la petite localitĂ© de Cameron au Mexique, 64 lĂ©gionnaires du corps expĂ©ditionnaire français sont encerclĂ©s par Mexicains. Sous les ordres du commandant Danjou, les lĂ©gionnaires se battent jusqu’à Ă©puisement de leurs forces. ImpressionnĂ©s par leur bravoure, les Mexicains font une haie d’honneur aux trois derniers survivants et leur laissent armes et libertĂ©. La LĂ©gion Ă©trangĂšre Ă©difie sa lĂ©gende autour de l’épisode de Cameron, dont l’anniversaire est traditionnellement commĂ©morĂ©. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement. Aujourd’hui 30 avril 2008, nous commĂ©morons la Bataille de Camerone. Il y a 145 ans, un corps de la LĂ©gion Ă©trangĂšre sous les ordres du commandant Danjou se retrouve pris au piĂšge face Ă  l’armĂ©e Mexicaine. AprĂšs avoir bravement rĂ©sistĂ©s, les quelques survivants se rendent 8 sur 65. Depuis, chaque 30 avril, Ă  Aubagne oĂč est installĂ©e la LĂ©gion EtrangĂšre, on honore la mĂ©moire des soldats, hĂ©ros de cette cĂ©lĂšbre et triste bataille. source telematin en 2008 30 avril 1825 Charles Monselet 30 avril 1825 Naissance de Charles Monselet 1825-1888. C’est un journaliste, romancier, poĂšte et auteur dramatique français, surnommĂ© le roi des gastronomes» par ses contemporains. chefsimon Observateur des mƓurs, celui qu’on surnommait le roi des gastronomes’ prenait autant de plaisir Ă  brosser les portraits de ses concitoyens, Ă  la maniĂšre d’un La BruyĂšre ou d’un Balzac moderne, que de commenter un bon repas. De cet Ɠil Ă  qui rien n’échappe, il absorbe les gens, l’atmosphĂšre de son temps pour publier des ouvrages comme Les Ruines de Paris’ et Figures parisiennes’ en 1854, et il fait travailler son imagination avec des rĂ©cits fantastiques comme Les Souliers de Sterne’. Epicurien comme un Dumas, tonitruant comme un Rabelais, Charles Monselet fonde en 1858 l’hebdomadaire Le Gourmet, et brille par ses talents de journaliste. Chroniqueur au Figaro, Ă  L’EvĂ©nement et Journal du Matin, ses amis sont Chateaubriand – dont il rĂ©dige la prĂ©face des MĂ©moires d’outre-tombe’ – ou Gauthier, ses admirateurs Hugo, Sainte-Beuve et Barbey d’Aurevilly. PoĂšte gourmand Ă  la maniĂšre d’un Saint-Amant, il rĂ©dige non seulement des recueils de cuisine mais aussi de formidables sonnets qui sont de vĂ©ritables appels au pĂ©chĂ© mignon. Son Ode au Cochon’, son Sonnet de l’asperge’ ou son hymne Ă  la Truite’ restent dans les annales pour les connaisseurs de littĂ©rature gastronomique. Homme de culture, il s’attache Ă  sortir de l’ombre les laissĂ©s pour compte de la littĂ©rature et publie en 1857 plusieurs ouvrages dont Les OubliĂ©s et les dĂ©daignĂ©s’ ou Les Plaisirs et l’amour’, consacrĂ© aux Ă©crivains du XVIIIe siĂšcle. Mort en 1888, il laisse derriĂšre lui une quarantaine d’ouvrages essais, nouvelles, portraits, romans et surtout des Ă©crits culinaires, qui aboutiront plus tard Ă  la crĂ©ation d’un Prix Charles Monselet rĂ©compensant les meilleures tables de Nantes. L’évĂ©nement Livres audio gratuits MONSELET, Charles – Gastronomie SĂ©lectionMONSELET, Charles – Manuel du parfait assassinMONSELET, Charles – Mon ennemiMONSELET, Charles – Le Rhumatisme monologue 30 avril 1803 30 avril 1803 TraitĂ© avec la France pour la cession de la Louisiane, conclu Ă  Paris. Source en anglais Le 30 avril 1803, a eu lieu l’une des plus grosses transactions de tous les temps, la vente de la Louisiane par la France aux États-Unis d’AmĂ©rique. Quels en Ă©taient les enjeux, les stratĂ©gies, les motivations française et amĂ©ricaine ? Arte Mise Ă  jour 30 avril 1803 NapolĂ©on Bonaparte vend la Louisiane aux États-Unis 1803 Source livre scolaire HG avril 30 avril 1789 30 avril 1789 George Washington, debout sur le balcon du Federal Hall, Wall Street, Ă  New York, prĂȘte serment en tant que premier prĂ©sident des États-Unis. Source White house 30 avril 1789 Discours inaugural de George Washington Today en history pour en savoir plus. 30 avril 1789 George Washington is Invested as the first President of the United States 1789 source calendrier livre scolaire anglais avril Lien sur S’ArtMuser 30 avril 1755 30 avril 1755 DĂ©cĂšs du peintre et graveur français Jean Baptiste Oudry 1686-1755. Il est surtout cĂ©lĂšbre pour ses peintures de chiens de chasse, ses natures mortes animaliĂšres et ses animaux exotiques. WikipĂ©dia Lien sur s’ArtMuser Lien wikiart sur ses Ɠuvres 30 avril 1657 Composition de Bernadette Couturier en 2010 lien image plus grande 30 avril 1657 DĂ©cĂšs Ă  Paris du peintre français Jacques de Stella. Jacques Stella 1596-1657 est un peintre et un collectionneur d’art français, nĂ© Ă  Lyon. Peintre d’histoire, essentiellement de sujets religieux, et graveur Ă  l’eau-forte, il est honorĂ© d’un brevet de peintre ordinaire du roi » en 1635. WikipĂ©dia Choix d’Ɠuvres Minerva and the Muses 1645 Jacques de Stella Christ Served by the Angels Jacques de Stella La nativitĂ© Jacques de Stella Bowes Museum – Minerve chez les Muses Ces deux lĂ  le lien est Ă  retrouver Jacques de Stella 30 avril 1655 30 avril 1655 Mort du peintre et dessinateur baroque Eustache Le Sueur 1616-1655. Ce fondateur de la peinture classique Ă  la française, et fils d’un sculpteur sur bois, parfois surnommĂ© le RaphaĂ«l français » naĂźt le 19 novembre 1616 Ă  Paris. ÉlĂšve de Simon Vouet, il devient l’un des premiers enseignants de l’AcadĂ©mie royale de peinture et de sculpture. On lui doit la Vie de Saint-Bruno » en 22 tableaux au cloĂźtre de la Chartreuse de Paris. source et WikipĂ©dia – liste de ses peintures 30 avril 1598 Fin des guerres de religions en France ? La conversion du protestant Henri de Navarre au catholicisme en 1593 lui permet d’ĂȘtre sacrĂ© roi de France en 1594 sous le nom dHenri IV. Ne pouvant abandonner le camp qui l’a portĂ© au pouvoir, la confession qui l’a Ă©levĂ©, il impose la paix religieuse par un Ă©dit de tolĂ©rance l’édit de Nantes – lien sur l’édit de Nantes et ses antĂ©cĂ©dents. Cet Ă©dit ne satisfait aucun des deux camps, mais instaure un statu quo, Ă  peu prĂšs respectĂ© jusqu’en 1685. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 30 avril 1524 30 avril 1524 Mort du chevalier Bayard Pierre Terrail, seigneur de Bayard 1475 ou 1476-1524, est mortellement touchĂ© sur les bords de la Sesia en Italie, en protĂ©geant la retraite de l’armĂ©e. Un haut fait d’armes de plus pour celui qui a dĂ©fendu, seul contre deux cents Espagnols, le pont du Garigliano et qui s’est illustrĂ© Ă  la bataille de Marignan en 1515. Il a mĂ©ritĂ© par sa vie de rester, dans les mĂ©moires, ce chevalier sans peurs et sans reproches », cet archĂ©type de la chevalerie. François Ier l’honora en le faisant chevalier. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 30 avril 1006 30 avril 1006 PremiĂšre observation de la supernova SN 1006 source Une multitude de textes crĂ©dibles relatent l’apparition et l’observation de cette Ă©toile nouvelle en l’an 1006. Or, curieusement, elle est n’est gĂ©nĂ©ralement attestĂ©e en Europe qu’en 1066, sauf dans le manuscrit Cod – voir aussi WikipĂ©dia Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art anglais. ce jour en astronomie lien Today in science anglais calendrier mathĂ©matique – Source avril Une courte prĂ©sentation des mathĂ©matiques incas. Les mathĂ©matiques des Incas sont omniprĂ©sentes dans l’art inca, tel le tissage. Leur dĂ©veloppement est expliquĂ© par plusieurs facteurs, tels la gĂ©ographie. On les dĂ©signe aussi sous le nom d’ethnomathĂ©matiques des Incas. La civilisation inca 1400-1530, s’étendait sur les actuels PĂ©rou, Équateur, Bolivie, Chili, Argentine et au sud de la Colombie, avec une population d’environ 12 millions, dont plusieurs groupes ethniques et une vingtaine de langues1. Ne connaissant pas l’écriture, ils utilisaient des quipus pour Ă©crire» les statistiques de l’État. Un quipu est un encordage dont les cordes prĂ©sentent trois types de nƓuds symbolisant respectivement l’unitĂ©, la dizaine et la centaine. Les Incas ont donc dĂ©veloppĂ© un systĂšme de numĂ©ration positionnel en base 10, similaire Ă  celui utilisĂ© aujourd’hui. Autres liens et Une thĂšse Travailler la numĂ©ration dĂ©cimale avec les quipus incas bienfaits et limites autour d’une expĂ©rience en classe de sixiĂšme ; Thomas de Vittori, Ameline Leroy Source 30 avril DerniĂšre mise Ă  jour GĂ©nĂ©ralitĂ©s JournĂ©e mondiale de la sensibilisation Ă  l’autisme ONU. La 1re journĂ©e mondiale de l’autisme a Ă©tĂ© le 2 avril 2008. Lien WikipĂ©dia L’autisme en France les chiffres clĂ©s En France, environ 700 000 personnes prĂ©sentent un trouble du spectre de l’autisme TSA, dont 100 000 jeunes et enfants de moins de 20 ans Seulement 0,5 % des personnes prĂ©sentant un trouble du spectre de l’autisme travaillent en milieu ordinaire Seuls 11,6% des adultes autistes disposent d’un logement personnel source enquĂȘte DREES 37 % des Français pensent, Ă  tort, que l’autisme est un trouble psychologique Ă©tude Opinion Way, 2012 Source lien 2 avril 2018 L’autisme lien Lumni 3 minutes BD gratuite Les troubles du spectre de l’autisme de Paul Cotoni Ă  lire ou tĂ©lĂ©charger 5 p. en pdf 2 avril DĂ­a Mundial de ConcienciaciĂłn sobre el Autismo le livre scolaire Espagnol avril 2 avril International Fact Checking Day source calendrier livre scolaire anglais avril Sur le sujet roman de Mark Haddon Le bizarre incident du chien pendant la nuit. L’histoire de Christopher Boone, quinze ans, trois mois et deux jours » , qui dĂ©cide de mener l’enquĂȘte aprĂšs la disparition de Wellington, le grand caniche noir de Mme Shears. Christopher aime les listes, les plans, la vĂ©ritĂ©. Il comprend les mathĂ©matiques et la thĂ©orie de la relativitĂ©. Mais Christopher ne s’est jamais aventurĂ© plus loin que le bout de la rue. Il ne supporte pas qu’on le touche, et trouve les autres ĂȘtres humains
 dĂ©concertants. Quand son pĂšre lui demande d’arrĂȘter ses investigations, Christopher refuse d’obĂ©ir. Au risque de bouleverser le dĂ©licat Ă©quilibre de l’univers qu’il s’est construit. voir aussi lien babelio lien autres livres classĂ©s Ă  autisme sur babelio JournĂ©e internationale du livre pour enfants 2 avril 742 aprĂšs Charlemagne, du latin Carolus Magnus, ou Charles Iá”‰Êł dit le Grand», nĂ© Ă  une date inconnue, mort le 28 janvier 814 Ă  Aix-la-Chapelle, est un roi des Francs et empereur. Il appartient Ă  la dynastie des Carolingiens. On peut dire qu’il est nĂ© le 2 avril 742 aprĂšs Royaumes francs vraisemblablement durant l’annĂ©e 742, voire 747 ou 748 WikipĂ©dia Charlemagne est l’hĂ©ritier d’une illustre famille franque originaire des environs de LiĂšge Belgique actuelle, les Pippinides. Il va consolider et porter Ă  son apogĂ©e le royaume quelque peu barbare reçu de son pĂšre PĂ©pin le Bref, lui-mĂȘme fils de Charles Martel. En prĂšs d’un demi-siĂšcle de rĂšgne, dont la moitiĂ© consacrĂ© Ă  la guerre, Charlemagne, assistĂ© par des clercs passionnĂ©s, va creuser les fondations d’un nouveau monde, le nĂŽtre. À ce titre, il fait partie des rares personnalitĂ©s qui ont pesĂ© sur le cours de l’Histoire universelle. AndrĂ© LaranĂ© Sur voir la suite
 Cet empereur franc a commencĂ© la rĂ©forme de l’éducation. En 789, il crĂ©e des Ă©coles enseignant des Ă©lĂ©ments de mathĂ©matiques, de grammaire, de musique et de matiĂšres ecclĂ©siastiques. Chaque monastĂšre et chaque abbaye devait avoir une Ă©cole pour l’éducation des garçons des villages environnants. Ainsi, il souhaitait remplacer l’ignorance de la population dans son royaume par la capacitĂ© de devenir plus prospĂšre. La tradition d’apprentissage qu’il a initiĂ©e a conduit Ă  l’expansion de l’érudition mĂ©diĂ©vale dans la Renaissance du XIIe siĂšcle. Today in Science Fils de PĂ©pin le Bref et de Bertrade, Charlemagne est grand, tant par la taille 1 m 90 que par le territoire qu’il agrĂšge. CouronnĂ© roi des Francs en 768, il n’eut de cesse d’agrandir le royaume au prix de trente annĂ©es de guerre contre les Lombards, les Arabes, les Avars et les Bretons. Roi des Lombards en 774, il soumet les Saxons et la BaviĂšre, instaure une marche en Bretagne en 789, mais Ă©choue Ă  reprendre l’émirat de Cordoue d’Abd Al Rahman 1er. CouronnĂ© en 800, Empereur des Romains par le pape LĂ©on III, il fixe comme capitale impĂ©riale Aix-la-Chapelle. Militaire chevronnĂ© et impitoyable, il saisit nĂ©anmoins l’importance d’une bonne administration et rĂ©organise son royaume ainsi que les charges ecclĂ©siastiques. ParallĂšlement, il Ɠuvre au dĂ©veloppement de la culture occidentale en regroupant autour de lui savants et lettrĂ©s et tente d’organiser le droit commun des Francs par l’intermĂ©diaire des capitulaires, des ordonnances royales. L’évĂ©nement ComplĂ©ment Histoire des quatre fils Aymon lien Gallica Dans l’introduction, sur Gallica, il est prĂ©cisĂ© que Charlemagne joue le rĂŽle d’un tyran injuste, mais ce qui fait l’immense popularitĂ© de l’histoire des quatre fils Aymon, c’est un sentiment bien humain, celui de la pitiĂ©, de l’intĂ©rĂȘt, de l’admiration, pour le malheureux qui souffre une persĂ©cution immĂ©ritĂ©e, et qui le supporte noblement et sans dĂ©faillance. Vous pouvez trouver une autre version de l’histoire mais pas tout Ă  fait la mĂȘme par rapport aux renvois lien lien Gallica Charlemagne 747-814 – lien sur une page Bnf 2 avril 742 Naissance de Charlemagne ou Charles 1er, roi des Francs, des Lombards et Empereur d’Occident. 2 avril 999 ReprĂ©sentation de Sylvestre II dans une enluminure des Évangiles d’Otton III, fin xe – dĂ©but xie siĂšcle. 2 avril 999 – Jour oĂč Gerbert d’Aurillac devient pape sous le nom de Sylvestre II, en 999. Gerbert d’Aurillac nĂ© entre 945 et 950 Ă  Aurillac, en Auvergne – mort le 12 mai 1003 Ă  Rome, dit le savant Gerbert», pape sous le nom de Sylvestre II de 999 Ă  1003, est un philosophe, un mathĂ©maticien et un mĂ©canicien. Il contribua Ă  l’introduction et Ă  l’essor en Occident de la notation positionnelle par les chiffres indo-arabes, ainsi que de l’abaque et des tables d’opĂ©rations. Il Ɠuvra Ă  la restauration d’un empire universel sur les bases de l’Empire carolingien. Dans ce dessein, Otton III — dont il fut le prĂ©cepteur — favorisa son Ă©lection au Saint-SiĂšge. Il fut un acteur scientifique et politique majeur du renouveau de l’Occident mĂ©diĂ©val de l’an mille. Source avril 2 avril 1618 2 avril 1618 Naissance de Francesco Maria Grimaldi, Ă  Bologne mort le 28 dĂ©cembre 1663 Ă  Bologne. C’est un prĂȘtre jĂ©suite italien, physicien mathĂ©maticien et astronome. Son nom est attachĂ© Ă  la premiĂšre Ă©tude scientifique de la diffraction de la lumiĂšre, phĂ©nomĂšne dont il crĂ©a le nom. Il a observĂ© l’image sur un Ă©cran dans une piĂšce sombre d’un petit faisceau de lumiĂšre du soleil aprĂšs son passage Ă  travers un Ă©cran fin ou une fente, bord d’un Ă©cran, fil, cheveux, tissu ou plume d’oiseau. L’image avait des franges irisĂ©es et dĂ©viait d’une ombre gĂ©omĂ©trique normale. Il a inventĂ© le nom diffraction pour dĂ©signer ce changement de trajectoire de la lumiĂšre passant prĂšs d’objets opaques bien que, plus prĂ©cisĂ©ment, il ait pu s’agir d’interfĂ©rences avec deux sources proches qu’il a observĂ©es. Cela a fourni des preuves pour les physiciens plus tard Ă  l’appui de la thĂ©orie des ondes de la lumiĂšre. Avec Riccioli, il Ă©tudie l’objet en chute libre 1640-50, et constate que la distance de chute est proportionnelle au carrĂ© du temps pris. Today in Science NĂ© le 2 avril 1618 Ă  Bologne Italie et mort le 28 dĂ©cembre 1663 dans cette mĂȘme ville, Francesco Maria Grimaldi fut un prĂȘtre jĂ©suite italien qui, aprĂšs avoir terminĂ© des Ă©tudes de philosophie et de thĂ©ologie, enseigne la philosophie puis les mathĂ©matiques au collĂšge jĂ©suite de Bologne. Encore Ă©tudiant, il entreprend des expĂ©riences prĂ©cises de mĂ©canique, sous la direction de Giovanni Riccioli, un jĂ©suite lui aussi, de vingt ans son aĂźnĂ©. Ils peuvent ainsi confirmer que la distance parcourue lors de la chute libre d’un corps pesant est proportionnelle au carrĂ© du temps de la chute. Une mesure prĂ©cise de la constante gravitationnelle g Ă  partir des oscillations d’un pendule est aussi Ă  mettre Ă  leur crĂ©dit. Par ailleurs, leurs observations astronomiques, Ă  l’aide d’un tĂ©lescope ingĂ©nieusement construit par Grimaldi, leur permettent d’estimer l’altitude des montagnes lunaires et de dresser une carte de la Lune fort dĂ©taillĂ©e. Son traitĂ© intitulĂ© Physico-mathesis de Lumine, Coloribus et Iride aliisque annexis, publiĂ© Ă  Bologne en 1665, est sans aucun doute l’Ɠuvre la plus achevĂ©e de Grimaldi. Une part importante de cet ouvrage est consacrĂ©e au dĂ©bat autour de la nature de la lumiĂšre, la conclusion Ă©tant son caractĂšre accidentel, par opposition Ă  substantiel. En outre, Grimaldi rend compte de nombreuses expĂ©riences relatives aux interfĂ©rences des rayons lumineux. De fait, grĂące Ă  des mesures prĂ©cises des phĂ©nomĂšnes de diffraction terme qu’il semble ĂȘtre le premier Ă  utiliser, il dĂ©montre qu’il ne suffit pas de considĂ©rer la propagation rectiligne de la lumiĂšre. Il observe que la tache de lumiĂšre, produite par les rayons du soleil sur un Ă©cran aprĂšs avoir traversĂ© une petite perforation ou rasĂ© de prĂšs un objet trĂšs fin, est due Ă  un changement de direction des rayons lors de leur passage aux frontiĂšres de ce trou ou de cet objet. Il dĂ©couvre aussi le phĂ©nomĂšne des bandes de diffraction. Tous les rĂ©sultats rassemblĂ©s par Grimaldi seront utilisĂ©s par de nombreux physiciens comme preuve de la nature ondulatoire de la lumiĂšre. Bernard PIRE directeur de recherche au CNRS, centre de physique thĂ©orique de l’École polytechnique, Palaiseau Source Pour en savoir plus aller sur 123 couleurs ou aller dans cette partie de saga sciences ou sur histoire de l’électricitĂ© et du magnĂ©tisme 2 avril 1725 2 avril 1725 Naissance de Giacomo Girolamo Casanova. C’est un aventurier vĂ©nitien. Il est tour Ă  tour violoniste, Ă©crivain, magicien dans l’unique but d’escroquer Madame d’UrfĂ©, espion, diplomate, puis bibliothĂ©caire, mais revendique toujours sa qualitĂ© de VĂ©nitien». Lien sur les Ă©crits de Casanova en anglais Portrait de Casanova vĂȘtu d’une culotte et d’une redingote de velours outremer, d’un gilet de brocart dorĂ© et d’un jabot de dentelle et tenant un livre ouvert. RaphaĂ«l Mengs, vers 1760 WikipĂ©dia Si sa profession officielle est Ă©crivain, Casanova n’a pas marquĂ© l’histoire pour ses Ă©crits mais plutĂŽt pour ses talents de Don Juan. Pour la postĂ©ritĂ©, ĂȘtre un Casanova, c’est ĂȘtre un sĂ©ducteur invĂ©tĂ©rĂ©. NĂ© de parents comĂ©diens, Casanova commence une carriĂšre ecclĂ©siastique puis entame une vie d’aventures, exerçant de nombreuses activitĂ©s – joueur professionnel, financier, espion, bibliothĂ©caire
 – et sillonnant l’Europe en passant des prisons aux cours de souverains. Ce perpĂ©tuel Ă©cart social lui permet de brosser toute une sociĂ©tĂ© prĂ©-rĂ©volutionnaire et d’offrir ainsi un tĂ©moignage de premier plan sur une Ă©poque charniĂšre au cours de laquelle il rencontre, entre autres, Voltaire et Jean-Jacques Rousseau. Libertin dans l’ñme, Casanova refuse plusieurs fois de se marier et cherche avant tout Ă  assouvir ses dĂ©sirs, quelque en soit le prix. Ses frasques, aussi bien amoureuses que financiĂšres et ses opinions tranchĂ©es le conduisent Ă  ĂȘtre incarcĂ©rĂ© deux ans. Casanova, Ă  force de courage, parvient Ă  s’évader et gagne Paris. En Ă©ternel insatisfait, il ne cessa jamais de voyager et termina sa vie en bibliothĂ©caire. L’évĂ©nement Quotes and images from the memoirs of Casanova sur autre exemple sur Gutenberg Adventures in the south Livres audio gratuits CASANOVA, Giacomo – Aventures d’amour Ă  travers l’Europe PremiĂšre SĂ©lection – CASANOVA, Giacomo – Aventures d’amour Ă  travers l’Europe DeuxiĂšme SĂ©lectionCASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris ƒuvre intĂ©grale – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 01 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 02 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 03 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 04 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 05 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 06 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 07 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 08 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 09 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 10 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 11 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 12 – CASANOVA, Giacomo – Casanova Ă  Paris Chapitre 13CASANOVA, Giacomo – Histoire de ma fuite des prisons de la RĂ©publique de VeniseCASANOVA, Giacomo – Histoire de ma vie PrĂ©faceCASANOVA, Giacomo – Mes plus tendres souvenirs amoureux ƒuvre intĂ©grale – CASANOVA, Giacomo – Mes plus tendres souvenirs amoureux – CASANOVA, Giacomo – Mes plus tendres souvenirs amoureux DeuxiĂšme SĂ©lectionCASANOVA, Giacomo – Mes plus tendres souvenirs amoureux La Filleule du comte Giacomo – Mes plus tendres souvenirs amoureux HenrietteCASANOVA, Giacomo – Mes plus tendres souvenirs amoureux La Jeune ComtesseCASANOVA, Giacomo – Mes plus tendres souvenirs amoureux Lucie
 – Madame ZĂ©roliCASANOVA, Giacomo – Mes plus tendres souvenirs amoureux Mademoiselle Giacomo – Mes plus tendres souvenirs amoureux – Tonine Lien sur le site de la Bnf 2 avril 1791 2 avril 1791 dĂ©cĂšs d’HonorĂ© Gabriel Riqueti aussi orthographiĂ© Riquetti, comte de Mirabeau, plus communĂ©ment appelĂ© Mirabeau Il fut simultanĂ©ment ou successivement un rĂ©volutionnaire français, ainsi qu’un Ă©crivain, diplomate, franc-maçon, journaliste et homme politique français. SurnommĂ© l’Orateur du peuple et la Torche de Provence, il reste le premier symbole de l’éloquence parlementaire en France. Il fut caractĂ©risĂ© par une laideur grandiose et fulgurante». Il naquit avec un pied tordu, deux grandes dents et surtout une tĂȘte Ă©norme, ce qui a fait dire qu’il Ă©tait hydrocĂ©phale. À l’ñge de trois ans, il fut dĂ©figurĂ© par une petite vĂ©role mal soignĂ©e. Issu d’une famille de la noblesse provençale d’origine italienne, Mirabeau est Ă©levĂ© par son pĂšre avec une extrĂȘme duretĂ©. Il le fait plusieurs fois enfermer au fort de Vincennes, et finalement exiler au chĂąteau de Joux, dans le Jura, d’oĂč il s’enfuit en Hollande avec Sophie de Ruffey. Mirabeau est condamnĂ© Ă  mort par contumace, emprisonnĂ© au donjon de Vincennes. DĂšs sa sortie de prison, il entreprend des voyages un peu partout en Europe, Ă  l’occasion pour des missions d’espionnage. En 1789, il est Ă©lu aux États gĂ©nĂ©raux par le Tiers État d’Aix-en-Provence. D’apparence physique difficile, marquĂ© par la petite vĂ©role, Mirabeau est dotĂ© d’une voix de stentor et se montre un trĂšs grand orateur. Le 17 juin 1789, Mirabeau va aider l’abbĂ© Emmanuel SieyĂšs Ă  transformer les États gĂ©nĂ©raux en AssemblĂ©e nationale. Membre d’une loge maçonnique, il dĂ©fend les droits de libertĂ© de la presse avec la publication de son Courrier de Provence’, participa Ă  la rĂ©daction de la DĂ©claration des Droits de l’Homme et du Citoyen et soutint la rĂ©quisition des biens du clergĂ©. Partisan d’une monarchie constitutionnelle, il essaye de concilier ses thĂ©ories avec les principes rĂ©volutionnaires. MalgrĂ© ce double jeu et quelques animositĂ©s parmi les dĂ©putĂ©s, Mirabeau est Ă©lu prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale le 30 janvier 1791. Il ne profite pas longtemps de cette prĂ©sidence en mourant le 2 avril 1791. Son dĂ©cĂšs est ressenti comme un deuil national. L’évĂ©nement Livre et livre audio gratuit GOUGES, Olympe de – Sur le tombeau de MirabeauVictor Hugo Étude sur Mirabeau, 1834, via Bouquineux autres textes La maquette est un projet de monument Ă  la mĂ©moire de Gabriel-HonorĂ© Riquetti de Mirabeau 1749-1791. Le projet se compose d’une pyramide avec autel, accessible par un escalier, entourĂ©e de quatre faisceaux de licteur. Mirabeau, grand orateur et homme politique de la RĂ©volution, adulĂ© du peuple, eu sa dĂ©pouille dĂ©posĂ©e au PanthĂ©on. Elle en sera retirĂ©e l’annĂ©e suivante, aprĂšs la chute de la monarchie, Ă  la suite de la dĂ©couverte de ses liens avec Louis XVI l’ouverture d’une armoire de fer » le 10 aoĂ»t 1792 rĂ©vĂ©lera sa correspondance avec le roi, et les preuves de sa duplicitĂ©. Il devenait dĂ©sormais impensable d’élever un monument Ă  sa gloire. Source 2 avril 1792 2 avril 1792 Le CongrĂšs des États-Unis adopte le Mint Act’ qui instaure une nouvelle unitĂ© monĂ©taire, le dollar. Les premiĂšres piĂšces seront frappĂ©es en 1793 Ă  Philadelphie. Il faudra attendre 1861 pour voir apparaĂźtre les premiers billets verts. extrait des chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 2 avril 1805 2 avril 1805 Naissance du romancier Hans Christian Andersen 1805-1875, dramaturge, conteur et poĂšte danois, cĂ©lĂšbre pour ses nouvelles et ses contes de fĂ©es ». WikipĂ©dia ComplĂ©ment 2 avril 1805 Naissance Ă  Odense de Hans Christian Andersen ; il meurt Ă  Copenhague Danemark le 4 juillet 1875. Hans Christian Andersen voit le jour au sein d’une famille particuliĂšrement pauvre. Son enfance difficile le pousse trĂšs jeune Ă  rejoindre la ville de Copenhague. La tĂȘte emplie de rĂȘves de gloire et de fortune, il tente de s’intĂ©grer dans le milieu du théùtre. AprĂšs quelques difficultĂ©s, il suscite l’intĂ©rĂȘt du directeur du Théùtre royal, Jonas Collin. Ce dernier lui permet de suivre des Ă©tudes, qui ne seront pas bien glorieuses. En 1829, il Ă©crit Promenade du canal de Holmen Ă  la pointe orientale d’Amagre ». Enfin, le succĂšs commence Ă  l’envelopper. S’inspirant de sa propre vie, il donne naissance, avec une imagination dĂ©bordante, Ă  des romans l’Improvisateur », 1835 ; Rien qu’un violoneux », 1837 et des poĂšmes l’Enfant mourant », 1827. DĂšs 1832, il commence la rĂ©daction de contes, qui seront publiĂ©s jusqu’à sa mort, en 1875. Avec une sensibilitĂ© accrue et une Ă©criture des plus agrĂ©able, il fera vivre dans tous les esprits la Petite sirĂšne », le Vilain petit canard », la Petite fille aux allumettes » ou encore la Reine des neiges ». Source L’internaute Livres audio gratuits Le bonhomme de neige de Hans Christian Andersen > TĂ©lĂ©charger le mp3 site bibliboomANDERSEN, Hans Christian – La Petite Fille et les allumettes – littĂ©rature – La petite fille aux allumettes de Hans Christian Andersen > TĂ©lĂ©charger le mp3 site bibliboomANDERSEN, Hans Christian – Le Sapin – littĂ©rature et > TĂ©lĂ©charger le mp3 site bibliboom Livres multilangues gratuits anglais – allemand – français – esperanto – catalan – finois et grec sur Gutenberg je mettrais ultĂ©rieurement ceux en français Contes merveilleux, Tome IL’aiguille Ă  repriserLes amours d’un faux colLes aventures du chardonLa bergĂšre et le ramoneurLe bisaĂŻeulLe bonhomme de neigeBonne humeurLe briquetCe que le PĂšre fait est bien faitChacun et chaque chose Ă  sa chanvreCinq dans une cosse de poisLa clocheLe compagnon de routeLe concours de sautLe coq de poulailler et le coq de girouetteLes coureursLe crapaudLes cygnes sauvagesLe dernier rĂȘve du chĂȘneL’escargot et le rosierLa fĂ©e du sureauLes fleurs de la petite IdaLe goulot de la bouteilleGrand Claus et petit ClausLes habits neufs du grand-ducHans le balourdL’heureuse familleLe jardinier et ses maĂźtresLa malle volanteLe montreur de marionnettesUne semaine du petit elfe Ferme-l’Ɠil LundiMardiMercrediJeudiVendrediSamediDimancheContes merveilleux, Tome IIL’ombreLe papillonPapotages d’enfantsLa pĂąqueretteLa petite fille aux allumettesLa petite PoucetteLa petite sirĂšneLa plume et l’encrierLa princesse au petit poisLa princesse et le porcherQuelque choseLa reine des neiges PremiĂšre Histoire—Qui traite d’un miroir et de ses morceaux DeuxiĂšme histoire— Un petit garçon et une petite fille TroisiĂšme histoire—Le jardin de la magicienne QuatriĂšme histoire—Prince et princesse CinquiĂšme histoire—La petite fille des brigands SixiĂšme histoire—La femme lapone et la finnoise SeptiĂšme histoire—Ce qui s’était passe au chĂąteau de la reine des neiges et ce qui eut lieu par la suiteUne rose de la tombe d’HomĂšreLe rossignol et l’EmpereurLe sapinLe schilling d’argent I, IILe soleil raconteLa Soupe Ă  la brochette I II—Ce que la premiĂšre souricelle avait vu et appris dans ses voyages III—Ce que raconta la seconde souricelle IV—Ce que dit la quatriĂšme souris lorsqu’elle prit la parole avant la troisiĂšme V—La merveilleuse recetteLe stoĂŻque soldat de plombLa tirelireLa vieille maisonLe vieux rĂ©verbĂšreLe vilain petit canardLes voisins 2 avril 1810 2 avril 1810 NapolĂ©on Ier Ă©pousait en secondes noces l’archiduchesse Marie-Louise, fille de l’empereur d’Autriche et petite-niĂšce de la reine Marie-Antoinette. Les estampes de la collection de Vinck, consacrĂ©e Ă  l’histoire de France, permettent de suivre les diffĂ©rentes Ă©tapes de cette union, depuis la premiĂšre entrevue de NapolĂ©on et Marie-Louise jusqu’ Ă  la cĂ©rĂ©monie du mariage, en passant par la demande solennelle 
 Lettre Gallica n° 6 en Source ; les liens sont des images d’estampes sur Gallica Le 1er avril a lieu Ă  St-Cloud le mariage civil entre NapolĂ©on et Marie-Louise alors que le 2 avril 1802, dans le salon carrĂ© du palais du Louvre, NapolĂ©on 1er 40 ans Ă©pouse en grandes pompes l’archiduchesse Marie-Louise 18 ans. Il glisse Ă  son aide de camp Savary Mon cher, Ă©pousez une Allemande, ce sont les meilleures femmes du monde, douces, bonnes, naĂŻves et fraĂźches comme des roses !» Bal en l’honneur des nouveaux mariĂ©s. 1500 personnes sont invitĂ©es. Ce bal tourne au drame une bougie met le feu aux tentures. L’incendie s’étend trĂšs vite. Chacun tente prĂ©cipitamment de s’enfuir dans une bousculade meurtriĂšre. L’empereur ramĂšne sa femme au palais de l’ÉlysĂ©e et revient diriger les opĂ©rations de secours. On dĂ©plore en dĂ©finitive plusieurs dizaines de victimes. Source les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 2 avril 1814 2 avril 1814 Le tsar russe Alexandre Ier vient rendre visite Ă  l’horloger Abraham Louis Breguet dans son atelier Quai de l’Horloge. ChoquĂ©s aprĂšs la trĂšs brutale perte du marchĂ© russe, Breguet et son fils trouveront une consolation providentielle au printemps 1814. Le 2 avril, un mystĂ©rieux visiteur franchit le seuil de la maison du quai de l’Horloge le tsar de toutes les Russies, voyageant incognito et accompagnĂ© d’un seul valet de chambre. Les registres confirment que ce jour-lĂ , le tsar acheta deux piĂšces dont une montre Ă  rĂ©pĂ©tition. Selon la tradition familiale, Breguet reçut son illustre visiteur dans son petit bureau du premier Ă©tage oĂč les deux hommes parlĂšrent longuement d’horlogerie avant de partager un modeste repas. Lors de cette rencontre mĂ©morable, le tsar eut tout le loisir de lui commander une sĂ©rie de podomĂštres», des mĂ©tronomes conçus pour rĂ©gler le pas des troupes. Entre 1820 et 1822, huit de ces instruments lui furent livrĂ©s. RĂ©agissant Ă  l’impulsion donnĂ©e par le tsar, les ventes russes, tombĂ©es Ă  zĂ©ro en 1813, reprirent trĂšs rapidement. Source 2 avril 1840 2 avril 1840 Naissance d’Émile Zola AprĂšs une scolaritĂ© moyenne et trois ans de galĂšre,Émile Zola trouve un emploi dans une librairie grĂące auquel il rencontre nombre d’écrivains et se lance dans le journalisme. Mais depuis son adolescence il n’a cessĂ© d’écrire et, en 1867, sort son premier roman, ThĂ©rĂšse Raquin. C’est grĂące au cycle romanesque des Rougon-Macquart’, grande fresque sociale et familiale, qu’il obtient le succĂšs et le confort matĂ©riel. La fin de sa vie est marquĂ©e par son engagement rĂ©publicain et par sa lutte pour la justice. Il a en effet soutenu le Capitaine Dreyfus, victime d’un complot antisĂ©mite ; en tĂ©moigne l’article cĂ©lĂšbre publiĂ© dans l’Aurore, J’accuse !’. Grand observateur du sujet humain, Zola dĂ©veloppe dans ses romans une analyse naturaliste » de ses personnages. Citons parmi ses romans les plus connus, L’Assommoir, Nana ou Germinal. Par Marie-Laurence sur et j’ai ajoutĂ© les liens pour les Ɠuvres citĂ©es. Photographie Émile Zola, photographiĂ© par Nadar avant 1880. 2 avril 1840 Naissance d’Émile Zola 1840 Source le livre scolaire Français avril Emile Zola – Photographies de sa fille Denise exposition passĂ©e Orsay 1989 La passion est encore ce qui aide le mieux Ă  vivre ». [Émile Zola] Cinq titres prĂ©cĂšdent le cycle des Rougon-Macquart La Confession de Claude 1865, Le VƓu d’une morte 1866, Les MystĂšres de Marseille 1867, ThĂ©rĂšse Raquin 1867 et Madeleine FĂ©rat 1868. C’est un premier cycle de romans, consacrĂ© Ă  la femme et au couple. Arbre gĂ©nĂ©alogique des Rougon-Macquart pour comprendre la place de chacun des personnages des 20 volumes des Rougon-Macquart histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire. lien Tableau d’hĂ©rĂ©ditĂ© de la famille Rougon-Macquart dessinĂ© par Zola vers 1870. Page manuscrite de Zola dĂ©crivant le plan de son cycle Les Rougon-Macquart, adressĂ© Ă  son Ă©diteur, Lacroix. TĂ©lĂ©charger les livres d’Émile Zola lien Des livres d’Émile Zola par ordre alphabĂ©tique et des livres audio gratuits Les premiers liens seront pour des livres en PDF d’Émile Zola les suivants sur WikipĂ©dia ou ailleurs â–ș Écouter ZOLA, Émile – Angeline ou la Maison hantĂ©e â–ș Écouter ZOLA, Émile – À quoi rĂȘvent les pauvres filles L’argent Émile Zola Plan de la Bourse de Paris de la main de Zola pour son roman, L’Argent, vers 1890. WikipĂ©diaL’Argent 1891, roman de la Bourse Source 18Ăšme roman des Rougon-Macquart, qui pourrait constituer une suite de La CurĂ©e car on y retrouve Aristide Rougon, dit Saccard, dans une nouvelle entreprise pharaonique qui entraĂźnera dans son ascension les joueurs Ă  la bourse, vĂ©reux ou pauvres naĂŻfs. Mais Ă  ce jeu dangereux, la chute peut ĂȘtre vertigineuse
 Sujet parfaitement actuel
 Le roman contient en outre un superbe portrait fĂ©minin, dans la personne de Mme Caroline. â–ș Écouter ZOLA, Émile – L’Argent autre livre audio L’argent d’Émile Zola – L’Argent, 1891, via Ebooks libres et gratuits roman L’Assommoir Émile Zola En 1878, grĂące au succĂšs de L’Assommoir, Zola s’offre cette maison de campagne Ă  MĂ©dan, qu’il ne cessera d’amĂ©liorer. L’Assommoir roman du peuple, de ses plaisirs, de ses dĂ©sirs, de ses outrances, de ses malheurs, de ses habitus, qui assure, encore dans un parfum de scandale, le succĂšs et la notoriĂ©tĂ© de Zola, devenu l’auteur qu’on lit le plus et dont on parle le plus Ă  Paris. Source À la parution du roman, Zola fut violemment accusĂ© de montrer le peuple sous un jour hideux. â–ș Écouter ZOLA, Émile – L’Assommoir autre livre audio L’assommoir d’Émile Zola – L’Assommoir, 1878, via Ebooks libres et gratuits roman â–ș Écouter ZOLA, Émile – L’Attaque du moulin Au Bonheur des dames, l’édition enrichie Ce site propose au lecteur de dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir ce roman majeur de Zola
 Lire plus mon avis c’est super de pouvoir lire un livre dans ces conditions ! Au Bonheur des Dames Émile Zola Au Bonheur des Dames, Charpentier, Paris, 1883 [526] – Les Passages dans Au Bonheur des dames de Zola â–ș Un site entier leur est consacrĂ©. Il recense tous les passages de Paris, donne une page d’historique pour chacun d’eux en dĂ©veloppant son intĂ©rĂȘt architectural et propose mĂȘme des circuits de visite. Voir sur les liens proposĂ©s pour en savoir plus â–ș Écouter ZOLA, Émile – Au bonheur des dames – Au Bonheur des Dames, 1883, via Ebooks libres et gratuits roman Au Bonheur des Dames d’Émile Zola lien sur le podcast 16 Chadburn-Book » durĂ©e 5 minutes â–ș Écouter ZOLA, Émile – Aventures du grand Sidoine et du petit MĂ©dĂ©ric La BĂȘte humaine Émile Zola Pour La BĂȘte humaine, Émile Zola effectue un voyage en locomotive Ă  des fins de documentation. La BĂȘte humaine 1890, roman du chemin de fer, renoue avec les pulsions charnelles et meurtriĂšres de l’ĂȘtre humain Source â–ș Écouter ZOLA, Émile – La BĂȘte humaine – ZOLA, Émile – La BĂȘte humaine Version 2 – La BĂȘte humaine, 1890, via Ebooks libres et gratuits roman Lire Le Bouton de rose, d’Émile Zola TĂ©lĂ©chargez epub pdf site theatregratuit Le capitaine Burle Émile Zola â–ș Écouter ZOLA, Émile – Le Capitaine Burle â–ș Écouter ZOLA, Émile – Le Carnet de danse â–ș Écouter ZOLA, Émile – Celle qui m’aime â–ș Écouter ZOLA, Émile – Le ChĂŽmage â–ș Écouter ZOLA, Émile – Chronique sur L’Éducation sentimentale â–ș Écouter ZOLA, Émile – Comment on meurt â–ș Écouter ZOLA, Émile – Comment on se marie La confession de Claude Émile Zola La Confession de Claude roman, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1865. â–ș Écouter ZOLA, Émile – La Confession de Claude La ConquĂȘte de Plassans Émile Zola La ConquĂȘte de Plassans, Charpentier, Paris, 1874 â–ș Écouter ZOLA, Émile – La ConquĂȘte de Plassans – La ConquĂȘte de Plassans, 1874, via Ebooks libres et gratuits roman Contes Ă  Ninon Émile Zola Contes Ă  Ninon spĂ©cial gros caractĂšres â–ș Écouter ZOLA, Émile – Les Coquillages de Monsieur Chabre La CurĂ©e Émile Zola La CurĂ©e, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1872. 2Ăšme volume des Rougon-Macquart, La CurĂ©e est la ville de Paris attaquĂ©e et dĂ©vorĂ©e par des spĂ©culateurs vĂ©reux, dont Aristide Rougon, dit Saccard. Étrange Ă©poque de folie et de honte» oĂč, face Ă  la rĂ©ussite de Saccard, tout se dĂ©nature sa deuxiĂšme Ă©pouse, RenĂ©e, et son fils, Maxime, l’amant effĂ©minĂ© de sa belle-mĂšre. On accusa Zola d’obscĂ©nitĂ©, il rĂ©pliqua Une sociĂ©tĂ© n’est forte que lorsqu’elle met la vĂ©ritĂ© sous la grande lumiĂšre du soleil.» Source â–ș Écouter ZOLA, Émile – La CurĂ©e autre livre audio La curĂ©e d’Émile Zola – La CurĂ©e, 1872, via Ebooks libres et gratuits roman La dĂ©bĂącle Émile Zola La DĂ©bĂącle, Charpentier et Fasquelle, Paris, 1892 La DĂ©bĂącle 1892, roman de la dĂ©faite de Sedan et de la Commune. Source C’est le roman militaire» de la sĂ©rie des Rougon-Macquart, un vĂ©ritable reportage, d’une scrupuleuse exactitude, de la guerre, Ă  Sedan puis Ă  Paris. Dans cette dĂ©faite de la France impĂ©riale face Ă  l’Allemagne, scientifique et implacable, Zola raconte l’immense dĂ©tresse et la souffrance des soldats. On y retrouve ce brave Jean, le paysan si malheureux de La Terre », qui nouera une amitiĂ© aussi improbable que touchante. Source â–ș Écouter ZOLA, Émile – La DĂ©bĂącle autre livre audio La dĂ©bĂącle d’Émile Zola – La DĂ©bĂącle, 1892, via Ebooks libres et gratuits roman â–ș Écouter ZOLA, Émile – Deux Nouvelles noires Le Docteur Pascal Émile Zola Le Docteur Pascal, Charpentier et Fasquelle, Paris, 1893Le Docteur Pascal affirme la foi en l’avenir, en la science, prĂ©cisĂ©ment quand BrunetiĂšre et d’autres se dĂ©chaĂźnent contre le positivisme. Le dernier roman du cycle avoue, dans une confession voilĂ©e, le sentiment du bonheur retrouvĂ© dans l’amour et la paternitĂ©. Source Ici, se termine l’histoire de la famille des Rougon-Macquart. Pascal, plus intĂ©ressĂ© par la science et l’hĂ©rĂ©ditĂ© que par ses patients, en a dressĂ© l’arbre gĂ©nĂ©alogique. C’est donc un roman scientifique oĂč Zola exalte une mĂ©decine qui pourrait tout savoir et donc tout guĂ©rir. Mais c’est aussi un roman d’amour, largement autobiographique. Source â–ș Écouter ZOLA, Émile – Le Docteur Pascal autre livre audio Le docteur Pascal d’Émile Zola – Le Docteur Pascal, 1893, via Ebooks libres et gratuits roman â–ș Écouter ZOLA, Émile – Édouard Manet Ă©tude biographique et critique â–ș Écouter ZOLA, Émile – L’Éducation physique Lire L’enfant roi, d’Émile Zola TĂ©lĂ©chargez epub pdf site theatregratuit â–ș Écouter ZOLA, Émile – En relisant Balzac – Dumas fils, moraliste â–ș Écouter ZOLA, Émile – L’Enterrement de Flaubert â–ș Écouter ZOLA, Émile – Esquisses parisiennes La Faute de l’abbĂ© Mouret Émile Zola La Faute de l’abbĂ© Mouret, Charpentier, Paris, 1875 â–ș Écouter ZOLA, Émile – La Faute de l’abbĂ© Mouret – La Faute de l’abbĂ© Mouret, 1875, via Ebooks libres et gratuits roman FĂ©conditĂ©, Fasquelle, Paris, 1899. SĂ©rie des Quatre Évangiles roman de la Famille â–ș Écouter ZOLA, Émile – FĂ©conditĂ© â–ș Écouter ZOLA, Émile – La FĂ©e amoureuse La fortune des Rougon Émile Zola La Fortune des Rougon, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1871 WikipĂ©dia La Fortune des Rougon, premier roman du cycle projetĂ©, paraĂźt en 1870, et tĂ©moigne de l’opposition de Zola au Second Empire. Source â–ș Écouter ZOLA, Émile – La Fortune des Rougon – La Fortune des Rougon, 1871, via Ebooks libres et gratuits roman Germinal Émile Zola Germinal, Charpentier, Paris, 1885RĂ©cit de la rĂ©volte des mineurs, oĂč il annonce les dĂ©sordres Ă  venir. On est loin de la stricte observation et de l’analyse le lyrisme dans la peinture des foules, le mythe du monstre et des tĂ©nĂšbres, l’antagonisme de la vie et de la mort font de cette Ɠuvre une crĂ©ation phare du roman français au XIXe siĂšcle. Source â–ș Écouter ZOLA, Émile – Germinal autre livre audio Germinal d’Émile Zola – Germinal, 1885, via Ebooks libres et gratuits roman Paru en 1885, Germinal, roman culte de Zola qui plonge les lecteurs dans les trĂ©fonds de la terre, a donnĂ© leurs lettres de noblesse aux mineurs et Ă  leur dur labeur. Tandis qu’une mini-sĂ©rie inspirĂ©e de ce rĂ©cit vient de sortir en France, Diana Cooper-Richet UniversitĂ© de Saint-Quentin en Yvelines revient sur le destin de cette Ɠuvre fondatrice. Pour les hommes du charbon ce roman, Ă©crit par l’un des plus grands Ă©crivains français, entrĂ© au PanthĂ©on dĂšs 1908, a donnĂ© Ă  leur corporation la dignitĂ© Ă  laquelle ils aspiraient. Lire Les HĂ©ritiers Rabourdin, d’Émile Zola TĂ©lĂ©chargez epub pdf site theatregratuit â–ș Écouter ZOLA, Émile – L’Hypocrisie religieuse, ou Le JeĂ»ne â–ș Écouter ZOLA, Émile – L’Inondation J’accuse Émile Zola J’accuse
 !» Ă  la une du journal L’Aurore. â–ș Écouter ZOLA, Émile – J’accuse â–ș Écouter ZOLA, Émile – Jacques Damour â–ș Écouter ZOLA, Émile – Le JeĂ»ne Version 3 La Joie de vivre Émile Zola La Joie de vivre, Charpentier, Paris, 1883 Ce livre traite et met Ă  distance la mort et le deuil. â–ș Écouter ZOLA, Émile – La Joie de vivre – La Joie de vivre, 1883, via Ebooks libres et gratuits roman Justice restĂ© Ă  l’état de notes prĂ©paratoires SĂ©rie des Quatre Évangiles Lire La laide, d’Émile Zola ComĂ©die TĂ©lĂ©chargez epub pdf site theatregratuit Lire Lazare, d’Émile Zola TĂ©lĂ©chargez epub pdf site theatregratuit â–ș Écouter ZOLA, Émile – Lettre Ă  la France â–ș Écouter ZOLA, Émile – Lettre Ă  la jeunesse Lourdes Émile Zola Lourdes, Charpentier et Fasquelle, Paris, 1894 dans la sĂ©rie des Trois Villes Zola peint un monde de croyants hallucinĂ©s
 le besoin de surnaturel persistant chez l’homme malgrĂ© les conquĂȘtes de la science», les escroqueries de la guĂ©rison, les rivalitĂ©s dans le monde ecclĂ©siastique, le lucre engendrĂ© par le succĂšs de la grotte. source â–ș Écouter ZOLA, Émile – Lourdes autre livre audio Lourdes d’Émile Zola – Lourdes, 1894, via BibliothĂšque Ă©lectronique du QuĂ©bec roman Madeleine FĂ©rat Émile Zola 1868Le roman de Zola, Madeleine FĂ©rat, publiĂ© en 1868, a Ă©tĂ© tirĂ© de sa piĂšce, Madeleine. Il parut d’abord en feuilleton sous le titre La honte. Émile Zola dĂ©die cette Ɠuvre Ă  Édouard Manet â–ș Écouter ZOLA, Émile – Madeleine FĂ©rat â–ș Écouter ZOLA, Émile – Madame Neigeon â–ș Écouter ZOLA, Émile – Madame Sourdis Lire Madeleine, d’Émile Zola TĂ©lĂ©chargez epub pdf site theatregratuit â–ș Écouter ZOLA, Émile – Mes haines Lire Messidor, d’Émile Zola TĂ©lĂ©chargez epub pdf site theatregratuit La mort d’Olivier BĂ©caille Émile Zola â–ș Écouter ZOLA, Émile – La Mort d’Olivier BĂ©caille Les MystĂšres de Marseille Émile Zola 1867 Au dĂ©but de ce livre il y a une PrĂ©face oĂč Émile Zola dit Ce roman a une histoire qu’il n’est peut-ĂȘtre pas inutile de conter. C’était en 1867, aux temps difficiles de mes dĂ©buts. Il n’y avait pas chez moi du pain tous les jours. Or, dans un de ces moments de misĂšre noire, le directeur d’une petite feuille marseillaise le Messager de Provence, Ă©tait venu me proposer une affaire, une idĂ©e Ă  lui, sur laquelle il comptait pour lancer son journal
 Voir la suite sur le livre qui peut ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ© gratuitement !ÉMILE ZOLA MĂ©dan, juillet 1884.â–ș Écouter ZOLA, Émile – Les MystĂšres de Marseille â–ș Écouter ZOLA, Émile – NaĂŻs Micoulin Nana Émile Zola Nana, Charpentier, Paris, 1880 Ce 9Ăšme roman de la sĂ©rie des Rougon-Macquart traite de la prostitution fĂ©minine. Nana est la fille de Gervaise L’Assommoir MĂšre Ă  16 ans, Nana devient la courtisane dont les charmes affoleront les plus hauts dignitaires du Second Empire. â–ș Écouter ZOLA, Émile – Nana ou ZOLA, Émile – Nana Version 2 autre livre audio Nana d’Émile Zola Zola, Émile 1840-1902 lien Gallica – Nana – TĂ©lĂ©charger l’EPUB – Nana, 1880, via Ebooks libres et gratuits roman â–ș Écouter ZOLA, Émile – Nantas â–ș Écouter ZOLA, Émile – Nouveaux Contes Ă  Ninon ou ZOLA, Émile – Nouveaux Contes Ă  Ninon SĂ©lection, Version 2 â–ș Écouter ZOLA, Émile – ObsĂšques de Maupassant L’Ɠuvre Émile Zola L’ƒuvre, Charpentier, Paris, 1886 qui Ă©voque le monde des peintres et la lutte des impressionnistes, tel CĂ©zanne Ă  qui le hĂ©ros, Claude, emprunte quelques traits qui fĂącheront le peintre. Claude Lantier, fils de Gervaise L’Assommoir, peintre gĂ©nial, vit dans les souffrances quotidiennes de la crĂ©ation artistique, proche d’une bande d’amis artistes. Je me prendrai moi-mĂȘme pour me mettre dans la bande, un journaliste, un romancier.» Ă©crivait Zola dans des notes prĂ©paratoires au roman. Et ainsi, Pierre Sandoz, le fidĂšle ami de Claude, est-il le reflet de Zola dans sa crĂ©ation des Rougon-Macquart. source â–ș Écouter ZOLA, Émile – L’Oeuvre autre livre audio L’Ɠuvre d’Émile Zola – L’ƒuvre, 1886, via Ebooks libres et gratuits roman â–ș Écouter ZOLA, Émile – Le Paradis des chats Paris Émile Zola Paris, Charpentier et Fasquelle, Paris, 1898 dans la sĂ©rie des Trois Villes On retrouve Pierre Froment, aprĂšs ses dĂ©sillusions Ă  Lourdes et Ă  Rome. Il va vivre auprĂšs de son frĂšre Guillaume, chimiste anarchiste. Des Ă©vĂ©nements rĂ©els scandale de Panama, attentats, contexte anarchiste inspirent Zola, qui va trĂšs sĂ©vĂšrement critiquer la politique et la religion. Et Zola dĂ©veloppe ici, avec force et enthousiasme sa vision optimiste de l’humanitĂ© en marche.» L. Blum source â–ș Écouter ZOLA, Émile – Paris autre livre audio Paris d’Émile Zola – Paris, 1898, via BibliothĂšque Ă©lectronique du QuĂ©bec roman Lire Perrette, d’Émile Zola TĂ©lĂ©chargez epub pdf site theatregratuit â–ș Écouter ZOLA, Émile – PolĂ©mique autour de ThĂ©rĂšse Raquin â–ș Écouter ZOLA, Émile – Portrait de Gustave Flaubert Pot-Bouille Émile Zola Pot-Bouille, Charpentier, Paris, 1882. Encore un roman qui suscita les foudres des censeurs qui l’accusĂšrent d’immoralitĂ©. En effet, Zola pĂ©nĂštre chez les Bourgeois, ces gens ĂŽ combien respectables ! Mais, derriĂšre leur porte, dans le secret des alcĂŽves, c’est la pot-bouille oĂč mijote le surprenant fricot de la famille. 10Ăšme volume des » Rougon Macquart . Source â–ș Écouter ZOLA, Émile – Pot-Bouille autre livre audio Pot-Bouille d’Émile Zola – Pot-Bouille, 1882, via Ebooks libres et gratuits roman â–ș Écouter ZOLA, Émile – Pour une nuit d’amour â–ș Écouter ZOLA, Émile – PrĂ©face de Perversion et perversitĂ©s sexuelles Lire RenĂ©e, d’Émile Zola TĂ©lĂ©chargez epub pdf site theatregratuit Le RĂȘve Émile Zola Le RĂȘve, Charpentier, Paris, Zola publie Le RĂȘve, roman mystique aux apparences convenables, qui vient Ă  point nommĂ© aprĂšs l’atteinte aux bonnes mƓurs que constituait La Terre. Source â–ș Écouter ZOLA, Émile – Le RĂȘve – Le RĂȘve, 1888, via Ebooks libres et gratuits roman â–ș Écouter ZOLA, Émile – Le Roman expĂ©rimental Rome Émile Zola Rome, Charpentier et Fasquelle, Paris, 1896 dans la sĂ©rie des Trois Villes AprĂšs Lourdes, on retrouve Pierre Froment venu Ă  Rome dĂ©fendre son livre dont le nĂ©o-catholicisme se mĂȘle au socialisme, et qui donc risque d’ĂȘtre mis Ă  l’Index. Portraits sans concession du haut clergĂ©, du Pape, et de la sociĂ©tĂ© romaine. Superbes descriptions tridimensionnelles de Rome antique, religieuse et moderne. Histoire d’amour mĂ©lodramatique. Source â–ș Écouter ZOLA, Émile – Rome autre livre audio Rome d’Émile Zola – Rome, 1896, via BibliothĂšque Ă©lectronique du QuĂ©bec roman â–ș Écouter ZOLA, Émile – Les Rougon-Macquart ƒuvre intĂ©grale Son Excellence EugĂšne Rougon Émile Zola Son Excellence EugĂšne Rougon, Charpentier, Paris, 1876. C’est le roman politique de la sĂ©rie des Rougon-Macquart. Il dĂ©mythifie la politique du Second Empire en montrant les ambitions forcenĂ©es, la jouissance des puissants dans l’exercice de leur domination, et le vide des idĂ©es ! Source â–ș Écouter ZOLA, Émile – Son Excellence EugĂšne Rougon autre livre audio Son Excellence EugĂšne Rougon d’Émile Zola – Son Excellence EugĂšne Rougon, 1876, via Ebooks libres et gratuits roman â–șÉcouter ZOLA, Émile – SƓur-des-Pauvres À dix ans, elle paraissait si chĂ©tive, la pauvre enfant, que c’était pitiĂ© de la voir travailler autant qu’une servante de ferme. Elle avait les grands yeux Ă©tonnĂ©s, le sourire triste des gens qui souffrent sans se plaindre. Les riches fermiers qui, le soir, la rencontraient au sortir du bois, mal vĂȘtue, chargĂ©e d’un lourd fardeau, lui offraient parfois, lorsque le grain s’était bien vendu, de lui acheter un bon jupon de grosse futaine. Et alors elle rĂ©pondait Je sais, sous le porche de l’église, un pauvre vieux qui n’a qu’une blouse, par ce grand froid de dĂ©cembre ; achetez-lui une veste de drap, et j’aurai chaud demain, Ă  le voir si bien couvert. » Ce qui lui avait fait donner le surnom de SƓur-des-Pauvres» extrait des contes Ă  Ninon La Terre Émile Zola et lien sur Placard publicitaire annonçant la parution de La Terre Len 1887. Zola se consacre Ă  un roman des paysans, La Terre, Ă©criture d’un paroxysme de violence pulsionnelle.â–ș Écouter Source ZOLA, Émile – La Terre – La Terre, 1887, via Ebooks libres et gratuits roman ThĂ©rĂšse Raquin 1867 Émile Zola PrĂ©face de la deuxiĂšme Ă©dition J’avais naĂŻvement cru que ce roman pouvait se passer de prĂ©face. Ayant l’habitude de dire tout haut ma pensĂ©e, d’appuyer mĂȘme sur les moindres dĂ©tails de ce que j’écris, j’espĂ©rais ĂȘtre compris et jugĂ© sans explication prĂ©alable. Il paraĂźt que je me suis trompĂ©. La critique a accueilli ce livre d’une voix brutale et indignĂ©e. 
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 Rien n’est plus irritant que d’entendre d’honnĂȘtes Ă©crivains crier Ă  la dĂ©pravation, lorsqu’on est intimement persuadĂ© qu’ils crient cela sans savoir Ă  propos de quoi ils le crient. Donc il faut que je prĂ©sente moi-mĂȘme mon Ɠuvre Ă  mes juges. Je le ferai en quelques lignes, uniquement pour Ă©viter Ă  l’avenir tout malentendu. Dans ThĂ©rĂšse Raquin, j’ai voulu Ă©tudier des tempĂ©raments et non des caractĂšres. LĂ  est le livre entier. 
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Le groupe d’écrivains naturalistes auquel j’ai l’honneur d’appartenir a assez de courage et d’activitĂ© pour produire des Ɠuvres fortes, portant en elles leur dĂ©fense. Il faut tout le parti pris d’aveuglement d’une certaine critique pour forcer un romancier Ă  faire une prĂ©face. Puisque, par amour de la clartĂ©, j’ai commis la faute d’en Ă©crire une, je rĂ©clame le pardon des gens d’intelligence, qui n’ont pas besoin, pour voir clair, qu’on leur allume une lanterne en plein jour. ÉMILE ZOLA. 15 avril 1868 ThĂ©rĂšse Raquin Émile Zola Affiche pour le lancement de ThĂ©rĂšse Raquin en fascicules hebdomadaires en 1877. â–ș Écouter ZOLA, Émile – ThĂ©rĂšse Raquin Lire ThĂ©rĂšse Raquin TĂ©lĂ©chargez epub pdf site theatregratuit Zola, Émile 1840-1902 – lien Gallica – ThĂ©rĂšse Raquin – TĂ©lĂ©charger l’EPUB – ThĂ©rĂšse Raquin, 1867, via BibliothĂšque Ă©lectronique du QuĂ©bec roman Travail, Fasquelle, Paris, 1901 SĂ©rie des Quatre Évangiles roman de la CitĂ© heureuse et de l’utopie â–ș Écouter ZOLA, Émile – Travail â–ș Écouter ZOLA, Émile – Un bain Version 2 â–ș Écouter ZOLA, Émile – Une cage de bĂȘtes fĂ©roces â–ș Écouter ZOLA, Émile – Une farce – Simplice â–ș Écouter ZOLA, Émile – Une lettre et deux poĂšmes Une page d’amour Émile Zola Une page d’amour, Charpentier, Paris, 1878. â–ș Écouter ZOLA, Émile – Une page d’amour – Une page d’amour, 1878, via Ebooks libres et gratuits roman â–ș Écouter ZOLA, Émile – Un mariage d’amour Le Ventre de Paris Émile Zola Le Ventre de Paris, Charpentier, Paris, 1873. â–ș Écouter ZOLA, Émile – Le Ventre de Paris autre livre audio Le ventre de Paris d’Émile Zola Zola, Émile 1840-1902 – lien Gallica – Les Rougon-Macquart. Tome 3, Le ventre de Paris – TĂ©lĂ©charger l’EPUB – Le Ventre de Paris, ill. AndrĂ© Gill, Georges Bellenger, Castelli, etc. – TĂ©lĂ©charger l’EPUB – Le Ventre de Paris, 1873, via Ebooks libres et gratuits roman le Ventre de Paris» d’Émile Zola Alchimie d’un roman, Ă©pisode n° 19 lien vidĂ©o 12 minutes VĂ©ritĂ©, Fasquelle, Paris, 1903 publication posthume. SĂ©rie des Quatre Évangiles roman de la lutte scolaire anticlĂ©ricale. â–ș Écouter ZOLA, Émile – VĂ©ritĂ© Lire Violaine la chevelue, d’Émile Zola TĂ©lĂ©chargez epub pdf site theatregratuit Le VƓu d’une morte 1866 J’ajoute puisqu’il n’y a rien sur WikipĂ©dia Ă  ce propos au 30 mars 2019 Ce roman de ma jeunesse, publiĂ© en 1867, Ă©tait le seul de tous mes livres qui restait Ă©puisĂ©, et dont je refusais de laisser paraĂźtre une nouvelle Ă©dition. Je me dĂ©cide Ă  le rendre au public, non pour son mĂ©rite, certes, mais pour la comparaison intĂ©ressante que les curieux de littĂ©rature pourront ĂȘtre tentĂ©s de faire un jour, entre ces premiĂšres pages et celles que j’ai Ă©crites plus tard. ÉMILE ZOLA. MĂ©dan, le 1er septembre 1889 â–ș Écouter ZOLA, Émile – Le VƓu d’une morte Consulter la version texte de ce livre audio. â–ș Écouter ZOLA, Émile – Les Voleurs et l’ñne â–ș Écouter ZOLA, Émile – Voyage circulaire D’autres titres sur ce document que j’ai dĂ©posĂ© sur savoirscdi en 2008 Cliquer sur contes et nouvelles numĂ©risĂ©es version 4 et vous les trouverez de la page 260 Ă  la page 263. avec en plus d’autres auteurs et titres ComplĂ©ment un livre rĂ©cent Assassins ! de Delfino Jean-Paul est paru rĂ©cemment voir dans les livres que j’ai lus Une vie, une Ɠuvre Émile Zola 1840-1902, la fabrique d’une Ɠuvre audio vidĂ©o 1 h 25 BD – thĂšme Romanciers et Monde littĂ©raire – Les Zola – La biographie du couple formĂ© par Emile Zola et Alexandrine. L’Affaire Zola – La vie de l’écrivain Emile Zola et son combat, notamment dans l’affaire Dreyfus. Lien site de la Bnf Émile Zola Emile Zola photographe Le théùtre d’Émile Zola lien libre theatre Zola censurĂ© l’épreuve du feuilleton blog Gallica 2 avril 1841 2 avril 1841 ClĂ©ment Ader naĂźt en Haute-Garonne France lien sur une page de ce blog avec des liens pertinents pour son premier vol. Ce pionnier de l’aviation s’élĂšve Ă  quelques dizaines de centimĂštres du sol Ă  bord d’un engin Ă  moteur baptisĂ© Éole, dans le parc du chĂąteau de Gretz-Armainvilliers Seine-et-Marne, propriĂ©tĂ© du banquier PĂ©reire
 Illustration Gouache de Paul LengellĂ© 2 avril 1872 2 avril 1872 DĂ©cĂšs Ă  New York de Samuel Morse 1791-1872. Samuel Finley Breese Morse est un scientifique amĂ©ricain, dĂ©veloppeur d’un tĂ©lĂ©graphe Ă©lectrique lien sur l’article de Christine Blondel et Bertrand Wolff et d’un alphabet qui portent tous deux son nom. Il Ă©tait aussi peintre. Plus d’élĂ©ments sur mon blog au 27 avril 1791 2 avril 1891 2 avril 1891 Naissance du peintre et sculpteur français d’origine allemande Max Ernst lien en anglais les Ă©phĂ©mĂ©rides en art Sa biographie en allemand Lien sur des travaux de Max Ernst sur Artcyclopedia La plupart Ă  l’étranger si ce n’est le musĂ©e Cantini Ă  Marseille lien oĂč je n’ai mĂȘme pas trouvĂ© Monument aux oiseaux ! Max Ernst, nĂ© le 2 avril 1891 Ă  BrĂŒhl et mort le 1á”‰Êł avril 1976 Ă  Paris, est un peintre et sculpteur allemand naturalisĂ© amĂ©ricain en 1948 puis français en 1958, dont l’Ɠuvre se rattache aux mouvements dadaĂŻste et surrĂ©aliste. WikipĂ©dia ; sur Wikiart il est prĂ©cisĂ© que Les Ɠuvres de Max Ernst ne sont pas disponibles dans votre pays pour des raisons de droits d’auteur ». Voir aussi sur bien moyen le blog GIB-ART que je vous propose ensuite est bien meilleur Max Ernst e i suoi amici surrealisti lien sur un diaporama 3 coups de pinceau Max Ernst vidĂ©o YouTube 4 min. Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine Ă  coudre et d’un parapluie’, cette phrase de LautrĂ©amont n’est pas sans rappeler les collages de Max Ernst. L’un des maĂźtres en la matiĂšre, puisant dans les diffĂ©rentes ressources pour constituer une Ɠuvre d’art, allant au delĂ  de la peinture’, Max Ernst est un artiste qui aura su marquer de son influence le grand mouvement surrĂ©aliste des annĂ©es d’entre-guerre. NĂ© en Allemagne, il abandonne rapidement ses Ă©tudes en philosophie et histoire de l’art, pour se consacrer Ă  la peinture. Il s’initie tout d’abord Ă  l’expressionnisme allemand, fonde le groupe des Dada de Cologne avec Arp et se rend Ă  Paris auprĂšs des artistes surrĂ©alistes de Montparnasse. TrĂšs vite, il expose Ă  Paris, Berlin et New York, dont l’importante exposition Fantastic art, Dada and Surrealism’ du Moma en 1936. Toujours Ă  la recherche de nouvelles expĂ©rimentations, il invente le frottage, inspirĂ© par le cĂ©lĂšbre texte de LĂ©onard de Vinci sur les possibilitĂ©s de rĂȘverie et d’invention offerte par les taches de murs. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s’exile aux États-Unis aux cĂŽtĂ©s de peintres avant-gardistes tels Duchamp et Chagall et exercera une grande influence sur les peintres amĂ©ricains. Ce sont les biennales de Venise en 1954 qui lui vaudront, en remportant le grand prix, la reconnaissance publique et surtout financiĂšre. Ernst aura connu de par ses diverses expĂ©riences un parcours onirique Ă  l’image de son art pluriel. L’évĂ©nement peinture et poĂ©sie L’élĂ©phant de Celebes Voulez-vous en savoir plus sur l’Ɠuvre de Max Ernst ?Ernst, Max Max Ernst – le feu follet frottage collage grattage Lien sur cet excellent site gilbert-arts Lien sur S’ArtMuser 2 avril 1908 Premier numĂ©ro des Échos de l’Exportation, paru le 2 avril 1908. Un an plus tard, le sous-titre mentionnant l’actionnaire a disparu. Ce bulletin mensuel est Ă  l’origine du quotidien Les Échos. WikipĂ©dia 2 avril 1917 2 avril 1917 Comme le prĂ©sident des États-Unis Woodrow Wilson 1856-1924 a conclu que l’AmĂ©rique ne pouvait pas rester neutre pendant la guerre mondiale ; il demanda au CongrĂšs une dĂ©claration de guerre contre l’Allemagne. source White house 2 avril 1917 Dans son message au CongrĂšs, le prĂ©sident Wilson dĂ©clare Je recommande au CongrĂšs de dĂ©clarer que la rĂ©cente conduite du gouvernement impĂ©rial allemand n’est, en fait, rien moins que la guerre contre le gouvernement et le peuple des États-Unis.» Source AssemblĂ©e Nationale 2 avril 1928 2 avril 1928 Naissance de Serge Gainsbourg 1928-1991 compositeur. Plus d’infos voir mon blog au 2 mars 1991 2 avril 1940 2 avril 1940La guerre au jour le jour J’extrais ceci La Lituanie notifie Ă  la SociĂ©tĂ© des Nations qu’elle n’a pas l’intention de rendre la rĂ©gion de Vilnius. Cette rĂ©gion lui a Ă©tĂ© rendue par les soviĂ©tiques Ă  la suite de la campagne de Pologne. 2 avril 1941 La guerre au jour le jour Voici ce que j’extrais Promulgation en France d’une loi sur le divorce, l’interdisant durant les trois premiĂšres annĂ©es du mariage et rĂ©duisant les possibilitĂ©s de sĂ©paration aux sĂ©vices et injures graves. Elle a Ă©tĂ© abrogĂ©e le 22 dĂ©cembre 2007 2 avril 1942 2 avril 1942 DĂ©cĂšs de Édouard EstauniĂ© 1862-1942 Ă©crivain – DiplĂŽmĂ© de l’École libre des sciences politiques et ingĂ©nieur des postes et tĂ©lĂ©graphes, Édouard EstauniĂ© est directeur du matĂ©riel et de la construction, inspecteur gĂ©nĂ©ral des tĂ©lĂ©graphes. Il rĂ©dige deux ouvrages importants sur des questions techniques Les sources d’énergie Ă©lectrique » 1895, un TraitĂ© pratique de tĂ©lĂ©communication Ă©lectrique » 1904. Il est aussi directeur de l’École professionnelle supĂ©rieure des postes et tĂ©lĂ©graphes de 1901 Ă  1905. Il mĂšne conjointement une carriĂšre de savant et d’écrivain. Romancier influencĂ© par Balzac, psychologue et moraliste, il est le peintre mĂ©lancolique de la bourgeoisie. Il s’intĂ©resse au spiritisme auquel il se livre entre 1908 et 1912. Membre de l’AcadĂ©mie française 1923, il prĂ©side la SociĂ©tĂ© des gens de lettres. polytechnique 2 avril 1942 La RAF bombarde Ă  nouveau les usines Ford de Poissy, dans la rĂ©gion parisienne, dans la nuit du 2 au 3 avril 1942 Tract dissĂ©minĂ© sur la France suite aux bombardements sur Poissy 2 avril 1942 La guerre au jour le jour 2 avril 1943 La guerre au jour le jour En 2010, je mettais Je retiens dans l’actualitĂ© française de ce jour de l’INA la fĂȘte folklorique bretonne dans la cour de l’hĂŽpital Laennec inventeur de l’auscultation puisque Ă  Paris je viens d’aller au musĂ©e de l’histoire de la mĂ©decine ! Mais en 2019 il n’y a plus les actualitĂ©s de l’INA
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 2 avril 1948 Voir le dossier pĂ©dagogique de la BNF et Ă  Théùtre l’image 25/50 2 avril 1948 Au théùtre Antoine Ă  Paris se joue pour la premiĂšre fois la cĂ©lĂšbre piĂšce Les mains sales’ de Jean-Paul Sartre. L’acteur François PĂ©rier est Hugo, le personnage principal. C’est un jeune intellectuel bourgeois, qui a intĂ©grĂ© le parti rĂ©volutionnaire. Il souhaite assassiner Hoederer, un des chefs du parti communiste d’un pays imaginaire, l’Illyrie. Mais il se lie d’amitiĂ© avec lui et renonce Ă  son projet. Sartre interroge le spectateur sur la violence de l’action rĂ©volutionnaire et l’engagement. La piĂšce, mal comprise Ă  l’époque, n’a pas toujours Ă©tĂ© bien reçue. Sur le mĂȘme thĂšme, elle fait Ă©cho aux Justes’ d’Albert Camus. Pour en savoir plus Sartre – dossier pĂ©dagogique BNF BibliothĂšque nationale de France 2 avril 1952 2 avril 1952 Parution de ce Journal de Tintin Source 2 avril 1953 2 avril 1953 La revue Nature publie un article de Francis Crick et James Watson, intitulĂ© Molecular Structure of Nucleic Acids A Structure for Deoxyribose Nucleic Acid, dans lequel ils dĂ©crivent une structure en double hĂ©lice pour l’ADN. Le diagramme publiĂ© Ă©tait sous-titrĂ© La figure est purement schĂ©matique. Les deux rubans symbolisent les chaĂźnes phosphate-sucre et les tiges horizontales les paires de bases qui maintiennent les chaĂźnes ensemble. La ligne verticale marque l’axe des fibres. » Today in Science La dĂ©couverte de la structure de l’ADN a lieu dans les annĂ©es 50. Il faudra pourtant attendre 2003 pour rĂ©ussir Ă  dĂ©chiffrer entiĂšrement tout l’ADN du gĂ©nome humain. Aujourd’hui les progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans les technologies de sĂ©quençage permettent de dĂ©velopper une mĂ©decine gĂ©nomique personnalisĂ©e. Pour en savoir plus lien DĂ©couvrir et Comprendre l’espace de culture scientifique du CEA Qu’est-ce que l’ADN ? 2 avril 1956 2 avril 1956 DĂ©cĂšs du peintre et poĂšte italien Luigi Filippo Tibertelli “Filippo de Pisis” Lien image plus grande Banlieue de Paris 1934 avril 1963 2 avril 1964 2 avril 1964 Cuba claque la porte du Fonds monĂ©taire international FMI — une premiĂšre. Monde diplomatique 2 avril 1974 2 avril 1974 Mort de Georges Pompidou prĂ©sident de la RĂ©publique française. Georges Pompidou, nĂ© le 5 juillet 1911 Ă  Montboudif, en France Membre du Conseil constitutionnel 5 mars 1959-14 avril 1962 Premier ministre de la RĂ©publique française 14 avril 1962-10 juillet 1968 PrĂ©sident de la RĂ©publique française 20 juin 1969-2 avril 1974, ayant succĂ©dĂ© Ă  Charles de Gaulle. Voir biographie sur perspective monde 2 avril 1974 Mort de Georges Pompidou, prĂ©sident de la RĂ©publique française. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 2 avril 1974 la mort de Georges Pompidou un jour dans l’histoire Franck Ferrand sur Europe 1 2 minutes 2 avril 1974 Mort du prĂ©sident en exercice Georges Pompidou 1974 Source livre scolaire HG avril 2 avril 1978 2 avril 1978 L’AmĂ©rique dĂ©couvre sur le petit Ă©cran le premier Ă©pisode d’une saga familiale mouvementĂ©e sur fond de derricks et de champs pĂ©trolifĂšres. Dallas, Texas, devient le centre d’une lutte pour le pouvoir oĂč tous les coups sont permis. Les critiques sont sceptiques. Ils ont tort le succĂšs de la famille Ewing va ĂȘtre planĂ©taire. J. R. devient l’archĂ©type du salaud », pilier de la sĂ©rie Dallas’. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement Dallas est un feuilleton tĂ©lĂ©visĂ© amĂ©ricain en 357 Ă©pisodes d’une durĂ©e de 45 minutes créé par David Jacobs et diffusĂ© entre le 2 avril 1978 et le 3 mai 1991 sur le rĂ©seau CBS. En France, les saisons 1 Ă  9 ont Ă©tĂ© diffusĂ©es du 24 janvier 1981 au 12 aoĂ»t 1987 sur TF1. WikipĂ©dia 2 avril 1979 2 avril 1981 2 avril 1981 Aux Pays-Bas, le cargo Stanislaw Dubois rentre en collision avec le navire Omdurman. Il prĂ©sente alors sur bĂąbord un trou de 7 mĂštres Ă  un mĂštre au dessus de la quille de roulis. Cette brĂšche entraĂźne une inondation dans la cale contenant le carbure de calcium. Le risque imminent d’explosion est rĂ©el, le carbure de calcium Ă©tant un produit inflammable en contact de l’eau et de l’humiditĂ©. source lien pour lire la suite 2 avril 1982 2 avril 1982 Les Argentins occupent et annexent l’archipel britannique des Malouines Ăźles Falkland. ; la guerre des Malouines s’achĂšvera le 15 juin, avec la reddition aux Britanniques de la garnison argentine de Port Stanley. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis Les Ăźles Malouines ou Ăźles Falkland Falkland Islands en anglais, Islas Malvinas en espagnol sont un archipel de l’Atlantique Sud situĂ© Ă  399 km au nord-est de l’extrĂ©mitĂ© orientale de la Terre de Feu et Ă  1 216 km de l’extrĂ©mitĂ© nord de la pĂ©ninsule Antarctique. Elles forment un territoire britannique d’outre-mer. DĂ©but de la guerre des Malouines. Cinq mille fusiliers marins argentins prennent possession de l’archipel des Falklands Malouines territoires situĂ©s Ă  480 km au large des cĂŽtes argentines. Les Ăźles, colonies britanniques depuis 1833, sont revendiquĂ©es par l’Argentine. Trois jours aprĂšs l’invasion des troupes argentines, un corps expĂ©ditionnaire britannique part reconquĂ©rir les Falklands. Le 1er mai, le bombardement de Port Stanley par les Britanniques marque le dĂ©but des hostilitĂ©s. Le 21 mai, les forces britanniques dĂ©barquent sur l’üle Malouine orientale. Le 14 juin, aprĂšs dix semaines de guerre, les troupes argentines capitulent. Margaret Thatcher sort renforcĂ©e de ce succĂšs tandis que le gĂ©nĂ©ral Galtieri, chef de l’Etat argentin, est contraint de dĂ©missionner. Le conflit aurait fait 712 morts chez les Argentins, 255 chez les Britanniques et trois parmi les civils. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 2 avril 1983 2 juin 1983 2 avril 1983 LĂ©opold Sedar Senghor est le premier Africain Ă©lu Ă  l’AcadĂ©mie française. PoĂšte, Ă©crivain et ancien chef d’État du SĂ©nĂ©gal, il a dĂ©veloppĂ© avec l’homme de lettres antillais AimĂ© CĂ©saire, le concept de nĂ©gritude, dont le but Ă©tait de redĂ©finir le terme fortement pĂ©joratif de nĂšgre » et de lui donner un sens positif. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement Il est Ă©lu Ă  l’AcadĂ©mie française, le 2 juin 1983, au fauteuil du duc de LĂ©vis-Mirepoix 16e fauteuil. 2 avril 1992 2 avril 1992 Outre son impopularitĂ© et la lourde dĂ©faite Ă©lectorale de la gauche aux rĂ©gionales et cantonales de mars 1992, Edith Cresson nĂ©e Campion le 27 janvier 1934 Ă  Boulogne-Billancourt est vivement critiquĂ©e au sein mĂȘme du gouvernement et de son parti. RemerciĂ©e par le prĂ©sident François Mitterrand le 1er avril, elle se retire le lendemain, laissant la place Ă  Pierre BĂ©rĂ©govoy. PremiĂšre femme Ă  ĂȘtre Ă©lue Ă  ce poste, elle bat – par dĂ©mission – le record de plus courte durĂ©e du 15 mai 1991 au 2 avril 1992 au poste de Premier ministre de la France. Sources Chroniques de la lettre de l’évĂ©nement et WikipĂ©dia 2 avril 1992 Soit un peu plus de dix mois aprĂšs l’avoir nommĂ©e Ă  Matignon, François Mitterrand met un terme au calvaire de sa» premiĂšre ministre. Ça a Ă©tĂ© pire que je pensais», confie-t-elle, trente ans aprĂšs. Edith Cresson, la chute d’une pionniĂšre Journal Le Monde – SĂ©ries d’étĂ© Edith Cresson, 11 mois en enfer auteur Antoine Flandrin – lien sur la sĂ©rie – 2 avril 1995 2 avril 1995 Les rĂ©sidants des Iles de Fogo archipel du Cap-Vert signalĂšrent une lueur rouge au sommet du volcan Pico de Fogo. C’était le dĂ©but d’éruptions volcaniques qui perdurĂšrent pendant sept semaines et demi, dĂ©versant de la lave Ă  travers les terres de Cha das Calderiras Plaine de cratĂšres qui recouvraient km2 de terres agricoles, dĂ©truisant le village de Boca de Fonte, et forçant l’évacuation d’environ 1 300 habitants. Source Atlas d’un environnement en mutation 2008, United Nations Environment Programme lien page 117 Lien sur ma page rĂ©capitulative pour d’autres pays d’Afrique Les volcans du monde en direct pgj astronomie 2 avril 1996 2 avril 1996 DĂ©cret relatif au rĂ©gime disciplinaire des dĂ©tenus et modifiant certaines dispositions du code de procĂ©dure pĂ©nale, qui rĂ©forme la discipline carcĂ©rale. source Politique pĂ©nitentiaire chronologie 2 avril 2005 2 avril 2005 DĂ©cĂšs du pape Jean-Paul II de son vrai nom Karol Wojtyla s’éteint Ă  84 ans, aprĂšs 26 ans de pontificat. Il Ă©tait rongĂ© par la maladie depuis plusieurs annĂ©es, et avait subi plusieurs opĂ©rations. Plus de 60 000 personnes se sont rassemblĂ©es place Saint-Pierre Ă  Rome Ă  l’annonce de son dĂ©cĂšs. On retiendra de son pontificat le 3Ăšme plus long de l’histoire ses nombreux pĂšlerinages 104 pays visitĂ©s, la lutte contre le communisme et le nazisme, le rapprochement entre les religions, et son attachement aux valeurs traditionnelles. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide AprĂšs des Ă©tudes au grand sĂ©minaire de Cracovie, Karol Wojtyla est ordonnĂ© prĂȘtre de cette ville en 1946. Il gravit peu Ă  peu les Ă©chelons’ de la hiĂ©rarchie ecclĂ©siastique Ă©vĂȘque auxiliaire, archevĂȘque, et enfin cardinal. C’est ainsi qu’à la mort de Jean-Paul Ier, il est Ă©lu pape, le 16 octobre 1978. Cible d’un attentat sur la place Saint-Pierre de Rome en 1981, il ne renonce pas pour autant Ă  ses frĂ©quents dĂ©placements. Selon lui, l’une des principales responsabilitĂ©s papales est l’action diplomatique. Et, de fait, son rĂŽle ne fut pas moindre lors de l’effondrement du communisme dans les pays de l’est. PersonnalitĂ© charismatique ayant une parfaite maĂźtrise des mĂ©dias, il rassemble les fidĂšles de par le monde, mais tient aussi Ă  renforcer le dialogue avec les autres religions – citons Ă  ce titre la confĂ©rence ƓcumĂ©nique d’Assise en 1986 – et avec les jeunes, auxquels il accorde une place importante. Partisan d’une forte implication de l’Église dans la sociĂ©tĂ© civile, il rĂ©affirme haut et fort le maintien de valeurs traditionalistes, vis-Ă -vis du mariage, du prĂ©servatif et de la procrĂ©ation par exemple. Le 264Ăšme pape dĂ©cĂšde le samedi 2 avril Ă  21h37 aprĂšs deux longs jours d’agonie. L’évĂ©nement 2 avril 2018 2 avril 2018 Tiangong-1 s’est finalement dĂ©sintĂ©grĂ©e en entrant dans l’atmosphĂšre le lundi 2 avril au-dessus du Pacifique Sud. Elle a rejoint dans une zone parfois surnommĂ©e le cimetiĂšre spatial » les restes de 250 Ă  300 engins spatiaux qui s’y sont Ă©galement abĂźmĂ©s. La Station spatiale chinoise Tiangong-1 qui a Ă©tĂ© lancĂ©e en 2011 Ă©tait hors de contrĂŽle depuis le mois de mars 2016. Sans assistance, l’engin de huit tonnes – gros comme un bus – perdait progressivement de la vitesse, et donc de l’altitude. Le vaisseau chinois a pu ĂȘtre observĂ© le 21 mars 2018 Ă  une altitude de 270 kilomĂštres grĂące au radar allemand TIRA et son antenne de 34 mĂštres de diamĂštre. Les images obtenues montrent que le vaisseau est encore intact, mais plus pour trĂšs longtemps Ă  cette altitude, le frottement contre les hautes couches de l’atmosphĂšre accĂ©lĂšre sa chute. Source 2 avril 2021 2 avril 2021 À partir d’aujourd’hui, l’Union europĂ©enne limite la quantitĂ© de graisses trans» autorisĂ©e dans les aliments issus de l’industrie agro-alimentaire. Ces acides gras trans sont Ă  l’origine de maladies cardio-vasculaires, mais Ă  l’échelle molĂ©culaire, ils diffĂšrent Ă  peine des acides gras cis» qui, eux, ne sont pas si nocifs. Joffrey Zoll et Anouk Charlot UniversitĂ© de Strasbourg nous expliquent comment une petite diffĂ©rence Ă  l’échelle molĂ©cule a de tels effets sur le fonctionnement de nos cellules. Lien sur ma page Alimentation 2 avril 2022 Rappel Entre le 1á”‰Êł janvier et le 30 juin 2022, la France assure la prĂ©sidence du Conseil de l’Union europĂ©enne. Lien sur le dossier La prĂ©sidence française du Conseil de l’Union europĂ©enne PFUE de janvier Ă  juin 2022 – ComplĂ©ment dossier Lumni sur l’Union EuropĂ©enne ce jour en astronomie lien Today in science anglais Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art anglais. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide Canada ou les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide dans les signets de Diane DerniĂšre mise Ă  jour JournĂ©e internationale pour le droit Ă  la vĂ©ritĂ© L’intitulĂ© intĂ©gral de cette journĂ©e proposĂ©e par les Nations Unies est JournĂ©e internationale pour le droit Ă  la vĂ©ritĂ© en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignitĂ© des victimes ». JournĂ©e mondiale pour la fin de la pĂȘche JournĂ©e Mondiale de lutte contre la tuberculose JournĂ©e EuropĂ©enne de la glace artisanale 24 mars 1529 24 mars 1529 Le roi François Ier institue un CollĂšge des Trois-Langues latin, grec, hĂ©breu ou CollĂšge des lecteurs royaux, sur une suggestion de son maĂźtre de librairie» Guillaume BudĂ©. Celui-ci veut promouvoir l’humanisme, combattre la sclĂ©rose scholastique de la Sorbonne et enlever Ă  l’Église le monopole de l’enseignement supĂ©rieur qu’elle dĂ©tenait depuis la naissance de l’UniversitĂ©, trois siĂšcles plus tĂŽt. Officiellement appelĂ© CollĂšge royal, c’est aujourd’hui le CollĂšge de France. herotode Visite virtuelle du CollĂšge de France 24 mars 1603 24 mars 1603 Mort Ă  Richmond de la reine Élisabeth Ire d’Angleterre 1533-1603. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 24 mars 1603 mort de la reine d’Angleterre Elizabeth 1Ăšre. La reine vierge a donnĂ© son surnom Ă  l’État amĂ©ricain de Virginie. Elle Ă©tait la fille de Henri VIII Tudor et de sa jeune maĂźtresse Anne Boleyn dĂ©capitĂ©e 3 ans aprĂšs que le roi ait divorcĂ© de sa premiĂšre femme et rompu avec l’Église catholique pour pouvoir l’épouser ! suite sur herotode 24 mars 1767 ou 24 avril 1767 24 mars 1767 Naissance du peintre Jacques-Laurent Agasse 1767-1849 source les Ă©phĂ©mĂ©rides en art ou 24 avril 1767 source WikipĂ©dia choix d’Ɠuvres — Lord Rivers’s Groom Leading a Chestnut Hunter towards a Coursing Party in Hampshire 1807 Jacques-Laurent Agasse — A Horse Jacques-Laurent Agasse — White Horse in Pasture 1807 Jacques-Laurent Agasse — Two Goats Jacques-Laurent Agasse — The Flower Seller 1822 Jacques-Laurent Agasse — Fox Lying Down Jacques-Laurent Agasse 24 mars 1773 24 mars 1773 DĂ©cĂšs de l’homme politique et Ă©crivain anglais Philip Chesterfield. Personnage influent sous les rĂšgnes de Georges Ier et Georges II, Philip Stanhope de Chesterfield 1694-1773, quatriĂšme comte du nom, est Ă©galement homme de lettres. Appartenant au parti des Whigs opposĂ© Ă  l’absolutisme royal, bientĂŽt membre de la Chambre des Communes et de la Chambre des Lords, Chesterfield embrasse la carriĂšre politique aprĂšs un voyage de dĂ©couverte sur le continent. Ambassadeur en Hollande oĂč il collecte des informations sur un Ă©ventuel complot jacobin, vice-roi d’Irlande oĂč il applique une politique d’apaisement, et secrĂ©taire d’Etat – cet orateur hors-pair n’atteindra jamais les sommets de la vie politique. Mais le comte est aussi l’auteur de discours et textes variĂ©s dont le plus connu les Lettres Ă  son fils’ distille dans une langue dĂ©licate les conseils d’un pĂšre Ă  sa progĂ©niture. S’il n’a pas eu leur postĂ©ritĂ© retentissante, l’esprit de Philip de Chesterfield fut admirĂ© par Voltaire et par son ami Jonathan Swift et compte parmi les auteurs qui ont contribuĂ© Ă  rendre son prestige Ă  l’essai britannique. Ă©vĂ©nementlefigaro – WikipĂ©dia Citations Portez votre culture, comme votre montre, avec discrĂ©tion, et gardez-vous de la tirez de votre gousset et de la faire tinter pour le seul plaisir de montrer que vous n’en ĂȘtes pas dĂ©pourvu.» [Philip Chesterfield] Sois plus sage que les autres si tu le peux, mais ne leur dis pas.» [Philip Chesterfield] – Lettre Ă  son fils “Tout ce qui vaut la peine d’ĂȘtre fait vaut la peine d’ĂȘtre bien fait.” [Philip Chesterfield] – Lettres 24 mars 1774 24 mars 1774 Dans sa lettre au CongrĂšs continental, le gĂ©nĂ©ral George Washington a expliquĂ© les prĂ©cautions qu’il avait prises aprĂšs l’évacuation de la ville de Boston par l’ennemi. Remarque il leur avait dĂ©jĂ  adressĂ© une lettre le 19 mars 1776 dĂ©crivant l’évacuation britannique, Le congrĂšs pour le remercier a demandĂ© la frappe d’une mĂ©daille d’or qui fut fabriquĂ©e Ă  Paris et lui fut remise Ă  Washington en 1790, Source Today in History 24 mars 1776 24 mars 1776 Mort de John Harrison, horloger britannique. John Harrison Ă©tait un horloger britannique nĂ© en 1693 et mort le 24 mars 1776. Artisan Ă©bĂ©niste de mĂ©tier, il devient horloger autodidacte et invente le chronomĂštre de marine, horloge donnant l’heure avec une prĂ©cision suffisante pour dĂ©terminer la longitude d’un navire en mouvement. Gagnant du prix Longitude act’ en 1773 avec sa montre de marine fut longtemps utilisĂ©e par les capitaines de marines, elles leur permettaient de calculer avec prĂ©cision les coordonnĂ©es de longitude de leur navire, en leur donnant l’heure du mĂ©ridien de rĂ©fĂ©rence. Il a Ă©galement inventĂ© plusieurs procĂ©dĂ©s d’horloge, tels que le roulement Ă  rouleaux ou le balancier bi-mĂ©tal. Ses inventions lui ont valu l’hostilitĂ© de plusieurs savants comme Isaac Newton, jaloux de la rĂ©ussite de cet autodidacte. Source et Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide et WikipĂ©dia 24 mars 1809 24 mars 1809 Naissance du mathĂ©maticien Joseph Liouville 1809-1882 WikipĂ©dia Joseph Liouville est fondateur du Journal des mathĂ©matiques pures et appliquĂ©es » ou Journal de Liouville » en 1836. Ce journal remplace les Annales » de Gergonne et Liouville le dirige jusqu’en 1874. Il est Ă©lu membre de l’AcadĂ©mie des sciences le 3 juin 1839 il en sera prĂ©sident pendant l’annĂ©e 1870. Il est professeur d’analyse Ă  Polytechnique de 1839 Ă  1850. Il obtient une chaire en mathĂ©matiques au CollĂšge de France en 1850 et une chaire en mĂ©canique Ă  la FacultĂ© des sciences de Paris en 1857. Il publie la GĂ©omĂ©trie » de Monge, les Leçons » de Navier en 1840 et les ƒuvres mathĂ©matiques » d’Évariste Galois en 1846. Il s’illustre par des travaux dans divers domaines des mathĂ©matiques, dont la thĂ©orie des nombres, l’analyse complexe, la gĂ©omĂ©trie diffĂ©rentielle et la topologie diffĂ©rentielle, mais aussi la physique mathĂ©matique et mĂȘme l’astronomie. Liouville s’implique aussi en politique et est membre de l’assemblĂ©e constituante en 1848. polytechnique 24 mars 1825 24 mars 1825 DĂ©cĂšs du peintre français Jean-FrĂ©dĂ©ric Schall ou Challe 1752-1825 WikipĂ©dia choix d’Ɠuvres — La Sultana Valida Jean FrĂ©dĂ©ric Schall — Jolie JardiniĂšre au Chapeau de Paille Jean FrĂ©dĂ©ric Schall — Marchande de Fleurs au Tablier Rouge Jean FrĂ©dĂ©ric Schall 24 mars 1829 24 mars 1829 Le parlement britannique vote l’acte d’émancipation des catholiques en abolissant le Test Act» de 1672. Il met fin Ă  une discrimination remontant au XVIIe siĂšcle. suite sur herotode 24 mars 1834 24 mars 1834 Naissance de William Morris 1834-1896. C’est un fabricant, designer textile, imprimeur, Ă©crivain, poĂšte, confĂ©rencier, peintre, dessinateur et architecte britannique, cĂ©lĂšbre Ă  la fois pour ses Ɠuvres littĂ©raires, son engagement politique libertaire, son travail d’édition et ses crĂ©ations dans le domaine des arts dĂ©coratifs, en tant que membre de la ConfrĂ©rie prĂ©raphaĂ©lite, qui comptent parmi les sources du mouvement Arts & Crafts qui eut, dans ce domaine, l’une des influences les plus importantes en Grande-Bretagne au xxe siĂšcle. Wikipedia Lien sur s’ArtMuser avec motif de papier peint ou de textile de sa crĂ©ation 24 mars 1837 24 mars 1837 Le Canada donne le droit de vote aux noirs. Source Un peu d’histoire. Le fait qu’il soit trĂšs difficile de faire travailler la terre par les esclaves amĂ©rindiens, encourage les habitants du Canada Ă  possĂ©der quelques esclaves noirs, car les Noirs ont la rĂ©putation d’ĂȘtre plus durs Ă  la tĂąche que les AmĂ©rindiens. Par contre, le froid fera grandement obstacle Ă  la possession rentable d’esclaves noirs au Canada. C’est Ă  cause de ces raisons, plutĂŽt que par vertu, que l’esclavage demeure tout de mĂȘme un phĂ©nomĂšne marginal. Paradoxalement, c’est Ă  la conquĂȘte britannique que nous devons l’abolition dĂ©finitive de l’esclavage. Au moment de la RĂ©volution amĂ©ricaine, les esclaves qui fuient leurs maĂźtres amĂ©ricains, sont reçus ici Ă  bras ouverts en tant que loyalistes ». DĂšs 1793, le Lieutenant Gouverneur du Haut Canada met fin au commerce des esclaves et enclenche un processus d’émancipation graduelle. Au Bas Canada, les juges refusent de sĂ©vir contre les esclaves fugitifs. En 1808, le commerce des esclaves est lĂ©galement aboli dans tout L’Empire britannique, et en 1834, l’émancipation dĂ©finitive des esclaves de tout l’Empire est proclamĂ©e. Trois ans plus tard, alors que l’esclavage sĂ©vit encore dans le sud des États-Unis, les Noirs, pour la plupart des esclaves fugitifs du Sud obtiennent le droit de vote. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 24 mars 1854 24 mars 1854 AboliciĂłn de la esclavitud en Venezuela 1854 source lelivrescolaire – calendrier espagnol mars – lien wikipĂ©dia oĂč le jour n’est pas pas prĂ©cisĂ© on a seulement 1854 abolition de l’esclavage au Venezuela, sous la prĂ©sidence de JosĂ© Gregorio Monagas. 24 mars 1860 24 mars 1860 Nice et la Savoie deviennent françaises par le traitĂ© de Turin – En remerciement de l’aide militaire apportĂ©e au royaume du PiĂ©mont contre l’Autriche, le roi du PiĂ©mont-Sardaigne, Victor-Emmanuel, cĂšde Ă  NapolĂ©on III Nice et la Savoie. Les populations des deux comtĂ©s se prononcent massivement en faveur de leur rattachement Ă  la France par plĂ©biscite. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement – herotode et autre source 24 mars 1882 24 mars 1882 DĂ©couverte du bacille de la tuberculose par le microbiologiste Robert Koch, qui en fait part au CongrĂšs de physiologie de Berlin. Elle permet le dĂ©pistage de cette maladie anciennement appelĂ©e phtisie, et dont souffrait MoliĂšre par exemple. Ce n’est cependant que vers 1950 qu’un traitement efficace pour les malades est mis au point. Koch a reçu le prix Nobel de mĂ©decine en 1905. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement ; herotode et Today in Science Robert Koch – voir sur mon blog au 27 mai 1910 Le 24 mars 1882, lors d’une sĂ©ance de la SociĂ©tĂ© de Physiologie de Berlin, Koch annonce qu’il a identifiĂ© et cultivĂ© l’agent de la tuberculose et mis en Ă©vidence ses modes de transmission. Bien que capitale, sa dĂ©couverte est rejetĂ©e dans un premier temps puis fait rapidement le tour du monde. DĂ©sormais, on parlera de BK » ou Bacille de Koch » pour dĂ©signer l’agent transmetteur de la tuberculose. Il faudra attendre 1921 pour qu’Albert Calmette et Camille GuĂ©rin mettent au point un vaccin contre la tuberculose, le fameux Source extrait de biographie info science 24 mars 1905 24 mars 1905 DĂ©cĂšs de Jules Verne 1828-1905. Traduit dans le monde entier et popularisĂ© par le cinĂ©ma, la tĂ©lĂ©vision et le livre de poche, Jules Verne reste paradoxalement un Ă©crivain mĂ©connu de la littĂ©rature française. Il s’est en effet imposĂ© dans deux secteurs traditionnellement considĂ©rĂ©s comme mineurs les livres pour la jeunesse et la science-fiction. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 24 mars 1905 DĂ©cĂšs de l’écrivain français Jules Verne. AprĂšs avoir obtenu ses baccalaurĂ©ats en lettres et en droit, il poursuit dans le droit. SecrĂ©taire du Théùtre lyrique, il fait reprĂ©senter des piĂšces Ă©crites en collaboration avec Michel CarrĂ©. Pour faire face Ă  de nouvelles responsabilitĂ©s familiales, il devient agent de change. Jules Verne rencontre alors Pierre-Jules Hetzel, un Ă©diteur, et lui propose un manuscrit Voyage en l’air qui deviendra Cinq semaines en ballon’, marquant le dĂ©but d’une longue collaboration. Ses romans sont regroupĂ©s dans une collection illustrĂ©e qui porte le titre gĂ©nĂ©ral de Voyages extraordinaires dans les mondes connus et inconnus’. Le Tour du monde en quatre-vingts jours’ est publiĂ© en feuilletons et devient le plus grand succĂšs de l’auteur. Ses Ɠuvres sont traduites dans toutes les langues, une vĂ©ritable consĂ©cration. voir aussi WikipĂ©dia et herotode Pourquoi les romans de Jules Verne passionnent-ils tant les lecteurs du monde entier ? lumni 5 minutes citations C’est Ă  force de rĂ©pandre le bon grain qu’une semence finit par tomber dans un sillon fertile.» [Jules Verne] – Les naufragĂ©s du “Jonathan” Eh ! Que diable ! Il faut bien bouillir quelquefois ! Dieu nous aurait mis de l’eau dans les veines et non du sang, s’il nous eĂ»t voulus toujours et partout imperturbables !» [Jules Verne] – Michel Strogoff Les femmes n’interviennent jamais dans mes romans tout simplement parce qu’elles parleraient tout le temps et que les autres n’auraient plus rien Ă  dire.» [Jules Verne] image prĂ©sentant les livres Ă  tĂ©lĂ©charger CitĂ© des sciences exposition Jules Verne TĂ©lĂ©charger les livres de Jules Verne lien Livres audio gratuits Verne Jules – L’Agence Thompson et Co livre pdf citĂ© des sciencesVerne Jules – L’Archipel en feu – livre pdf citĂ© des sciences – L’Archipel en feu 1884, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – À propos du GĂ©antVERNE, Jules – Autour de la Lune – livre pdf citĂ© des sciences – Autour de la Lune 1870, suite de De la Terre Ă  la Lune, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. Une Ă©dition illustrĂ©e est disponible. romanVERNE, Jules – Aventures de la famille RatonVerne Jules – Aventure des trois Russes et de trois Anglais dans l’Afrique australe – livre pdf citĂ© des sciences – Aventures de trois Russes et de trois Anglais dans l’Afrique australe 1872, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanLes Aventures du capitaine Hatteras 1866, publiĂ© en deux parties, Les Anglais au PĂŽle Nord 1866 et Le dĂ©sert de glace 1866, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanLe Beau Danube jaune 1896, publiĂ© en 1908 sous le titre Le Pilote du Danube et en 1988 dans sa version d’origine, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. roman posthumeVerne Jules – Bourses de voyages – livre pdf citĂ© des sciences 1Ăšre partie – citĂ© des sciences – Bourses de voyage 1903, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVerne Jules – CĂ©sar Cascabel – livre pdf citĂ© des sciences – CĂ©sar Cascabel 1890, via Wikisource. romanVerne Jules – Le Chancellor – Journal du passager Kazallon – livre pdf citĂ© des sciences –Le Chancellor 1875, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. roman VERNE, Jules – La Chasse au mĂ©tĂ©ore – livre pdf citĂ© des sciences – La Chasse au mĂ©tĂ©ore 1901, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. roman posthumeVERNE, Jules – Le ChĂąteau des Carpathes – Le ChĂąteau des Carpathes 1892, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVerne Jules – Le chemin de France – livre pdf citĂ© des sciences – Le Chemin de France 1887, via Wikisource. romanVERNE, Jules – Les Cinq Cents Millions de la Begum – livre pdf citĂ© des sciences – Les Cinq Cents Millions de la BĂ©gum 1879, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. roman VERNE, Jules – Cinq semaines en ballon – livre pdf citĂ© des sciences – Cinq semaines en ballon 1863, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. Une Ă©dition illustrĂ©e est aussi disponible. romanClaudius Bombarnac 1892, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVerne Jules – Clovis Dardentor – livre pdf citĂ© des sciences – Clovis Dardentor 1896, via Wikisource. romanLe Comte de Chanteleine 1864, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – De la Terre Ă  la Lune – livre pdf citĂ© des sciences – De la Terre Ă  la Lune 1865, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – La DestinĂ©e de Jean MorĂ©nasVERNE, Jules – Deux Ans de vacances – livre pdf citĂ© des sciences – Deux ans de vacances 1888, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Discours d’inauguration du cirque municipal d’AmiensDix heures en chasse 1881, via Wikisource. romanVerne Jules – Le docteur Ox – livre pdf citĂ© des sciencesVerne Jules – L’école des Robinsons – livre pdf citĂ© des sciences – L’École des Robinsons 1882, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Les Enfants du Capitaine Grant – livre pdf citĂ© des sciences – Les Enfants du capitaine Grant 1868, publiĂ© en trois parties L’AmĂ©rique du Sud 1866, L’Australie 1866 et L’OcĂ©an Pacifique 1867, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanEn Magellanie 1897, publiĂ© en 1909 sous le titre Les NaufragĂ©s du Jonathan » et en 1987 dans sa version d’origine, Ă©dition Ebooks libres et gratuits roman posthumeVERNE, Jules et LAURIE, AndrĂ© – L’Épave du Cynthia – L’Épave du Cynthia 1885, en collaboration avec AndrĂ© Laurie, via Wikisource. romanVerne Jules – L’éternel Adam – livre pdf citĂ© des sciencesVERNE, Jules – L’Étoile du sud – l’étoile du sud – les pays des diamants – livre pdf citĂ© des sciences – L’Étoile du sud 1884, via Wikisource. romanVerne Jules – Face au drapeau – livre pdf citĂ© des sciences – Face au drapeau 1896, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVerne Jules – Famille sans nom – livre pdf citĂ© des sciences – Famille-Sans-Nom 1889, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Les Forceurs de blocus – Les Forceurs de blocus 1871, publiĂ© Ă  la suite d’Une ville flottante. Via Wikisource. romanVerne Jules – Les frĂšres Kip – livre pdf citĂ© des sciences – Les FrĂšres Kip 1902, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Frritt-Flacc – Frritt-Flacc 1884, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Gil Braltar – Gil Braltar 1887, publiĂ© Ă  la suite du Chemin de France, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Hector Servadac – Voyages et aventures Ă  travers le monde solaire – livre pdf citĂ© des sciences – Hector Servadac 1877, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Les Histoires de Jean-Marie Cabidoulin – livre pdf citĂ© des sciences – Les Histoires de Jean-Marie Cabidoulin 1901, via Wikisource. romanVERNE, Jules – Le Humbug, mƓurs amĂ©ricainesVERNE, Jules – L’Île Ă  hĂ©lice – livre pdf citĂ© des sciences – L’Île Ă  hĂ©lice 1895, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. Une Ă©dition illustrĂ©e est disponible, partie 1 et partie 2. romanVERNE, Jules – L’Île mystĂ©rieuse – livre pdf citĂ© des sciences – L’Île mystĂ©rieuse 1874-1875, publiĂ© en trois parties Les naufragĂ©s de l’air 1874, L’AbandonnĂ© 1875 et Le secret de l’üle 1875, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Les Indes noires – livre pdf citĂ© des sciences – Les Indes noires 1877, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanL’Invasion de la mer 1905, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVerne Jules – La Jangada – huit cent lieues sur l’Amazone – livre pdf citĂ© des sciences – La Jangada 1881, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – La JournĂ©e d’un journaliste amĂ©ricain en 2890 – livre pdf citĂ© des sciences – La JournĂ©e d’un journaliste amĂ©ricain en 2889 1889, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. roman posthumeVerne Jules – KĂ©raban le tĂȘtu – livre pdf citĂ© des sciences – KĂ©raban-le-TĂȘtu 1883, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – La Maison Ă  vapeur – livre pdf citĂ© des sciences – La Maison Ă  vapeur 1880, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVerne Jules – MaĂźtre du monde – livre pdf citĂ© des sciences – MaĂźtre du monde 1904, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanMathias Sandorf 1885, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. Une Ă©dition illustrĂ©e est disponible. romanVERNE, Jules – Les MĂ©ridiens et le calendrierVERNE, Jules – Michel Strogoff – livre pdf citĂ© des sciences – Michel Strogoff 1876, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. roman – Michel Strogoff 1880, via Wikisource. théùtreMirifiques Aventures de maĂźtre Antifer 1894, via Wikisource. romanVerne Jules – Mistress Branican – livre pdf citĂ© des sciences – Mistress Branican 1891, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Monsieur RĂ©-DiĂšze et mademoiselle Mi-BĂ©mol – Monsieur RĂ©-DiĂšze et Mademoiselle Mi-BĂ©mol 1893, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. roman posthumeVERNE, Jules – Les NaufragĂ©s du JonathanVerne Jules – Nord contre Sud – livre pdf citĂ© des sciences – Nord contre Sud 1887, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanOnze jours de siĂšge 1861, avec Charles Wallut, via Wikisource. théùtreVerne Jules – Le pays des fourrures – livre pdf citĂ© des sciences – Le Pays des fourrures 1873, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVerne Jules – le phare du bout du monde – livre pdf citĂ© des sciences – Le Phare du bout du monde 1903, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. roman posthumeVerne Jules – le pilote du Danube – livre pdf citĂ© des sciencesVERNE, Jules – P’tit Bonhomme – livre pdf citĂ© des sciencesVERNE, Jules – Le Rayon vert – livre pdf citĂ© des sciences – Le Rayon vert 1882, via Wikisource. romanVERNE, Jules – Les RĂ©voltĂ©s de la BountyVERNE, Jules – Robur le ConquĂ©rant – livre pdf citĂ© des sciences – Robur le ConquĂ©rant 1886, via Wikisource. romanVERNE, Jules – Sans dessus dessous – livre pdf citĂ© des sciencesVerne Jules – Seconde patrie – livre pdf citĂ© des sciences – Seconde patrie 1900, via Wikisource. romanVERNE, Jules – Le Secret de Wilhelm Storitz – livre pdf citĂ© des sciences – Le Secret de Wilhelm Storitz 1901, version originale, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. Une version remaniĂ©e par Michel Verne est Ă©galement disponible. roman posthumeVERNE, Jules – Le Sphinx des Glaces – Le Sphinx des glaces 1897, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVerne Jules – Le superbe OrĂ©noque – livre pdf citĂ© des sciences – Le Superbe OrĂ©noque 1898, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Le Testament d’un excentrique – Le Testament d’un excentrique 1899, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Le Tour du monde en 80 jours – livre pdf citĂ© des sciences – Le Tour du monde en quatre-vingts jours 1873, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. Une Ă©dition illustrĂ©e est disponible. romanVERNE, Jules – Les Tribulations d’un Chinois en Chine – livre pdf citĂ© des sciences – Les Tribulations d’un Chinois en Chine 1879, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVerne Jules – Un billet de loterie le 9672 – livre pdf citĂ© des sciences – Un billet de loterie 1886, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVerne Jules – Un capitaine de quinze ans – livre pdf citĂ© des sciences – Un capitaine de quinze ans 1878, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Un drame dans les airs Verne Jules – Un drame en Livonie – livre pdf citĂ© des sciences – Un drame en Livonie 1904, via Wikisource. romanVERNE, Jules – Une fantaisie du Docteur Ox – Une fantaisie du docteur Ox 1872, via Wikisource. romanVERNE, Jules – Une ville flottante – livre pdf citĂ© des sciences – Une ville flottante 1871, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. Une Ă©dition illustrĂ©e est disponible. romanVERNE, Jules – Une ville idĂ©aleVERNE, Jules – Un hivernage dans les glaces Un neveu d’AmĂ©rique, ou Les deux Frontignac comĂ©die en trois actes 1873, via Wikisource. théùtreVerne Jules – Le village aĂ©rien – livre pdf citĂ© des sciences – Le Village aĂ©rien 1901, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. romanVERNE, Jules – Vingt mille lieues sous les mers et sur France culture – livre pdf citĂ© des sciences – 20 000 lieues vous les mers de Jules Verne par Yann Jacob lien sur le podcast 41 Chadburn-Book » durĂ©e 4 minutes – lien sur la genĂšse du roman – Vingt mille lieues sous les mers 1870, publiĂ© en deux parties 1869 et 1870, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. Une Ă©dition illustrĂ©e est aussi disponible. romanVERNE, Jules – Vingt-quatre minutes en ballonLe Volcan d’or 1899, version originale via Wikisource. Une version remaniĂ©e par Michel Verne, illustrĂ©e par George Roux, est disponible. romanVERNE, Jules – Voyage au centre de la Terre – livre pdf citĂ© des sciences – Voyage au centre de la Terre 1864, Ă©dition Ebooks libres et gratuits. Une Ă©dition illustrĂ©e est aussi disponible. romanVerne Jules – Voyages et aventures du capitaine Hatteras – livre pdf citĂ© des sciences De la terre Ă  la lune Jules Verne – activitĂ©s pĂ©dagogiques – MusĂ©e marine expo virtuelle Jules Verne 44 photos maison et musĂ©e Ă  Amiens Jules Verne dossier lumni Lien revue adpf Jules Verne 24 mars 1934 traction avant de Citroen 24 mars 1934 CitroĂ«n prĂ©sente sa traction avant. AndrĂ© CitroĂ«n prĂ©sente Ă  un public de concessionnaires la derniĂšre voiture sortie de ses usines du quai de Javel la Traction avant ». Conçue en un an par l’ingĂ©nieur AndrĂ© Lefebvre, la Traction » sera plĂ©biscitĂ©e par les Français pour son confort et sa tenue de route. Source Elle est prĂ©sentĂ©e le 18 avril 1934 place de l’Europe Ă  Paris indique WikipĂ©dia 24 mars 1940 24 mars 1940 La guerre au jour le jour avec la prĂ©sentation d’un jeu de propagande allemande Stuka Attaque » 24 mars 1940 Edouard Branly 24 mars 1940 DĂ©cĂšs d’Edouard Branly lien WikipĂ©dia – ce qui m’a permis en 2009 de retrouver l’adresse IP de l’ordinateur que j’avais utilisĂ© pour rectifier aprĂšs avoir eu confirmation par un congressiste que je remercie suite au congrĂšs de la SFP de Grenoble en 2007 auquel j’avais assistĂ©. Mais en 2020 je n’ai pas pu retrouver seulement une diffĂ©rence de date entre le 10 juin 2007 et le 3 dĂ©cembre 2007 24 mars 1940 DĂ©cĂšs du physicien Edouard Branly 1844-1940. En 1911, certains membres s’étant opposĂ©s Ă  l’entrĂ©e d’une femme Marie Curie Ă  l’AcadĂ©mie des sciences et lui ayant prĂ©fĂ©rĂ© Edouard Branly 29 voix contre 28. source lettre de l’évĂ©nement – j’avais pu aussi faire rectifier 24 au lieu de 25 Admis Ă  l’École Normale SupĂ©rieure, aprĂšs avoir accompli les annĂ©es qu’il devait au service public, il quitte la Sorbonne laĂŻque pour l’Institut Catholique, puis entreprend des Ă©tudes de mĂ©decine. Sa thĂšse apporte une nouvelle mĂ©thode de dosage de l’hĂ©moglobine technique par des procĂ©dĂ©s optiques assortie d’observations cliniques judicieuses. Il revient Ă  la physique dĂšs qu’il le peut et se consacre avec passion Ă  sa double mission d’enseignant et de chercheur. C’est dans ce cadre qu’il fit ses dĂ©couvertes sur la radio conduction variation de la conductibilitĂ© sous diverses influences Ă©lectriques avec le tube Ă  limaille. Son gĂ©nie est de constater que la lumiĂšre violette Ă©claire la limaille mĂȘme avec un carton les ondes jouent un rĂŽle – tĂ©moin l’aiguille du galvanomĂštre- Sa premiĂšre communication Ă  l’AcadĂ©mie des sciences en collaboration avec le professeur Desains portait sur le rayonnement solaire, et sa thĂšse pour le doctorat Ă©tait Etude des phĂ©nomĂšnes Ă©lectrostatiques dans les piles ». Il organise avec succĂšs la cĂ©lĂšbre sĂ©ance d’expĂ©riences publiques de tĂ©lĂ©mĂ©canique que nous appelons la tĂ©lĂ©commande dans l’ancien TrocadĂ©ro qui lui assure la cĂ©lĂ©britĂ©. Il fait partie de ce quatuor qui a contribuĂ© Ă  la mise en Ɠuvre des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques Maxwell, Hertz, Marconi, Branly. Le gouvernement français lui dĂ©cerne la grand-croix de la LĂ©gion d’Honneur, et, Ă  sa mort survenue le 19 mars 1940, des obsĂšques nationales !!! Sources j’avais utilisĂ©es Le musĂ©e Branly et ce document 
 il s’éteignit le dimanche de PĂąques, 24 mars 1940 Ă  19 hentourĂ© de ses enfants et petits-enfants, dans cette chambredu 87 Bd Saint-Michel oĂč rien n’a Ă©tĂ© changĂ© depuis ce 345 de Branly, au temps des ondes et des limailles » par Philippe Monod-Broca aux Ă©ditions Belin collection Un savant, une Ă©poque » 24 mars 1941 La guerre au jour le jour Le franchissement de la ligne de dĂ©marcation est de plus en plus difficile ; il faut un laisser-passer pas facile Ă  obtenir. 24 mars 1942 La guerre au jour le jour Aux États-Unis les zones d’exclusions sont mises en place 24 mars 1949 24 mars 1955 24 mars 1955 En 1955, la premiĂšre plate-forme de forage pĂ©trolier en mer a Ă©tĂ© mise en service par la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine CG Glasscock Drilling Co. La plate-forme, construite par Bethlehem Steel Ă  leur Beaumont Yard, a pu enfoncer des pieux avec une force de 827 tonnes, et tirez une pile avec une force de 942 tonnes. Today in Science 24 mars 1958 24 mars 1958 Le King » Elvis Presley devient soldat ! Devenu le matricule US 53310761, l’idole du rock’n’roll est envoyĂ© sur la base allemande de Friedberg. C’est au cours de ces deux annĂ©es de service qu’il rencontre Priscilla Beaulieu, qu’il Ă©pousera le 1er mai 1967. Pour les fans, le King ne sera plus jamais le King, et Ă  son retour sur le territoire amĂ©ricain, il ne sera plus jamais le chanteur fou et rebelle d’avant son appel sous les drapeaux. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement voir sur les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide des photos d’Elvis en militaire mars 1963 24 mars 1965 24 mars 1965 Une Ă©mission en direct rĂ©volutionnaire de 15 minutes a montrĂ© aux AmĂ©ricains ordinaires ce que cela faisait d’ĂȘtre une sonde spatiale se prĂ©cipitant vers sa destruction sur la Lune. Les images extraordinaires de l’atterrisseur lunaire Ranger 9 ont Ă©tĂ© diffusĂ©es directement Ă  partir des camĂ©ras internes du vaisseau spatial. BBCNews 24 mars 1973 24 mars 1973 En 1973 sort The Dark Side of the Moon, le huitiĂšme album du groupe britannique Pink Floyd. Il est souvent considĂ©rĂ© comme leur disque le plus abouti. L’argent, la vieillesse, la mort, le travail ou la folie sont les thĂšmes abordĂ©s. L’album utilise des effets sonores trĂšs innovants pour l’époque, et plusieurs titres sont dĂšs la sortie de l’album considĂ©rĂ©s comme des chefs-d’Ɠuvre. On pense au titre Money’, qui a propulsĂ© Pink Floyd en tĂȘte des ventes pour la premiĂšre fois, par exemple, ou Ă  la chanson moins connue The Great Gig in the Sky’. Il s’agit d’une improvisation de Clare Torry Ă  qui le groupe avait donnĂ© comme seule indication avant d’enregistrer “Pense Ă  la mort, Ă  l’horreur, et chante.” RestĂ© dans le American Top-200 pendant la pĂ©riode record de 741 semaines dont 591 consĂ©cutives, le disque reprĂ©sente l’une des meilleures ventes d’albums de tous les temps. Il s’est vendu Ă  plus de 30 millions d’exemplaires. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement pour WikipĂ©dia ce sera le 1er mars 1973 aux Etats-Unis et le 23 mars 1973 au Royaume-Uni 24 mars 1975 24 mars 1975 Le Canada choisit le castor comme emblĂšme officiel. Lorsque les premiers explorateurs europĂ©ens se rendirent compte que le Canada n’était pas l’Orient regorgeant d’épices qu’ils recherchaient, les millions de castors qui s’y trouvaient devinrent le principal attrait commercial du pays. À la fin du XVIIe siĂšcle et au dĂ©but du XVIIIe, la mode du jour Ă©tait aux chapeaux confectionnĂ©s Ă  partir de peaux de castor. C’est ainsi que la demande pour les fourrures de castor s’accrut Ă  mesure que ces chapeaux devenaient de plus en plus populaires. Le castor a Ă©tĂ© Ă©levĂ© au rang d’emblĂšme officiel du Canada le 24 mars 1975, lorsqu’une loi portant reconnaissance du castor castor canadensis comme symbole de la souverainetĂ© du Canada» reçut la sanction royale. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 24 mars 1976 24 mars 1976 Coup d’État du gĂ©nĂ©ral Videla en Argentine. Celui-ci renverse Isabel PerĂłn, la veuve du prĂ©sident PerĂłn, qui assumait la prĂ©sidence depuis la mort de son Ă©poux en 1974, instaurant une terrible dictature. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 24 mars 1976 La prĂ©sidente de la RĂ©publique argentine Isabel PerĂłn est dĂ©posĂ©e par un coup d’État militaire menĂ© par le gĂ©nĂ©ral Jorge Rafael Videla. La veuve de l’ancien prĂ©sident Juan PerĂłn est arrĂȘtĂ©e et retenue prisonniĂšre par l’armĂ©e. Celle-ci constitue sans attendre une junte militaire pour combattre la subversion » dans le pays. Le coup d’État va plonger l’Argentine dans un marasme Ă©conomique et politique sans prĂ©cĂ©dent. Les six annĂ©es de dictature militaire entraĂźneront la disparition de personnes. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement voir aussi herotode 24 mars 1978 24 mars 1978 Le Tanker Amoco Cadiz se scinde en deux. BBCNews voir mon site au 16 mars 1978 pour plus d’élĂ©ments 24 mars 1980 24 mars 1980 Mgr Romero, l’archevĂȘque de San Salvador, qui a toujours dĂ©noncĂ© la violation des droits de l’homme dans son pays, le Salvador, est assassinĂ©. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 24 mars 1980 Mgr Oscar A. Romero 1917-1980 est tuĂ© d’un coup de fusil en pleine poitrine alors qu’il cĂ©lĂšbre la messe dans l’hĂŽpital de la Divine-Providence, Ă  San Salvador, capitale du Salvador. Cet archevĂȘque de 62 ans Ă©tait connu pour ses sermons en faveur des droits de l’Homme, dans un contexte de guerre civile et de guĂ©rillas touchant toute l’AmĂ©rique centrale. La veille de son assassinat, il avait osĂ© appeler les soldats salvadoriens Ă  dĂ©sobĂ©ir Ă  des ordres injuste Un soldat n’est pas obligĂ© d’obĂ©ir Ă  un ordre qui va contre la loi de Dieu». suite sur herotode 24 mars 1989 Exxon Valdez 24 mars 1989 MarĂ©e noire de l’Exxon Valdez. Le pĂ©trolier Exxon Valdez fait naufrage dans la baie du Prince-Guillaume, en Alaska. Quelque 40 000 tonnes de pĂ©trole brut vont contaminer prĂšs de 500 kilomĂštres de littoral, provoquant des ravages dans la flore et la faune marines oiseaux de mer, phoques et surtout les rares loutres de mer. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis – voir aussi BBCNews 24 mars 1989 En pleine tempĂȘte, le pĂ©trolier amĂ©ricain Exxon Valdez, qui vient de charger 180 000 tonnes de pĂ©trole brut au terminal de Valdez, s’écarte du couloir de navigation pour Ă©viter des blocs de glace Ă  la dĂ©rive. Le commandant ordonne Ă  l’homme de barre de passer sous pilote automatique. Moins de 30 minutes plus tard, le navire s’échoue Ă  12 nƓuds sur le rĂ©cif Blight, situĂ© Ă  une dizaine de mĂštres de profondeur, dans le dĂ©troit du Prince-William, zone de pĂȘche importante. L’échouement endommage 11 citernes sur 13 et provoquĂ© le dĂ©versement de 38 500 t de pĂ©trole brut. Plus de 7 000 kmÂČ de nappes polluent 800 km de cĂŽtes 2 000 km avec tous les Ăźlots et Ă©chancrures. La ville de Valdez a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© traumatisĂ©e 25 ans plus tĂŽt par un tremblement de terre dĂ©vastateur. La ville entiĂšre a Ă©tĂ© reconstruite et devient, en 1976, le Port du brut. Le dĂ©versement de ces 38 500 tonnes de pĂ©trole brut font de l’Exxon Valdez le navire responsable de la plus grande marĂ©e noire que connaissent les États-Unis. C’est un choc psychologique considĂ©rable pour les États-Unis et le groupe Exxon, qui n’imaginaient pas une telle catastrophe possible. Lien sur l’excellent site du cedre pour en savoir plus 24 mars 1992 24 mars 1992 Punch, le plus ancien magazine satirique de Grande-Bretagne, doit fermer aprĂšs avoir subi des pertes paralysantes de 1,5 million de livres sterling par an. Cette dĂ©cision met fin Ă  une tradition Ă©ditoriale datant de prĂšs de 151 ans. Il a Ă©tĂ© publiĂ© pour la premiĂšre fois en 1842. BBCNews 24 mars 1993 24 mars 1993 DĂ©cĂšs de l’écrivain amĂ©ricain, John Hersey. NĂ© en Chine en 1914 de parents amĂ©ricains, Il obtient le diplĂŽme de la prestigieuse universitĂ© de Yale avant de devenir correspondant en Asie pour Time Magazine’. Il Ă©crit aussi pour Life Magazine’ et New Yorker’. Il travaille en tant que journaliste de guerre, et utilise certaines informations pour son livre le plus vendu A bell for Adano’, qui remporte le Prix Pulitzer. C’est l’un des premiers journalistes occidentaux Ă  se rendre Ă  Hiroshima aprĂšs le 6 aoĂ»t 1945 et Ă  le relater dans un livre. Il dĂ©cide de se concentrer sur l’expĂ©rience de six personnes qui ont vĂ©cu le drame, et relate leur souffrance dans Hiroshima’ en 1946. John Hersey s’éteint Ă  Key West, en Floride, le 24 mars 1993. voir aussi WikipĂ©dia 24 mars 1999 24 mars 1999 Un camion belge prend feu au milieu du tunnel du mont Blanc. La chaleur est d’une telle intensitĂ© que les secours ne peuvent intervenir. De plus les fumĂ©es ne rĂ©ussissent pas Ă  ĂȘtre Ă©vacuĂ©es. Une semaine aprĂšs, le bilan de cette catastrophe est de 40 morts. Le systĂšme de sĂ©curitĂ© du tunnel est sur la sellette. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 24 mars 2009 24 mars 2009 SoirĂ©e de soutien au Palais de la DĂ©couverte. Pour en savoir plus sur mon ancien blog au 18 avril 24 mars 2020 24 mars 2020 Albert Uderzo, l’un des pĂšres d’AstĂ©rix», est mort C’est un monument, dans tous les sens du terme qui s’en est allĂ©. Albert Uderzo 1927-2020 est mort, mardi 24 mars, Ă  l’ñge de 92 ans d’une crise cardiaque», a annoncĂ© sa famille. Un monstre sacrĂ© de la bande dessinĂ©e dont le nom figure sur les plus de 375 millions d’exemplaires des aventures des irrĂ©ductibles Gaulois vendus dans le monde depuis 1961. On joue Ă  Alto’s Odyssey» ! En tĂ©moignent une Ɠuvre extraordinairement prolifique et des planches inoubliables, comme en tĂ©moigne cette petite sĂ©lection d’extraits tirĂ©s de sa sĂ©rie fĂ©tiche, AstĂ©rix anciennement AstĂ©rix le Gaulois, créée en 1959 avec RenĂ© Goscinny. Le Monde – Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide Fils d’immigrĂ©s italiens, Albert Uderzo est engagĂ© Ă  l’ñge de quatorze ans par la SociĂ©tĂ© Parisienne d’Édition. En tant qu’illustrateur, il fera ses dĂ©buts dans le magazine Junior’ en 1945. DĂšs le dĂ©but, Uderzo se montre capable d’illustrer tout autant des thĂ©matiques rĂ©alistes qu’humoristiques. C’est en 1950 qu’il rencontre le scĂ©nariste RenĂ© Goscinny. Toutefois, leurs travaux communs ne paraĂźtront qu’en 1956 dans le journal Tintin’ avec Les aventures d’Oumpah-Pah le Peau-rouge’. En 1959, il co-fonde le magazine Pilote’ qui va lancer ses deux plus grands succĂšs Tanguy et Laverdure’, scĂ©narisĂ© par Charlier, et AstĂ©rix’, d’aprĂšs les histoires de Goscinny. Cette bande dessinĂ©e prĂ©sentant avec dĂ©rision et affection les clichĂ©s rĂ©gionaux, puis s’étendant au monde entier, connaĂźt avec le temps un succĂšs colossal. En 1979, malgrĂ© la mort de Goscinny, il dĂ©cide de continuer la sĂ©rie et fonde les Ă©ditions Albert RenĂ©. Une dizaine d’albums ont Ă©tĂ© Ă©ditĂ©s par elles, toujours avec le mĂȘme succĂšs. Aujourd’ hui, AstĂ©rix’ est traduit en 62 langues et a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma. L’évĂ©nement 24 mars 2020 Mort du dessinateur Albert Uderzo Ă  l’ñge de 92 ans. CĂ©lĂšbre pour ĂȘtre le coauteur de la bande dessinĂ©e AstĂ©rix et ObĂ©lix» aux cĂŽtĂ©s de RenĂ© Goscinny, ils crĂ©ent ensemble 24 albums et inspirent des gĂ©nĂ©rations de dessinateurs. A la mort de Goscinny en 1977, Uderzo continue de dessiner les aventures d’AstĂ©rix et ObĂ©lix jusqu’en 2005. Avec 380 millions d’exemplaires, cette bande dessinĂ©e est la plus vendue dans le monde et traduite dans plusieurs langues. France dĂ©cĂšs d’Albert Uderzo cartooningforpeace BD – thĂšme – Albert Uderzo – 24 mars 2021 24 mars 2021 La Virginie devient le premier État du Sud aux États-Unis Ă  abolir la peine de mort. Elle rejoint 22 autres États oĂč la peine de mort a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© abolie, mais sa dĂ©cision est d’autant plus symbolique qu’aucun État de l’ancien Sud confĂ©dĂ©rĂ© n’avait encore franchi ce pas. Journal Le Monde – WikipĂ©dia 24 mars 2022 24 mars 2022 La Commission nationale consultative des droits de l’homme CNCDH publie un avis sur l’effectivitĂ© des droits fondamentaux en prison. Selon la Commission, il est urgent » d’agir pour le respect des droits des dĂ©tenus dans les prisons françaises. source Politique pĂ©nitentiaire chronologie Today in Science anglais ce jour en astronomie lien Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art anglais. voir calendrier mathĂ©matique 24 mars – Sans lien avec la date, un mathĂ©maticien de l’antiquitĂ©. ÉratosthĂšne de CyrĂšne, ou simplement ÉratosthĂšne, est un astronome, gĂ©ographe, philosophe et mathĂ©maticien grec du IIIe siĂšcle av. nĂ© Ă  CyrĂšne, l’actuelle Shahhat en Libye, vers 276 av. et mort vers 198 av. Ă  Alexandrie, Égypte. Érudit reconnu par ses pairs, considĂ©rĂ© comme le plus grand savant du IIIe siĂšcle av. il invente la discipline de la gĂ©ographie, dont le terme est encore utilisĂ© aujourd’hui. Il fut nommĂ© directeur de la bibliothĂšque d’Alexandrie. – Source mars ComplĂ©ment – conseil de lecture Les cheveux de BĂ©rĂ©nice de Denis Guedj lien Babelio EratosthĂšne CyrĂšne, 284- Alexandrie, 192 av. mathĂ©maticien, et philosophe, qui calcula la circonfĂ©rence terrestre. Il fut bien entendu astronome et gĂ©ographe. Il vivait Ă  AthĂšnes, mais fut appelĂ© par PtolĂ©mĂ©e Evergete pour prendre la direction de la fameuse bibliothĂšque d’Alexandrie. On lui attribue la mĂ©thode pour former une table des nombres premiers. On a malheureusement perdu la trace de la plupart de ses ouvrages dont le plus cĂ©lĂšbre s’intitulait GĂ©ographiques ». source electronmonamour site de Michel Hubin DerniĂšre mise Ă  jour JournĂ©e mondiale contre la censure sur internet 12 mars DĂ­a del Escudo Nacional Argentina source lelivrescolaire – calendrier espagnol mars – lien WikipĂ©dia Nombre 12 Maths au quotidien pourquoi y a-t-il douze notes au piano ? Petit lexique du nombre 12 Nombre 12 Pourquoi dit-on vingt-deux», mais pas dix-deux» ? DrĂŽle de langue» 3/17. Mots simples ou composĂ©s, tirĂ©s du latin ou de l’ancien français, soumis Ă  des variantes gĂ©ographiques, les noms des nombres dĂ©fient toutes les lois de la logique. Chronique Muriel Gilbert lien sur l’article Lien sur la sĂ©rie d’étĂ© du journal Le Monde » drĂŽle de langue qui explique des curiositĂ©s de la langue française. 12 mars 1610 Publication par GalilĂ©e du du Sidereus Nuncius Le Messager cĂ©leste Bnf, qui, en une centaine de pages, rĂ©volutionne l’astronomie. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 12 mars 1613 12 mars 1613 Naissance de AndrĂ© Le NĂŽtre ou AndrĂ© Le Nostre, Ă  Paris oĂč il meurt le 15 septembre 1700, ce fut le jardinier du roi Louis XIV de 1645 Ă  1700 et eut notamment pour tĂąche de concevoir l’amĂ©nagement du parc et des jardins du chĂąteau de Versailles, mais aussi ceux de Vaux-le-Vicomte et Chantilly. Sources WikipĂ©dia et les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide Lien sur s’ArtMuser Architecte et dessinateur prolifique, Le NĂŽtre est issu d’une famille de jardiniers. Admis dans l’atelier du peintre Simon Vouet, il est trĂšs tĂŽt initiĂ© Ă  la peinture, Ă  l’architecture, Ă  la perspective et au classicisme. Cependant, il dĂ©cide de se tourner vers l’art dĂ©coratif des jardins. C’est donc tout naturellement qu’il devient premier jardinier de Philippe d’OrlĂ©ans en 1635, avant de succĂ©der Ă  son pĂšre comme jardinier du roi aux Tuileries. AprĂšs l’obtention de son brevet de dessinateur des jardins royaux en 1643, Fouquet le charge trĂšs vite de dessiner les jardins du chĂąteau de Vaux-le-Vicomte, exceptionnels par l’élĂ©gance de leurs bassins, leurs statues et leur somptueuse allĂ©e de platanes. Son ami l’architecte Mansart lui passe Ă©galement de nombreuses commandes qui valent au paysagiste le titre de contrĂŽleur des bĂątiments royaux en 1653. On doit Ă©galement Ă  Le NĂŽtre le Trianon, le jardin du ChĂąteau de Chantilly créé pour le Grand CondĂ© Louis II de Bourbon-CondĂ©, mais aussi ceux du chĂąteau de Saint-Germain-en-Laye, de Saint-Cloud, du palais du Luxembourg, ou de Venaria Reale en Italie, anobli par le roi en 1675. C’est Ă©galement Le NĂŽtre qui prolonge la perspective des Tuileries, crĂ©ant ainsi l’avenue des Champs-ElysĂ©es. De 1662 Ă  1687, l’architecte dĂ©cide de se consacrer exclusivement aux jardins “à la française” de Versailles, dont les vastes perspectives et le paysage ordonnancĂ© deviennent une rĂ©fĂ©rence dans toute l’Europe. Mais en 1692, il collabore aux amĂ©nagements du chĂąteau de Marly-le-Roi, derniĂšre rĂ©sidence de Louis XIV, pour ensuite rĂ©aliser des plans, notamment pour le chĂąteau de Cassel en Allemagne ou celui de Windsor. RĂ©fĂ©rent absolu dans l’art des jardins français, Le NĂŽtre dĂ©cĂšde Ă  l’ñge de 87 ans, lĂ©guant Ă  la postĂ©ritĂ© de nombreux jardins aux compositions complexes et Ă  la gĂ©omĂ©trie parfaite. Sa rĂ©putation est telle que l’annĂ©e 2013, celle de son 400Ăšme anniversaire, est appelĂ©e l’annĂ©e Le NĂŽtre’. Dans le cadre des festivitĂ©s, nombreux jardins Versailles, Parc de Sceaux, etc. restaurent ses Ɠuvres et accueillent des artistes pour diverses performances, expositions et spectacles. Figaroscope 12 mars 1813 12 mars 1813 Adoption des armoiries ou Ă©cu de l’Argentine lien WikipĂ©dia 12 mars 1832 12 mars 1832 Maria Taglioni est la premiĂšre ballerine Ă  danser sur des pointes Ă  l’OpĂ©ra de Paris pour une reprĂ©sentation de la Sylphide. Le chorĂ©graphe n’est autre que son pĂšre. Ils lancent le ballet romantique plein d’arabesques gracieuses et de sauts. Elle sera aussi la premiĂšre Ă  porter un tutu , une robe de mousseline lĂ©gĂšre qui s’arrĂȘte Ă  30 centimĂštres du sol. S’il est encore loin de celui que l’on connaĂźt Ă  l’heure actuelle, il permet de libĂ©rer les danseuses jusqu’alors engoncĂ©es dans des costumes qui entravent leurs mouvements. Les pointes et le tutu vont transformer le ballet. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 12 mars 1832 CrĂ©ation, pour l’OpĂ©ra de Paris de La Sylphide, par le chorĂ©graphe Filippo Taglioni, sur une musique de Jean Schneitzhoeffer. Cette Ɠuvre est considĂ©rĂ©e comme le premier grand ballet romantique, neuf ans mĂȘme avant Giselle. On y trace la frontiĂšre entre le monde rĂ©el, incarnĂ© par James et sa fiancĂ©e Effie, et le monde irrĂ©el, jalonnĂ© par les envols de sylphides et le ballet des sorciĂšres. Affinant la technique des pointes initiĂ©e quelque vingt ans auparavant par GeneviĂšve Gosselin, Maria Taglioni donne Ă  la silhouette de la ballerine plus de lĂ©gĂšretĂ© pour mieux traduire la spiritualitĂ© des personnages romantiques. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 12 mars 1835 12 mars 1835 – Jour de naissance de Simon Newcomb 1835-1909 – Simon Newcomb, nĂ© le 12 mars 1835 Ă  Wallace Nouvelle-Écosse, Canada et mort le 11 juillet 1909 Ă  Washington DC, est un astronome, mathĂ©maticien, Ă©conomiste et statisticien amĂ©ricain d’origine canadienne, Ă©diteur de l’American Journal of Mathematics 1885-1900 et auteur d’un roman de science-fiction. His Wisdom, the Defender a story Autre lien En 1881, Newcomb dĂ©couvre le principe statistique connu sous le nom de loi de Benford, en s’apercevant que les premiĂšres pages des tables logarithmique sont plus usĂ©es que les pages suivantes. Ceci le conduit Ă  formuler le principe que pour toute liste de nombres prise dans un ensemble de donnĂ©es arbitraires, davantage de nombres tendent Ă  avoir leur premier chiffre Ă©gal Ă  un. – Source mars 12 mars 1854 12 mars 1854 La France, l’Angleterre et le sultan ottoman concluent une alliance contre la Russie. Le traitĂ© dĂ©bouchera le 27 mars suivant sur une dĂ©claration de guerre. Ce sera le dĂ©but de la guerre de CrimĂ©e. Source En 1894, les premiĂšres bouteilles de Coca-Cola furent vendues. Coca-Cola a Ă©tĂ© inventĂ© par le Dr. John Pemberton, un pharmacien d’Atlanta qui a créé la formule dans une bouilloire en laiton Ă  trois pattes dans sa cour le 8 mai 1886. Il a mĂ©langĂ© une combinaison de lime, de cannelle, de feuilles de coca, et les graines d’un arbuste brĂ©silien pour faire la cĂ©lĂšbre boisson. L’eau gazĂ©ifiĂ©e a Ă©tĂ© introduite plus tard pour rendre la boisson aussi familiĂšre que maintenant. Le coca-cola Ă©tait Ă  l’origine utilisĂ© comme tonique pour les nerfs et le cerveau et comme Ă©lixir mĂ©dical. Asa Candler fut propriĂ©taire de la sociĂ©tĂ©, aprĂšs la mort de Pemberton. Le 31 janvier 1893, la cĂ©lĂšbre formule Coca-Cola est brevetĂ©e. Il a Ă©galement ouvert la premiĂšre usine de production de sirop en 1884. Il a commencĂ© l’embouteillage Ă  grande Ă©chelle de Coca-Cola en 1899. [Image rĂ©plique de la bouteille Hutchinson » de 1894] Source Today in Science Lien affiches anciennes coca cola 12 mars 1900 19 mars 1900 12 mars 1900 19 mars 1900 Naissance de FrĂ©dĂ©ric Joliot-Curie. Lien sur un superbe article d’HĂ©lĂšne Langevin-Joliot. mais les cĂ©lĂ©brations nationales de 2000 font une erreur de date FrĂ©dĂ©ric Joliot-Curie 1900-1958 – WikipĂ©dia – Prix Nobel de Chimie en 1935, FrĂ©dĂ©ric Joliot-Curie Ɠuvre au dĂ©veloppement de l’énergie nuclĂ©aire Ă  des fins civiles. RĂ©sistant, communiste, ardent dĂ©fenseur de la paix, il est prĂ©sident du Mouvement mondial des partisans de la paix. Source tout Ă  la fin du document FrĂ©dĂ©ric Joliot-Curie – BT2 431 juillet 2010 Si je meurs, d’autres viendront Ă  ma place ; rien n’est plus riche que le peuple ». [FrĂ©dĂ©ric Joliot-Curie] 12 mars 1901 12 mars 1901 Andrew Carnegie, immigrant Ă©cossais, un des plus grands industriels, a offert la ville de New York 5,2 millions de dollars pour la construction de soixante-cinq bibliothĂšques. source Today in History Image Carnegie Library, Montgomery, Ala. c1906. Detroit Publishing Co66mpany. Prints & Photographs Division The man who enters a library is in the best society this world affords ; the good and the great welcome him, surround him, and humbly ask to be allowed to become his servants
 [Andrew Carnegie] – 1895 L’homme qui entre dans une bibliothĂšque est dans la meilleure sociĂ©tĂ© que ce monde lui offre ; les bons et les grands l’accueillent, l’entourent, et demandent humblement d’ĂȘtre autorisĂ©s Ă  devenir ses serviteurs
. [Andrew Carnegie] – 1895 12 mars 1904 12 mars 1904 DĂ©cĂšs de James Fairman choix de deux Ɠuvres JĂ©rusalem Choix par Bernadette Couturier de deux Ɠuvres JĂ©rusalem lien image plus grande Source des Ɠuvres — Jerusalem — On the Road to Jerusalem 12 mars 1917 12 mars 1917 Alors engagĂ©es dans la guerre contre l’Allemagne, mal dirigĂ©es, Ă©quipĂ©es de façon dĂ©risoire, les troupes russes subissent dĂ©faite sur dĂ©faite. Le Tsar Nicolas II est un chef sans Ă©nergie. D’une situation grave Ă  l’extĂ©rieur, et presque dĂ©sespĂ©rĂ©e Ă  l’intĂ©rieur, le gouvernement est inefficace et le pain manque. Tous ces problĂšmes aboutissent Ă  la RĂ©volution commencĂ©e le 8 mars qui renverse le Tsar et Ă©tablit un gouvernement provisoire Ă  PĂ©trograd LĂ©ningrad sous la direction de Kerensky. Mais bientĂŽt, les Bolcheviks, prolĂ©taires, paysans et soldats, guidĂ©s par LĂ©nine et Trotsky, revenus d’exil, les conduiront et s’empareront du pouvoir. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide et WikipĂ©dia 12 mars 1921 12 mars 1921 LĂ©nine surprend les communistes de son parti en annonçant une Nouvelle Politique Économique en russe NEP. Source 12 mars 1922 Jack Kerouac 12 mars 1922 Naissance de Jack Kerouac 1922-1969 Ă©crivain et poĂšte amĂ©ricain. WikipĂ©dia voir aussi livrescolaire – calendrier français mars et calendrier anglais mars – Symbole de la beat generation, Jack Kerouac devient une vĂ©ritable icĂŽne avec son roman autobiographique Sur la route’, un texte publiĂ© en 1957 mais dont le succĂšs explose dans les annĂ©es 1960. Autodidacte, ce fils d’immigrĂ©s canadiens francophones affirme trĂšs tĂŽt sa volontĂ© de se tenir en marge de tout establishment et ne fait qu’un bref passage Ă  l’universitĂ© de Columbia. Tour Ă  tour matelot, cueilleur de coton ou dĂ©mĂ©nageur, c’est avec le soutien de ses amis Allen Ginsberg et William Burroughs qu’il publie son premier roman, Avant la route’ en 1950. Investi dans une quĂȘte initiatique personnelle Ă  travers les États-Unis, l’écrivain ne cesse de rechercher une forme d’expression plus libre et plus puissante. Il s’inspire ainsi de la prose spontanĂ©e des lettres de son ami Neal Cassady. Face au succĂšs tardif mais retentissant de Sur la route’, Kerouac ressent un vĂ©ritable malaise et ne se reconnaĂźt pas dans le mouvement hippie qui lui voue pourtant une admiration sans bornes. MinĂ© par l’alcool et la benzĂ©drine, il meurt Ă  47 ans sans avoir pu concrĂ©tiser son rĂȘve relier ses Ɠuvres, Ă  la façon de Balzac ou de Proust, sous un titre gĂ©nĂ©rique, La LĂ©gende des Duluoz’. Toujours est-il que Jack Kerouac est aujourd’hui considĂ©rĂ© comme l’un des plus grands Ă©crivains amĂ©ricains du XXe siĂšcle. L’évĂ©nement 12 mars 1929 12 mars 1929 DĂ©cĂšs de Asa Griggs Candler, homme d’affaires amĂ©ricain qui a fait fortune aprĂšs avoir achetĂ© et dĂ©veloppĂ© Coca-Cola en 1887. En 1919, il a vendu l’entreprise pour 25 millions de dollars. Il a Ă©tĂ© maire d’Atlanta de 1916 Ă  1919. Le site de l’aĂ©roport international d’Atlanta, dont il Ă©tait propriĂ©taire avant la construction de l’aĂ©roport, porte son nom, Candler Field. Source WikipĂ©dia et les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 12 mars 1930 12 mars 1930 En Inde, le mahatma Gandhi entame une campagne de dĂ©sobĂ©issance civile contre la taxe sur le sel imposĂ©e par le pouvoir britannique c’est la fameuse Marche du sel. Gandhi et quelques disciples parcourent 350 kilomĂštres, au cours desquels des villageois, des journalistes et des intellectuels se joignent Ă  eux. 24 jours aprĂšs leur dĂ©part, ils atteignent la mer ; Gandhi y ramasse une poignĂ©e de sel, symbole de son insoumission. Il est arrĂȘtĂ©, sur ordre du vice-roi, le 5 mai. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 12 mars 1930 Gandhi entame sa marche du sel » un jour dans l’histoire Franck Ferrand sur Europe 1 2 minutes 12 mars 1930 DĂ©but de la Marche du sel » de Gandhi 1930 – calendrier histoire-gĂ©o EMC mars – Mohandas Gandhi, la marche du sel lumni 5 minutes 12 mars 1932 12 mars 1932 Naissance de Pierre Joliot Fils de FrĂ©dĂ©ric Joliot et d’IrĂšne, petit lien sur le site du SĂ©nat pour un trĂšs bon article nĂ©e Curie, tous deux prix Nobel de physique, il n’est pas Ă©tonnant que Pierre Joliot ait hĂ©ritĂ© du gĂ©nie de la science. Chercheur depuis 1956, il devient directeur de recherche au CNRS. Il se spĂ©cialise en biologie et prend, entre autres, la direction du DĂ©partement de Biologie de l’École Nationale SupĂ©rieure Ulm, avant de prĂ©sider le Conseil Scientifique de l’École Normale SupĂ©rieure de Lyon. Professeur honoraire au CollĂšge de France, ancien titulaire de la chaire de bioĂ©nergĂ©tique cellulaire et membre de l’AcadĂ©mie des Sciences, sa carriĂšre est jalonnĂ©e de succĂšs. Il reçoit par exemple le Prix du Commissariat Ă  l’Énergie Atomique en 1920, ainsi que la MĂ©daille d’or du CNRS en 1982 ; il est Ă©galement commandeur de l’Ordre National du mĂ©rite et de la LĂ©gion d’Honneur. Pierre Joliot a Ă©crit un ouvrage, La Recherche passionnĂ©ment, ainsi que de nombreux articles scientifiques de rĂ©fĂ©rence. Sa maman a suivi l’expĂ©rience originale d’enseignement la coopĂ©rative’. Conseil de lecture Leçons de Marie Curie’ – Physique Ă©lĂ©mentaire pour les enfants de nos amis qui reproduit les notes prises par Isabelle Chavannes pendant des leçons de physique donnĂ©es par Marie Curie. L’ouvrage se lit trĂšs rapidement et vous pouvez prendre des idĂ©es de petites expĂ©riences ! Lien citations sur la lettre de l’évĂ©nement La recherche comporte et comportera toujours une part importante d’activitĂ© crĂ©atrice.» [Pierre Joliot] – La Recherche passionnĂ©ment Une confrontation permanente entre thĂ©orie et expĂ©rience est une condition nĂ©cessaire Ă  l’expression de la crĂ©ativitĂ©.» [Pierre Joliot] – La Recherche passionnĂ©ment La vocation premiĂšre d’un chercheur est de crĂ©er de l’information nouvelle et non pas de manipuler d’une maniĂšre de plus en plus Ă©laborĂ©e l’information dĂ©jĂ  disponible.» [Pierre Joliot] – La Recherche passionnĂ©ment Toute avancĂ©e des connaissances gĂ©nĂšre autant d’interrogations qu’elle apporte de rĂ©ponses.» [Pierre Joliot] – La Recherche passionnĂ©ment La recherche doit avant tout ĂȘtre un jeu et un plaisir.» [Pierre Joliot] – La Recherche passionnĂ©ment Une expĂ©rience bien conçue et bien conduite procure un plaisir comparable Ă  celui qu’éprouve l’artisan devant un travail bien fait.» [Pierre Joliot] – La Recherche passionnĂ©ment Toute certitude est par essence contradictoire avec la philosophie de la recherche.» [Pierre Joliot] – La Recherche passionnĂ©ment 12 mars 1938 12 mars 1938 Hitler occupe l’Autriche et rĂ©alise l’Anschluss le rattachement », dont rĂȘvaient depuis un siĂšcle les nationalistes allemands et autrichiens. En annexant l’Autriche, Hitler se prĂ©vaut du droit des peuples Ă  disposer d’eux-mĂȘmes et fait un pas de plus vers la guerre gĂ©nĂ©rale. extrait des chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 12 mars 1938 Anschluss. L’armĂ©e allemande occupe Vienne et toute l’Autriche. Le lendemain, Hitler prononce l’annexion de l’Autriche au Reich. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis Lien vidĂ©o – dĂ©but – durĂ©e 3 minutes 12 secondes 12 mars 1940 La guerre au jour le jour 12 mars 1941 12 mars 1941 La guerre au jour le jour cliquer sur le lien pour plus de dĂ©tailsCaricature de David Low paru dans le Evening Standard le 12 mars 1941 Heure d’extinction des feux image 1 Caricature de Leslie Illingworth paru dans le Daily Mail le 12 mars 1941 image 2 12 mars 1942 Image Affiche de propagande canadienne 12 mars 1942 La guerre au jour le jour Voir sur le site pour plus de dĂ©tails comme par exemple la confiscation des avoirs des nationaux des pays de l’axe, jusqu’à 30 % de leur valeur, par un dĂ©cret du PrĂ©sident brĂ©silien M. Vargas 12 mars 1943 12 mars 1943 La guerre au jour le jour Voir sur le site plus de dĂ©tails mais, malheureusement, on n’a plus accĂšs aux actualitĂ©s françaises de l’INA du jour 12 mars 1943 dĂ©cĂšs Ă  Kirkeveien de Gustav Vigeland de son vrai nom Gustav Thomszen Il est nĂ© Ă  Mandal, une petite ville du sud de la NorvĂšge le 11 avril 1869. C’est un sculpteur norvĂ©gien ; sa principale rĂ©alisation se trouve au Frognerpark, le plus grand parc d’Oslo, oĂč sont exposĂ©es 214 de ses Ɠuvres. Image 1 Le sculpteur ; Image 2 L’enfant en colĂšre ; image 3 Le pĂšre 12 mars 1947 12 mars 1947 Le prĂ©sident des États-Unis, Harry S. Truman, profite d’un discours prononcĂ© devant le CongrĂšs pour divulguer les grandes orientations que son administration entend suivre au cours des prochaines annĂ©es en matiĂšre de politique extĂ©rieure. Ces orientations seront dorĂ©navant connues sous le nom de doctrine Truman. Lien doctrine Truman 12 mars 1947 Harry Truman 1884-1972 propose la doctrine Truman les États-Unis interviendront Ă©conomiquement ou militairement lorsqu’ils le jugeront nĂ©cessaire afin de prĂ©server leurs intĂ©rĂȘts stratĂ©giques ou Ă©conomiques. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis ComplĂ©ment DĂ©veloppements autour de la doctrine de Truman ; c’est une doctrine de propagande au sens oĂč il prĂ©sente son pays sous un jour excessivement flatteur, sans esprit d’objectivitĂ© ni d’impartialitĂ©. Source 12 mars 1950 12 mars 1950 La Belgique rappelle LĂ©opold III Image Le Roi LĂ©opold III et sa seconde Ă©pouse Princesse Lilian de roi avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en Autriche par les Allemands en 1944, puis libĂ©rĂ© par les AmĂ©ricains mais rĂ©sidait en Suisse dans l’attente d’une dĂ©cision quant Ă  son avenir. Le rĂ©fĂ©rendum organisĂ© en Belgique dĂ©cide du retour du roi au pouvoir. Les Flamands se prononcent Ă  57,68 % pour, les Wallons Ă  41,3 % contre. A l’annonce des rĂ©sultats, des manifestations hostiles au souverain Ă©clatent et le pays est divisĂ©. LĂ©opold III redeviendra Roi des Belges le 22 juillet, mais il devra abdiquer en faveur de son fils aĂźnĂ©, Baudouin, le 16 juillet 1951. Source les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 12 mars 1952 12 mars 1952 en Birmanie fin du gouvernement de Sao Shwe Thaik et dĂ©but de celui de Ba U source perspective monde 12 mars 1952 Myanmar – Ba U, chef de l’État jusqu’au 13 mars 1957. Ligue anti-fasciste pour la libertĂ© du peuple. La personne est nommĂ©e par une assemblĂ©e. La personne qui occupait le poste de chef de l’État auparavant Ă©tait Sao Shwe Thaik. Le Myanmar ou Birmanie avant 1989 est un pays d’Asie du Sud-Est comprenant sept États au Nord et sept provinces ou divisions au Sud. La langue officielle est le birman. On y parle aussi plusieurs langues et dialectes selon l’ethnie. La principale confession est le bouddhisme. Source Perspective Monde 12 mars 1955 12 mars 1955 Alors qu’il regardait la tĂ©lĂ©vision – c’est juste un dĂ©tail qui rend la scĂšne rĂ©aliste et non la cause directe de la mort, Charlie Parker dĂ©cĂšde. Les excĂšs d’alcool et de drogue ont eu raison de ce gĂ©nie du jazz. Celui que l’on surnommait Bird » Ă©tait dĂ©jĂ  retirĂ© de la scĂšne, et ne jouait plus que rarement malgrĂ© son jeune Ăąge. C’est seulement aprĂšs sa mort qu’il deviendra une lĂ©gende du jazz. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 12 mars 1962 12 mars 1962 Les autoritĂ©s cubaines instaurent le carnet de rationnement alimentaire libreta. Monde diplomatique – mars 1963 12 mars 1966 Composition rĂ©alisĂ©e par Bernadette Couturier en 2010 avec des Ɠuvres de Victor Brauner lien image plus grande 12 mars 1966 DĂ©cĂšs Ă  Paris de Victor Brauner peintre français d’origine roumaine. Il est nĂ© le 15 juin 1903 Ă  Piatra Neamț en Roumanie. Si vous voulez voir AndrĂ© Breton par Victor Brauner lien sur mon ancien blog au 18 fĂ©vrier Oeuvres utilisĂ©es pour la composition – HypergenĂšse de la RĂ©apparition Victor Brauner – Dancing Girl Victor Brauner – Le SurrĂ©aliste 1947 Victor Brauner Self-portrait with a plucked eye 1931 Victor Brauner – premonition of the loss of his eye in 1938 – Self-portrait avec un Ɠil arrachĂ© 1931 – prĂ©monition de la perte de son Ɠil en 1938 lien sur un blog de WordPress. Victor Brauner est inhumĂ© au cimetiĂšre de Montmartre, sur sa tombe est inscrit en Ă©pitaphe une phrase extraite de ses carnets PEINDRE C’EST LA VIE, LA VRAIE VIE, MA VIE.» source WikipĂ©dia OĂč j’ai ajoutĂ© ceci en 2010 Son autoportrait est-il la prĂ©monition de la perte de son Ɠil sept ans plus tard ? 12 mars 1966 12 mars 1989 12 mars 1989 Tim Berners-Lee, scientifique au CERN prĂ©sente l’idĂ©e du Web. Il prĂ©sente une idĂ©e pour publier et organiser de l’information Ă  base de documents renvoyant les uns vers les autres grĂące Ă  des liens. Son supĂ©rieur hiĂ©rarchique annote la proposition d’un prĂ©monitoire vague, mais excitant».source Le Monde Trente ans d’innovations
 12 mars 1994 12 mars 1994 32 candidates sont ordonnĂ©es prĂȘtres de l’Église anglicane dans la cathĂ©drale de Bristol. Cette dĂ©cision audacieuse, prise en 1975, a mis 20 ans pour se rĂ©aliser. AprĂšs cette cĂ©rĂ©monie, des centaines de membres du clergĂ© ont menacĂ© de se convertir au catholicisme. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement 12 mars 1999 12 mars 1999 DĂ©cĂšs du violoniste et chef d’orchestre amĂ©ricain Lord Yehudi Menuhin 1916-1999 qui se pose en homme de paix du XXe siĂšcle et fait le trajet inverse de la plupart des grands artistes juifs de sa gĂ©nĂ©ration il naĂźt Ă  New York, vit en Angleterre et rend l’ñme Ă  Berlin, en tournĂ©e avec l’orchestre philharmonique de Varsovie. Enfant prodige, il Ă©poustoufle par sa maturitĂ©, son aisance musicale et la profondeur de son jeu – que d’aucuns qualifieront d’austĂšre -, qualitĂ©s qui seront sa marque de fabrique tout au long d’une carriĂšre extrĂȘmement bien remplie premier concert public Ă  7 ans. Il donne encore 110 concerts l’annĂ©e de ses 80 ans ! Amoureux de Bach, qui sera central dans sa carriĂšre, ses interprĂ©tations des compositeurs romantiques, Schumann notamment, sont saluĂ©es. Yehudi Menuhin est aussi reconnu comme un grand humaniste il crĂ©e une Ă©cole de musique en Angleterre, ainsi qu’une fondation internationale destinĂ©e Ă  aider les jeunes musiciens. Dans les annĂ©es 1970, il prĂ©side le Conseil International de la Musique de l’Unesco. source lettre de l’évĂ©nement Anecdote AprĂšs un concert, Albert Einstein lui confie Maintenant, je sais qu’il y a un Dieu dans les cieux’. Mon choix dans ses citations Il faut toujours que de la tĂȘte au cƓur, l’itinĂ©raire soit direct.» [Yehudi Menuhin] Il n’est pas nĂ©cessaire de mĂ©diter au nom de JĂ©sus, de Bouddha ou de qui que ce soit. Il suffit de mĂ©diter, tout simplement. MĂ©diter.» [Yehudi Menuhin] Le silence est une tranquillitĂ© mais jamais un vide ; il est clartĂ© mais jamais absence de couleur ; il est rythme ; il est le fondement de toute pensĂ©e.» [Yehudi Menuhin] Le musicien est quelqu’un Ă  qui l’on peut s’en remettre pour dispenser de l’apaisement Ă  son prochain, mais il est aussi un rappel de ce qu’est l’excellence humaine.» [Yehudi Menuhin] 12 mars 2002 12 mars 2002 Le peintre et sculpteur Jean-Paul Riopelle, nĂ© le 7 octobre 1923, dĂ©cĂšde dans sa maison de l’üle aux Grues, en face de Montmagny. Il s’est formĂ© auprĂšs de deux maĂźtres complĂštement diffĂ©rents Henri Bisson, peintre acadĂ©mique pour qui mĂȘme l’impressionnisme Ă©tait un peu outrĂ©, et Paul-Émile Borduas qui se voulait Ă  la pointe de l’avant-garde et surrĂ©aliste. Ce dernier finira par l’emporter et Riopelle se joindra au groupe des AUTOMATISTES, exposera Ă  MontrĂ©al avec eux, en 1946 et en 1947, et signera le manifeste du REFUS GLOBAL, en 1948. Riopelle aura Ă©tĂ©, jusqu’à la fin de sa vie, le peintre canadien le plus connu Ă  l’étranger, l’un des rares dont le nom se retrouve autant dans les dictionnaires d’art europĂ©ens qu’amĂ©ricains, l’un des rares aussi dont les Ɠuvres ont leur place non seulement dans les musĂ©es les plus importants, mais aussi dans les grandes enchĂšres internationales. Voir plus sur les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 12 mars 2002 Le cargo turc Camadan qui a Ă©tĂ© pris dans une tempĂȘte le 11 mars 2002, et a commencĂ© Ă  prendre l’eau au large de l’üle de Malte coule avec sa cargaison d’engrais phosphatĂ© aprĂšs des tentatives infructueuses de remorquage et alors que son Ă©quipage est Ă©vacuĂ© grĂące Ă  un hĂ©licoptĂšre. Source 12 mars 2003 12 mars 2003 Assassinat du Premier ministre Serbe Zoran Djindjic. Le premier ministre serbe Zoran Djindjic est tuĂ© par des tirs devant le siĂšge du gouvernement serbe ; surnommĂ© le Kennedy serbe », il a jouĂ© un rĂŽle important dans la destitution de l’ancien prĂ©sident yougoslave Slobodan Milosevic et a dĂ©cidĂ© de son transfert au Tribunal PĂ©nal International pour l’ex-Yougoslavie de La Haye en juin 2001 oĂč il sera jugĂ© pour gĂ©nocide et crimes contre l’humanitĂ©. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 12 mars 2006 12 mars 2006 L’actuel drapeau vĂ©nĂ©zuelien ne fut officiellement adoptĂ© qu’en 1930, mais sa conception remonte Ă  1806. On y retrouve les 3 couleurs qui furent celles de la ConfĂ©dĂ©ration de la Grande-Colombie, dont le VĂ©nĂ©zuela faisait partie, avec l’Équateur et la Colombie. Le jaune reprĂ©sente la nation, le bleu la mer et le rouge le sang que les peuples acceptĂšrent de verser dans leur conquĂȘte de la libertĂ©. Les Ă©toiles, ajoutĂ©es en 1817, rappellent les sept provinces d’origine de ce pays. Les cornes d’abondances symbolisent la prospĂ©ritĂ©. La gerbe de blĂ© Ă©voque l’unitĂ© et la fertilitĂ©, les armes les victoires militaires, et le cheval indomptĂ© reprĂ©sente la libertĂ©. Le 12 mars 2006, une huitiĂšme Ă©toile fut ajoutĂ©e au drapeau en hommage Ă  Simon Bolivar 1783-1830, El Libertador » Le LibĂ©rateur » de l’AmĂ©rique du Sud Espagnole, qu’il essaya de fĂ©dĂ©rer. Les armoiries ont aussi lĂ©gĂšrement changĂ©. source cyberflag 12 mars 2008 12 mars 2008 dĂ©cĂšs au Kremlin-BicĂȘtre de Lazare Ponticelli, le dernier poilu» français, combattant de la PremiĂšre Guerre mondiale 1914-18, dĂ©cĂšde Ă  l’ñge de 110 ans, et a reçu un hommage national» ; cet hommage, sous forme d’une messe aux Invalides Ă  Paris, s’est adressĂ© Ă©galement Ă  l’ensemble des Français mobilisĂ©s» pour combattre les Allemands durant cette guerre, a prĂ©cisĂ© la prĂ©sidence dans un communiquĂ©. Lazare Ponticelli, est nĂ© le 7 dĂ©cembre 1897 Ă  Bettola en Italie. Voir complĂ©ments sur le blog de Sylvain Rakotoarison 12 mars 2010 12 mars 2010 Les Jeux paralympiques d’hiver de 2010, officiellement appelĂ©s les Xe Jeux paralympiques d’hiver, se dĂ©roulent du 12 au 21 mars 2010 Ă  Vancouver, dans la province de la Colombie-Britannique au Canada sous l’organisation du COVAN. L’organisation des Jeux et des Ă©preuves a Ă©tĂ© simplifiĂ©e», notamment afin d’accroĂźtre leur intĂ©rĂȘt mĂ©diatique. Les athlĂštes seront classĂ©s en trois catĂ©gories seulement assis, debout ou dĂ©ficients visuels. Les disciplines sont le ski alpin, biathlon, ski de fond, hockey sur luge, curling Le nombre de mĂ©dailles a Ă©tĂ© rĂ©duit de moitiĂ© environ par rapport aux Jeux de Turin en 2006 Pour en savoir plus aller sur le site des Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 12 mars 2011 12 mars 2011 Au Japon Ă  15 h 36, une forte explosion1718 avec projection de dĂ©bris et Ă©mission d’un panache blanc de fumĂ©e ou de vapeur d’hydrogĂšne19 se produit dans le bĂątiment du rĂ©acteur n°1 Fukushima Daiichi14. Voir chronologie de la catastrophe nuclĂ©aire de Fukushima au Japon sur WikipĂ©dia autre source 12 mars 2013 12 mars 2013 Les portes de la chapelle Sixtine se sont fermĂ©es, mardi 12 mars, marquant le dĂ©but du conclave des 115 cardinaux qui doivent Ă©lire le successeur du pape BenoĂźt XVI, aprĂšs sa dĂ©mission historique le 28 fĂ©vrier. Voir plus sur les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 12 mars 2014 12 mars 2014 Parution sur le gain de fonction » doper un virus pour le rendre plus transmissible ou plus virulent dans Le supplĂ©ment du journal Le Monde. Source Le Monde science et mĂ©decine numĂ©ro spĂ©cial 10 ans datĂ© du 29 septembre 2021 12 mars 2020 12 mars 2020 À l’occasion de sa journĂ©e internationale contre la censure sur Internet jeudi 12 mars, l’association Reporters sans frontiĂšres RSF a lancĂ© une bibliothĂšque virtuelle accessible dans Minecraft, afin d’offrir aux joueurs de certains pays pratiquant la censure en ligne l’accĂšs Ă  des articles qui seraient habituellement hors de leur portĂ©e. Le projet est prĂ©sentĂ© sur un site dĂ©diĂ© – soit la BibliothĂšque libre» en français. Le bĂątiment virtuel, constituĂ© d’environ 12,5 millions de blocs, permet aux joueurs de pays pratiquant la censure sur le Net de lire des articles habituellement inaccessibles. Cette bibliothĂšque virtuelle est remplie de livres renfermant des articles censurĂ©s» dans certains pays, explique l’association. Les Ă©crits de journalistes interdits, emprisonnĂ©s, exilĂ©s, voire tuĂ©s» issus de cinq pays – Égypte, Mexique, Arabie saoudite, Russie, Vietnam – peuvent y ĂȘtre lus par les joueurs de Minecraft
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Les joueurs de Minecraft peuvent accĂ©der Ă  cette BibliothĂšque libre » soit directement sur le serveur accessible en connexion directe sur les versions de Minecraft supĂ©rieures Ă  soit en tĂ©lĂ©chargeant la Uncensored Library Minecraft Map » directement sur le site dĂ©diĂ©. Source Journal Le Monde voir aussi VidĂ©o sur Youtube en anglais 12 mars 2020 En France, un conseil scientifique Covid-19 qui a Ă©tĂ© créé le 10 – lien sur la presse Ă  l’école – a rendu un avis public – 9 membres du conseil scientifique prĂ©sents sur les 11 proposĂ©s – je vois dans le rapport qu’il est prĂ©cisĂ© ceci 2 281cas et 48 dĂ©cĂšs pour la France au 11mars 2020 – Qu’en est-il France au 26 mars 2020 ? 24 920 cases 1 331 dĂ©cĂšs Source OMS – voir mon blog au – 21 mars – et je vois qu’il y a un lien sur World Health Organization. WHO Director General Press briefing. 11 March 2020 12 mars 2021 12 mars 2021 Le tout premier Dialogue quadrilatĂ©ral pour la sĂ©curitĂ© Quad au niveau des chefs d’Etat doit rĂ©unir, en ligne, les dirigeants des Etats-Unis, de l’Inde, de l’Australie et du Japon. Le forum rĂ©unit ces quatre dĂ©mocraties de la rĂ©gion dans la promotion d’un Indo Pacifique libre et ouvert». Créé en 2007 Ă  l’initiative du premier ministre japonais Shinzo Abe, abandonnĂ© en 2008 Ă  la suite des craintes de Canberra de fĂącher la Chine, le Quad a Ă©tĂ© relancĂ© en 2017 sous l’administration Trump au niveau des ministres des affaires Ă©trangĂšres. Source Journal Le Monde datĂ© du 13 mars 2021 p. 15 12 mars 2021 printemps des poĂštes 2021 12 mars 2021 DĂ©but du 23e printemps des poĂštes du 13 au 29 mars Le dĂ©sir » Marina Hands de la ComĂ©die-Française dit La Langue d’Anna de Bernard NoĂ«l vidĂ©o durĂ©e 20 minutes Je ne me suis jamais trompĂ©e de dĂ©sir» – lien printemps des poĂštes – 12 mars 2022 Bibliographie printemps des poĂštes 12 mars 2022 Printemps des poĂštes Édition 2022 – L’ÉphĂ©mĂšre lien Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art anglais. ce jour en astronomie lien mais rien d’indiquĂ© Today in science anglais derniĂšre mise Ă  jour JournĂ©e internationale du cancer de l’enfant JournĂ©e internationale du Syndrome d’Angelman Le Syndrome d’Angelman est une maladie d’origine gĂ©nĂ©tique se caractĂ©risant par un trouble sĂ©vĂšre du dĂ©veloppement neurologique. 1502 1502 – AnnĂ©e de naissance de Pedro Nunes 1502-1578 – Pedro Nunes nĂ© en 1502 Ă  AlcĂĄcer do Sal au Portugal et mort le 11 aoĂ»t 1578 Ă  Coimbra est un mathĂ©maticien et cosmographe portugais. Il est considĂ©rĂ© comme l’un des plus habiles gĂ©omĂštres du XVIe siĂšcle, avec des contributions essentielles en trigonomĂ©trie sphĂ©rique et en cartographie mathĂ©matique, comme la notion de loxodromie. Ses travaux de cartographie s’avĂ©rĂšrent d’une importance cruciale Ă  l’époque des Grandes dĂ©couvertes. Il dĂ©nonça Ă©galement les erreurs de son rival Oronce FinĂ© sur la quadrature du cercle, et mit au point plusieurs instruments pour le repĂ©rage en mer et les mesures d’angles, dont le nonius, version primitive du vernier de nos pieds Ă  coulisse modernes. Source 15 fĂ©vrier 15 fĂ©vrier 1564 GalilĂ©e tient une sphĂšre dans une main et lĂšve l’autre, l’index en avant, dans l’attitude de celui qui enseigne. À ses pieds, une lunette astronomique. Lieu Sarlat-la-CanĂ©da musĂ©e d’Histoire de Sarlat et du PĂ©rigord Noir 15 fĂ©vrier 1564 Naissance du physicien et astronome italien. AprĂšs des Ă©tudes en MĂ©decine MathĂ©matiques et Philosophie, GalilĂ©e obtient un poste Ă  l’UniversitĂ© de Pise. Il Ă©tudie alors les mouvements et la chute des corps. Il devient ensuite professeur de mathĂ©matiques et se consacre Ă  l’astronomie. Il dĂ©fend les idĂ©es de Copernic et de l’hĂ©liocentrisme c’est le soleil qui est au centre de l’univers, et non la terre, ce qui lui vaut d’ĂȘtre attaquĂ© par l’Église. Son Dialogue concernant les deux principaux systĂšmes du monde’, ceux de PtolĂ©mĂ©e et de Copernic, le fait condamner pour hĂ©rĂ©sie par l’Inquisition Il passera alors neuf ans en rĂ©sidence surveillĂ©e, jusqu’à sa mort. GalilĂ©e apparaĂźt comme le fondateur de la physique moderne puisque pour lui les lois physiques doivent ĂȘtre Ă©tablies sur des expĂ©riences. Il inventa notamment le thermomĂštre, et amĂ©liora de maniĂšre significative la lunette astronomique
 biographie de la lettre de l’évĂ©nement Recomposition image Bernadette Couturier source Lien biographie portrait info science GalilĂ©e Galileo Pise,1564- Arcetri, 1642 physicien et astronome, l’un des plus grands scientifiques du XVIĂšme siĂšcle. Il fut parmi les promoteurs de la mĂ©thode scientifique empirique, c’est Ă  dire de la construction du savoir sur les choses Ă  partir de sa propre expĂ©rience et non Ă  partir de vieux parchemins poussiĂ©reux ou de chimĂšres comme c’était la pratique courante au Moyen Age. Bien que l’instrumentation de l’époque fut limitĂ©e, il tenait qu’il Ă©tait important de retranscrire toutes les observations scientifiques dans un langage mathĂ©matique prĂ©cis. On lui doit une phrase moins cĂ©lĂšbre que son fameux elle tourne » mais sans doute tout aussi significative Mesure ce qui est mesurable et rend mesurable ce qui ne peut ĂȘtre mesurĂ© . Et ces expĂ©rimentations et ces mesures ouvrirent la voie Ă  de nouvelles inventions. La nature n’était plus quelque chose dont l’homme se contentait de faire partie, elle devenait quelque chose dont on peut avoir besoin et se servir. Francis Bacon disait Ă  ce propos le savoir est le pouvoir ». GalilĂ©e construisit une lunette qui lui permit de dĂ©couvrir les anneaux de Saturne et de confirmer les dires de Copernic. Mais, moins tĂȘtu que ce dernier, il se rĂ©tracta en 1633 devant la perspective de certains dĂ©lices » que lui rĂ©servait l’Inquisition. Et pourtant, elle tourne » aurait-il tout de mĂȘme prononcĂ© peu aprĂšs. Mais bien que sa renommĂ©e soit gigantesque aujourd’hui, il ne faut pas sous estimer le fait que son contemporain Giordano Bruno a dĂ©veloppĂ© quasi simultanĂ©ment une thĂ©orie beaucoup plus avancĂ©e sur la nature exacte de l’univers. Source electronmonamour site de Michel Hubin vidĂ©o – la loi de la chute des corps – 3 minutes 30 GalilĂ©e sa vie – GalilĂ©e un savant rĂ©solument moderne – L’astronomie avant GalilĂ©e – GalilĂ©e et l’astronomie ses observations – Les instruments d’observation de GalilĂ©e – Importance des dĂ©couvertes de GalilĂ©e en astronomie Sur France culture Le temps des sciences » La querelle de l’hĂ©liocentrisme – Épisode 7 Copernic, Tycho BrahĂ©, GalilĂ©e, Giordano Bruno et la querelle de l’hĂ©liocentrisme durĂ©e 1 h 24 15 fĂ©vrier 1710 15 fĂ©vrier 1710 Naissance de Louis XV Louis de France, fils du duc et de la duchesse de Bourgogne, voit le jour Ă  Versailles. ArriĂšre-petit-fils de Louis XIV, il montera sur le trĂŽne de France Ă  l’ñge de 5 ans sous le nom de Louis XV. La rĂ©gence sera assurĂ©e jusqu’en 1723 par Philippe d’OrlĂ©ans. L’Internaute histoire illustration Louis XV en 1712, habillĂ© en fille coutume pour les trĂšs jeunes garçons de l’aristocratie 15 fĂ©vrier 1710 La naissance de Louis XV un jour dans l’histoire Franck Ferrand sur Europe 1 2 minutes Lien sur s’ArtMuser 15 fĂ©vrier 1794 15 fĂ©vrier 1794 La marine française adopte le drapeau tricolore. Sur une proposition du pasteur AndrĂ© Jeanbon, la Convention nationale dĂ©crĂšte qu’à compter du 1er prairial an II 20 mai 1794, le pavillon sera formĂ© des trois couleurs nationales disposĂ©es en trois bandes Ă©gales posĂ©es verticalement. » Cette mesure permet d’uniformiser les Ă©tendards de la Marine française. En 1812, NapolĂ©on Ier Ă©tendra cette mesure aux rĂ©giments de l’armĂ©e de terre. En juillet 1880, le drapeau bleu, blanc, rouge sera dĂ©finitivement adoptĂ© par la IIIe RĂ©publique Ă  tous les corps de l’État. Chroniques de la lettre de l’évĂ©nement ou l’internaute histoire Officiellement consacrĂ© par un dĂ©cret du 15 fĂ©vrier 1794, qui prĂ©cisa que le pavillon national sera formĂ© des trois couleurs nationales, disposĂ©es en trois bandes Ă©gales, posĂ©es verticalement de maniĂšre que le bleu soit attachĂ© Ă  la gauche du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs », le drapeau tricolore français n’a jamais suscitĂ© de formidable engouement esthĂ©tique. Mais il dĂ©clenche toujours autant de passions. Source Que dit Le Monde du 29 mars 2007 source image Le drapeau tricolore ne prit sa forme dĂ©finitive que le 15 fĂ©vrier 1794 27 pluviĂŽse an II lorsque la convention nationale dĂ©crĂ©ta que le pavillon national sera formĂ© des trois couleurs nationales, disposĂ©es en bandes verticalement, de maniĂšre que le bleu soit attachĂ© Ă  la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs ». La lĂ©gende voudrait que ce soit le peintre Louis David qui ait choisi l’ordre des couleurs. Source elysee et WikipĂ©dia 15 fĂ©vrier 1855 15 fĂ©vrier 1855 Naissance du sculpteur et cĂ©ramiste français Jean-Joseph-Marie CarriĂšs – Jean CarriĂšs 1855-1894. Il est rĂ©putĂ© pour ses grĂšs Ă©maillĂ©s influencĂ©s par cĂ©ramique japonaise et ses crĂ©atures oniriques qui le rattachent au mouvement symboliste. WikipĂ©dia NĂ© Ă  Lyon en 1855 d’une famille modeste et mort Ă  Paris en 1894, Jean-Joseph CarriĂšs fut un sculpteur singulier et trĂšs admirĂ© Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Il fut remarquĂ© au Salon de 1881 pour ses bustes de DĂ©shĂ©ritĂ©s », mĂȘlant naturalisme et symbolisme, agrĂ©mentĂ©s de patines subtiles. Source 15 fĂ©vrier 1885 15 FĂ©vrier 1885 PremiĂšre communication tĂ©lĂ©phonique sans fil. Aujourd’hui tout le monde a un mobile dans sa poche et un sans-fil a la maison. Je n’arrive pas Ă  dĂ©terminer la date. On peut dire que les ingĂ©nieurs des laboratoires Bell System division de la firme amĂ©ricaine AT&T rĂ©ussissent la premiĂšre expĂ©rience de tĂ©lĂ©phonie sans fil entre Arlington Virginie et la Tour Eiffel, Ă  Paris. WikipĂ©dia voir aussi tĂ©lĂ©phonie sans fil – et je pense qu’il faut s’orienter, en France, vers le Bi-Bop pour essayer de trouver une date, car sur le timbre il est question de portable. 15 fĂ©vrier 1896 15 fĂ©vrier 1896 OutrĂ© par l’affaire Dreyfus, le Juif hongrois Theodor Herzl publie l’État juif , un ouvrage qui prĂŽne l’établissement d’un territoire juif indĂ©pendant en Palestine. Selon lui, ce serait lĂ  l’unique solution Ă  l’antisĂ©mitisme. Son ouvrage servira de base, plus tard, au mouvement sioniste, qui conduira Ă  la crĂ©ation de l’État d’IsraĂ«l. L’Internaute histoire Der Judenstaat est le titre du livre publiĂ© en 1896 par Theodor Herzl, considĂ©rĂ© comme le fondateur du sionisme. liens wikipĂ©dia 15 fĂ©vrier 1898 15 fĂ©vrier 1898 Explosion du cuirassĂ© amĂ©ricain Maine dans la rade de La Havane. L’accident est prĂ©sentĂ© par les États-Unis comme un acte hostile de la part de l’Espagne, qui rĂ©pondra le 14 avril par une dĂ©claration de guerre. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 15 fĂ©vrier 1898 Dans la luxuriante rade de La Havane, le cuirassĂ© amĂ©ricain Maine explose, causant la mort de 260 personnes. Les États-Unis accusent immĂ©diatement les Espagnols, Ă  qui appartient l’üle depuis 1492, de sabotage. Le prĂ©sident amĂ©ricain William McKinley lance un ultimatum aux Espagnols le 25 avril, la guerre Ă©clate entre les deux grandes puissances du continent amĂ©ricain. En quelques semaines, l’Espagne est vaincue et perd son hĂ©gĂ©monie sur la trĂšs riche Ăźle de Cuba. L’explosion du Maine aura donc Ă©tĂ© Ă  l’origine du dĂ©part espagnol. Chroniques de la lettre de l’évĂ©nement et L’Internaute histoire 15 fĂ©vrier 1898 Le cuirassĂ© amĂ©ricain Maine explose dans la rade de La Havane. C’est un prĂ©texte au conflit qui va opposer les États-Unis Ă  l’Espagne et cette derniĂšre va perdre son hĂ©gĂ©monie sur la trĂšs riche Ăźle de Cuba qu’elle possĂ©dait depuis 1492. 15 fĂ©vrier 1898 Une explosion d’origine inconnue a coulĂ© le cuirassĂ© Maine dans le port de La Havane, Cuba, tuant 266 des 354 membres d’équipage. Le naufrage du Maine a incitĂ© les passions des États-Unis contre l’Espagne, ce qui a finalement conduit Ă  un blocus naval de Cuba et Ă  une dĂ©claration de guerre. – lien Today in History pour en savoir plus 15 fĂ©vrier 1898 Les États-Unis dĂ©clarent la guerre Ă  l’Espagne aprĂšs la destruction de l’USS Maine en rade de La Havane. La Couronne capitule six mois plus tard. Monde diplomatique 15 fĂ©vrier 1903 15 fĂ©vrier 1903 En 1903, le premier ours en peluche est introduit en AmĂ©rique. Il a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Morris et Rose Michtom, immigrants russes et propriĂ©taires d’un magasin de jouets fantaisie Ă  Brooklyn, New York. Aux États-Unis, on dit qu’ils ont associĂ© le nom de l’ours en peluche au prĂ©sident Theodore Roosevelt Ă©galement surnommĂ© Teddy ». Pendant la chasse Ă  l’ours dans le Mississippi en 1902, Roosevelt a dĂ©cidĂ© d’épargner la vie d’un ourson qui Ă©tait devenu orphelin pendant la chasse. L’évĂ©nement a fait l’objet d’un dessin animĂ© dans le Washington Post vu par les Michtoms. InspirĂ©e par le dessin animĂ©, Mme Michtom a fabriquĂ© un ourson jouet et, lorsqu’il a Ă©tĂ© exposĂ© comme Teddy’s Bear » dans la vitrine du magasin, l’ours s’est rĂ©vĂ©lĂ© trĂšs populaire auprĂšs du public. Today in Science 15 fĂ©vrier 1913 Lien composition de Bernadette Couturier image plus grande 15 fĂ©vrier 1913 Naissance du peintre expressionniste abstrait anglais William Scott 1913-1989 Composition avec ces Ɠuvres Berlin Blues 4 1965 William Scott – Winter Still Life 1956 William Scott – White Pan on Black William Scott extraits Still Life XLIII/L, 1974 William Scott extraits – Black and Yellow Forms extraits William Scott – Still Life XLI/L, 1974 William Scott extraits – les liens vers intergate sont invalides en 2020 15 fĂ©vrier 1929 15 fĂ©vrier 1929 Naissance du pilote britannique de course automobile Graham Hill 1929-1975. WikipĂ©dia 15 fĂ©vrier 1940 La guerre au jour le jour 15 fĂ©vrier 1941 La guerre au jour le jour 15 fĂ©vrier 1942 Le gĂ©nĂ©ral Percival, menĂ© par un officier japonais, vient nĂ©gocier la reddition de Singapour avec l’état major japonais image gauche. Le gĂ©nĂ©ral Yamashita et son Ă©tat major, en train de recevoir la reddition inconditionnelle des britanniques Ă  l’usine Ford. Le gĂ©nĂ©ral Percival est Ă  droite, en train de porter ses mains Ă  sa bouche image Ă  droite. 15 fĂ©vrier 1942 Les Japonais se rendent maĂźtres de Singapour. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 15 fĂ©vrier 1942 La guerre au jour le jour Voir discours du gĂ©nĂ©ral De Gaulle prononcĂ© au City Livery Club et fin de la campagne de Malaisie, les japonais se rendent maĂźtre de Singapour. La reddition de Singapour, renommĂ© Shoonan-to LumiĂšre de l’üle du sud par les japonais, marque la fin de la campagne de Malaisie. sur le site donnĂ© en lien, un drapeau du japon ajoutĂ© permettrait Ă  mon avis de mieux mĂ©moriser 15 fĂ©vrier 1943 La guerre au jour le jour 15 fĂ©vrier 1945 C’est la vue de la mairie rathaus Ă  Dresde, Allemagne, aprĂšs que la ville a Ă©tĂ© bombardĂ©e pendant la seconde guerre mondiale en 1945. Le bombardement de Dresde a Ă©tĂ© basĂ© sur une attaque aĂ©rienne britannique / amĂ©ricaine qui a eu lieu entre les jours 13 et le 15 fĂ©vrier 1945., la ville a Ă©tĂ© dĂ©vastĂ©e par plus de tonnes de bombes et de dispositifs hautement explosifs qui ont Ă©tĂ© lancĂ©s dans la ville. Le bombardement a tuĂ© environ personnes qui Ă©taient Ă  la plupart des civils et ont complĂštement dĂ©truit le centre-ville. Source 14 ou 15 fĂ©vrier 1946 ? 15 fĂ©vrier 1946 L’ENIAC Electronic Numerial Integrator and Calculator, un ordinateur de 30 tonnes conçu par J. Mauchly et P. Eckert Ă  la Moore School de Philadelphie, est mis en marche. PremiĂšre calculatrice Ă  ne pas utiliser de relais Ă©lectromĂ©canique, elle est capable d’effectuer des multiplications de 2 nombres Ă  10 chiffres en une demi-seconde. Quand elle ne tombe pas en panne. En effet la machine est loin d’ĂȘtre fiable et semble souvent n’en faire qu’à sa tĂȘte. De plus le fonctionnement de ce monstre est dĂ©voreur d’énergie. Quand il se met au travail une baisse de tension Ă©lectrique touche toute la ville de Philadelphie. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement Lien pour voir l’article au 14 fĂ©vrier 1946 15 fĂ©vrier 1960 15 fĂ©vrier 1960 Un nouveau rayon apparaĂźt dans les supermarchĂ©s le surgelĂ©. La firme Vivagel en alimente dĂ©jĂ  les bacs. C’est une mini-rĂ©volution mĂ©nagĂšre. source chroniques de la lettre de l’évĂ©nement Apparue il y a quarante ans, en 1960, mais aujourd’hui disparue, Vivagel fut la premiĂšre expression d’une modernitĂ© alimentaire, celle de la congĂ©lation ultra-rapide. Extrait du journal Le Monde fĂ©vrier 1963 15 fĂ©vrier 1965 Au Canada, le drapeau Ă  feuille d’érable est dĂ©ployĂ© pour la premiĂšre fois. Le drapeau officiel du Canada flotte pour la premiĂšre fois au mĂąt de la Tour de la paix, Ă  Ottawa. L’unifoliĂ© avait Ă©tĂ© adoptĂ© aux Communes deux mois plus tĂŽt par 163 voix contre 78, aprĂšs un dĂ©bat houleux. Des milliers de spectateurs assistent aux cĂ©rĂ©monies protocolaires qui sont organisĂ©es Ă  Ottawa et un peu partout au pays pour souligner le remplacement du Red Ensign» par l’unifoliĂ©, maintenant considĂ©rĂ© comme le drapeau officiel du Canada. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide 15 fĂ©vrier 1971 15 fĂ©vrier 1971 La Grande-Bretagne et lIrlande passent au systĂšme monĂ©taire dĂ©cimal. Shilling et couronne sont remplacĂ©s par des piĂšces de 5, 10, et 50 pence. source chroniques de la lettre de l’évĂ©nement oĂč ils s’étendent plus sur le sujet – decimal day – Depuis le 15 fĂ©vrier 1971, le Royaume-Uni a adoptĂ© un systĂšme dĂ©cimal. En consĂ©quence, le shilling a disparu et la livre sterling a Ă©tĂ© subdivisĂ©e en 100 nouveaux pence symbolisĂ©s par la lettre p ». Avec le passage au systĂšme dĂ©cimal, la valeur du penny a changĂ©. source document langues Ă©trangĂšres voir aussi BBCNews 15 fĂ©vrier 1973 15 fĂ©vrier 1973 Pioneer 10 a Ă©tĂ© le premier vaisseau spatial Ă  traverser la ceinture d’astĂ©roĂŻdes, considĂ©rĂ© comme une rĂ©alisation spectaculaire, puis s’est dirigĂ© vers Jupiter. AccĂ©lĂ©rant Ă  une vitesse de 82 000 mph 131 200 kilomĂštres Ă  l’heure, Pioneer 10 est passĂ© par Jupiter le 3 dĂ©cembre 1973. voir aussi Nasa et Nasa 15 fĂ©vrier 1982 15 fĂ©vrier 1982 L’ Ocean Ranger», la plus grande plate-forme de forage semi-submersible au monde, chavire et coule lors d’une tempĂȘte sur les Grands Bancs, entraĂźnant la mort des 84 membres d’équipage, dont 56 Ă©taient terre-neuviens. ConsidĂ©rĂ©e comme invulnĂ©rable, la plate-forme fait naufrage moins de deux ans aprĂšs son arrivĂ©e Ă  Hibernia, au large de Terre-Neuve. DĂ©couverte en 1979 par des compagnies amĂ©ricaines, Hibernia est une nappe de pĂ©trole situĂ©e sous la mer, Ă  300 kilomĂštres des cĂŽtes. les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide dans les signets de Diane 15 fĂ©vrier 1988 15 fĂ©vrier 1988 DĂ©cĂšs de Richard P. Feynman source lettre de l’évĂ©nement mais pas encore de biographie alors je vous propose de lire celle sur Nobel Prize lien Dont je mets un extrait du dĂ©but et un lien supplĂ©mentaire sur un laboratoire universitaire Richard P. Feynman est nĂ© Ă  New York le 11 mai 1918. Il a Ă©tudiĂ© au Massachusetts Institute of Technology oĂč il a obtenu son en 1939 et Ă  l’UniversitĂ© de Princeton oĂč il a obtenu son doctorat. en 1942. Il a Ă©tĂ© assistant de recherche Ă  Princeton 1940-1941, professeur de physique thĂ©orique Ă  Cornell University lien 1945-1950, professeur invitĂ© puis nommĂ© professeur de physique thĂ©orique au California Institute of Technology 1950-1959. Il est actuellement c’est en 1965 qu’il a eu le Nobel professeur Richard Chace Tolman de physique thĂ©orique au California Institute of Technology. [
] source 15 fĂ©vrier 1988 DĂ©cĂšs de Richard Phillips Feynman, physicien thĂ©oricien amĂ©ricain qui Ă©tait probablement la figure la plus brillante, influente et iconoclaste de son domaine dans l’aprĂšs-Seconde Guerre mondiale. À 15 ans, il avait maĂźtrisĂ© le calcul. Il a suivi tous les cours de physique au MIT. Toute sa vie, il s’est intĂ©ressĂ© Ă  la physique subatomique. En 1942, il se rend Ă  Los Alamos oĂč Hans Bethe fait de Feynman, 24 ans, un chef de groupe de la division thĂ©orique, pour travailler sur l’estimation de la quantitĂ© d’uranium nĂ©cessaire pour atteindre la masse critique du projet Manhattan bombe atomique. AprĂšs la guerre, il a dĂ©veloppĂ© des diagrammes de Feynman, une notation simple pour dĂ©crire le comportement complexe des particules subatomiques. En 1965, il partage le prix Nobel de physique avec Sin Itiro Tomogama et Julian Schwinger pour leurs travaux fondamentaux en Ă©lectrodynamique quantique, avec des consĂ©quences profondes sur la physique des particules Ă©lĂ©mentaires » sources Today in Science History et Nobel Prize Allons plus loin ! Vous pouvez aller sur le site suivant The Douglas Robb Memorial Lectures et regarder des vidĂ©os vous pourrez entendre qu’il ne manque pas d’humour BD – thĂšme BDs Ă©ducatives – Feynman – Professeur de physique Ă  24 ans, prix Nobel Ă  47, Richard Feynman 1918-1988 fut l’un des plus grands physiciens de notre temps. Depuis sa participation au projet Manhattan en tant que jeune chercheur jusqu’à sa brillante dĂ©monstration lors de l’enquĂȘte sur l’explosion de la navette spatiale Challenger, cet orateur-nĂ© sut aussi se faire apprĂ©cier du grand public. Mais ce portrait serait incomplet si l’on se contentait de louer en lui le physicien hors pair. Iconoclaste, il mena une vie excentrique – farceur impertinent, joueur de bongo, amateur de night-clubs, sĂ©ducteur invĂ©tĂ©rĂ©, dĂ©chiffreur de codes secrets et de textes mayas, grand voyageur -, racontĂ©e ici avec un dessin pĂ©tri de l’humour du gamin de la banlieue new-yorkaise qu’il n’a jamais cessĂ© d’ĂȘtre. 15 fĂ©vrier 1989 15 fĂ©vrier 1989, le dernier soldat soviĂ©tique quitte l’Afghanistan aprĂšs une guerre sanglante. L’URSS est dĂ©faite par les moudjahidines combattants de la foi. Source ch. 10 Source image voir aussi BBCNews 15 fĂ©vrier 1990 Reprise des relations diplomatiques entre l’Argentine et la Grande-Bretagne. Elles Ă©taient rompues depuis la guerre des Malouines, en 1982. Les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Universalis 15 fĂ©vrier 1996 15 fĂ©vrier 1996 Un pĂ©trolier libĂ©rien, le Sea Empress », s’échoue au large du Pays de Galles, rĂ©pandant 65 000 tonnes de brut dans la mer. QuantitĂ© dĂ©versĂ©e 73 000 tonnes pour le cedre ChargĂ© de 130 824 tonnes de Forties pĂ©trole lĂ©ger de la mer du Nord, en route vers la raffinerie Texaco de Milford Haven, il s’échoue sur les roches de St Ann’s Head, Ă  l’entrĂ©e de la baie de Milford Haven. C’est aprĂšs beaucoup de tentatives et d’échecs que le navire est finalement remorquĂ© le 27 mars vers Belfast Irlande pour rĂ©paration. sources les Ă©phĂ©mĂ©rides d’Alcide dans les signets de Diane et Le cedre ou ici 15 fĂ©vrier 2003 15 fĂ©vrier 2003. Un groupe de scientifiques manifeste contre la guerre sur une base de l’Antarctique. L’image fait le tour du monde. Parce qu’ils et elles sont loin d’ĂȘtre seulEs Ă  manifester ce jour-lĂ . Source et petites images 1 – 2 – 3 – 15 fĂ©vrier 2003 Les populations descendent dans la rue pour manifester contre la guerre en Irak. source chroniques de la lettre de l’évĂ©nement En 2009 j’avais mis que cet extrait 15 fĂ©vrier 2003 Dans plus de 600 pays, les populations descendent dans la rue pour manifester contre la guerre en Irak. Au total, entre 10 et 15 millions de voix s’élĂšveront contre ce conflit qui fera environ morts pour la Coalition pour un total de dĂ©cĂšs irakiens variant entre selon Bush et selon la revue mĂ©dicale The Lancet. Le magazine Time estimait fin dĂ©cembre 2006 que la somme dĂ©pensĂ©e par les États-Unis en trois ans dans la guerre contre le terrorisme s’élevait Ă  502 milliards de dollars. À titre indicatif, le budget annuel de l’Union europĂ©enne 2006 reprĂ©sente 121 milliards d’euros soit 158 milliards de dollars. chroniques de la lettre de l’évĂ©nement en 2020 je prĂ©cise tout. 15 fĂ©vrier 2005 15 fĂ©vrier 2005 À la suite d’avaries mĂ©caniques au cours d’une tempĂȘte, le porte-conteneurs MSC Al Amine, ĂągĂ© de 13 ans, long de 137 m et battant pavillon marocain s’échoue dans le golfe de Tunis Ă  proximitĂ© de la station thermale de Korbous, dĂ©versant 100 Ă  150 tonnes de fioul lourd. Source lien pour lire la suite 15 fĂ©vrier 2006 15 fĂ©vrier 2006, le satellite AQUA a dĂ©tectĂ© la prolifĂ©ration du phytoplancton visualisĂ© ici en bleu, vĂ©gĂ©taux microscopiques peuplant les premiers mĂštres de l’ocĂ©an, alimentĂ© en sels minĂ©raux par les sĂ©diments provenant de la cĂŽte. Le pĂ©trole se forme Ă  partir de la dĂ©gradation de cette matiĂšre organique, susceptible de constituer d’énormes dĂ©pĂŽts. Source Manuel scolaire de SVT Professeur Roger Raynal avec image p. 70/106 15 fĂ©vrier 2010 15 fĂ©vrier 2010 Avec les victoires, dimanche 14 fĂ©vrier, de Vincent Jay au biathlon sprint et de Jason Lamy-Chappuis en combinĂ© nordique, la France le 15 fĂ©vrier est en tĂȘte du tableau des mĂ©dailles d’or aprĂšs trois jours de compĂ©tition. C’est la premiĂšre fois qu’elle dĂ©croche deux mĂ©dailles d’or le mĂȘme jour aux Jeux olympiques d’hiver. Source Le Monde derniĂšre minute du 15 fĂ©vrier 2010 15 fĂ©vrier 2010 Collision ferroviaire meurtriĂšre en Belgique. Deux trains de voyageurs sont entrĂ©s en collision, lundi vers 8 heures 30, Ă  la sortie de la gare de Hal, Ă  une quinzaine de kilomĂštres de Bruxelles. La tĂ©lĂ©vision belge avance un bilan provisoire de vingt morts. Source Le Monde derniĂšre minute du ComplĂ©ments Collision meurtriĂšre entre deux trains transportant plus de 250 voyageurs prĂšs de Hal, en Flandre belge. Elle a fait au moins 18 morts et 95 blessĂ©s, dont 11 griĂšvement. Source check-liste du journal Le Monde du WikipĂ©dia 15 fĂ©vrier 2013 TraĂźnĂ©e laissĂ©e par le mĂ©tĂ©ore qui a explosĂ© au-dessus de Tcheliabinsk, le 15 fĂ©vrier 2013 – Russie 15 fĂ©vrier 2013 Une mĂ©tĂ©orite de 13 000 tonnes explosait au-dessus de Tcheliabinsk RussieAlors que les tĂ©lescopes Ă©taient braquĂ©s sur l’astĂ©roĂŻde 2012 DA14 qui a frĂŽlĂ© la Terre, la ville de Tcheliabinsk Oural – Russie, qui compte plus d’un million d’habitants, a Ă©tĂ© secouĂ©e par la violente explosion d’une mĂ©tĂ©orite d’environ 13 000 tonnes. Vendredi 15 fĂ©vrier 2013 Ă  9 h 20 heure locale, un mĂ©tĂ©ore est apparu dans le ciel sous la forme d’une Ă©paisse traĂźnĂ©e dans le ciel. Pendant 32,5 secondes exactement, ce bolide spatial a traversĂ© l’atmosphĂšre Ă  une vitesse d’environ 19 km/s 68 400 km/h, il s’est alors embrasĂ© en se consumant en grande partie puis a explosĂ© violemment sous la forme d’un intense flash lumineux aveuglant, d’une luminositĂ© plus importante encore que le Soleil. Il s’est alors dĂ©sintĂ©grĂ© en plusieurs morceaux qui ont eux-mĂȘme explosĂ©. Source Quelques donnĂ©es sur les DEUX objets qui sont passĂ©s rĂ©cemment, l’un qui s’est Ă©crasĂ©, l’autre qui a frĂŽlĂ© la Terre La trajectoire de l’astĂ©roĂŻde 2012 DA14 a Ă©tĂ© modifiĂ©e suite Ă  son passage trĂšs prĂšs de la Terre environ 25000 km. La NASA le suit au radar pour dĂ©terminer les paramĂštres de sa nouvelle orbite circumsolaire pour les prĂ©dictions futures. La mĂ©tĂ©orite tombĂ©e dans l’Oural quelques heures avant le passage de 2012 DA14 au dessus de la Terre avait une trajectoire complĂštement diffĂ©rente. C’est donc une coĂŻncidence extraordinaire extrĂȘmement peu probable. D’aprĂšs la NASA cette mĂ©tĂ©orite faisait 15 m de diamĂštre, avait une masse de 7000 tonnes, et est entrĂ©e dans l’atmosphĂšre Ă  une vitesse de 18 km/s. Ceci donne une densitĂ© de l’ordre de 4 g/cm3 intermĂ©diaire entre une mĂ©tĂ©orite pierreuse g/cm3 et ferreuse 8 g/cm3, ce qui explique pourquoi des fragments sont parvenus jusqu’au sol le cƓur ferreux. Elle aurait Ă©clatĂ© vers 20 a 25 km d’altitude en produisant un flash et une onde de choc Ă©quivalents Ă  300 kilotonnes de TNT explosant Ă  la mĂȘme altitude Hiroshima Ă©quivalait Ă  20 kilotonnes de TNT. L’un de ses fragments, trĂšs probablement ferreux, est au fond d’un lac gelĂ© et les Russes vont tenter de le rĂ©cupĂ©rer. Il doit ĂȘtre petit de la taille d’un melon car le cratĂšre dans la glace ne fait que 6 m de diamĂštre. Comme c’est probablement le cas de beaucoup d’objets de cette taille ou plus petits, cette mĂ©tĂ©orite n’avait pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e avant son impact et ne figurait donc dans aucun fichier. En comparaison la masse de 2012 DA14 est estimĂ©e a 130000 tonnes astĂ©roĂŻde pierreux et son impact Ă  la mĂȘme vitesse aurait produit une explosion de l’ordre de 5 millions de tonnes de TNT ! C’est 18 fois plus et cela aurait complĂštement rasĂ© une ville, mais cela resterait malgrĂ© tout un phĂ©nomĂšne local avec une zone dĂ©vastĂ©e au sol d’un rayon d’environ 25 km 
 Entre l’avion et la mĂ©tĂ©orite, la premiĂšre diffĂ©rence, c’est l’énergie mise en jeu. Note pour avoir l’ordre de grandeur de l’équivalent de l’énergie cinĂ©tique en quantitĂ© de TNT, on peut considĂ©rer qu’une rĂ©action chimique libĂšre une Ă©nergie de l’ordre de 1 eV par molĂ©cule. Jacques Treiner La chute de la mĂ©tĂ©orite de Tcheliabinsk Russie du 15 fĂ©vrier 2013, un an aprĂšs Source 15 fĂ©vrier 2015 15 fĂ©vrier 2015 Le cessez-le-feu devrait ĂȘtre effectif Ă  cette date suite Ă  l’accord de paix “Minsk II” du 11 fĂ©vrier 2015 oĂč les dirigeants de l’Ukraine, de la Russie, de l’Allemagne et de la France se sont rĂ©unis de nouveau en BiĂ©lorussie avec son chef de l’État Alexandre Loukachenko. En plus du cessez-le-feu, l’accord comprend des mesures telles que le retrait des armes lourdes de chaque cĂŽtĂ©, l’échange de prisonniers, la restauration des frontiĂšres de l’Ukraine ou encore le retrait des troupes Ă©trangĂšres. Mais si les combats d’envergure cessent, des affrontements de moindre ampleur se poursuivent nĂ©anmoins dans l’est sĂ©cessionniste le 13 avril 2015, les ministres des Affaires Ă©trangĂšres des quatre pays signataire de “Minsk II” font part de leur inquiĂ©tude devant la recrudescence des violations du cessez-le-feu et la constatation de combats autour du port de Marioupol, convoitĂ© par les sĂ©cessionnistes. Les pĂ©riodes de trĂȘves succĂšdent aux combats, avec des cessez-le-feu rĂ©guliĂšrement signĂ©s mais aussitĂŽt enfreints. À titre d’exemple, le 19 octobre 2016, un nouveau sommet se tient entre Moscou, Kiev, Paris et Berlin, mais l’on constate que le conflit est gelĂ© et qu’il donne lieu Ă  des violences et Ă  des affrontements frĂ©quents dans le Donbass entre l’armĂ©e ukrainienne et les sĂ©paratistes
 De nombreuses violations du cessez-le-feu sont observĂ©es. source touteleurope 15 fĂ©vrier 2020 15 fĂ©vrier 2020 À Glasgow, le gĂ©nie suĂ©dois de la perche Armand Duplantis a rĂ©alisĂ© un nouvel exploit en battant son propre record du monde de saut Ă  la perche. À 20 ans seulement, il a confirmĂ© sa forme resplendissante en passant 6,18 m dĂšs son premier essai, une semaine aprĂšs avoir effacĂ© la marque du Français Renaud Lavillenie 6,16 m en 2014. Source journal Le Monde 15 fĂ©vrier 2021 Ngozi Okonjo-Iweala, ancienne ministre des finances nigĂ©riane, lors d’une audition afin de candidater Ă  la direction de l’Organisation mondiale du commerce, le 15 juillet Ă  GenĂšve en Suisse. 15 fĂ©vrier 2021 Nomination de la NigĂ©riane Ngozi Okonjo-Iweala comme directrice gĂ©nĂ©rale de l’Organisation mondiale du commerce. Cette Ă©conomiste chevronnĂ©e, ancienne ministre des finances du Nigeria, est la premiĂšre femme et premiĂšre Africaine Ă  diriger l’OMC. Source journal Le Monde Elle est Ă©galement membre du Conseil d’Administration de Twitter et membre du Conseil d’Administration de la banque Standard Chartered. C’est facilement vĂ©rifiable en lisant leurs rapports financiers. Source 7e contributeur Ă  l’article. 15 fĂ©vrier 2022 15 fĂ©vrier 2022 Le chancelier allemand Olaf Scholz se rend Ă  Kiev Ukrine le 14 fĂ©vrier et Ă  Moscou Russie le 15 fĂ©vrier pour tenter d’obtenir de la part de Moscou des actes immĂ©diats de dĂ©sescalade, alors que la situation paraĂźt trĂšs tendue, et que les services secrets amĂ©ricains redoutent une offensive russe. touteleurope Today in Science anglais ce jour en astronomie lien Les Ă©phĂ©mĂ©rides en art anglais. DerniĂšre mise Ă  jour Navigation des articles Du cbd comestible Ă  vallauris 6 Des fleurs de cbd rennes 35 provoquĂ©e par l’organisme humain gliome. Et des tla’amins dĂ©signe le chanvre certifiĂ© huile cannabis et un tel effet secondaire individualisĂ©. 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Salles de bains 1+ salles de bains 2+ salles de bains 3+ salles de bains 4+ salles de bains Visualiser les 30 propriĂ©tĂ©s sur la carte > N° 3363 ______ ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 DOUZIÈME LÉGISLATURE EnregistrĂ© Ă  la PrĂ©sidence de l’AssemblĂ©e nationale le 12 octobre 2006 AU NOM DE LA COMMISSION DES FINANCES, DE L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU PLAN SUR LE PROJET DE loi de finances pour 2007 n° 3341,PAR M. GILLES CARREZ, Rapporteur GĂ©nĂ©ral, DĂ©putĂ©. —— ANNEXE N° 19 MÉDIAS AVANCES À L’AUDIOVISUEL PUBLIC Rapporteur spĂ©cial M. Patrice MARTIN-LALANDE DĂ©putĂ© ____ CHAPITRE PREMIER L’ÉVOLUTION DU CADRE FINANCIER ET DES OUTILS DE RÉGULATION DES MÉDIAS 15 I.– FINANCER LA RÉFORME BUDGÉTAIRE ET FISCALE FACE AUX ALÉAS DES RECETTES 15 A.– LE BUDGET GÉNÉRAL DE L’ÉTAT UN CADRE INTERMINISTÉRIEL ENCORE IMPARFAIT 151.– La mission MĂ©dias en 2007 face aux exigences de la LOLF 15a Une maquette plus aboutie que l’an dernier 15 b Un dispositif de mesure de la performance encore perfectible 15 c Un pĂ©rimĂštre trop restreint 16 2.– Le complĂ©ment indispensable des mesures fiscales 17B.– LE COMPTE D’AVANCES À L’AUDIOVISUEL PUBLIC L’AFFECTATION DE LA REDEVANCE ET LE BILAN DE SA RÉFORME 181.– Une structure de mission plus conforme Ă  la LOLF 18 2.– Le bilan de la rĂ©forme de la redevance audiovisuelle 19 a Rappel du nouveau dispositif mis en place 19 b Le renforcement efficace des contrĂŽles 20 c Le bon bilan social de la rĂ©forme 21 3.– L’exĂ©cution 2005 des prĂ©visions erratiques 23 4.– Les prĂ©visions 2006 une certaine prudence 26 5.– Les hypothĂšses 2007 des crĂ©dits en hausse pour l’audiovisuel 26 6.– Les voies d’amĂ©lioration 100 % de compensation des dĂ©grĂšvements 29 II.– RÉGULER DES OUTILS FORTEMENT CONTRAINTS 30A.– LA VOIE RÉGALIENNE LA PLACE DES POUVOIRS PUBLICS DANS UN ENVIRONNEMENT COMPLEXE 301.– Le Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel CSA le prix de l’indĂ©pendance ? 30a Des missions de plus en plus lourdes 30 b Des crĂ©dits de fonctionnement insuffisants 31 2.– La direction du dĂ©veloppement des mĂ©dias DDM face aux enjeux nationaux et europĂ©ens 32a Des missions lourdes 32 b Des moyens limitĂ©s 33 B.– LA VOIE CONTRACTUELLE UN MOMENT CLEF POUR LES CONTRATS D’OBJECTIFS ET DE MOYENS 331.– Un outil essentiel mais fragilisĂ© 33a Un instrument moderne et responsabilisant 33 b Les dĂ©ceptions des contrats de premiĂšre gĂ©nĂ©ration 34 c Les enjeux des nouveaux COM 35 d Un Parlement dĂ©sormais mieux associĂ© en amont 36 2.– Un bilan trĂšs contrastĂ© mais un renouvellement indispensable 37a L’Institut national de l’audiovisuel les vertus de la contractualisation 37 b L’Agence France–Presse la nĂ©gociation d’un avenant 39 c ARTE France vers un nouveau contrat 39 d Radio France le premier COM 40 e France TĂ©lĂ©visions un certain nombre d’incertitudes 42 f Radio France Internationale un COM lointain mais plus que jamais nĂ©cessaire 44 g TV5 Monde pour un COM supranational ? 45 CHAPITRE DEUXIÈME LES ACTEURS DE L’AUDIOVISUEL PUBLIC FACE AUX MUTATIONS DU SECTEUR 47 I.– UNE NÉCESSAIRE REFONDATION DE L’AUDIOVISUEL EXTÉRIEUR 47 A.– UN PANORAMA FOISONNANT 471.– Le constat unanime d’une certaine dispersion 47a La multiplicitĂ© des intervenants face Ă  l’absence de pilotage 47 b La complexitĂ© des circuits financiers 48 c Une dimension multimĂ©dia » encore mal apprĂ©hendĂ©e 49 2.– Des missions enchevĂȘtrĂ©es 50a Une ambition trĂšs vaste 50 b Les enjeux spĂ©cifiques de la coopĂ©ration audiovisuelle CFI 51 c La place du partenariat franco-marocain MĂ©di 1 52 3.– Une rationalisation est possible 53a À l’ùre du multimĂ©dia, il faut mettre en synergie les acteurs de l’audiovisuel extĂ©rieur 53 b Il faut doter l’audiovisuel extĂ©rieur d’un pilotage politique 54 B.– RADIO FRANCE INTERNATIONALE UNE MUTATION INÉLUCTABLE 551.– Le recul du financement public n’est pas la traduction d’une stratĂ©gie 55 2.– Une situation sociale toujours tendue 56 3.– Des orientations stratĂ©giques dĂ©terminantes pour l’avenir de RFI 57 C.– TV5 MONDE L’OUTIL FRANCOPHONE 591.– Les moyens 59 2.– Les orientations stratĂ©giques 61 D.– FRANCE 24 LE NOUVEL ACTEUR 621.– La naissance d’une idĂ©e originale 62 2.– Des moyens Ă  mobiliser dans le cadre d’une forte synergie 63 3.– Une diffusion Ă  l’étranger et sur le territoire français 64 E.– ARTE UNE PLACE SINGULIÈRE 661.– Un positionnement original et bien ancrĂ© dans le paysage audiovisuel 66 2.– Le financement des orientations pour 2007 67 3.– Une menace sur le dĂ©veloppement Ă  moyen terme 68 II.– FAIRE DE LA NOUVELLE OFFRE DE TÉLÉVISION UNE CHANCE POUR LE SERVICE PUBLIC 70A.– LES ENJEUX DU SECTEUR 701.– Les rĂ©ussites et les dĂ©fis de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre 70a Un lancement rĂ©ussi 70 b L’offre gratuite pour tous est triplĂ©e 70 c L’offre payante complĂ©mentaire 71 d Le dĂ©ploiement de la TNT lever les incertitudes sur la couverture de 85 % de la population en 2007 73 e Comment couvrir 100 % du territoire mĂ©tropolitain ? 74 f Les enjeux du projet de loi tĂ©lĂ©vision du futur » 77 2.– Les tĂ©lĂ©visions locales en plein essor 79a Relancer et amĂ©liorer le financement des tĂ©lĂ©visions locales 79 b Achever le dĂ©ploiement en analogique hertzien 80 c Poursuivre la diffusion des tĂ©lĂ©visions locales sur le cĂąble 81 d Encourager le dĂ©veloppement des chaĂźnes locales en TNT 82 3.– Renouveler le soutien Ă  la production audiovisuelle indĂ©pendante 83a Un dispositif rĂ©glementaire protecteur 83 b Un bilan global est nĂ©cessaire 84 B.– FRANCE TÉLÉVISIONS UN PARI POUR LA MODERNITÉ 851.– Le groupe France TĂ©lĂ©visions un nouvel Ă©lan 86a Le bon bilan de la prĂ©sidence Tessier 86 b Les orientations stratĂ©giques de la prĂ©sidence Carolis 89 2.– Les enjeux spĂ©cifiques des chaĂźnes du groupe 94a France 2 grande chaĂźne gĂ©nĂ©raliste 94 b France 3 chaĂźne de la proximitĂ© et de la mĂ©diation 95 c France 4 un an d’existence 98 d France 5 chaĂźne de diffusion et de partage des connaissances 99 e RFO chaĂźne de l’outre-mer et de la diversitĂ© 100 III.– À L’ÈRE DE L’IMAGE, LA RADIO A BESOIN D’UN SERVICE PUBLIC RENFORCÉ 102A.– LES ENJEUX DU SECTEUR 1021.– La poursuite du plan FM 2006 » 102 2.– La radio en route vers le numĂ©rique 103 3.– Le soutien aux radios locales 105 B.– LA SOCIÉTÉ RADIO FRANCE 1071.– Une situation d’ensemble mĂȘlant atouts et fragilitĂ©s 107a Une situation sociale Ă  solidifier 107 b La fragilitĂ© de l’audience et du marchĂ© publicitaire 108 c Une gestion budgĂ©taire contrainte 110 2.– La poursuite de la rĂ©habilitation de la Maison de la Radio 112a Un processus par Ă©tapes 112 b Le contenu du projet 112 c Une dĂ©pense importante mais nĂ©cessaire 114 IV.– LE PATRIMOINE AUDIOVISUEL DE LA CONSERVATION À LA DÉMOCRATISATION DES ARCHIVES 117A.– L’INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL UN OUTIL BIEN GÉRÉ ET OUVERT SUR SON ENVIRONNEMENT IMMÉDIAT 1171.– Une gestion efficace 117 2.– Une ouverture croissante vers le monde Ă©ducatif et culturel 118 B.– LES ENJEUX DE LA VALORISATION DU PATRIMOINE AUDIOVISUEL 1191.– L’indispensable plan de sauvegarde et de numĂ©risation du patrimoine 119 2.– Le trĂšs beau succĂšs de la mise en ligne des archives 120 CHAPITRE TROISIÈME REDÉFINIR LES AIDES POUR PRÉPARER LA PRESSE DE DEMAIN 123 I.– LA PRESSE FRANÇAISE UN PANORAMA INQUIÉTANT 123 A.– LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE LA PRESSE UNE STAGNATION GÉNÉRALE CACHANT CERTAINES ÉVOLUTIONS INQUIÉTANTES 123 B.– LA NÉCESSAIRE ÉVOLUTION DU SYSTÈME DE PRESSE FRANÇAIS 127 II.– LES AIDES À LA PRESSE UN CALIBRAGE DÉLICAT, UNE ÉVOLUTION CONTRASTÉE 131A.– CONFORTER LES ENGAGEMENTS EN FAVEUR DU PLURALISME ET LE DÉVELOPPEMENT DES CIRCUITS DE DISTRIBUTION ET DE DIFFUSION 1321.– L’aide au transport postal de la presse d’information politique et gĂ©nĂ©rale 133 2.– Les aides Ă  la diffusion 134 3.– L’aide Ă  l’impression dĂ©centralisĂ©e des quotidiens 134 4.– L’aide au transport de la presse par la SNCF 135 5.– Les aides au pluralisme 135 B.– ACCOMPAGNER LES MUTATIONS ET LA MODERNISATION DU SECTEUR 1351.– L’aide Ă  la modernisation sociale de la fabrication de la presse quotidienne d’information politique et gĂ©nĂ©rale 136 2.– L’aide Ă  la modernisation de la distribution de la presse quotidienne nationale 136 3.– L’aide Ă  la modernisation du rĂ©seau des diffuseurs de presse 137 4.– L’aide Ă  la modernisation de la presse quotidienne et assimilĂ©e d'information politique et gĂ©nĂ©rale 138 5.– Le soutien au dĂ©veloppement du lectorat des jeunes 138 6.– L’aide au dĂ©veloppement des services en ligne des entreprises de presse 139 C.– DÉVELOPPER DES DÉPENSES FISCALES PLUS EFFICACES 1391.– Pour mieux remĂ©dier Ă  la sous-capitalisation de la presse amĂ©lioration du dispositif de l’article 39 bis A du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et rĂ©duction d’impĂŽt pour la souscription au capital 139 2.– Le taux rĂ©duit de TVA applicable Ă  la presse pour une extension Ă  la presse en ligne 141 3.– Hors presse, la TVA des publications des collectivitĂ©s et organismes Ă  but non lucratif 143 III.– L’AGENCE FRANCE–PRESSE ENTRE REDRESSEMENT ET RÉORIENTATION 144A.– UNE RÉORIENTATION STRATÉGIQUE 144 B.– DES ÉQUILIBRES FINANCIERS ENCORE FRAGILES 145 AUDITION DU MINISTRE EN COMMISSION ÉLARGIE 149 EXAMEN EN COMMISSION 169 Article 63 RĂ©partition, au profit des organismes de l’audiovisuel public, des ressources de la redevance audiovisuelle 171AMENDEMENTS ADOPTÉS PAR LA COMMISSION 175 LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES 177 L’article 49 de la loi organique du 1er aoĂ»t 2001 relative aux lois de finances LOLF fixe au 10 octobre la date limite pour le retour des rĂ©ponses aux questionnaires budgĂ©taires. À cette date, 85 % des rĂ©ponses Ă©taient parvenues Ă  votre Rapporteur spĂ©cial. PRINCIPAUX POINTS DU RAPPORT DE PATRICE MARTIN-LALANDE, RAPPORTEUR SPÉCIAL DU BUDGET DES MÉDIAS, SUR LE PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2007 1. La LOLF et la mesure de la performance La mission MĂ©dias est devenue une mission interministĂ©rielle, les crĂ©dits de l’audiovisuel extĂ©rieur n’étant plus imputĂ©s sur ceux de la mission Action extĂ©rieure de l’État. Quant Ă  la mission Avances Ă  l’audiovisuel public, elle est dĂ©sormais structurĂ©e en trois programmes. Si cela contribue Ă  une plus grande lisibilitĂ© des politiques publiques menĂ©es par l’État en faveur des mĂ©dias, des amĂ©liorations peuvent encore ĂȘtre apportĂ©es – amĂ©liorer la mesure de la performance du programme Audiovisuel extĂ©rieur et harmoniser les objectifs et les indicateurs des trois programmes de la mission MĂ©dias ; – intĂ©grer au sein du programme Presse la part des crĂ©dits de l’aide au transport postal figurant dans la mission DĂ©veloppement et rĂ©gulation Ă©conomiques ; – scinder la mission Avances Ă  l’audiovisuel public en autant de programmes que de bĂ©nĂ©ficiaires de la redevance ; – isoler le Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel au sein d’un programme rattachĂ© Ă  la mission MĂ©dias. On signalera qu’un dĂ©calage trĂšs fort existe entre les attentes – grandissantes – Ă  l’égard du CSA et la rĂ©alitĂ© – contrainte – de ses moyens budgĂ©taires les crĂ©dits affectĂ©s au CSA restent significativement insuffisants pour que celui-ci puisse faire face aux lourdes tĂąches qui l’attendent en 2007 dĂ©ploiement de la TNT, rĂ©allocation des frĂ©quences radios, dĂ©veloppement des tĂ©lĂ©visions locales, campagnes Ă©lectorales
. Ses crĂ©dits de fonctionnement sont en baisse de 0,5 % en 2007 par rapport Ă  2006 et mĂȘme de 15 % en euros courants sur la pĂ©riode 1992–2007. 2. Le bilan de la rĂ©forme de la redevance La rĂ©forme de la collecte de la redevance est un vĂ©ritable succĂšs Ă  la fois pour l’audiovisuel, pour le contribuable et pour l’État, mĂȘme si, Ă  la marge, certaines difficultĂ©s n’ont pas encore disparu. D’abord, la compensation des dĂ©grĂšvements accordĂ©e par l’État reste plafonnĂ©e, et ce en contradiction avec la loi relative Ă  l’audiovisuel public il n’est pas normal de financer sur le budget de l’audiovisuel public des politiques sociales. Ensuite, des amĂ©liorations doivent Ă©galement ĂȘtre apportĂ©es pour mieux informer les contribuables et diminuer les contestations. Quant aux erreurs de prĂ©vision de l’exercice 2005, elles portent sur 30 millions d’euros par rapport Ă  la loi de finances rectificative et sur 10 millions d’euros par rapport Ă  la loi de finances initiale. Si ces mauvaises estimations sont un peu perturbatrices, elles sont probablement liĂ©es pour une grande part Ă  la montĂ©e en puissance d’une rĂ©forme encore trĂšs rĂ©cente. Elles doivent aussi ĂȘtre relativisĂ©es au regard du produit total des encaissements de redevance puisqu’elles ne portent que sur une dizaine de millions d’euros pour un produit total de 2,2 milliards d’euros. Surtout, elles ne doivent pas occulter les acquis de la rĂ©forme de la redevance, en termes d’économies sur les coĂ»ts de recouvrement une centaine de millions d’euros par an ou en termes de taux de recouvrement 91,5 % en 2005 contre 83,7 % en 2004. Mieux, le taux global de recouvrement sur les particuliers au titre de la redevance 2005 c’est-Ă -dire y compris les recouvrements intervenus en 2006 au titre de 2005 peut ĂȘtre estimĂ© Ă  96,1 % au 31 aoĂ»t 2006 et Ă  97,8 % au 31 dĂ©cembre 2006. Au total, les ressources publiques redevance et remboursement partiel des dĂ©grĂšvements allouĂ©es aux organismes de l’audiovisuel public progresseront de 2,57 % en 2007 Ă  millions d’euros TTC. 3. Les contrats d’objectifs et de moyens Les contrats d’objectifs et de moyens sont l’outil de pilotage pluriannuel indispensable tant pour l’État–actionnaire que pour les opĂ©rateurs de l’audiovisuel public. Leur renouvellement est nĂ©cessaire afin de convenir avec les entreprises – d’engagements prĂ©cis et chiffrĂ©s des opĂ©rateurs sur les objectifs relevant de leurs missions de service public ; – d’engagements en termes de gestion du personnel, de maĂźtrise des coĂ»ts et de gains de productivitĂ© ; – d’engagements en termes de ressources publiques allouĂ©es. Le Parlement est dĂ©sormais mieux associĂ© Ă  la dĂ©marche en amont comme en aval il vote chaque annĂ©e le montant de la redevance, il est consultĂ© avant la signature dĂ©finitive des contrats, il en contrĂŽle l’exĂ©cution annuelle. Il faut dĂ©sormais que le Parlement soit Ă©galement associĂ© Ă  la signature d’avenants aux COM Ă  chaque fois qu’une modification substantielle de l’équilibre d’un contrat intervient et mĂ©rite d’ĂȘtre formalisĂ©e par une renĂ©gociation entre l’État et l’entreprise, Ă  l’image de la dĂ©marche de l’AFP qui a nĂ©gociĂ© un avenant Ă  son contrat pour rĂ©orienter sa stratĂ©gie vers la vidĂ©o et le multimĂ©dia et rester compĂ©titive face Ă  ses concurrents Reuters et Associated Press. Pour autant, de nombreuses incertitudes demeurent. L’État–actionnaire peine Ă  dĂ©velopper une vĂ©ritable vision entrepreneuriale pour ses entreprises et pĂątit de l’éclatement des tutelles avec ses risques d’incohĂ©rence. S’agissant de France TĂ©lĂ©visions, la proposition actuelle de COM connue depuis le mois d’avril n’est pas satisfaisante en l’état, faute pour l’entreprise d’avoir reçu de la part de son actionnaire unique des directives claires sur un certain nombre de points dĂ©licats. L’évolution prĂ©visible du plan d’affaires comporte des interrogations, et des besoins spĂ©cifiques haute dĂ©finition, sous-titrage pour les sourds et malentendants ne sont pas financĂ©s. De mĂȘme, les engagements financiers et le calendrier de signature du COM d’ARTE doivent ĂȘtre prĂ©cisĂ©s. Quant Ă  Radio France, il est grand temps de parvenir Ă  signer un premier COM
 six ans aprĂšs le vote de la loi. Un projet a Ă©tĂ© nĂ©gociĂ© et transmis au Parlement. Si certains aspects auraient pu ĂȘtre plus ambitieux modernisation sociale, publicitĂ© autorisĂ©e ou mieux chiffrĂ©s indicateurs de performance, ce projet est tout Ă  fait acceptable en l’état et comporte des engagements solides des deux parties modernisation Ă  effectifs constants, financement des travaux de rĂ©habilitation de la Maison de la Radio. Le COM doit ĂȘtre signĂ© rapidement, Ă  charge pour les deux parties de nĂ©gocier un avenant ultĂ©rieurement si les ressources publicitaires se rĂ©vĂ©laient insuffisantes ou si l’évolution de la radio numĂ©rique le justifiait. La situation de Radio France Internationale est beaucoup plus problĂ©matique l’État–actionnaire lui demande de moderniser sa gestion, d’allĂ©ger ses coĂ»ts, de rĂ©orienter sa stratĂ©gie vers le multimĂ©dia
. tout en lui rĂ©duisant ses moyens, en accentuant les reproches, sans lui donner des marges de nĂ©gociation sur le plan social. Autant dire que la perspective de signature d’un COM est bien incertaine. 4. L’audiovisuel extĂ©rieur L’audiovisuel extĂ©rieur fait l’objet de nombreuses critiques liĂ©es Ă  l’empilement des structures, aux coĂ»ts de fonctionnement, Ă  l’adĂ©quation insuffisante des modes de communication aux usages de chaque rĂ©gion du monde ou encore Ă  l’absence de synergies entre des intervenants souvent complĂ©mentaires. Si des synergies sont possibles, elles ne peuvent se mettre en Ɠuvre sans un projet cohĂ©rent dĂ©fini par l’État–actionnaire, dont la stratĂ©gie et les orientations apparaissent souvent opaques et contradictoires. La vraie question n’est pas tant celle du nombre ou de la stratification des outils que de la cohĂ©rence entre ces diffĂ©rents acteurs. Or, cette mise en cohĂ©rence n’est pas assurĂ©e par les tutelles. L’audiovisuel extĂ©rieur souffre, Ă  l’évidence, d’un dĂ©ficit de pilotage politique et administratif et il est temps de rĂ©activer un outil de pilotage interministĂ©riel du type Conseil de l’audiovisuel extĂ©rieur de la France. Radio France Internationale est l’une des victimes les plus flagrantes de cet empilement des tutelles qui vient amplifier l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des financements publics qui l’affecte dĂ©jĂ  subvention budgĂ©taire, sujette Ă  rĂ©gulation, et affectation de redevance, dont l’évolution suit une logique diffĂ©rente. En 2007, la dotation du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres est, pour la toute premiĂšre fois, en diminution de 3,2 % par rapport Ă  2006 alors que la redevance ne progresse que de 1,2 %, soit un financement public total de 127,35 millions d’euros au total – 1,2 %. L’annĂ©e 2007 sera cruciale pour TV5. AprĂšs deux annĂ©es 2004 et 2005 de trĂšs faible augmentation et, pour la premiĂšre fois en 2006, une baisse de la dotation française, une nouvelle diminution de la dotation, concomitante par exemple au lancement de France 24, constituerait tout Ă  la fois une atteinte aux engagements pris par la France au niveau international, un renoncement dĂ©finitif au plan de dĂ©veloppement stratĂ©gique adoptĂ© en 2005 et fondĂ© sur un effort important de sous-titrage des programmes et un dĂ©sengagement de la chaĂźne francophone de certains marchĂ©s. Le projet de loi de finances propose, Ă  ce stade, de relever la subvention française Ă  TV5 Monde Ă  65,27 millions d’euros + 4,5 % par rapport Ă  2006. France 24 sera lancĂ©e en dĂ©cembre prochain. Il faut veiller Ă  ce que les moyens donnĂ©s Ă  cette chaĂźne ne soient ni redondants avec ceux des opĂ©rateurs existants les partenariats et les synergies sont donc essentiels, ni insuffisants face Ă  l’ampleur de la mission mondiale assignĂ©e Ă  la chaĂźne. La traduction concrĂšte de cette mission devra ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e avec attention, dans la mesure oĂč l’équilibre n’est pas simple Ă  trouver entre la nĂ©cessaire indĂ©pendance des rĂ©dactions France 24 ne pouvant apparaĂźtre comme une chaĂźne d’État et la recherche d’un approche spĂ©cifiquement française sur l’actualitĂ©, d’une vision de la France sur le monde. Quant Ă  ARTE–France, elle bĂ©nĂ©ficiera d’une augmentation de redevance de 2,8 % par rapport Ă  2006 avec 214,33 millions d’euros en 2007. Mais une progression de 3,5 % aurait Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour garantir l’accomplissement de l’essentiel des missions fixĂ©es par l’État dĂ©veloppement de la TNT, sous-titrage pour les sourds et malentendants, haute dĂ©finition, soutien Ă  la production française. 5. La tĂ©lĂ©vision La tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre TNT est un rĂ©el succĂšs. LancĂ©e le 31 mars 2005 pour 35 % de la population, la TNT se dĂ©ploie par phases successives et couvre plus de 58 % de la population depuis le 15 juin dernier et 64 % de la population depuis le 18 octobre phase 4. Ce taux devrait ĂȘtre portĂ© Ă  70 % au printemps 2007 phase 5 et atteindre 85 % avant la fin de l’annĂ©e 2007 phase 6. Cependant, Ă  la fin 2006, le plus facile » aura Ă©tĂ© fait et les Ă©metteurs, censĂ©s permettre de couvrir 85 % de la population, concernent des zones posant des problĂšmes beaucoup plus complexes, en particulier les zones frontaliĂšres. Pour la plupart des observateurs, la couverture Ă  l’issue de la phase 6 sera en rĂ©alitĂ© de l’ordre de 80 %, soit significativement moins que l’objectif de couverture de 85 % de la population. Des retards sont d’ores et dĂ©jĂ  certains, notamment lorsque le dĂ©ploiement est conditionnĂ© Ă  des accords de coordination aux frontiĂšres. Par ailleurs, au sein mĂȘme des zones Ă  couvrir, des disparitĂ©s locales trĂšs fortes devraient ĂȘtre constatĂ©es entre les dĂ©partements des dĂ©partements seront couverts Ă  95 % Ă  l’issue de la phase 6
 et d’autres Ă  seulement 5 %. À l’heure actuelle, certains dĂ©partements ont mĂȘme un taux de couverture proche de 0 %. Face au caractĂšre choquant de ces disparitĂ©s territoriales, il est essentiel d’accĂ©lĂ©rer le dĂ©ploiement de la TNT
 ce qui pose deux questions celle du nombre de réémetteurs nĂ©cessaires il faudrait réémetteurs complĂ©mentaires pour passer de 80 Ă  90 % de la population couverte, et encore supplĂ©mentaires pour atteindre 95 ou 96 % et celle du taux d’équipement des Français seulement 30 % aujourd’hui. C’est pourquoi une utilisation complĂ©mentaire des autres vecteurs de tĂ©lĂ©vision, Ă  commencer par le satellite, est nĂ©cessaire pour parvenir Ă  une couverture Ă  100 % du territoire français Par ailleurs, des dĂ©cisions doivent ĂȘtre prises s’agissant de la TNT outre-mer, et l’État doit respecter son engagement de favoriser une diffusion rapide des chaĂźnes locales sur la TNT, afin d’encourager ces mĂ©dias Ă©mergents donc fragiles. AprĂšs la TNT, les prochaines Ă©tapes de progrĂšs technologique pour le secteur sont la haute dĂ©finition production, Ă©quipement, diffusion et la tĂ©lĂ©vision mobile. Pour ne pas faire prendre un an de retard Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur, l’examen du projet de loi relatif Ă  la modernisation de la diffusion audiovisuelle doit impĂ©rativement ĂȘtre achevĂ© d’ici la fin fĂ©vrier 2007. Tous les paris comportent leur part de risque et en baptisant Gagner le pari pour la modernitĂ© » leur proposition de nouveau contrat d’objectifs et de moyens, les responsables de France TĂ©lĂ©visions savent qu’ils prennent un risque. La volontĂ© du nouveau prĂ©sident de France TĂ©lĂ©visions de rĂ©concilier exigences de service public, crĂ©ativitĂ© et accĂšs Ă  un large public est ambitieuse. Mais cette prise de risque est lĂ©gitime et raisonnĂ©e. Elle correspond Ă  une certaine idĂ©e du service public. Pour permettre Ă  cette ambition de se concrĂ©tiser, il reste Ă  l’État et Ă  l’entreprise Ă  formaliser, le plus rapidement possible, les missions et les engagements Ă  horizon 2010, afin que France TĂ©lĂ©visions dispose d’une feuille de route claire et prĂ©cise pour gagner ce pari »... Pour l’y aider, la redevance revenant Ă  France TĂ©lĂ©visions progresse de 2,5 % par rapport Ă  2006, s’élevant Ă  millions d’euros en 2007. 6. La radio Le paysage radiophonique français est riche, quantitativement comme du point de vue de la diversitĂ© des programmes et des contenus. Davantage pluraliste que dans bien d’autres pays, il a su Ă  la fois valoriser les outils de diffusion du service public de la radio un tiers des frĂ©quences et laisser les antennes associatives 25 % des frĂ©quences privĂ©es exister et se dĂ©velopper. Comme les autres mĂ©dias, la radio n’échappe toutefois pas aux prĂ©occupations liĂ©es aux sources de financement dans un contexte de concurrence accrue sur le marchĂ© publicitaire comme Ă  celles liĂ©es aux mutations technologiques qui remettent en cause tous les plans de dĂ©veloppement. La rĂ©allocation des frĂ©quences radio, dans le cadre du projet FM 2006, se poursuit le lancement des appels Ă  candidatures a dĂ©butĂ© le 31 janvier 2006, par l’appel sur le Languedoc–Roussillon et la Corse, et se poursuivra jusqu’au mois de juillet 2007. Plus fondamental, le projet de radio numĂ©rique doit permettre d’assurer une meilleure couverture du territoire, en particulier pour cette partie de la population qui ne reçoit que 10 radios contre prĂšs de 50 en Ile-de-France. AprĂšs avoir longtemps fait Ă©tat de positions divergentes, notamment Ă  l’occasion de la consultation organisĂ©e par le CSA en 2005, les radios semblent aujourd’hui s’accorder sur la nĂ©cessitĂ© de lancer, Ă  un horizon proche, des services numĂ©riques sur des rĂ©seaux dĂ©diĂ©s. De son cĂŽtĂ©, l’État a lancĂ© le 2 octobre dernier une consultation publique sur les normes techniques de diffusion Ă  retenir pour la radio numĂ©rique. ParallĂšlement, le CSA a lancĂ© le 3 octobre une consultation publique sur un projet de dĂ©ploiement de services de radio numĂ©rique sur la bande III pour des larges couvertures, dont les zones rurales et sur la bande L pour des couvertures plus restreintes, en zones denses, en vue du lancement d’appels aux candidatures pour la diffusion de services de radio locaux et nationaux. Radio France est un bel outil. L’image vĂ©hiculĂ©e, depuis de nombreuses annĂ©es, d’une maison souvent touchĂ©e par les revendications sociales cache une rĂ©alitĂ© plus prĂ©sente encore celle d’une somme de talents dont la rĂ©union a trĂšs peu de points de comparaison dans le monde. On doit saluer l’orientation prise par la sociĂ©tĂ© de mettre en place, Ă  l’horizon 2009, une politique sociale moderne et efficace Ă  effectifs constants. Ne serait-ce que parce que les conflits sociaux rĂ©currents et leurs consĂ©quences sur les antennes font objectivement perdre des auditeurs et de la lĂ©gitimitĂ© Ă  la radio de service public. En 2005–2006, 13 millions de personnes ont Ă©coutĂ© au moins un programme de Radio France au cours de la saison. Le groupe reprĂ©sente 20,6 % de la consommation de la radio en part d’audience, en lĂ©ger retrait de 0,5 point par rapport Ă  2004–2005, Radio France n’ayant pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e par une Ă©volution plutĂŽt dĂ©favorable du mĂ©dia radio. Il serait Ă©quitable de donner Ă  Radio France les moyens par une actualisation de la rĂ©glementation de dynamiser ses recettes publicitaires qui ne reprĂ©sentent aujourd’hui que 8 % du budget. La redevance affectĂ©e devrait progresser de 2,65 % par rapport Ă  2006, Ă  508,2 millions d’euros en 2007. 7. Le patrimoine audiovisuel L’Institut national de l’audiovisuel INA est passĂ© en quelques annĂ©es d’une situation de crise Ă  un assainissement de sa gestion lui permettant dĂ©sormais de jouer un rĂŽle majeur au sein du paysage audiovisuel français. La redevance devrait progresser de 4 % par rapport Ă  2006 Ă  80,46 millions d’euros en 2007. Cela permettra la poursuite du plan de sauvegarde et de numĂ©risation des fonds Ă  horizon 2015, ainsi que leur conservation pĂ©renne. Outre le formidable succĂšs de la mise en ligne des archives de l’INA qui donne tout son sens Ă  la notion de service public », on doit saluer la crĂ©ation d’une Ă©cole de l’INA » dĂ©livrant un diplĂŽme validĂ© par l’État, initiative cohĂ©rente avec sa situation de premier centre europĂ©en de formation aux mĂ©tiers de l’image et du son. 8. La presse La presse française, surtout la presse quotidienne, connaĂźt depuis maintenant quelques annĂ©es une crise profonde que le dispositif d’aides peine Ă  enrayer. Les remĂšdes appliquĂ©s jusqu’à prĂ©sent ont eu un effet plutĂŽt positif et les aides de l’État constituent un outil indispensable pour aider la presse quotidienne nationale et rĂ©gionale Ă  conserver sa diversitĂ© et sa qualitĂ©. Mais cet effort ne permettra pas Ă  lui seul d’inverser la tendance. La rĂ©orientation des aides se poursuivra en 2007 pour se concentrer sur le soutien Ă  la presse d’information politique et gĂ©nĂ©rale, tout en réévaluant les besoins en fonction de la consommation rĂ©elle des crĂ©dits et de la montĂ©e en puissance des accords. Les conditions d’une meilleure diffusion de la presse constituent une prĂ©occupation prioritaire face Ă  la perte de lectorat. Le total des aides directes Ă  la presse s’élĂšvera Ă  435,7 millions d’euros pour 2007. Les deux dĂ©penses principales restent l’aide au transport postal 237,7 millions d’euros et les abonnements de l’État Ă  l’Agence France Presse 109,4 millions d’euros, l’État respectant ses engagements Ă  l’égard de l’AFP tout en encourageant une rĂ©orientation de sa stratĂ©gie. Quant aux dĂ©penses fiscales, elles se situent autour de 210 millions d’euros, principalement par l’effet du taux de TVA de 2,1 % appliquĂ© aux publications de presse. Il faut souhaiter que les nĂ©gociations communautaires aboutissent rapidement Ă  un accord entre les États–membres permettant d’étendre ce taux rĂ©duit de TVA aux publications de presse en ligne, qui se voient aujourd’hui appliquer le taux normal de 19,6 %. Votre Rapporteur spĂ©cial dĂ©posera un nouvel amendement en ce sens lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2006. Toute la difficultĂ© pour l’élaboration de la politique publique de soutien Ă  la presse rĂ©side dans l’absence de vision par la profession elle-mĂȘme sur ce que sera la presse de demain. Il faut Ă©viter que de nouveaux acteurs Ă©conomiques viennent remplacer les acteurs existants, et avec eux une histoire intiment liĂ©e Ă  l’essor de la dĂ©mocratie, un prestige symbolique du respect des libertĂ©s dans notre pays et une exigence qui font de la presse française une des plus indĂ©pendantes, rigoureuses et pluralistes au monde. Les diffĂ©rents acteurs commencent nĂ©anmoins Ă  prendre conscience de l’urgence et mettent de cĂŽtĂ© leurs divergences d’intĂ©rĂȘts pour rĂ©flĂ©chir ensemble aux mutations Ă  rĂ©ussir pour crĂ©er le quotidien du futur. L’État de son cĂŽtĂ© doit s’interroger sur son rĂŽle et s’engager sans tabou dans une rĂ©flexion portant Ă  la fois sur ses aides Ă  la presse, importantes et diverses, et sur le cadre juridique global dans lequel Ă©volue la presse, aujourd’hui. 2007 et 2008 seront des annĂ©es dĂ©cisives pour le renouveau de la presse. * * * CHAPITRE PREMIER L’ÉVOLUTION DU CADRE FINANCIER ET DES OUTILS DE RÉGULATION DES MÉDIAS I.– FINANCER LA RÉFORME BUDGÉTAIRE ET FISCALE FACE AUX ALÉAS DES RECETTES A.– LE BUDGET GÉNÉRAL DE L’ÉTAT UN CADRE INTERMINISTÉRIEL ENCORE IMPARFAIT 1.– La mission MĂ©dias en 2007 face aux exigences de la LOLFa Une maquette plus aboutie que l’an dernierVotre Rapporteur spĂ©cial se rĂ©jouit que la mission MĂ©dias soit devenue une mission interministĂ©rielle, les crĂ©dits de l’audiovisuel extĂ©rieur n’étant plus imputĂ©s sur ceux de la mission Action extĂ©rieure de l’État. La mission Medias regroupe dĂ©sormais trois programmes – le programme Presse, placĂ© sous la responsabilitĂ© du directeur du dĂ©veloppement des mĂ©dias ; – le programme ChaĂźne française d’information internationale, relevant Ă©galement du directeur du dĂ©veloppement des mĂ©dias ; – le programme Audiovisuel extĂ©rieur, dont le responsable est le directeur gĂ©nĂ©ral de la coopĂ©ration internationale et du dĂ©veloppement. b Un dispositif de mesure de la performance encore perfectibleDans l’esprit des travaux de votre Commission 1, le projet annuel de performances PAP a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ© dans le sens d’une meilleure hiĂ©rarchisation des objectifs autour de prioritĂ©s claires, d’une rĂ©duction du nombre d’objectifs et d’une clarification de l’intitulĂ© des objectifs. Ces derniers ont Ă©tĂ© retravaillĂ©s et recentrĂ©s sur quelques prioritĂ©s. Ainsi le programme Presse a-t-il Ă©tĂ© enrichi d’un cinquiĂšme objectif visant Ă  amĂ©liorer le ciblage et l’efficacitĂ© des dispositifs d’aide. Deux indicateurs Ă©valuent dĂ©sormais l’efficacitĂ© des aides publiques en la matiĂšre. Le premier mesure l’effet de levier des aides directes Ă  la presse et le second la part de l’aide publique directe globale accordĂ©e Ă  la presse quotidienne d’information politique et gĂ©nĂ©rale. De mĂȘme, un nouvel indicateur a Ă©tĂ© créé au sein du premier objectif afin de mesurer le chiffre d’affaires de l’AFP hors abonnement de l’État, et ce faisant le dynamisme de l’entreprise et le dĂ©veloppement de ses activitĂ©s. Pour autant, le dispositif de mesure de la performance rĂ©vĂšle un certain dĂ©sĂ©quilibre entre les objectifs et indicateurs pilotĂ©s par le Premier ministre en liaison avec le ministĂšre de la Culture et de la communication, et ceux pilotĂ©s par le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres. Il est plus que curieux que le programme Audiovisuel extĂ©rieur ne dispose que de 2 objectifs et 4 indicateurs alors qu’il regroupe un tiers des crĂ©dits de la mission et s’appuie sur de nombreux acteurs aux problĂ©matiques fournies TV5 Monde, Radio France Internationale, RMC Moyen-Orient, Canal France International, la CIRT et MĂ©di 1... lĂ  oĂč le programme ChaĂźne française d’information internationale est dotĂ© de 3 objectifs et 5 indicateurs pour seulement 13,9 % des crĂ©dits de la mission et un destinataire unique France 24. Le PAP nous apprend que le programme Audiovisuel extĂ©rieur est dotĂ© d’une seule action qui intĂšgre les activitĂ©s de l’ensemble du programme ». L’indicateur relatif au coĂ»t journalier des actions de coopĂ©ration menĂ©es par Canal France International nous apprend que le rĂ©alisĂ© 2005 est exactement le mĂȘme que l’objectif 2006 qui est le mĂȘme que l’objectif 2007 qui est le mĂȘme que l’objectif cible 2008
 Bref, le dispositif de mesure de la performance du programme Audiovisuel extĂ©rieur apparaĂźt trĂšs insuffisant et votre Rapporteur spĂ©cial demande Ă  ce qu’il soit substantiellement enrichi et dĂ©taillĂ© l’an prochain. c Un pĂ©rimĂštre trop restreint Comme l’an dernier, votre Rapporteur spĂ©cial regrette que la logique de lisibilitĂ© des moyens de l’État affectĂ©s Ă  une politique publique ne s’impose pas jusqu’au bout dans la nomenclature budgĂ©taire retenue. Ainsi, cette mission ne regroupe toujours pas l’ensemble des aides publiques destinĂ©es Ă  la presse Ă©crite, puisque l’aide au transport postal de la presse est partagĂ©e entre le programme Presse de la mission MĂ©dias et le programme DĂ©veloppement des entreprises de la mission DĂ©veloppement et rĂ©gulation Ă©conomiques, gĂ©rĂ©e par la direction gĂ©nĂ©rale des entreprises du ministĂšre de l’Économie, des finances et de l’industrie. PrĂšs 161,7 millions d’euros sont prĂ©vus Ă  cet effet en 2007, minorant d’autant le programme Presse, rĂ©ceptacle pourtant Ă©vident de cette dĂ©pense. Rappelons que l’aide au transport postal constitue, budgĂ©tairement, la principale aide de l’État Ă  la presse. Votre Rapporteur spĂ©cial dĂ©posera donc un amendement sur la mission DĂ©veloppement et rĂ©gulation Ă©conomiques pour proposer de mettre fin Ă  cette incohĂ©rence de nomenclature. Comme l’avait fait remarquer la mission d’information sur la mise en Ɠuvre de la LOLF 2, l’ensemble des crĂ©dits participant Ă  telle ou telle politique publique doit ĂȘtre rassemblĂ© au sein d’un mĂȘme programme. Une dispersion des crĂ©dits entre des programmes alors qu’ils participent d’une mĂȘme politique est inacceptable, et ce pour deux raisons du point de vue du Parlement, cela rĂ©duit grandement la lisibilitĂ© de la politique et l’on risquerait de revenir aux errements constatĂ©s sous le rĂ©gime de l’ordonnance de 1959 ; du point de vue du responsable de programme, comme l’expliquaient nos collĂšgues dans leur rapport, le principe de responsabilisation suppose que chaque gestionnaire, pour pouvoir atteindre ses rĂ©sultats, maĂźtrise tous les moyens prĂ©vus pour mener Ă  bien la politique dont il a la charge. Par consĂ©quent, l’intĂ©gralitĂ© des crĂ©dits participant Ă  une politique donnĂ©e, quelle que soit la nature de ces crĂ©dits, doit ĂȘtre regroupĂ©e au sein d’un mĂȘme programme ». Dans le mĂȘme esprit, on peut regretter que les crĂ©dits de la direction du dĂ©veloppement des mĂ©dias et du Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel CSA relĂšvent du programme Coordination du travail gouvernemental de la mission Direction de l’action du Gouvernement. Votre Rapporteur spĂ©cial continue de souhaiter que soit constituĂ© un programme RĂ©gulation des MĂ©dias rattachĂ© Ă  la mission MĂ©dias. Cette solution n’a malheureusement pas Ă©tĂ© retenue. En particulier, la place du CSA au sein de la maquette n’est pas satisfaisante, sa dĂ©pendance budgĂ©taire contrastant avec son indĂ©pendance statutaire. Cette question sera abordĂ©e plus loin dans ce rapport. 2.– Le complĂ©ment indispensable des mesures fiscalesLes dĂ©penses fiscales de la mission MĂ©dias sont concentrĂ©es sur le programme Presse. Ces dispositifs concernent l’impĂŽt sur les bĂ©nĂ©fices avec le dispositif prĂ©vu Ă  l’article 39 bis A du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, le taux de TVA rĂ©duit applicable Ă  la presse et l’exonĂ©ration de TVA des publications des collectivitĂ©s publiques et des organismes Ă  but non lucratif. On rappellera Ă©galement que, le 19 octobre dernier, l’AssemblĂ©e nationale a adoptĂ© – en le modifiant et l’élargissant – l’article 7 du projet de loi de finances 3, qui reconduit et amĂ©nage le rĂ©gime des provisions pour investissements applicables aux entreprises de presse article 39 bis A du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Votre Rapporteur spĂ©cial reviendra sur l’ensemble de ces mesures fiscales plus loin dans ce rapport, Ă  l’occasion des dĂ©veloppements thĂ©matiques consacrĂ©s Ă  la presse. B.– LE COMPTE D’AVANCES À L’AUDIOVISUEL PUBLIC L’AFFECTATION DE LA REDEVANCE ET LE BILAN DE SA RÉFORME1.– Une structure de mission plus conforme Ă  la LOLFVotre Rapporteur spĂ©cial se rĂ©jouit de ce que le Gouvernement ait en partie tirĂ© les consĂ©quences des critiques formulĂ©es l’an dernier et confirmĂ©es d’ailleurs par le Conseil constitutionnel 4 la mission n’est donc plus une mission monoprogramme, mais est dĂ©sormais dĂ©coupĂ©e en trois programmes regroupant les cinq opĂ©rateurs financĂ©s par le compte de concours financier – le programme TĂ©lĂ©vision rĂ©unissant France TĂ©lĂ©visions et ARTE France ; – le programme Radio rĂ©unissant Radio France et Radio France internationale ; – le programme Patrimoine audiovisuel pour l’Institut national de l’audiovisuel. Votre Rapporteur spĂ©cial estime Ă©galement qu’il est trĂšs positif que les indicateurs de performances associĂ©s aux programmes correspondent mieux Ă  ceux des contrats d’objectifs et de moyens. Encore faudrait-il que ces contrats soient tous signĂ©s et que leurs indicateurs soient effectivement opĂ©rationnels, question qui sera abordĂ©e plus loin dans ce rapport. Comme votre Rapporteur spĂ©cial le souhaitait l’an dernier, un effort d’harmonisation des objectifs a ainsi Ă©tĂ© entrepris, puisque les programmes TĂ©lĂ©vision et Radio disposent d’objectifs communs. On pourrait probablement dĂ©finir un ou deux indicateurs vĂ©ritablement communs Ă  tous les opĂ©rateurs afin de rendre possible une comparaison intĂ©grale des performances respectives des bĂ©nĂ©ficiaires de la redevance. Cependant, il est dĂ©licat d’admettre que l’action de l’établissement public INA se mesure comme celle des sociĂ©tĂ©s du groupe France TĂ©lĂ©visions. C’est pourquoi votre Rapporteur spĂ©cial continue d’exiger une structuration de la mission en autant de programmes que d’opĂ©rateurs c’est-Ă -dire cinq, et ce pour deux raisons principales de simplification et de clarification d’une part, un tel dĂ©coupage permettrait, en loi de finances, de se passer du vote, redondant avec celui sur le compte, de l’article de seconde partie procĂ©dant Ă  la rĂ©partition du produit de la redevance entre les cinq opĂ©rateurs 5 ; d’autre part, ce dĂ©coupage permettrait de calquer exactement les indicateurs de performances des programmes sur ceux figurant dans les contrats d’objectifs et de moyens des cinq opĂ©rateurs financĂ©s par la redevance audiovisuelle. 2.– Le bilan de la rĂ©forme de la redevance audiovisuelleComme il s’y Ă©tait engagĂ©, votre Rapporteur spĂ©cial a procĂ©dĂ© au bilan de cette rĂ©forme, rĂ©forme qui correspond aux propositions qu’il avait formulĂ©es en 2003 dans son rapport d’information consacrĂ© Ă  la redevance 6. 2006 est la deuxiĂšme annĂ©e d’application de cette rĂ©forme qui est, aux yeux de votre Rapporteur spĂ©cial, une rĂ©forme rĂ©ussie elle a permis le maintien d’une ressource durablement affectĂ©e Ă  l’audiovisuel public », capable de rĂ©pondre Ă  l’évolution des besoins, tout en en rĂ©duisant fortement les coĂ»ts de recouvrement et la fraude. Elle suscite temporairement des interrogations de la part de certains contribuables et agents chargĂ©s de la mettre en Ɠuvre mais ces difficultĂ©s, inĂ©vitables vu l’ampleur de la rĂ©forme, devraient ĂȘtre rapidement surmontĂ©es grĂące Ă  un complĂ©ment d’information en cours. Le caractĂšre rĂ©solument moderne de cette rĂ©forme s’impose Ă  tout observateur objectif. a Rappel du nouveau dispositif mis en placeS’agissant du fait gĂ©nĂ©rateur de la redevance, le choix a Ă©tĂ© fait de faire payer une seule redevance par foyer dĂ©tenant un ou plusieurs appareils de rĂ©ception de la tĂ©lĂ©vision. Pour rĂ©aliser des Ă©conomies, le recouvrement est dĂ©sormais adossĂ© Ă  celui de la taxe d’habitation, ce qui permet de rĂ©aliser des Ă©conomies de gestion substantielles en Ă©mettant et en traitant un seul titre interbancaire de paiement. Comme existait dĂ©jĂ  pour la taxe d’habitation, ce paiement peut ĂȘtre plus largement fractionnĂ© et mensualisĂ©. Rappelons que le taux de mensualisation pour la taxe d’habitation est aujourd’hui de l’ordre de 30 %. Le redevable y gagne donc en simplification des formalitĂ©s et en facilitĂ©s de paiement. Le dĂ©cret n° 2005-1232 a, par voie de consĂ©quence, procĂ©dĂ© Ă  la suppression du service de la redevance audiovisuelle, symbole fort des Ă©conomies rĂ©alisĂ©es grĂące Ă  cette modernisation. Rappelons que l’inspection gĂ©nĂ©rale des finances avait estimĂ© Ă  prĂšs de 130 millions d’euros le coĂ»t total du service de la redevance y compris le coĂ»t immobilier et le coĂ»t des huissiers du TrĂ©sor. L’État compensait en partie ce coĂ»t en prĂ©levant sur le compte d’affectation spĂ©ciale de la redevance 73 millions d’euros, ce qui diminuait d’autant la ressource de l’audiovisuel public. Sur le plan social, l’adossement du recouvrement Ă  la taxe d’habitation a permis d’élargir trĂšs significativement le champ des personnes exonĂ©rĂ©es, ou plutĂŽt dĂ©grevĂ©es 7, de redevance 8. b Le renforcement efficace des contrĂŽlesLa redevance Ă©tait l’impĂŽt le plus fraudĂ© le France. Pour combattre la fraude, la dĂ©claration sur l’honneur est incluse dans la dĂ©claration de l’impĂŽt sur le revenu. DĂ©sormais, pour toute personne physique imposĂ©e Ă  la taxe d’habitation au titre d’un local meublĂ© affectĂ© Ă  l’habitation que la rĂ©sidence soit secondaire ou principale, une redevance est due si le contribuable dĂ©tient un ou plusieurs appareils de tĂ©lĂ©vision ou assimilĂ©s au 1er janvier de l’annĂ©e. Cette condition de dĂ©tention d’une tĂ©lĂ©vision est regardĂ©e comme remplie dĂšs lors que le contribuable n’aura pas indiquĂ© dans sa dĂ©claration de revenus ne pas dĂ©tenir de tĂ©lĂ©viseur dans sa rĂ©sidence principale ou secondaire. ConcrĂštement, le contribuable ne dĂ©tenant pas de tĂ©lĂ©vision coche une case nouvelle dans la dĂ©claration de revenus, dĂ©clarant ainsi sur l’honneur ne pas dĂ©tenir de tĂ©lĂ©vision au 1er janvier de l’annĂ©e, que ce soit dans sa rĂ©sidence principale ou dans sa rĂ©sidence secondaire. Le systĂšme mis en place renforce les contrĂŽles puisque non seulement il maintient l’obligation de dĂ©claration de vente d’un tĂ©lĂ©viseur incombant aux vendeurs, mais il ouvre Ă©galement la possibilitĂ© Ă  l’administration fiscale de demander aux Ă©tablissements diffuseurs ou distributeurs de services payants de programmes de tĂ©lĂ©vision les Ă©lĂ©ments des contrats de certains de leurs clients strictement nĂ©cessaires Ă  l’établissement de l’assiette de la redevance audiovisuelle identitĂ© du client, adresse, date du contrat. Le renforcement des contrĂŽles anti-fraude 1. Le contrĂŽle des particuliers – Des contrĂŽles sur piĂšces À partir du mois d’octobre 2005, des contrĂŽles sur piĂšces ont Ă©tĂ© engagĂ©s Ă  partir du fichier des contribuables ayant cochĂ© la case de non dĂ©tention sur leur dĂ©claration de revenus transmis par les services de la direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts au pĂŽle national de contrĂŽle situĂ© Ă  Toulouse. Ce fichier comportait 1,2 million de rĂ©fĂ©rences. Les croisements avec le fichier des vendeurs de tĂ©lĂ©vision et le fichier des redevables de la redevance en 2004 ont permis de recouper rĂ©fĂ©rences. Un questionnaire a Ă©tĂ© adressĂ© Ă  chaque redevable recoupĂ© afin de lui permettre de rĂ©gulariser sa situation sous 30 jours. PrĂšs d’un tiers des redevables ont reconnu dĂ©tenir un appareil rĂ©cepteur de tĂ©lĂ©vision, 30 % ont maintenu leur dĂ©claration initiale de non dĂ©tention, 23 % n’ont pas rĂ©pondu et 7 % des questionnaires envoyĂ©s sont revenus en NPAI » n’habite pas Ă  l’adresse indiquĂ©e. La procĂ©dure de rectification contradictoire a Ă©tĂ© engagĂ©e entre janvier et mars 2006 Ă  l’égard des redevables qui n’ont pas rĂ©pondu au questionnaire. Sans rĂ©ponse de leur part dans le dĂ©lai de 30 jours, un rĂŽle supplĂ©mentaire comportant une amende de 150 euros est Ă©mis. Au total, prĂšs de demandes d’émission d’un rĂŽle supplĂ©mentaire ont Ă©tĂ© adressĂ©es aux services fiscaux pour mise en recouvrement en dĂ©cembre 2005 et avril 2006, pour un montant total de 5,7 millions d’euros. – Des contrĂŽles sur place enquĂȘtes de terrain Au 15 septembre 2006, plus de enquĂȘtes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es plus de 13 % des contribuables contrĂŽlĂ©s ont reconnu dĂ©tenir un appareil de tĂ©lĂ©vision dans leur rĂ©sidence, dont prĂšs de 6 % au 1er janvier 2005 et 7 % aprĂšs le 1er janvier 2005. Au total, prĂšs de demandes d’émission d’un rĂŽle supplĂ©mentaire pour un montant total de 1,8 million d’euros seront transmises aux services fiscaux pour mise en recouvrement en novembre prochain. Les trois-quarts environ des rĂŽles supplĂ©mentaires Ă©mis en dĂ©cembre 2005 et en avril 2006 ont Ă©tĂ© recouvrĂ©s. 2. Le contrĂŽle des professionnels La direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts a adressĂ© en 2005 une lettre de relance amiable Ă  plus de professionnels qui n’avaient pas dĂ©clarĂ© de redevance audiovisuelle. Les contrĂŽles sur place ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par les services de contrĂŽle de la redevance Ă  la suite de cette relance et ont concernĂ© les professionnels qui n’ont pas rĂ©pondu Ă  la relance amiable et, plus particuliĂšrement, ceux qui Ă©taient redevables de la redevance en 2004. Au 15 septembre 2006, plus de contrĂŽles des professionnels ont Ă©tĂ© engagĂ©s plus de 16 % des contrĂŽles ont permis la constatation immĂ©diate d’infractions qui ont donnĂ© lieu Ă  la demande d’émission d’un avis de mise en recouvrement AMR, pour un montant de plus de 2,6 millions d’euros. 3. Le contrĂŽle des vendeurs de tĂ©lĂ©viseurs Les contrĂŽles de vendeurs de tĂ©lĂ©viseurs sont essentiellement rĂ©alisĂ©s au second semestre 2006. Le nombre de dĂ©clarations de ventes d’appareils de tĂ©lĂ©vision enregistrĂ©es par le pĂŽle de Toulouse s’élĂšve au 31 juillet 2006 Ă  3,1 millions, ce qui devrait permettre d’atteindre – et mĂȘme de dĂ©passer – fin 2006 le niveau constatĂ© en 2004 5 millions ; le nombre de dĂ©clarations totales enregistrĂ© en 2005 avait chutĂ© Ă  3,4 millions. 4. Le contrĂŽle des diffuseurs de services payants de tĂ©lĂ©vision AprĂšs la rĂ©organisation de la chaĂźne des contrĂŽles sur piĂšces et sur place au second semestre 2005, le premier semestre 2006 a Ă©tĂ© consacrĂ© Ă  la mise en place opĂ©rationnelle du dispositif de droit de communication auprĂšs des Ă©tablissements diffuseurs ou distributeurs de services payants de tĂ©lĂ©vision cĂąble ou/et ADSL. Des rĂ©unions avec les principaux Ă©tablissements concernĂ©s ont Ă©tĂ© organisĂ©es afin de dĂ©finir en commun les modalitĂ©s d’exercice du droit de communication. Des tests en rĂ©el permettant de vĂ©rifier la pertinence des circuits ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s. Les premiĂšres demandes ont ainsi Ă©tĂ© transmises dĂ©but juillet 2006 ; elles ont Ă©tĂ© adressĂ©es Ă  8 Ă©tablissements cĂąble et/ou ADSL. c Le bon bilan social de la rĂ©formeVotre Rapporteur spĂ©cial avait dĂ©crit en dĂ©tail, l’an dernier, le plan d’accompagnement social de grande ampleur mis en Ɠuvre par la direction gĂ©nĂ©rale de la comptabilitĂ© publique DGCP dans le cadre de la rĂ©forme. Rappelons simplement que la rĂ©forme de la collecte de la redevance audiovisuelle a conduit Ă  maintenir les services de contrĂŽle de la redevance audiovisuelle et Ă  redĂ©ployer les agents anciennement chargĂ©s de la gestion vers de nouvelles fonctions au sein du rĂ©seau du TrĂ©sor public. L’objectif de reclassement avant le 31 dĂ©cembre 2005 des 964 agents concernĂ©s a Ă©tĂ© tenu. Les opĂ©rations de reclassement ont Ă©tĂ© facilitĂ©es par des engagements clairs en matiĂšre de garanties juridiques et gĂ©ographiques, des plans de qualification et de formation ambitieux, la mise en place d’un dispositif original d’écoute et d’orientation des agents et, enfin, un accompagnement spĂ©cifique en matiĂšre de rĂ©munĂ©ration. Le plan d’accompagnement social, arrĂȘtĂ© le 25 novembre 2004, a Ă©tĂ© signĂ© par les organisations syndicales CGT, FO, CFDT et FSU. L’ensemble du dispositif d’accompagnement continuera de faire l’objet jusqu’en 2007 d’un suivi rĂ©gulier avec les organisations syndicales dans le cadre d’une commission nationale paritaire de suivi des agents de la redevance. De nombreuses garanties ont Ă©tĂ© apportĂ©es aux agents en matiĂšre d’affectation le maintien dans l’ancien dĂ©partement d’affectation, le maintien dans la ville d’affectation pour une majoritĂ© des agents, le maintien dans leur ville d’affectation pour tous les agents des services de contrĂŽle. Un emploi dans le dĂ©partement informatique de la ville de localisation de leur ancien centre a Ă©galement Ă©tĂ© proposĂ© aux personnels ayant une qualification informatique et conservant une fonction informatique. Les nouvelles activitĂ©s concernent les centres de prĂ©lĂšvement service » Lille, Lyon et Strasbourg, le centre national de gestion des concours Lille, la trĂ©sorerie automatisĂ©e des amendes Rennes, le centre amendes service Toulouse, les pĂŽles d’apurement administratif des comptes des collectivitĂ©s locales Rennes et Toulouse et le pĂŽle national contrĂŽle de la redevance Rennes. S’agissant des qualifications, 151 promotions supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© rĂ©servĂ©es aux agents concernĂ©s, s’ajoutant aux promotions autorisĂ©es pour ces services dans le cadre de la tranche 2005 du plan ministĂ©riel de qualification, soit 92 postes. Les conditions de promotion des agents de la redevance ont Ă©tĂ© prĂ©servĂ©es. Dans le mĂȘme temps, en vue d’accompagner leur Ă©volution professionnelle, les agents de la redevance ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une formation professionnelle complĂšte et adaptĂ©e aux besoins. Une douzaine de cursus de formation ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s, comprenant chacun un volet thĂ©orique et un volet pratique immersion en trĂ©sorerie gĂ©nĂ©rale ou dans les postes comptables. Un certain nombre d’agents affectĂ©s dans les nouvelles structures ont par ailleurs suivi des formations mĂ©tiers complĂ©mentaires. Ces sessions spĂ©cifiques, mises en place au niveau local, ont pu permettre de rĂ©pondre aux besoins particuliers qui avaient Ă©tĂ© exprimĂ©s. Les agents ont bĂ©nĂ©ficiĂ© en moyenne de 20 jours de formation. À ce jour, 807 agents ont Ă©tĂ© formĂ©s soit un total de jours de formation dispensĂ©s hors tutorat. Un dispositif original d’écoute et d’orientation des agents a Ă©tĂ© mis en place dĂšs novembre 2004, a Ă©tĂ© organisĂ© en trois temps – une phase d’information collective des agents autour de la prĂ©sentation du nouvel environnement de travail rĂ©seau, trĂ©sorerie gĂ©nĂ©rale, des mĂ©tiers et des nouvelles structures de la DGCP ; – une phase d’écoute individuelle grĂące Ă  une gĂ©nĂ©ralisation des entretiens individuels avec une cellule d’écoute composĂ©e d’un consultant spĂ©cialisĂ© dans la conduite du changement et d’un cadre du service de la redevance, durant lesquels les agents ont exprimĂ© leurs souhaits d’affectation ; – une phase d’orientation durant laquelle les agents ont Ă©tĂ© conviĂ©s Ă  effectuer leurs choix de mutation aprĂšs rĂ©ception d’un livret de prĂ©sentation prĂ©cisant l’organisation et les mĂ©tiers de chacune des nouvelles structures. Enfin, le reclassement des agents n’a pas donnĂ© lieu Ă  une perte de rĂ©munĂ©ration et aucun dispositif de maintien de rĂ©munĂ©ration n’a Ă©tĂ© mis en place, Ă  l’exception des personnels affectĂ©s au traitement automatisĂ© de l’information fonctions de dactylocodage qui, mutĂ©s dans les services administratifs, ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une indemnitĂ© en Ă©change de la fin du versement de la prime de fonctions informatiques. Ce dispositif indemnitaire repose sur un choix individuel entre le versement d’une indemnitĂ© exceptionnelle de reconversion Ă©galement Ă  la valeur de quatre annĂ©es de primes de fonctions informatiques ou une indemnitĂ© diffĂ©rentielle destinĂ©e Ă  garantir au bĂ©nĂ©fice de l’agent concernĂ© un maintien de rĂ©munĂ©ration. 3.– L’exĂ©cution 2005 des prĂ©visions erratiquesÀ cĂŽtĂ© des rĂ©sultats durables trĂšs positifs de la rĂ©forme, certains problĂšmes ont Ă©tĂ© posĂ©s dans cette phase de dĂ©marrage. Focalisant l’attention gĂ©nĂ©rale depuis quelques mois, les nombreuses erreurs de prĂ©vision sur les rĂ©sultats de l’exĂ©cution 2005 ne peuvent pas ĂȘtre niĂ©es. En effet, les donnĂ©es, transmises par le ministĂšre de l’Économie, des finances et de l’industrie l’an dernier Ă  la mĂȘme Ă©poque, estimaient Ă  plus de 19 millions le nombre de comptes payants particuliers pour 2005. Deux hypothĂšses Ă©taient alors formulĂ©es – une hypothĂšse basse Ă  19 millions de comptes payants, permettant d’anticiper des encaissements globaux d’au moins millions d’euros, soit un peu moins de 16 millions d’euros de plus que ce qui Ă©tait prĂ©vu dans le projet de loi de finances pour 2005 ; – une hypothĂšse haute Ă  19,3 millions de comptes payants, avec des encaissements globaux prĂ©visibles de millions d’euros, soit un peu moins de 49 millions d’euros de plus que ce qui Ă©tait prĂ©vu en loi de finances initiale pour 2005. ENCAISSEMENTS PRÉVISIONNELS DE REDEVANCE EN 2005 en millions d’euros Recettes du compte d’avances en 2005 HypothĂšse basse de novembre 2005 1 RĂ©alisĂ© 2005 Comptes particuliers crĂ©ances 2005 Comptes particuliers crĂ©ances antĂ©rieures 188,77 207,94 Comptes professionnels 70,02 77,83 Total 1 DonnĂ©es prĂ©sentĂ©es au moment de la publication du rapport spĂ©cial de l’an dernier, en novembre 2005, retenant une hypothĂšse de 19 millions de comptes payants en 2005 et un taux de recouvrement de 92,5 %, soit celui de la taxe d’habitation, et un montant de redevance pondĂ©rĂ© mĂ©tropole et outre-mer de 115,18 euros. Quant Ă  l’hypothĂšse haute 19,3 millions de comptes payants en 2005, elle aboutissait Ă  une prĂ©vision 2005 de millions d’euros. Source ministĂšre de l’Économie, des finances et de l’industrie Les estimations fournies l’an dernier en rĂ©ponse aux questionnaires budgĂ©taires parlementaires se sont donc rĂ©vĂ©lĂ©es erronĂ©es de 24 Ă  56 millions d’euros selon les hypothĂšses retenues par rapport au rĂ©alisĂ© 2005. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial Ă  la mi- octobre 2006, l’erreur de prĂ©vision porte en rĂ©alitĂ© sur 30 millions d’euros par rapport Ă  la loi de finances rectificative pour 2005 qui avait budgĂ©tairement tirĂ© Ă  tort les consĂ©quences – 
prĂ©maturĂ©es – d’une prĂ©tendue erreur de prĂ©vision qui aurait jouĂ© en faveur des organismes de l’audiovisuel public 9 et sur seulement 10 millions d’euros par rapport Ă  la loi de finances initiale pour 2005 ! Le bilan de l’exercice 2005 peut donc, Ă  prĂ©sent, ĂȘtre Ă©tabli avec plus de certitude 10. Un total de dĂ©grĂšvements de redevance audiovisuelle ont Ă©tĂ© accordĂ©s, dont pour un motif de non dĂ©tention de poste de tĂ©lĂ©vision. Les encaissements de redevance ont atteint 2,259 milliards d’euros en 2005. Mais ce montant ne doit pas ĂȘtre confondu avec les encaissements dus au titre de la redevance 2005, dans la mesure oĂč, d’une part, des recouvrements sont opĂ©rĂ©s en 2006 et mĂȘme aprĂšs 2006 au titre de la redevance 2005 et oĂč, d’autre part, des encaissements de redevance dus au titre de 2004 sont intervenus en 2005 et doivent donc ĂȘtre soustraits du total 2005 pour reflĂ©ter, en droits constatĂ©s », les rĂ©sultats de la seule campagne 2005. Aussi, le total des recettes brutes de redevance audiovisuelle en droits constatĂ©s au titre de l’annĂ©e 2005 devraient s’élever au 31 dĂ©cembre 2006 Ă  2,191 milliards d’euros hors frais de gestion fixĂ©s par l’État Ă  65 millions d’euros, qui se dĂ©composent de la maniĂšre suivante – 2,259 milliards d’euros pour les encaissements bruts en 2005 pour les particuliers et les professionnels ; – auxquels il convient de soustraire 208 millions d’euros correspondant Ă  des encaissements bruts en 2005 au titre d’annĂ©es antĂ©rieures Ă  2005 ; – et d’ajouter environ 140 millions d’euros correspondant aux toutes derniĂšres estimations des encaissements bruts en 2006 au titre de la seule annĂ©e 2005. À ce montant estimĂ© fin 2006, il conviendra d’ajouter les encaissements ultĂ©rieurs annĂ©e 2007 et suivantes au titre de 2005. Votre Rapporteur spĂ©cial souligne nĂ©anmoins que, si ces mauvaises estimations sont effectivement perturbatrices, elles sont probablement liĂ©es pour une grande part Ă  la montĂ©e en puissance d’une rĂ©forme encore trĂšs rĂ©cente, qui a bousculĂ© des comportements anciens. Ces estimations doivent aussi ĂȘtre relativisĂ©es au regard du produit total des encaissements de redevance elles ne portent que sur une dizaine de millions d’euros pour un produit total de 2,2 milliards d’euros ! Surtout, elles ne doivent pas occulter les acquis de la rĂ©forme de la redevance, en termes d’économies sur les coĂ»ts de recouvrement ou en termes de taux de recouvrement. Ainsi, le taux de recouvrement de la redevance, au terme de la premiĂšre annĂ©e, s’est Ă©tabli Ă  91,5 % contre 83,7 % en 2004. En rĂ©alitĂ©, d’aprĂšs les derniĂšres informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, le taux dĂ©finitif de recouvrement sur les particuliers au titre de la redevance 2005 c’est-Ă -dire y compris les recouvrements intervenus en 2006 au titre de 2005 peut ĂȘtre estimĂ© Ă  96,1 % au 31 aoĂ»t 2006 et Ă  97,8 % au 31 dĂ©cembre 2006. L’amĂ©lioration du taux de recouvrement de la redevance L’amĂ©lioration du taux de recouvrement constatĂ©e Ă  la suite de la rĂ©forme de la redevance ne tient pas au calendrier d’émissions puisqu’au contraire, ces derniĂšres sont concentrĂ©es sur la fin de l’annĂ©e, alors que dans l’ancien systĂšme les lissait sur toute l’annĂ©e. En revanche, deux Ă©lĂ©ments sont susceptibles d’expliquer un taux de recouvrement accru l’adossement Ă  la taxe d’habitation et l’accĂ©lĂ©ration comme le renforcement des poursuites en cas d’impayĂ©. L’adossement Ă  la taxe d’habitation et l’obligation de cocher une case dans l’hypothĂšse de non dĂ©tention d’un appareil rĂ©cepteur ont certainement contribuĂ© Ă  rĂ©duire la fraude. Par ailleurs, cet adossement a permis aux quelque 37 % de contribuables qui payent leur taxe d’habitation par mensualisation ou prĂ©lĂšvement Ă  l’échĂ©ance, de rĂ©gler sans y penser » leur redevance avec ces modes de paiement. L’accĂ©lĂ©ration et le renforcement des poursuites ont Ă©galement des effets positifs sur le recouvrement. En premier lieu, le rythme des poursuites est plus rapide depuis 2005. Auparavant en effet, les commandements de payer Ă©taient envoyĂ©s quatre mois au moins aprĂšs la date limite de paiement. En 2005, ce dĂ©lai a Ă©tĂ© ramenĂ© Ă  trois mois. En second lieu, le recours Ă  la procĂ©dure de l’avis Ă  tiers dĂ©tenteur » Ă  l’encontre des contribuables qui refusent de s’acquitter aprĂšs l’envoi d’une lettre de rappel, suivie souvent d’une lettre comminatoire avant poursuite, est beaucoup plus efficace que la saisie–vente », procĂ©dure mise en Ɠuvre majoritairement sous l’empire des anciennes dispositions. 4.– Les prĂ©visions 2006 une certaine prudenceAu vu des difficultĂ©s Ă  prĂ©voir des rĂ©sultats d’il y a deux ans, les prĂ©visions 2006 doivent ĂȘtre apprĂ©hendĂ©es avec prudence. La loi de finances pour 2006 estime les encaissements de redevance Ă  hauteur de millions d’euros. L’exĂ©cution au 30 juin 2006 se dĂ©compose de la maniĂšre suivante ENCAISSEMENTS PRÉVISIONNELS DE REDEVANCE EN 2006 en millions d’euros Recettes du compte d’avances LFI 2006 RĂ©alisĂ© au 30 juin 2006 Comptes particuliers crĂ©ances 2006 490,0 1 Comptes particuliers crĂ©ances antĂ©rieures 123,3 101,0 Comptes professionnels 82,8 69,0 Total 660,0 1 La faiblesse des encaissements rĂ©alisĂ©s au 30 juin 2006 s’explique par le fait que plus de deux-tiers des particuliers acquittent leur taxe d’habitation Ă  l’automne. Source ministĂšre de l’Économie, des finances et de l’industrie Cependant, d’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, certaines estimations font Ă©tat de rĂ©sultats probablement infĂ©rieurs de 30 Ă  50 millions d’euros aux prĂ©visions de la loi de finances pour 2006. Deux Ă©lĂ©ments pourraient expliquer une nouvelle prĂ©vision divergente les incertitudes sur la base d’imposition Ă  l’origine des imprĂ©cisions de l’exercice 2005 et l’impact des dĂ©grĂšvements supplĂ©mentaires accordĂ©s depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2006, qui ont conduit Ă  rĂ©duire encore la base d’imposition. 5.– Les hypothĂšses 2007 des crĂ©dits en hausse pour l’audiovisuelEn 2007, et pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, la charge fiscale pesant sur les foyers français restera stable. Le montant de la redevance audiovisuelle due par les particuliers reste en effet inchangĂ© Ă  116 euros en France mĂ©tropolitaine et Ă  74 euros outre-mer. Les recettes constatĂ©es in fine en 2005 et les prĂ©visions de recettes pour 2006 justifient ainsi que le montant retenu pour 2007 soit sensiblement identique Ă  celui inscrit en loi de finances pour 2006, soit millions d’euros. ENCAISSEMENTS PRÉVISIONNELS DE REDEVANCE EN 2007 en millions d’euros Recettes du compte d’avances LFI 2006 PLF 2007 Comptes particuliers crĂ©ances 2007 Comptes particuliers crĂ©ances antĂ©rieures 123,3 167,00 Comptes professionnels 82,8 84,0 Total Source ministĂšre de l’Économie, des finances et de l’industrie Les dĂ©grĂšvements de redevance pour motifs sociaux pris en charge par le budget gĂ©nĂ©ral s’élĂšvent Ă  509 millions d’euros 11. Ces dĂ©grĂšvements sont imputĂ©s sur le programme Remboursements et dĂ©grĂšvements d’impĂŽts d’État de la mission Remboursements et dĂ©grĂšvements. Nous reviendrons plus loin sur le constat que, cette annĂ©e encore, le remboursement n’est pas intĂ©gral. Il faut se fĂ©liciter que le Gouvernement ait, pour la premiĂšre fois, introduit lui-mĂȘme, dĂšs le projet de loi de finances dĂ©posĂ© Ă  l’AssemblĂ©e nationale 12, le mĂ©canisme de garantie de ressources » pour les opĂ©rateurs de l’audiovisuel public qui avait, les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, Ă©tĂ© introduit par voie d’amendement de votre Rapporteur spĂ©cial ! Par ailleurs, les coĂ»ts de collecte resteront bas. Ainsi, le montant des frais prĂ©levĂ©s par l’État au titre de la gestion de la redevance audiovisuelle s’élĂšve Ă  24 millions d’euros dans le projet de loi de finances pour 2007, reconduisant ainsi les valeurs dĂ©jĂ  inscrites en loi de finances pour 2006 et corroborĂ©es par les recoupements avec les premiers rĂ©sultats de l’exercice en cours. Ce montant correspond Ă  l’ensemble des frais d’assiette, de recouvrement et de trĂ©sorerie, qui sont prĂ©levĂ©s sur les encaissements bruts de redevance audiovisuelle imputĂ©s en recettes du compte de concours financiers Avances Ă  l’audiovisuel public. Les Ă©conomies de coĂ»t de collecte obtenues grĂące Ă  la rĂ©forme de la redevance s’élĂšvent Ă  environ 100 millions d’euros, dont environ 50 millions d’euros au titre des frais prĂ©levĂ©s par l’État 73 millions d’euros avant la rĂ©forme, 24 millions d’euros en 2007 et environ 50 millions d’euros au titre des autres frais coĂ»ts immobiliers pour agents, coĂ»ts d’huissiers
. Les coĂ»ts de collecte facturĂ©s par l’État sont en sensible diminution par rapport Ă  la loi de finances initiale pour 2005 65 millions d’euros, et ce, grĂące Ă  la mise en place effective de la rĂ©forme de la redevance, qui a conduit – comme on l’a dĂ©jĂ  expliquĂ© – Ă  une organisation du recouvrement permettant une collecte plus performante avec un nombre d’agents plus rĂ©duit. Compte tenu du maintien Ă  24 millions d’euros des frais d’assiette, de recouvrement et de trĂ©sorerie, les recettes nettes de redevance s’établissent Ă  millions d’euros en 2007. Le budget 2007 est plutĂŽt encourageant puisqu’il permet l’augmentation des crĂ©dits effectivement affectĂ©s aux organismes de l’audiovisuel public, dont les effets seront analysĂ©s Ă  l’occasion des dĂ©veloppements thĂ©matiques, plus loin dans ce rapport. En effet, au total, les ressources allouĂ©es par la mission Avances Ă  l’audiovisuel public aux organismes de l’audiovisuel public en projet de loi de finances pour 2007 progressent de 2,57 % par rapport Ă  la loi de finances pour 2006, Ă  millions d’euros TTC, soit millions d’euros hors TVA. En consĂ©quence, l’article 63 du projet de loi de finances, rattachĂ© Ă  ce rapport spĂ©cial, procĂšde Ă  la rĂ©partition suivante de la ressource publique entre les cinq opĂ©rateurs bĂ©nĂ©ficiaires de la redevance audiovisuelle – millions d’euros pour France TĂ©lĂ©visions ; – 508,20 millions d’euros pour Radio France ; – 209,92 millions d’euros pour ARTE–France ; – 78,80 millions d’euros pour l’Institut national de l’audiovisuel ; – 56,53 millions d’euros pour Radio France Internationale. En tenant compte de la subvention allouĂ©e par le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres Ă  Radio France Internationale, le montant total des ressources publiques allouĂ©es aux organismes s’établit Ă  millions d’euros TTC en 2007, contre millions d’euros TTC en loi de finances pour 2006. En outre, les ressources propres des organismes devraient progresser de 5,4 % par rapport Ă  2006, grĂące Ă  un marchĂ© publicitaire orientĂ© Ă  la hausse et notamment caractĂ©risĂ© en 2007 par son ouverture au secteur de la grande distribution sur les chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision hertziennes. DĂšs lors, l’ensemble des ressources du service public de l’audiovisuel pour 2007 devrait s’élever Ă  millions d’euros hors taxe, en progression de 3,1 % par rapport Ă  2006. 6.– Les voies d’amĂ©lioration 100 % de compensation des dĂ©grĂšvementsSi la rĂ©forme constitue un progrĂšs trĂšs substantiel, elle n’en est pas moins perfectible. D’abord, il faut que l’administration fiscale s’attache Ă  mieux identifier les personnes dĂ©grevĂ©es de redevance au titre des droits acquis et des droits actuels. L’État doit ĂȘtre capable d’identifier les bĂ©nĂ©ficiaires de cette politique sociale et d’informer le Parlement sur le manque Ă  gagner que reprĂ©sente, pour l’audiovisuel public, l’actuel plafonnement de la prise en charge des dĂ©grĂšvements. Pour cela, une information prĂ©cise sur le nombre de personnes dĂ©grevĂ©es de redevance est essentielle. Surtout, et comme les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, votre Rapporteur spĂ©cial dĂ©plore que les compensations de dĂ©grĂšvements accordĂ©es par l’État restent plafonnĂ©es Ă  509 millions d’euros en 2007. Le principe d’un plafonnement des remboursements de dĂ©grĂšvements de redevance est en effet reconduit en 2007 par l’article 20 du projet de loi de finances, article adoptĂ© par l’AssemblĂ©e nationale le 20 octobre dernier. Votre Rapporteur spĂ©cial regrette ce plafonnement mĂȘme s’il a bien conscience qu’étant donnĂ© la situation budgĂ©taire de notre pays, il est difficile aujourd’hui d’assurer une compensation intĂ©grale des dĂ©grĂšvements. Mais, si l’une des consĂ©quences positives de la rĂ©forme de la redevance a Ă©tĂ© une extension des personnes bĂ©nĂ©ficiant d’une exonĂ©ration pour des motifs sociaux, rien ne saurait justifier que les exonĂ©rations en question aient vocation Ă  ĂȘtre financĂ©es par le budget de l’audiovisuel public. C’est d’ailleurs ce principe qu’affirme avec force la loi du 1er aoĂ»t 2000 relative Ă  l’audiovisuel en disposant que les exonĂ©rations de redevance audiovisuelle dĂ©cidĂ©es pour des motifs sociaux donnent lieu Ă  remboursement intĂ©gral du budget gĂ©nĂ©ral de l’État ». Ce plafond, qui n’est pas conforme Ă  l’esprit de la LOLF, dĂ©roge manifestement au principe de remboursement intĂ©gral imposĂ© par la loi organisatrice de l’audiovisuel. Ce qui a pu ĂȘtre acceptable en 2005, en raison des alĂ©as inhĂ©rents Ă  l’importante rĂ©forme de la collecte alors engagĂ©e, ne l’est plus dĂ©sormais. Il n’est pas normal de financer sur le budget de l’audiovisuel public des politiques sociales. Votre Rapporteur spĂ©cial regrette donc que, cette annĂ©e encore, son amendement supprimant ce plafond n’ait pas Ă©tĂ© adoptĂ©. * * * II.– RÉGULER DES OUTILS FORTEMENT CONTRAINTS A.– LA VOIE RÉGALIENNE LA PLACE DES POUVOIRS PUBLICS DANS UN ENVIRONNEMENT COMPLEXEDu point de vue de la nomenclature budgĂ©taire, votre Rapporteur spĂ©cial n’est pas compĂ©tent pour traiter des crĂ©dits de la direction du dĂ©veloppement des mĂ©dias ou du Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel puisque ceux-ci sont inscrits au sein du programme Coordination du travail gouvernemental de la mission Direction de l’action du Gouvernement 13. Pour autant, l’article 57 de la LOLF confĂšre aux Rapporteurs spĂ©ciaux un domaine de compĂ©tences plus large, qui, au cas prĂ©sent, s’étend Ă  l’ensemble des administrations et organes publics intervenant dans le secteur des mĂ©dias. 1.– Le Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel CSA le prix de l’indĂ©pendance ?Comme les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, votre Rapporteur spĂ©cial fait le constat du dĂ©calage trĂšs fort entre les attentes – grandissantes – Ă  l’égard du Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel CSA et la rĂ©alitĂ© – contrainte – de ses moyens budgĂ©taires. Cette annĂ©e encore, des doutes pĂšsent sur la capacitĂ© du CSA Ă  accomplir l’ensemble de ses missions avec les crĂ©dits de fonctionnement dont il dispose. Ce dĂ©calage risque de s’aggraver Ă  l’occasion de l’examen du projet de loi relatif Ă  la modernisation de la diffusion audiovisuelle et Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur, qui propose d’étendre encore les compĂ©tences du CSA afin de favoriser l’extension de la couverture de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre, l’extinction de la tĂ©lĂ©vision hertzienne analogique et le dĂ©veloppement de la tĂ©lĂ©vision haute dĂ©finition ou numĂ©rique personnelle. a Des missions de plus en plus lourdesDes missions de plus en plus lourdes, des exigences de plus en plus fortes, des intĂ©rĂȘts de plus en plus contradictoires
 le CSA, qui regroupe 270 ETPT, est une autoritĂ© administrative indĂ©pendante dont la lĂ©gitimitĂ© et l’importance sont facilement illustrĂ©es par l’accroissement du champ de ses missions, ces derniĂšres annĂ©es. L’annĂ©e 2007 se prĂ©sente, du reste, comme une annĂ©e oĂč le CSA sera fortement sollicitĂ©. Outre les activitĂ©s normales » du Conseil qui pĂšsent dĂ©jĂ  lourdement sur son activitĂ©, plusieurs Ă©lĂ©ments joueront l’an prochain, sur lesquels votre Rapporteur spĂ©cial reviendra Ă  l’occasion des dĂ©veloppements thĂ©matiques, plus loin dans ce rapport – les Ă©chĂ©ances Ă©lectorales importantes, qui appellent Ă©videmment un renforcement temporaire des ressources consacrĂ©es par le CSA au respect du pluralisme ; – la prĂ©paration des appels gĂ©nĂ©raux Ă  candidature en matiĂšre de radio FM, qui mettra les services du CSA sous forte tension ; – le dĂ©ploiement de la TNT et l’avĂšnement des chaĂźnes de la TNT, qui ont considĂ©rablement accru les missions du CSA. Le lancement le 31 mars 2005 des nouvelles chaĂźnes de la TNT a notamment Ă©tendu ses missions de contrĂŽle de façon significative 14. La gĂ©nĂ©ralisation de la TNT, par la logistique qu’elle implique, par les contestations qu’elle ne manque pas de crĂ©er, viendra compliquer la tĂąche du Conseil davantage encore ; – et Ă©ventuellement, les nouvelles compĂ©tences confiĂ©es au CSA par l’adoption du projet de loi relatif Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur et Ă  la modernisation de la diffusion tĂ©lĂ©visuelle, qui sera prochainement examinĂ© par le SĂ©nat. b Des crĂ©dits de fonctionnement insuffisantsPour faire face Ă  tout cela, la dotation budgĂ©taire affectĂ©e au CSA diminue de 0,5 %. Le projet de loi de finances propose, en effet, de porter cette dotation Ă  33,94 millions d’euros en 2007, montant affectĂ© au sein de l’action n° 9 du programme Coordination du travail gouvernemental de la mission Direction de l’action du gouvernement. Les dotations seront ainsi passĂ©es de 30,38 millions d’euros en 1992 Ă  33,94 millions d’euros en 2007, soit une progression de 11,7 % en euros courants
 qui correspond en fait Ă  une baisse de prĂšs de 15 % en euros constants. La diminution des crĂ©dits est mĂȘme plus prononcĂ©e encore sur la pĂ©riode 2002–2007, si l’on prend en compte non seulement les crĂ©dits ouverts en loi de finances initiale, mais Ă©galement les reports et les fonds de concours. En effet, les reports ont baissĂ© de 7 millions d’euros en 2004 et 6,1 millions d’euros en 2005 Ă  0,95 million d’euros en 2006 15. Cette baisse pourrait se poursuivre compte tenu des effets conjuguĂ©s de la baisse des crĂ©dits demandĂ©s en 2007 et du plafonnement des reports de crĂ©dits 16. Si les difficultĂ©s seront surmontĂ©es en 2006 grĂące Ă  des Ă©conomies structurelles 17, les perspectives budgĂ©taires pour 2007 sont une source de prĂ©occupation rĂ©elle. Le projet de loi de finances pour 2007 prĂ©voit de rĂ©duire les crĂ©dits de fonctionnement et d’investissement du CSA de 18,65 millions d’euros en 2006 Ă  16 millions d’euros en 2007, soit une baisse de 14,2 %. Mais cette baisse est relativisĂ©e par un transfert de charges Ă  compter du 1er octobre 2006 et Ă  hauteur d’environ 2 millions d’euros entre le CSA et l’Agence nationale des frĂ©quences, cette derniĂšre se voyant confier le traitement des rĂ©clamations des tĂ©lĂ©spectateurs dont la rĂ©ception est brouillĂ©e. Le budget de fonctionnement et d’investissement du CSA ne devrait donc baisser Ă  pĂ©rimĂštre constant que de 0,65 million d’euros. Ne serait-ce que par cohĂ©rence avec l’objectif gouvernemental de gĂ©nĂ©ralisation de la TNT, qui repose trĂšs largement sur l’action du CSA, votre Rapporteur spĂ©cial dĂ©plore la faiblesse des moyens du Conseil et souhaite que l’adoption du projet de loi relatif Ă  la modernisation de la diffusion audiovisuelle et Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur se traduise par une réévaluation des moyens affectĂ©s au CSA. 2.– La direction du dĂ©veloppement des mĂ©dias DDM face aux enjeux nationaux et europĂ©ensa Des missions lourdesDirection d’administration centrale rattachĂ©e au Premier ministre et placĂ©e sous son autoritĂ©, la direction du dĂ©veloppement des mĂ©dias DDM est un service mis Ă  la disposition du ministre de la Culture et de la communication, du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche, ainsi que du ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Promotion de l’égalitĂ© des chances. L’organisation interne de la direction est dĂ©finie par les arrĂȘtĂ©s du 24 fĂ©vrier 2003 18. Deux commissions lui sont rattachĂ©es la commission paritaire des publications et agences de presse 19 et la commission d’attribution des aides au soutien Ă  l’expression radiophonique 20. La DDM est chargĂ©e de dĂ©finir et coordonner la politique publique en matiĂšre de mĂ©dias et de la sociĂ©tĂ© de l’information et de prĂ©parer les Ă©volutions nĂ©cessaires de la rĂ©glementation en matiĂšre de libertĂ© de la presse, de communication et de services en ligne. La direction assure Ă©galement des fonctions de coordination interministĂ©rielle en matiĂšre de sociĂ©tĂ© de l’information, notamment dans le cadre de la prĂ©paration et de la mise en Ɠuvre des comitĂ©s interministĂ©riels de la sociĂ©tĂ© de l’information. La DDM assure enfin la prĂ©paration et la dĂ©fense des positions de la France sur ces sujets dans les instances internationales concernĂ©es. b Des moyens limitĂ©sLa DDM voit ses crĂ©dits imputĂ©s parmi ceux du programme Coordination du travail gouvernemental de la mission Direction de l’action du Gouvernement. Les crĂ©dits d’intervention qu’elle gĂšre sont, par contre, inscrits dans les programmes Presse et ChaĂźne française d’information internationale de la mission MĂ©dias et dans le programme Soutien Ă  l’expression radiophonique locale de la mission CinĂ©ma, audiovisuel et expression radiophonique locale. Cette rĂ©partition ne favorise pas la lisibilitĂ© budgĂ©taire sur le coĂ»t complet des moyens consacrĂ©s par l’État aux mĂ©dias. Dans le projet de loi de finances pour 2007, ces crĂ©dits sont de 5,55 millions d’euros, intĂ©gralement imputĂ©s sur des dĂ©penses de personnel. En 2006, les effectifs budgĂ©taires de la DDM reprĂ©sentent 92 emplois d’agents titulaires et 9 emplois d’agents contractuels, auxquels s’ajoutent des crĂ©dits correspondant Ă  la rĂ©munĂ©ration de 5 agents contractuels et de vacataires. Par ailleurs, la DDM comporte Ă©galement un certain nombre d’agents mis Ă  disposition, de sorte que son effectif global atteint 114 agents en 2006. B.– LA VOIE CONTRACTUELLE UN MOMENT CLEF POUR LES CONTRATS D’OBJECTIFS ET DE MOYENS1.– Un outil essentiel mais fragilisĂ©a Un instrument moderne et responsabilisantInstituĂ©s en 2000 par modification de l’article 53 de la loi de 1986 relative Ă  la libertĂ© de communication 21, les contrats d’objectifs et de moyens COM sont dĂ©sormais bien ancrĂ©s dans le paysage institutionnel des opĂ©rateurs audiovisuels. Les contrats d’objectifs et de moyens Symptomatiques de la modernisation de l’État, ces contrats ont pour ambition de formaliser dans une dĂ©marche contractuelle les relations entre un opĂ©rateur de l’audiovisuel public et son actionnaire unique, Ă  savoir l’État. Un COM dĂ©termine pour chaque sociĂ©tĂ© ou Ă©tablissement public – les axes prioritaires de son dĂ©veloppement, dont les engagements pris au titre de la diversitĂ© et l’innovation dans la crĂ©ation ainsi que les engagements permettant d’assurer, dans un dĂ©lai de cinq ans suivant la publication de la loi n° 2005-102 du 11 fĂ©vrier 2005 pour l’égalitĂ© des droits et des chances, la participation et la citoyennetĂ© des personnes handicapĂ©es, l’adaptation Ă  destination des personnes sourdes ou malentendantes de la totalitĂ© des programmes de tĂ©lĂ©vision diffusĂ©s, Ă  l’exception des messages publicitaires, sous rĂ©serve des dĂ©rogations justifiĂ©es par les caractĂ©ristiques de certains programmes ; – le coĂ»t prĂ©visionnel de ses activitĂ©s pour chacune des annĂ©es concernĂ©es, et les indicateurs quantitatifs et qualitatifs d’exĂ©cution et de rĂ©sultats qui sont retenus ; – le montant des ressources publiques devant lui ĂȘtre affectĂ© en identifiant celles prioritairement consacrĂ©es au dĂ©veloppement des budgets de programmes ; – le montant du produit attendu des recettes propres, notamment celles issues de la publicitĂ© de marques et du parrainage ; – les perspectives Ă©conomiques pour les services qui donnent lieu au paiement d’un prix. » Il s’agit d’un outil puissant grĂące auquel l’État doit fixer Ă  chaque opĂ©rateur des objectifs en termes de crĂ©ation, de programmation, de diversitĂ© culturelle
 mais aussi d’efforts de productivitĂ© et de meilleure gestion. En contrepartie de quoi, l’État s’engage Ă  fournir, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, Ă  l’opĂ©rateur un montant de ressources publiques lui permettant d’atteindre les objectifs prĂ©alablement dĂ©finis. Cet engagement sur la recette est indispensable car, si l’on met Ă  part le cas de l’Institut national de l’audiovisuel, les sociĂ©tĂ©s de l’audiovisuel public bĂ©nĂ©ficiant de la redevance sont toutes des sociĂ©tĂ©s de droit privĂ© Ă©voluant dans un contexte Ă©conomique fortement concurrentiel et particuliĂšrement dynamique. Ces sociĂ©tĂ©s ont donc besoin – comme leurs concurrents – d’une certaine visibilitĂ© Ă  moyen terme quant aux ressources que leur actionnaire, c’est-Ă -dire l’État, est prĂȘt Ă  leur accorder. Or, aujourd’hui, jusqu’au vote dĂ©finitif de la loi de finances et sa promulgation Ă  la fin du mois de dĂ©cembre, elles ne disposent pas d’une information sĂ»re quant Ă  la part de la ressource publique qui leur sera affectĂ©e. Cette incertitude est bien sĂ»r encore plus grande, en raison du principe d’annualitĂ© budgĂ©taire, pour les annĂ©es ultĂ©rieures. Le contrat d’objectifs et de moyens est, aux yeux de votre Rapporteur spĂ©cial, l’outil moderne indispensable pour gĂ©rer la relation entre les organismes de l’audiovisuel public et leur actionnaire. Pour autant, sa dimension pluriannuelle doit ĂȘtre conciliĂ©e avec le caractĂšre annuel du vote par le Parlement de sa principale ressource, c’est-Ă -dire la redevance audiovisuelle et la compensation des dĂ©grĂšvements. b Les dĂ©ceptions des contrats de premiĂšre gĂ©nĂ©rationOn rappellera que, suite Ă  l’adoption de la loi de 2000, deux COM seulement avaient Ă©tĂ© signĂ©s, l’un avec France TĂ©lĂ©visions pour la pĂ©riode 2001–2005, l’autre avec ARTE 2002–2005, celui de l’INA 2000–2003 ayant Ă©tĂ© en quelque sorte prĂ©curseur » puisqu’il prĂ©existait Ă  la loi. Ces trois contrats Ă©tant dĂ©sormais obsolĂštes et, au moment oĂč une nouvelle gĂ©nĂ©ration est en nĂ©gociation, il semble utile d’en dresser un bilan. Votre Rapporteur spĂ©cial a dĂ©jĂ  eu l’occasion de regretter que ni Radio France, ni RFI n’aient signĂ© de contrat d’objectifs et de moyens avec l’État. Il s’agit d’une lacune importante qui ne doit, en aucun cas, ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©e
 ce qui ne semble malheureusement pas une Ă©vidence pour tout le monde. Par ailleurs, votre Rapporteur spĂ©cial rappelle que les COM signĂ©s n’ont pas Ă©tĂ© systĂ©matiquement respectĂ©s, en particulier par l’État. On signalera aussi que le dĂ©calage du lancement de la TNT et la volontĂ© de la nouvelle majoritĂ© issue des urnes en 2002 de recentrer les objectifs du groupe France TĂ©lĂ©visions sur l’amĂ©lioration des programmes des chaĂźnes existantes ont rendu une partie des dispositions des contrats d’ARTE et de France TĂ©lĂ©visions caduques. Il est lĂ©gitime, et mĂȘme sain, qu’une majoritĂ© politique nouvelle ait des objectifs diffĂ©rents pour l’audiovisuel public et le gouvernement de 2002 n’était pas obligĂ© de se sentir liĂ© par tous les engagements pris par le gouvernement prĂ©cĂ©dent. NĂ©anmoins, dans ce type de situations, votre Rapporteur spĂ©cial plaide pour la nĂ©gociation systĂ©matique d’un avenant au COM, Ă  chaque fois qu’intervient un changement stratĂ©gique majeur de l’actionnaire ou une remise en cause de l’équilibre financier initial. Un amendement sera dĂ©posĂ© en ce sens. Cette obligation de prendre en compte l’architecture des COM dĂ©jĂ  signĂ©s incombe d’ailleurs non seulement au Gouvernement mais Ă©galement au lĂ©gislateur. Ce dernier peut, en effet, ĂȘtre parfois amenĂ© Ă  adopter des dispositions lĂ©gislatives modifiant, sans qu’il en ait nĂ©cessairement conscience, en profondeur l’équilibre du contrat. L’adoption de la loi de 2005 pour l’égalitĂ© des chances 22 en constitue un exemple bien connu. c Les enjeux des nouveaux COMUn certain nombre d’enjeux communs peuvent ĂȘtre dĂ©gagĂ©s. En termes de calendrier d’abord, il faut s’efforcer de faire en sorte que tous les contrats d’objectifs et de moyens soient conclus au cours de l’annĂ©e 2006 qui doit, dans la mesure du possible, ĂȘtre l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence du contrat. Quoique lourd pour les tutelles, ce travail est indispensable et doit conduire Ă  une signature rapide des contrats, quand cela est envisageable. Pour autant, votre Rapporteur spĂ©cial considĂšre qui, si une signature en 2006 n’est pas possible, il serait absurde de retenir des dates artificielles pour la durĂ©e des contrats, dans le but de faire croire qu’il n’y aurait pas eu d’annĂ©e sans COM. C’est notamment le cas du projet de contrat avec France TĂ©lĂ©visions, qui – vu le retard dĂ©jĂ  pris – a trĂšs peu de chances d’ĂȘtre signĂ© avant la fin de l’annĂ©e. Mieux vaut, dans ce cas, travailler sereinement Ă  un COM solide, portant sur la pĂ©riode 2007–2011. Sur le fond, deux types de disposition doivent impĂ©rativement figurer dans la nouvelle gĂ©nĂ©ration de contrats d’objectifs et de moyens – d’abord, des engagements prĂ©cis et chiffrĂ©s des opĂ©rateurs sur les objectifs relevant de leurs missions de service public. On doit pouvoir trouver des objectifs sur les programmes, sur le respect d’une certaine diversitĂ©, sur la dĂ©fense du pluralisme ou encore des engagements en faveur de la crĂ©ation culturelle ; – ensuite, des engagements en termes de maĂźtrise des coĂ»ts, de gestion du personnel et de gains de productivitĂ©. PrĂ©cisĂ©ment parce que les opĂ©rateurs de l’audiovisuel public sont financĂ©s pour les trois quarts par une ressource publique, la redevance, ils doivent ĂȘtre exemplaires dans leur gestion et dans la recherche permanente de gains de productivitĂ©, d’économies et de synergies. Ce n’est qu’une fois ces deux Ă©tapes franchies qu’il est possible de dĂ©terminer le montant des ressources publiques nĂ©cessaires au financement des objectifs, compte tenu des marges de manƓuvre dĂ©gagĂ©es en interne. L’évolution de ces ressources publiques doit ĂȘtre raisonnable et ne pas se traduire par un alourdissement par trop important pour le contribuable payant la redevance. Si le budget de l’audiovisuel public ne peut, selon votre Rapporteur spĂ©cial, Ă©voluer au mĂȘme rythme que l’inflation compte tenu du secteur hautement concurrentiel dans lequel il Ă©volue, il ne saurait non plus dĂ©roger, en ces temps de difficultĂ©s budgĂ©taires, Ă  l’impĂ©ratif d’efficacitĂ© de la dĂ©pense publique. d Un Parlement dĂ©sormais mieux associĂ© en amontLe Parlement est aujourd’hui impliquĂ© en amont et aval de la procĂ©dure des contrats d’objectifs et de moyens. L’article 53 de la loi de 1986 relative Ă  la libertĂ© de communication dispose que le PrĂ©sident de la sociĂ©tĂ© France TĂ©lĂ©visions prĂ©sente chaque annĂ©e devant les commissions chargĂ©es des affaires culturelles et des finances de l’AssemblĂ©e nationale et du SĂ©nat un rapport sur l’exĂ©cution du contrat d’objectifs et de moyens ». Il s’agit lĂ  d’une procĂ©dure utile, le document prĂ©sentĂ© maintenant depuis quatre ans Ă©tant riche, prĂ©cis et rigoureux. Pour la deuxiĂšme fois, en application d’un amendement adoptĂ© il y a deux ans par le Parlement Ă  l’initiative de votre Rapporteur spĂ©cial, cette prĂ©sentation s’est faite devant les commissions chargĂ©es des Affaires culturelles et des Finances rĂ©unies 23. Un Ă©largissement systĂ©matique de cette procĂ©dure Ă  l’ensemble des opĂ©rateurs serait probablement excessif et alourdirait inutilement le calendrier de travail des commissions. Pour autant, votre Rapporteur spĂ©cial continue de croire utile que les prĂ©sidents de ces opĂ©rateurs soient rĂ©guliĂšrement entendus, par exemple tous les deux ans, par les commissions parlementaires afin de multiplier les liens et les rencontres entre le Parlement et l’audiovisuel public. Par ailleurs, l’adoption d’un amendement prĂ©sentĂ© l’an dernier par votre Rapporteur spĂ©cial 24 permet une plus grande implication du Parlement en amont du processus. Les projets de COM doivent dĂ©sormais ĂȘtre transmis, avant leur signature, aux commissions chargĂ©es des affaires culturelles et des finances de l’AssemblĂ©e nationale et du SĂ©nat, ce qui a Ă©tĂ© le cas du projet de COM de Radio–France par exemple. Cela constitue la meilleure garantie pour que le Parlement, qui vote le montant et l’assiette de la redevance, se sente partie prenante de la signature de l’État. Ces projets peuvent faire l’objet d’un dĂ©bat au Parlement et les commissions des Affaires culturelles et des Finances peuvent formuler un avis sur ces projets de contrat dans un dĂ©lai de six semaines. Par ailleurs, les sociĂ©tĂ©s Radio France, Radio France Internationale et ARTE–France ainsi que l’Institut national de l’audiovisuel ont l’obligation lĂ©gale de transmettre chaque annĂ©e, avant la discussion du projet de loi de rĂšglement, aux commissions chargĂ©es des affaires culturelles et des finances de l’AssemblĂ©e nationale et du SĂ©nat un rapport sur l’exĂ©cution de leur contrat d’objectifs et de moyens. Ces opĂ©rateurs se sont tous acquittĂ©s de cette obligation cette annĂ©e. 2.– Un bilan trĂšs contrastĂ© mais un renouvellement indispensableL’apprĂ©ciation portĂ©e sur chaque contrat d’objectifs et de moyens dĂ©pend Ă©videmment de la spĂ©cificitĂ© de l’opĂ©rateur et de ses missions. Votre Rapporteur spĂ©cial reviendra donc sur les points les plus importants en les dĂ©veloppant plus loin dans ce rapport. On se contentera ici d’une prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale de chaque contrat ou projet de contrat, en insistant sur les situations – illĂ©gales – oĂč un COM n’est toujours pas signĂ©. a L’Institut national de l’audiovisuel les vertus de la contractualisationLes vertus de la stratĂ©gie de contractualisation apparaissent trĂšs clairement dans l’exemple de l’Institut national de l’audiovisuel INA. C’est au travers de l’outil du COM que l’INA a orchestrĂ© son redressement. Rappelons, en effet, que le premier COM avait Ă©tĂ© Ă©laborĂ© dans un contexte de crise. SignĂ© avec l’État le 27 avril 2000, pour la pĂ©riode 2000–2003, il s’articulait autour de l’organisation de la convergence des autres activitĂ©s vers la mission patrimoniale et le numĂ©rique, et de la rationalisation de la gestion en stabilisant la masse salariale et les effectifs, conditions indispensables au retour Ă  l’équilibre Ă©conomique. Force est de reconnaĂźtre que l’INA a assez bien tenu les engagements du premier COM et atteint les objectifs poursuivis, tant en matiĂšre de gestion que d’exĂ©cution du plan de sauvegarde et de numĂ©risation. Le rapport d’audit rĂ©alisĂ© par un organisme extĂ©rieur permet de constater que prĂšs de 80 % des indicateurs ont Ă©tĂ© respectĂ©s. L’INA a donc globalement rempli les objectifs qui lui Ă©taient assignĂ©s. Mais au-delĂ  de l’aspect visible des chiffres 25, l’INA a profondĂ©ment changĂ© et confortĂ© les missions que l’État lui a confiĂ©es. Votre Rapporteur spĂ©cial se rĂ©jouit que le COM 2005–2009 ait Ă©tĂ© signĂ©, le 17 novembre 2005. Dans le prolongement du premier contrat, et fort des rĂ©sultats acquis, le deuxiĂšme contrat dĂ©veloppe trois axes la sauvegarde du patrimoine audiovisuel et l’enrichissement des collections ; l’exploitation des fonds ; enfin, l’accroissement de l’efficacitĂ© et de la qualitĂ© de la gestion. Le contrat est signĂ© pour une pĂ©riode de 5 ans, soit un an de plus que le prĂ©cĂ©dent. La mesure de la performance et de l’efficacitĂ© des programmes d’actions s’est notamment traduite par la mise en place d’indicateurs stratĂ©giques de rĂ©sultats, plus pertinents que ceux du premier COM 26. Pour amĂ©liorer la lisibilitĂ© et Ă©viter la dispersion, leur nombre est significativement rĂ©duit par rapport au premier COM 19 indicateurs au lieu de 40. Pour mieux identifier les lignes de force, ces indicateurs sont centrĂ©s sur les objectifs stratĂ©giques et donc essentiels. Pour le pilotage interne de l’entreprise, ces indicateurs seront complĂ©tĂ©s, hors contrat, par un ensemble d’indicateurs opĂ©rationnels permettant d’apprĂ©hender de maniĂšre fine les composantes d’activitĂ© de l’INA. Par rapport au premier COM, le nouveau contrat se caractĂ©rise par une approche globale de la stratĂ©gie, qui cherche Ă  faire en sorte que toutes les compĂ©tences travaillent dans le mĂȘme sens. Les objectifs ne se dĂ©clinent plus par secteur pour la plupart d’entre eux, ils fĂ©dĂšrent autour d’une ligne de force sauvegarde, enrichissement et ouverture des fonds les diverses composantes de l’INA patrimoine, recherche, production, formation, gestion. En inscrivant chaque secteur dans l’action collective de l’entreprise, cette dĂ©marche renforce la lĂ©gitimitĂ© et la visibilitĂ© des orientations nouvelles assignĂ©es aux diffĂ©rentes activitĂ©s. En engageant chaque activitĂ© dans une dynamique de marque, elle crĂ©e une obligation collective de qualitĂ©. Votre Rapporteur spĂ©cial ne peut que souhaiter que cette ambition trouve une traduction concrĂšte. b L’Agence France–Presse la nĂ©gociation d’un avenant L’Agence France–Presse AFP a signĂ© avec l’État un COM couvrant la pĂ©riode 2003–2007, qui a pour objectif d’accompagner l’AFP Ă  sortir de la crise financiĂšre dans laquelle elle se trouvait. Ce COM avait pour ambition de faire grandir l’agence sur son cƓur de mĂ©tier, en accroissant son rayonnement international et d’abord europĂ©en. Il rĂ©affirme ainsi que l’AFP s’adresse d’abord aux mĂ©dias classiques », au premier rang desquels la presse Ă©crite papier et les mĂ©dias audiovisuels installĂ©s et connus. L’agence devait donc, aux termes du COM dans sa version 2003, dĂ©velopper de nouveaux mĂ©dias pour y afficher sa prĂ©sence et son savoir-faire
 mais avec prudence, c’est-Ă -dire dans le respect de ses clients traditionnels et en veillant Ă  la solvabilitĂ© des nouveaux besoins servis. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, un avenant au COM a Ă©tĂ© signĂ© pour la pĂ©riode 2006–2007 afin de prendre en compte une stratĂ©gie nouvelle la rĂ©orientation de l’AFP vers les nouveaux mĂ©dias en dĂ©veloppement vidĂ©o et multimĂ©dia, Ă©lĂ©ment qui n’était pas pris en compte au moment du COM signĂ© en 2003. Les nouveaux objectifs fixĂ©s Ă  l’AFP concernent notamment le dĂ©veloppement de l’activitĂ© vidĂ©o, sur le fondement d’un plan d’affaires comportant de nouveaux postes, créés en prioritĂ© par redĂ©ploiement. Par ailleurs, les investissements consacrĂ©s Ă  la modernisation de l’agence seront privilĂ©giĂ©s durant la pĂ©riode de l’avenant, de maniĂšre Ă  dĂ©velopper la capacitĂ© de l’AFP Ă  livrer des contenus multimĂ©dia assemblĂ©s, notamment avec des contenus vidĂ©o, Ă  des clients de type portail internet ou opĂ©rateurs mobiles, et d’augmenter ainsi ses revenus. Une poursuite des cessions de filiales et une rĂ©forme de la direction des systĂšmes d’informations sont prĂ©vues, de mĂȘme qu’un nouveau business plan modifiant les objectifs chiffrĂ©s de l’AFP. Enfin, la version de l’avenant transmise Ă  votre Rapporteur spĂ©cial fait Ă©tat d’engagement de maĂźtrise des charges, portant plus particuliĂšrement sur les charges de personnel. L’AFP contrĂŽlera Ă  cette fin le volume des ETP pour la catĂ©gorie du personnel permanent de statut siĂšge social ainsi que pour celle du personnel temporaire. Votre Rapporteur spĂ©cial considĂšre que cette dĂ©marche de modification du contrat par voie d’avenant est un Ă©lĂ©ment positif, dont la pratique devrait ĂȘtre Ă©tendue aux autres COM signĂ©s par l’État. c ARTE France vers un nouveau contratARTE France avait signĂ© son premier COM en mars 2002, pour la pĂ©riode 2002–2005. Ce COM avait pour principaux axes le soutien Ă  la production et Ă  la crĂ©ation, l’enrichissement de la grille de programmes en journĂ©e comme en soirĂ©e, ainsi que des objectifs relatifs Ă  la gestion de la sociĂ©tĂ©. Votre Rapporteur spĂ©cial estime que le bilan de ce premier COM est globalement positif, ARTE ayant rempli – et parfois dĂ©passĂ© – la plupart des objectifs qui lui Ă©taient fixĂ©s. Ainsi, l’indicateur relatif aux dĂ©penses en faveur de la production 27 est restĂ© supĂ©rieur aux objectifs et en constante Ă©volution sur l’ensemble de la pĂ©riode du COM 28. Quant au volume de production, qui devait ĂȘtre supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  500 heures, il a atteint 556 heures en 2004 et 619 heures en 2005. L’objectif d’enrichissement progressif de la grille de programmes a Ă©tĂ© poursuivi, mais dans une moindre mesure par rapport aux objectifs, en raison du dĂ©calage du dĂ©marrage de la TNT. Les indicateurs de gestion ont Ă©tĂ© respectĂ©s, Ă  l’exception de l’objectif de ressources propres pour les annĂ©es 2003 et 2004. Surtout, votre Rapporteur spĂ©cial dĂ©plore le manque de 10 millions d’euros que l’État aurait dĂ» apporter, et qui font dĂ©faut
 pour financer l’avenir, comme on l’expliquera plus loin dans ce rapport. Votre Rapporteur spĂ©cial estime Ă©galement que les discussions en cours sur le prochain COM doivent pouvoir aboutir avant la fin de l’annĂ©e pour couvrir la pĂ©riode de 2006-2010. Parmi les grands axes stratĂ©giques pourraient figurer, d’une part, le renforcement de la politique de la chaĂźne en faveur de la crĂ©ation d’Ɠuvres audiovisuelles et cinĂ©matographiques et, d’autre part, son rĂŽle moteur dans la gĂ©nĂ©ralisation de la diffusion numĂ©rique sur le territoire et l’introduction de la haute dĂ©finition. d Radio France le premier COMVotre Rapporteur spĂ©cial a eu souvent l’occasion de regretter l’absence de COM avec la sociĂ©tĂ© Radio France. Cette absence est d’autant plus prĂ©judiciable que les montants financiers en jeu impliquent un pilotage responsabilisĂ© de la dĂ©pense publique. Alors qu’à l’issue du vote de la loi de 2000, la prĂ©cĂ©dente direction de la sociĂ©tĂ© n’avait pas souhaitĂ© disposer de cet outil, la direction en place depuis l’étĂ© 2004 souhaite au contraire bĂ©nĂ©ficier de ce cadre de travail et a, trĂšs rapidement, entamĂ© une discussion avec son actionnaire. Votre Rapporteur spĂ©cial salue cet effort, qui semble sur le point d’aboutir enfin. Un projet de contrat pour la pĂ©riode 2006–2009 a Ă©tĂ© approuvĂ© par le conseil d’administration de Radio France le 12 juillet dernier. Ce document est le fruit de plusieurs mois de nĂ©gociation qui ont Ă©tĂ© l’occasion, au cours de nombreuses rĂ©unions thĂ©matiques, d’aborder dans le dĂ©tail les activitĂ©s de la sociĂ©tĂ© et de mettre Ă  plat les grands enjeux stratĂ©giques et les dĂ©fis qu’elle se doit de relever. Il a bien Ă©tĂ© transmis, conformĂ©ment Ă  l’article 53 de la loi relative Ă  la libertĂ© de communication, Ă  votre commission des Finances. À travers ce projet, Radio France et l’État affirment leur souhait, dans un contexte de concurrence accrue et d’évolution rapide du paysage mĂ©diatique, de prĂ©ciser et conforter les sept chaĂźnes et les formations musicales de Radio France dans leurs missions de service public, tout en permettant Ă  la sociĂ©tĂ© de rĂ©aliser de nouveaux dĂ©veloppements. Projet de COM 2006–2009 de Radio France Le premier grand axe stratĂ©gique fixĂ© Ă  Radio France pour les annĂ©es Ă  venir est de renforcer son cƓur de mĂ©tier. Cela passe tout d’abord par la nĂ©cessitĂ© de prĂ©ciser et conforter le positionnement de chacune des sept chaĂźnes, dans un souci de renforcement des missions de service public, de complĂ©mentaritĂ© des chaĂźnes entre elles et de maintien de leur audience face au dĂ©veloppement de la concurrence. Ainsi, des objectifs propres Ă  chaque chaĂźne ont Ă©tĂ© dĂ©finis – pour France Inter, rĂ©nover la grille de programme dans le respect de ses valeurs pour retrouver la confiance des auditeurs ; – pour France Info, conforter son statut de chaĂźne d’information de rĂ©fĂ©rence avec une antenne moins rĂ©pĂ©titive, plus conviviale et une diffusion Ă©largie ; – pour France Bleu, renforcer l’ancrage local tout en s’adossant Ă  une stratĂ©gie de rĂ©seau et en complĂ©tant sa prĂ©sence territoriale ; – pour France Culture, renforcer son positionnement de chaĂźne des savoirs en phase avec les dĂ©bats de son temps et au service d’une ambition artistique et patrimoniale unique ; – pour France Musique, Ă©largir son rĂ©pertoire et son offre de concerts pour mettre en valeur la vie musicale en France et dans le monde ; – pour Le Mouv’, faire partager aux jeunes les valeurs de service public avec un programme ambitieux fondĂ© sur l’information et les dĂ©couvertes musicales ; – pour FIP, offrir un auditoire plus large au seul espace radiophonique dĂ©diĂ© aux dĂ©couvertes musicales les plus Ă©clectiques. – enfin, conforter l’action culturelle et musicale de Radio France grĂące Ă  une complĂ©mentaritĂ© des formations musicales entre elles mais aussi avec les chaĂźnes. Afin que cette offre soit pleinement mise en valeur, la stratĂ©gie de diffusion dĂ©finie pour la sociĂ©tĂ© dans les annĂ©es Ă  venir est double Radio France doit en effet s’inscrire dans le mouvement de numĂ©risation de la diffusion, tout en favorisant l’extension de la diffusion en FM. L’internet sera Ă©galement privilĂ©giĂ© pour renforcer l’offre par des contenus plus riches et plus accessibles, avec notamment la mise en place de chaĂźnes thĂ©matiques dĂ©rivĂ©es. Par ailleurs, Radio France devra saisir les opportunitĂ©s qui s’offrent Ă  elle, avec le dĂ©veloppement de nouveaux usages et notamment l’apparition de supports dĂ©diĂ©s Ă  la mobilitĂ©, pour proposer de nouveaux services et donnĂ©es associĂ©s. Un autre axe important du projet de COM est celui de la rĂ©habilitation de la Maison de la Radio. L’État confirme ainsi qu’il donnera Ă  Radio France les moyens de financer, sans affecter l’activitĂ© de la sociĂ©tĂ©, le chantier de rĂ©habilitation, rendu nĂ©cessaire pour des raisons de sĂ©curitĂ©. La rĂ©habilitation sera aussi l’occasion d’offrir aux occupants et spectateurs le cadre et l’outil de travail d’une radio du 21Ăšme siĂšcle et de crĂ©er un auditorium de places Ă  la hauteur des formations musicales de Radio France. Dans le projet de COM, l’État s’engage Ă  allouer Ă  la sociĂ©tĂ© une redevance de fonctionnement qui devrait augmenter de 2,6 % en 2007, 2,4 % en 2008 et 2,3 % en 2009, ainsi qu’une redevance d’investissement pour le financement des travaux de rĂ©habilitation 6,2 millions d’euros en 2007, 14,3 millions d’euros en 2008 et 22,3 millions d’euros en 2009. ParallĂšlement, la sociĂ©tĂ© s’est engagĂ©e Ă  mettre en place une politique sociale et salariale modernisĂ©e qui conditionne une bonne maĂźtrise de ses charges et Ă  optimiser sa gestion avec notamment la mise en place de nouveaux outils de suivi et d’analyse. Cette modernisation se fera Ă  effectifs constants. Votre commission des Finances se prononcera sur ce projet de COM lors de sa rĂ©union du 2 novembre 2006, mais votre Rapporteur spĂ©cial ne peut que souhaiter, six ans aprĂšs la rĂ©forme de la loi relative Ă  la libertĂ© de communication, la signature rapide d’un contrat d’objectifs et de moyens pour Radio France TĂ©lĂ©visions un certain nombre d’incertitudesMobilisant les enjeux stratĂ©giques, financiers et sociaux les plus lourds, le cas de France TĂ©lĂ©visions est nĂ©cessairement plus complexe. D’autant plus qu’au fur et Ă  mesure de l’extension du pĂ©rimĂštre du groupe, la contractualisation devient de plus en plus complexe. Le premier contrat 2001–2005 a incontestablement permis, d’une part, de doter le groupe France TĂ©lĂ©visions et l’ensemble de ses filiales d’un outil transversal de pilotage stratĂ©gique et de gestion et, d’autre part, de moderniser sa relation avec l’État–actionnaire et ses modalitĂ©s de gouvernance. Le nouveau contrat devra prĂ©senter les mĂȘmes avantages et prendre en compte les Ă©volutions rĂ©centes et futures du paysage audiovisuel français et international. Un document a Ă©tĂ© soumis Ă  votre commission des Finances en avril dernier. Proposition de COM 2006–2010 de France TĂ©lĂ©visions BaptisĂ©e Gagner le pari de la modernitĂ© », cette proposition de COM s’articule autour des axes suivants – la stratĂ©gie Ă©ditoriale. Dans le cadre de sa mission de service public, les objectifs Ă©ditoriaux prioritaires de France TĂ©lĂ©visions pourraient ĂȘtre dĂ©terminĂ©s en examinant la valeur ajoutĂ©e que l’entreprise peut apporter du point de vue de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral par rapport Ă  l’offre de tĂ©lĂ©vision privĂ©e, et ce suivant trois dimensions exhaustives les programmes diffusĂ©s, l’effet d’entraĂźnement exercĂ© sur l’industrie audiovisuelle et cinĂ©matographique et la prise en compte de tous les publics ; – la stratĂ©gie de dĂ©veloppement du groupe. L’examen de la stratĂ©gie de dĂ©veloppement du groupe devra tenir compte des mutations technologiques auxquelles celui-ci est confrontĂ©, et ce, tant en termes de pĂ©rimĂštre du service public que de modĂšle Ă©conomique associĂ© abandon de l’analogique, extension de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre, introduction de la haute dĂ©finition, tĂ©lĂ©vision sur mobile.... Plus prĂ©cisĂ©ment, il s’agira pour France TĂ©lĂ©visions de respecter le calendrier de dĂ©ploiement des 115 premiers sites de la TNT dĂ©fini par le CSA pour l’ensemble des chaĂźnes de la TNT et de s’engager, avec ses partenaires du multiplexe public, dans un plan de dĂ©ploiement complĂ©mentaire afin de contribuer au processus d’extinction progressif de la diffusion analogique qui dĂ©marrera en mars 2008 pour s’achever en novembre 2011. Par ailleurs, le groupe participera Ă  l’offre des chaĂźnes gratuites de la TNT par satellite. Enfin, France TĂ©lĂ©visions, qui a d’ores et dĂ©jĂ  diffusĂ© des programmes en haute dĂ©finition Ă  l’occasion des expĂ©rimentations, aura pour objectif de continuer Ă  diffuser un maximum de programmes en haute dĂ©finition ; – la stratĂ©gie de France TĂ©lĂ©visions outre-mer et en rĂ©gions. Concernant l’outre-mer en particulier, il s’agira autant d’examiner la stratĂ©gie de diffusion de la tĂ©lĂ©vision publique que la stratĂ©gie de RFO ; – le rĂŽle de France TĂ©lĂ©visions sur le plan international le contrat devra notamment prĂ©ciser les moyens permettant au groupe d’animer ses participations dans l’audiovisuel extĂ©rieur français ; – la modernisation de la gestion du groupe, qui devra notamment s’appuyer sur la recherche de synergies et la maĂźtrise des effectifs et de la masse salariale, en vue de parvenir Ă  l’équilibre financier. Le projet de COM 2006–2010, qui est en rĂ©alitĂ© une proposition de COM Ă©manant de l’entreprise publique et sur laquelle l’État–actionnaire a de toute Ă©vidence du mal Ă  se prononcer, n’est pas satisfaisant en l’état. Votre Rapporteur spĂ©cial s’étonne en particulier qu’on ait laissĂ© France TĂ©lĂ©visions Ă©laborer, seule et sans ligne directrice, une proposition de COM, qui reflĂšte la seule vision entreprenariale du groupe audiovisuel public
 et que l’État peut d’autant plus facilement juger insuffisante qu’il n’a en rien contribuĂ© Ă  son succĂšs. Incapables de fournir une analyse unique et une approche stratĂ©gique d’actionnaire, les diffĂ©rentes autoritĂ©s de tutelle sont les premiĂšres responsables des retards pris dans l’élaboration du COM. Ce constat rejoint d’ailleurs ceux, plus gĂ©nĂ©raux, d’absence de vision stratĂ©gique unifiĂ©e de l’État–actionnaire et de dĂ©ficience de la gouvernance publique dans la dĂ©finition de ce que devrait ĂȘtre une politique industrielle des mĂ©dias. Pour autant, les engagements d’économies sont trop faibles dans la proposition de France TĂ©lĂ©visions, et fondĂ©s en rĂ©alitĂ© sur des engagements de moindres dĂ©penses par rapport Ă  la tendance et non sur des Ă©conomies rĂ©elles. Dans le domaine de la gestion Ă©galement, les ambitions du groupe sont trop elliptiques. La maĂźtrise Ă©voquĂ©e de la masse salariale n’est assortie d’aucune prĂ©cision permettant d’en apprĂ©cier la vraisemblance. Les ambitions du groupe en matiĂšre de politique de ressources humaines et notamment d’évolution des mĂ©tiers de l’audiovisuel ne sont pas suffisamment explicitĂ©es, de sorte qu’aucun suivi prĂ©cis ne pourra en ĂȘtre effectuĂ©. Votre Rapporteur spĂ©cial estime, dans ces conditions, que chacun des objectifs d’amĂ©lioration de la gestion devrait ĂȘtre assorti d’élĂ©ments prĂ©cis permettant un suivi et une Ă©valuation. Surtout, le plan d’affaires sur la durĂ©e du COM prĂ©sentĂ© dans la proposition de France TĂ©lĂ©visions, plan qui est d’ailleurs fondĂ© sur une Ă©volution probablement sous-estimĂ©e des recettes publicitaires, aboutit Ă  un rĂ©sultat cumulĂ© avant impĂŽt du groupe dĂ©ficitaire de 235,8 millions pour la pĂ©riode 2006–2010... et ce, sans mĂȘme prendre en compte les besoins spĂ©cifiques ! Pour ces besoins sous-titrage en faveur des sourds et des malentendants, mise en place de la haute dĂ©finition
, France TĂ©lĂ©visions demande un financement complĂ©mentaire. Toutes les Ă©nergies doivent dĂ©sormais ĂȘtre mobilisĂ©es pour permettre l’approbation d’un projet de COM par le conseil d’administration de France TĂ©lĂ©visions en dĂ©cembre prochain, en vue de la consultation du comitĂ© d’entreprise par le groupe et du Parlement par le Gouvernement dĂ©but 2007. On a dĂ©jĂ  dit, en effet, que les retards pris rendaient artificielle la date de dĂ©part du COM 2006 fixĂ©e dans le projet d’avril dernier. Aussi l’objectif doit-il ĂȘtre de signer un COM pour la pĂ©riode 2007–2011, cohĂ©rente avec le terme du mandat actuel du prĂ©sident de France TĂ©lĂ©visions 2010, un prĂ©sident nouvellement nommĂ© n’ayant en tout Ă©tat de cause ni le temps ni les moyens de nĂ©gocier dĂšs son arrivĂ©e un nouveau COM avec l’État. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, diffĂ©rents groupes de travail ont Ă©tĂ© mis en place pour tenter d’aboutir d’ici la fin dĂ©cembre Ă  un vĂ©ritable projet opĂ©rationnel. Votre Rapporteur spĂ©cial souhaite en tout cas que le contrat d’objectifs et de moyens entre France TĂ©lĂ©visions et l’État puisse ĂȘtre rapidement conclu, pour que le groupe dispose, pour les annĂ©es Ă  venir, d’une lisibilitĂ© accrue tant sur ses objectifs que sur ses moyens. f Radio France Internationale un COM lointain mais plus que jamais nĂ©cessaireRadio France Internationale RFI ne dispose toujours pas de COM il s’agit, rappelons-le, d’une situation illĂ©gale. Mais cet Ă©tat de fait reflĂšte un problĂšme en rĂ©alitĂ© plus profond, une question prĂ©alable celle de la vision stratĂ©gique de l’État sur le rĂŽle et l’avenir de RFI. Certes, l’assainissement de la situation financiĂšre de la sociĂ©tĂ© a constituĂ© un prĂ©alable, ces derniĂšres annĂ©es, Ă  l’engagement d’une rĂ©flexion approfondie sur ses grands axes de dĂ©veloppement stratĂ©giques. Certes, un projet de contrat d’objectif et de moyen entre l’État et RFI est en cours de prĂ©paration. Parmi ses grands axes pourraient ainsi figurer la dĂ©finition de zones prioritaires de diffusion sur lesquelles RFI devra concentrer ses efforts, une rĂ©organisation de son dispositif en langues Ă©trangĂšres avec notamment le dĂ©veloppement de son offre sur l’internet, l’harmonisation de la ligne Ă©ditoriale de ses antennes, sa coordination avec les autres acteurs de l’audiovisuel extĂ©rieur ou encore la modernisation de sa gestion. Mais si les discussions avec les tutelles existent, elles n’ont pour l’instant pas permis de clarifier l’ensemble des questions stratĂ©giques de RFI, telles que les publics auxquels la sociĂ©tĂ© doit s’adresser, les zones d’actions dans lesquelles elle doit diffuser ses programmes, ou encore les langues et les supports de diffusion
 Sans rĂ©ponse claire Ă  ces questions, il est illusoire de croire que la conclusion d’un COM assurera l’avenir pĂ©renne de RFI. Votre Rapporteur spĂ©cial attend de l’État qu’il prenne ses responsabilitĂ©s pour moderniser ce grand groupe public audiovisuel. g TV5 Monde pour un COM supranational ?S’il n’existe pas de projet de contrat d’objectifs et de moyens entre l’État français et TV5 Monde, on signalera toutefois qu’une telle initiative vient d’ĂȘtre lancĂ©e au niveau multilatĂ©ral. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, elle pourrait dĂ©boucher sur la signature d’un contrat entre l’ensemble des gouvernements bailleurs de fonds de TV5 Monde et l’opĂ©rateur
 signe supplĂ©mentaire de la pertinence de l’outil contractuel dans le secteur de l’audiovisuel public. * * * CHAPITRE DEUXIÈME LES ACTEURS DE L’AUDIOVISUEL PUBLIC FACE AUX MUTATIONS DU SECTEUR Le secteur audiovisuel fait face Ă  une sĂ©rie de mutations qui influent fortement, par leur ampleur et leur coĂ»t, sur les entreprises audiovisuelles publiques numĂ©rique, haute dĂ©finition, tĂ©lĂ©vision mobile, interactivitĂ©, diversification des services, concurrences nationales et internationales Celles-ci, pour rester compĂ©titives et maintenir une offre publique de qualitĂ©, doivent opĂ©rer des choix stratĂ©giques, que l’État–actionnaire doit valider et dont il doit garantir le financement pĂ©renne. Il en va de l’avenir du service public audiovisuel. I.– UNE NÉCESSAIRE REFONDATION DE L’AUDIOVISUEL EXTÉRIEUR L’audiovisuel français extĂ©rieur fait l’objet de nombreuses critiques liĂ©es Ă  l’empilement des structures, aux coĂ»ts de fonctionnement, Ă  l’adĂ©quation insuffisante des modes de communication aux usages de chaque rĂ©gion du monde ou encore Ă  l’absence de synergies entre des intervenants Ă  vocations complĂ©mentaires. Si des synergies sont possibles entre tous ces acteurs, elles ne peuvent se mettre en Ɠuvre sans une unification du discours de l’État–actionnaire, dont la stratĂ©gie et les orientations apparaissent souvent opaques voire contradictoires. A.– UN PANORAMA FOISONNANT1.– Le constat unanime d’une certaine dispersiona La multiplicitĂ© des intervenants face Ă  l’absence de pilotageLa question du champ de l’audiovisuel extĂ©rieur est complexe et dĂ©licate. Si le groupe RFI et TV5 Monde assurent clairement une mission liĂ©e Ă  politique audiovisuelle extĂ©rieure de la France, la rĂ©flexion devient plus subtile quand on analyse le rĂŽle d’opĂ©rateurs comme MĂ©di 1 ou RMC Moyen-Orient, et quand envisage surtout d’y inclure des chaĂźnes comme France 24 et ARTE. Et l’on ne saurait oublier le rĂŽle pivot jouĂ© par Canal France International CFI et mĂȘme par le prestataire d’informations qu’est l’Agence France–Presse
 Aussi le panorama simple dessinant un audiovisuel extĂ©rieur composĂ© de trois opĂ©rateurs complĂ©mentaires RFI pour la radio, TV5 pour la tĂ©lĂ©vision et CFI pour la coopĂ©ration audiovisuelle est-il largement remis en cause par l’émergence de nouveaux intervenants et l’évolution profonde des supports de diffusion. France 24, qui Ă©chappe largement au contrĂŽle des administrations assurant la tutelle des opĂ©rateurs audiovisuels, se veut une chaĂźne d’information – dont la cible n’est pas la France et la langue pas forcĂ©ment française – plus qu’un opĂ©rateur extĂ©rieur
 lĂ  oĂč un organe comme TV5, par exemple, se prĂ©sente comme une chaĂźne francophone, gĂ©nĂ©raliste et multilatĂ©rale. Quant Ă  ARTE, elle est moins un opĂ©rateur extĂ©rieur de l’audiovisuel français que la rĂ©union d’une chaĂźne française et d’une chaĂźne allemande 29. Cependant, la vraie question n’est pas tant celle du nombre ou de la stratification des outils que de la cohĂ©rence entre ces diffĂ©rents acteurs. Or, cette mise en cohĂ©rence n’est pas assurĂ©e par les tutelles. L’audiovisuel extĂ©rieur souffre, Ă  l’évidence, d’une dĂ©ficience de pilotage politique et administratif. De plus, le Conseil de l’audiovisuel extĂ©rieur de la France ayant cessĂ© d’exister, certaines entreprises doivent parfois dialoguer avec deux, trois ou quatre administrations diffĂ©rentes, dont le discours n’est pas toujours clair et cohĂ©rent direction de l’audiovisuel de la direction gĂ©nĂ©rale de la coopĂ©ration internationale et du dĂ©veloppement DGCID du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, direction du dĂ©veloppement des mĂ©dias DDM du ministĂšre de la Culture et de la communication, direction du budget et Agence des participations de l’État du ministĂšre de l’Économie, des finances et de l’industrie. RFI est l’une des victimes les plus flagrantes de cet empilement des tutelles qui vient amplifier l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des financements publics l’affectant dĂ©jĂ  subvention budgĂ©taire et affectation de redevance. b La complexitĂ© des circuits financiersL’absence de cohĂ©rence se ressent Ă©galement au niveau des types de financement. Si ARTE–France est financĂ©e grĂące Ă  la redevance audiovisuelle, RFI est dotĂ©e Ă  la fois par affectation du produit de la redevance et par subvention budgĂ©taire
 alors que TV5 Monde n’est subventionnĂ©e que par le programme Audiovisuel extĂ©rieur. Quant Ă  France 24, elle bĂ©nĂ©ficie d’un financement assurĂ© par un programme dĂ©diĂ© au sein de la mission MĂ©dias. Les circuits de financement se complexifient quand on considĂšre la place qu’occupe France TĂ©lĂ©visions elle-mĂȘme affectataire de l’essentiel du produit de la redevance dans ce systĂšme. France TĂ©lĂ©visions est, en effet, au cƓur de presque tous les dispositifs capitalistiques des opĂ©rateurs extĂ©rieurs. Le groupe public participe ainsi Ă  hauteur de 4 millions d’euros dans le budget de TV5 Monde, dont il possĂšde 57 % du capital, et il dĂ©tient 45 % du capital social de ARTE–France, cette derniĂšre Ă©tant actionnaire Ă  hauteur de 12,5 % dans TV5 Monde, de 11 % dans France 4 et de 25 % dans CFI
 CFI dont France TĂ©lĂ©visions dĂ©tient les 75 % restant depuis quatre ans et vers lequel le groupe a transfĂ©rĂ© toutes ses activitĂ©s de coopĂ©ration tĂ©lĂ©visuelle. France TĂ©lĂ©visions dĂ©tient de plus, Ă  paritĂ© avec TF1, la sociĂ©tĂ© anonyme France 24, ainsi que 23,69 % de Euronews 30. De plus, votre Rapporteur spĂ©cial tient Ă  souligner l’effet dĂ©vastateur des mesures de rĂ©gulation sur le programme Audiovisuel extĂ©rieur. Ce programme a ainsi subi un montant de rĂ©serve Ă©gal Ă  5 % des crĂ©dits, finalement annulĂ©s. La logique de rĂ©gulation uniforme par programme s’adapte mal Ă  la nature de ce programme, qui ne regroupe que des opĂ©rateurs industriels Ă  commencer par RFI et TV5, contrairement aux autres programmes du budget l’État qui comportent Ă  la fois des dĂ©penses de personnel, de fonctionnement, d’investissement et d’intervention. Cela oblige, en cas de rĂ©gulation sur le programme Audiovisuel extĂ©rieur, Ă  affecter nĂ©cessairement les crĂ©dits d’intervention, les effets d’un gel ne pouvant ĂȘtre reportĂ©s sur des crĂ©dits de fonctionnement. Le taux de gel devrait ĂȘtre le mĂȘme que celui appliquĂ© sur les salaires des agents publics. D’ailleurs, votre Rapporteur spĂ©cial tient Ă  rappeler que la Deutsche Welle allemande, qui est un opĂ©rateur radio et tĂ©lĂ©visuel et qui a pourtant connu un plan d’économies en 2000, conserve, avec un budget de 265 millions d’euros pour l’exercice 2004–2005, des moyens supĂ©rieurs aux dotations cumulĂ©es de TV5, CFI, RFI et MĂ©di 1. Quant au financement public de RFI, il s’élevait Ă  125,74 millions d’euros en 2005
 lĂ  oĂč celui du BBC World Service, la radio internationale britannique qui est son homologue outre-manche, est de 357,75 millions d’euros pour l’exercice 2004–2005. Cela Ă©tant, il est important de rappeler que la question des moyens ne peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e indĂ©pendamment de celle des objectifs et des missions que l’on assigne aux opĂ©rateurs. c Une dimension multimĂ©dia » encore mal apprĂ©hendĂ©ePour assurer le rayonnement de ses idĂ©es, de sa culture et de sa langue dans le monde, la France doit s’appuyer sur les trois mĂ©dias de masse audiovisuels, complĂ©mentaires par leurs modes de consommation la radio, la tĂ©lĂ©vision satellitaire et l’internet. Si chacun des trois mĂ©dias dispose d’atouts propres et permet plus particuliĂšrement de toucher des publics et des zones spĂ©cifiques, c’est leur mise en cohĂ©rence qui constitue la clef du dĂ©veloppement des opĂ©rateurs de l’audiovisuel extĂ©rieur. En particulier, le modĂšle traditionnel de la radio internationale, nĂ© de la guerre froide et sur lequel repose encore largement l’organisation de RFI, ne correspond plus Ă  l’état du monde ni aux modes de consommation actuels de la radio 31. Il doit aujourd’hui ĂȘtre fondamentalement remis en question afin de s’adapter aux attentes de publics beaucoup plus exigeants qu’auparavant, dans le contexte d’une offre mĂ©diatique sans cesse croissante, en concurrence directe non plus seulement avec les autres grandes radios internationales, mais aussi avec des radios locales trĂšs professionnelles
 et surtout avec les mĂ©dias plus rĂ©cents tĂ©lĂ©vision, internet, et d’une certaine maniĂšre le tĂ©lĂ©phone mobile qui traversent dĂ©sormais les frontiĂšres et dont la consommation progresse chaque annĂ©e de façon soutenue. Votre Rapporteur spĂ©cial relĂšve d’ailleurs qu’il n’existe aucune politique de la prĂ©sence française sur l’internet et aucun outil performant pour diffuser les valeurs de la France, ses dĂ©bats, ses messages, ses positions, son regard sur le monde
 On rappellera que l’an dernier, le SĂ©nat avait dĂ©cidĂ© de supprimer la dotation allouĂ©e au projet de portail francophone IdĂ©es de France », que l’AssemblĂ©e nationale avait acceptĂ© de soutenir en maintenant la subvention budgĂ©taire proposĂ©e dans le projet de loi de finances pour 2006. Or, l’internet, par ses caractĂ©ristiques techniques, Ă©conomiques et sociologiques, est devenu en quelques annĂ©es un mĂ©dia transfrontiĂšre encore plus efficace que la tĂ©lĂ©vision et la radio. En touchant plus d’un milliard d’internautes fin 2006, il n’est plus rĂ©servĂ© aux pays trĂšs dĂ©veloppĂ©s d’AmĂ©rique du Nord, d’Asie et d’Europe. Toutes les Ă©tudes dĂ©montrent, en effet, que, parmi les Ă©lites Ă©conomiques et intellectuelles, et de plus en plus parmi les classes moyennes, l’utilisation de l’internet se banalise et se dĂ©veloppe trĂšs rapidement, y compris dans les pays Ă©mergents ou en dĂ©veloppement. 2.– Des missions enchevĂȘtrĂ©esa Une ambition trĂšs vasteÀ en croire le projet annuel de performances, l’audiovisuel extĂ©rieur vise deux objectifs majeurs – rendre les plus accessibles possible les programmes audiovisuels français aux publics Ă©trangers et Ă  nos compatriotes expatriĂ©s ; – favoriser la diversitĂ© culturelle et la dĂ©mocratisation des pays du Sud en soutenant la modernisation de leurs mĂ©dias. Intimidante est cette mission au regard du quotidien dans lequel les opĂ©rateurs de l’audiovisuel extĂ©rieur se dĂ©battent pour assurer leur survie et boucler leur budget chaque annĂ©e. De plus, les opĂ©rateurs de l’audiovisuel extĂ©rieur peuvent se voir assignĂ©s des missions trĂšs spĂ©cifiques, comme la promotion de la francophonie pour TV5 ou celle d’un point de vue français sur l’actualitĂ© du monde pour France 24
 sans que ces missions puissent toujours ĂȘtre traduites en objectifs opĂ©rationnels parfaitement clairs. b Les enjeux spĂ©cifiques de la coopĂ©ration audiovisuelle CFIDans le cadre de sa politique de coopĂ©ration, l’État s’est donnĂ© comme objectif de contribuer Ă  la diversitĂ© culturelle du monde, en aidant les pays du Sud Ă  construire leur propre industrie de l’image, et de favoriser la dĂ©mocratisation de ces pays en soutenant l’émergence de nouvelles gĂ©nĂ©rations de journalistes et de mĂ©dias indĂ©pendants. Forte de la reconnaissance de son expertise, la France noue ainsi des relations de confiance et assure une prĂ©sence au cƓur des systĂšmes mĂ©diatiques de ces pays. Pour ce faire, l’État finance notamment l’opĂ©rateur de coopĂ©ration audiovisuelle Canal France International CFI, partenaire de plus de cent tĂ©lĂ©visions publiques et privĂ©es dans le monde 32, qui occupe une place originale dans le dispositif mis en place pour soutenir l’influence française et promouvoir l’audiovisuel français dans les pays les plus dĂ©favorisĂ©s, grĂące notamment Ă  la fourniture de programmes français gratuits aux tĂ©lĂ©visions des pays du Sud banque de programmes CFI-Pro. Fin 2003, aprĂšs l’abandon de toute activitĂ© de diffusion, dĂ©sormais assurĂ©e en totalitĂ© par TV5 Monde, CFI a Ă©tĂ© recentrĂ© autour de deux mĂ©tiers la fourniture de programmes français aux pays Ă©mergents principalement en Afrique et la coopĂ©ration expertise, ingĂ©nierie, formation avec ces tĂ©lĂ©visions. L’objectif de cette rĂ©organisation est de confĂ©rer Ă  CFI le rĂŽle de coordinateur dans le domaine de la coopĂ©ration tĂ©lĂ©visuelle internationale et particuliĂšrement dans celui du conseil, de la formation, de l’assistance technique et de l’ingĂ©nierie en direction des pays Ă©mergents. Au-delĂ  et en complĂ©ment des financements engagĂ©s, notamment dans le cadre des Fonds de solidaritĂ© prioritaire FSP, CFI doit, pour mener Ă  bien ces nouveaux projets, rechercher des cofinancements multilatĂ©raux et des partenariats. Il reste essentiel de renforcer et d’amĂ©liorer la banque de programmes de CFI, en recherchant une meilleure adĂ©quation de l’offre de programmes Ă  la demande des tĂ©lĂ©visions partenaires, ce qui passe par une connaissance encore plus prĂ©cise, en amont des achats, des besoins rĂ©els de ces tĂ©lĂ©visions, et, en aval, par une mesure rĂ©guliĂšre des taux de reprise et de l’impact des programmes diffusĂ©s. Dans le cadre du plan d’économies de CFI, il est proposĂ© de rĂ©duire lĂ©gĂšrement la subvention du programme Audiovisuel extĂ©rieur Ă  19,5 millions d’euros en 2007 – 2,2 % par rapport Ă  2006. Ces crĂ©dits devraient permettre l’élaboration d’une stratĂ©gie de coopĂ©ration et la rationalisation de l’offre de CFI aux tĂ©lĂ©visions partenaires d’Asie, ainsi qu’une rĂ©flexion sur l’envoi de programmes Ă  partir d’autres supports afin de rendre la banque de programmes plus attractive pour les tĂ©lĂ©visions partenaires, tout en reconduisant les actions de coopĂ©ration et en assurant un meilleur suivi des manifestations sportives d’envergure internationale. L’offre des programmes en versions anglaise, portugaise et arabe devrait Ă©galement ĂȘtre accrue. c La place du partenariat franco-marocain MĂ©di 1Dans le mĂȘme esprit, l’État continue de soutenir, dans le cadre d’un partenariat Ă  long terme avec le Maroc, la radio maroco-française MĂ©di 1. Cette chaĂźne, prĂ©sente notamment au Maghreb, est une radio gĂ©nĂ©raliste bilingue français–arabe d’information internationale, de service et de divertissement, qui est nĂ©e en 1980 d’une volontĂ© politique commune des deux États 33. Elle couvre ainsi l’ensemble du bassin mĂ©diterranĂ©en occidental, c’est-Ă -dire le grand Maghreb. En outre, elle a nĂ©gociĂ© des reprises de ses programmes d’actualitĂ© sur de nombreuses stations FM en France. Son audience totale est d’environ 25 millions d’auditeurs, notamment en AlgĂ©rie oĂč elle est trĂšs suivie. Cette audience est probablement renforcĂ©e par sa prĂ©sence sur l’internet. Le soutien français passe par la compagnie internationale de radio–tĂ©lĂ©vision CIRT cette sociĂ©tĂ© française filiale Ă  100 % de la Sofirad est l’actionnaire français de MĂ©di 1. La CIRT porte la participation de 49 % du groupe Sofirad dans le capital de RMI Radio MĂ©diterranĂ©e Internationale, sociĂ©tĂ© de droit marocain dont le siĂšge est Ă  Tanger. Elle porte Ă©galement une participation de 35 % dans le capital de RĂ©gie 3, sociĂ©tĂ© de droit marocain qui est la rĂ©gie publicitaire de RMI et de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision marocaine 2M. La CIRT a pour fonction essentielle de gĂ©rer le personnel français dĂ©tachĂ© auprĂšs de RMI, soit 18 personnes journalistes et techniciens le programme Audiovisuel extĂ©rieur prĂ©voit de reconduire en 2007 la dotation de 1,07 million d’euros. Le projet medi 1 sat ÉvoquĂ© au plus haut niveau politique des deux pays Ă  l’automne 2001, ce projet de crĂ©ation d’une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision satellitaire d’information franco-arabe centrĂ©e sur le Maghreb a progressĂ© Ă  partir de l’étĂ© 2003 et a trouvĂ© sa cohĂ©rence. Sa dĂ©finition est presque achevĂ©e, la chaĂźne devant ĂȘtre lancĂ©e d’ici la fin de l’annĂ©e. AdossĂ©e Ă  RMI, associant des journalistes français, marocains et du Maghreb, reposant sur une programmation originale en français et en arabe et ayant une vocation rĂ©gionale mĂ©diterranĂ©enne, MĂ©di 1 Sat a pour vocation de renouveler l’offre audiovisuelle dans le monde arabe, dominĂ©e par les chaĂźnes locales ou des chaĂźnes internationales basĂ©es dans le Golfe. Le plan de financement qui repose sur l’hypothĂšse d’une montĂ©e en puissance des recettes publicitaires fait apparaĂźtre pour les trois premiĂšres annĂ©es suivant le lancement un besoin incompressible de 25 millions d’euros de fonds propres et quasi-fonds propres Ă  rĂ©unir en partenariat entre la France et le Maroc. L’apport de la France est de 7,5 millions d’euros rĂ©partis comme suit – concours de 3 millions d’euros de l’Agence française de dĂ©veloppement AFD, en quasi-fonds propres, Ă  MĂ©di 1 Sat ; – apport de 3 millions d’euros, en fonds propres, de la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations au capital de la CIRT pour permettre Ă  celle-ci d’entrer au capital de MĂ©di 1 Sat ; – apport en fonds propres du programme Audiovisuel extĂ©rieur, sous forme de subvention de 1,5 million d’euros Ă  la CIRT pour la participation de celle-ci au capital de MĂ©di 1 Sat. L’apport en capital a Ă©tĂ© versĂ© en deux tranches, l’une fin 2004 l’autre en 2006 ce qui explique qu’aucun crĂ©dit ne soit prĂ©vu en 2007 sur ce programme. La CIRT porte ainsi la part française au capital de MĂ©di 1 Sat de 15 millions d’euros au total Ă  hauteur de 4,5 millions d’euros soit 30 %. CĂŽtĂ© marocain les actionnaires sont Maroc TĂ©lĂ©com et Fipar Holding, filiale de la Caisse des dĂ©pĂŽts marocaine 56 % du capital. La radio franco-marocaine RMI dĂ©tient pour sa part 14 % du capital. La chaĂźne prĂ©voit d’employer Ă  terme une soixantaine de journalistes dont la formation bĂ©nĂ©ficiera d’un appui de la France Ă  hauteur de 1 million d’euros sur trois ans 0,3 million d’euros ont Ă©tĂ© engagĂ©s en 2006. 3.– Une rationalisation est possiblea À l’ùre du multimĂ©dia, il faut mettre en synergie les acteurs de l’audiovisuel extĂ©rieur Chacun des opĂ©rateurs de l’audiovisuel extĂ©rieur ayant des forces et des faiblesses propres, il est raisonnable de croire que des synergies sont possibles. Elles passent soit par le renforcement des coopĂ©rations existantes y compris celles avec l’AFP et les chaĂźnes de France TĂ©lĂ©visions, soit par la mise en place de synergies nouvelles. Cette derniĂšre orientation est indispensable au moment oĂč France 24 va s’inscrire dans un paysage audiovisuel dĂ©jĂ  riche en intervenants. La chaĂźne française d’information internationale doit notamment renforcer ses partenariats avec l’AFP pour l’achat d’images et de dĂ©pĂȘches et pour la mise en place de correspondants audiovisuels dans quelques bureaux de l’agence ; avec l’Agence d’images internationale AITV, agence de presse de RFO, pour l’achat d’images ; ou encore avec TV5, RFI et les chaĂźnes parlementaires. Mais s’il est crucial que tous les acteurs travaillent ensemble, la rĂ©flexion sur les synergies ne saurait s’en tenir aux seuls Ă©changes de prestations et de services entre les opĂ©rateurs existants. Votre Rapporteur spĂ©cial considĂšre, Ă  plus long terme, que l’intĂ©gration de chaque mĂ©dia autonome au sein de structures multimĂ©dias » favorisant la diffusion simultanĂ©e d’un mĂȘme message sur plusieurs supports avec une seule unitĂ© de production et plusieurs outils de diffusion est une Ă©volution inĂ©luctable, qui doit guider la rĂ©forme du paysage audiovisuel extĂ©rieur de la France, quitte par exemple Ă  envisager un jour la crĂ©ation d’un groupe audiovisuel unique. b Il faut doter l’audiovisuel extĂ©rieur d’un pilotage politiqueCertes, la crĂ©ation de la mission interministĂ©rielle MĂ©dias dans le projet de loi de finances pour 2007 est de nature Ă  permettre aux diffĂ©rentes administrations chargĂ©es d’engager la dĂ©pense publique en matiĂšre d’audiovisuel extĂ©rieur de travailler de façon plus concertĂ©e. Mais, au-delĂ  de la question des sources de financement, le choix d’adosser TV5, CFI et maintenant France 24, Ă  France TĂ©lĂ©visions, de mĂȘme que l’existence d’une convention collective commune et de problĂšmes sociaux trĂšs liĂ©s Ă  RFI et Radio France, imposent un pilotage politique qui associe, au minimum, le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres et le ministĂšre de la Culture et de la communication. Faute de formalisation, ce pilotage ne fonctionne pas aujourd’hui de façon satisfaisante, alors mĂȘme que la DDM pourrait de son cĂŽtĂ© mobiliser les opĂ©rateurs nationaux tout en assurant une Ă©volution harmonieuse de l’ensemble du secteur
 tandis que la DGCID serait de son cĂŽtĂ© en mesure d’analyser la demande des publics Ă©trangers et de mettre son rĂ©seau au service des opĂ©rateurs. Votre Rapporteur spĂ©cial soutient pour ce faire la recrĂ©ation – sous une forme rĂ©novĂ©e – du Conseil de l’audiovisuel extĂ©rieur de la France CAEF, dispositif qui n’a plus Ă©tĂ© rĂ©uni depuis 1996 du fait de sa lourdeur. Aujourd’hui, les rĂ©unions interministĂ©rielles ponctuelles et les consultations entre services ne suffisent pas Ă  assurer une coordination propre Ă  permettre d’anticiper sur les problĂšmes et d’impulser une vĂ©ritable stratĂ©gie cohĂ©rente. Afin de renforcer l’information du Parlement et de servir de support Ă  l’unification du discours de l’État et Ă  la mise en cohĂ©rence des diffĂ©rents opĂ©rateurs de l’audiovisuel extĂ©rieur, votre Rapporteur spĂ©cial propose la crĂ©ation d’une annexe annuelle au projet de loi de finances jaune ou document de politique transversale sur l’activitĂ© et les moyens de l’audiovisuel extĂ©rieur. Ce document unique retracerait, bien au-delĂ  du seul programme Audiovisuel extĂ©rieur, les crĂ©dits publics affectĂ©s, directement ou indirectement, aux opĂ©rateurs audiovisuels et comporterait une information actualisĂ©e sur les synergies mises en Ɠuvre entre les diffĂ©rents intervenants et sur le positionnement des tutelles de chaque entreprise. B.– RADIO FRANCE INTERNATIONALE UNE MUTATION INÉLUCTABLE1.– Le recul du financement public n’est pas la traduction d’une stratĂ©gieIl est proposĂ© de rĂ©duire la subvention du programme Audiovisuel extĂ©rieur Ă  69,63 millions d’euros en 2007 – 3,2 % par rapport Ă  la loi de finances initiale pour 2006, alors que l’affectation du produit de la redevance audiovisuelle augmente de 1,2 %, Ă  57,72 millions d’euros. Au total, le soutien de l’État Ă  Radio France Internationale RFI s’inscrit, pour la premiĂšre de son histoire, en rĂ©gression – 1,2 % par rapport Ă  2006 pour atteindre 127,35 millions d’euros. La baisse du budget de RFI est d’autant plus inĂ©dite qu’elle contraste avec la hausse moyenne de la redevance audiovisuelle + 2,5 %. Cette proposition, inscrite dans le projet annuel de performances PAP pour 2007, est expliquĂ©e par une Ă©conomie annuelle pĂ©renne de 5 millions » d’euros sur la facture ondes courtes TDF. Cet argument doit ĂȘtre relativisĂ©, l’économie sur TDF ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© largement consommĂ©e, dans la mesure oĂč le budget 2006 n’avait Ă©tĂ© Ă©quilibrĂ© qu’en anticipant 2,4 millions d’euros sur les ondes courtes. AprĂšs le gel au titre des mesures pour les banlieues 0,21 million d’euros et de la rĂ©serve de 5 % 2,38 millions d’euros, l’économie rĂ©siduelle se trouve plus qu’entiĂšrement absorbĂ©e, le total des ressources publiques s’établissant Ă  125,4 millions d’euros en 2006 contre 128 millions d’euros prĂ©vus en loi de finances initiale. L’exercice 2006 risque donc dĂ©jĂ  d’ĂȘtre dĂ©ficitaire en exploitation. Et il sera lourdement dĂ©ficitaire en termes comptables, puisque la nĂ©gociation avec TDF a conduit Ă  accepter, en contrepartie de la baisse des tarifs, un abandon de crĂ©ances de 10,9 millions d’euros qu’il faudra passer en perte exceptionnelle sur l’exercice. Du point de vue de l’entreprise, la justification de cet abandon de crĂ©ances disparaĂźt dĂšs lors que l’État rĂ©cupĂšre de maniĂšre indirecte l’économie rĂ©alisĂ©e par RFI qui en Ă©tait la contrepartie. Cette situation aboutit donc un rĂ©sultat paradoxal la renĂ©gociation Ă  la baisse des ondes courtes avec TDF se traduirait en fait par un appauvrissement de RFI ! Pour justifier la diminution proposĂ©e des subventions Ă  RFI, le PAP 2007 mentionne, de façon un peu plus convaincante, que le groupe dispose encore de marges d’économies potentielles importantes, ce qui permet une diminution de sa dotation budgĂ©taire ». Mais cette maniĂšre de faire rĂ©vĂšle aussi une forme d’hypocrisie votre Rapporteur spĂ©cial s’étonne, en effet, de ce que la diminution des crĂ©dits budgĂ©taires intervienne sans qu’une feuille de route claire ne soit donnĂ©e Ă  la direction du groupe, par exemple dans le cadre du contrat d’objectifs et de moyens. En particulier, votre Rapporteur spĂ©cial souligne que, pour financer l’indispensable effort de rĂ©organisation en profondeur, les marges de redĂ©ploiement reposent essentiellement sur des coĂ»ts de personnel rĂ©dactions en langue Ă©trangĂšre, rĂ©daction en français, personnels techniques. Elles ne dĂ©gageraient donc des Ă©conomies significatives que par l’intermĂ©diaire d’un plan social
 que les tutelles ont jusqu’ici toujours exclu. Cette situation ne peut qu’inquiĂ©ter au vu de la somme de qualitĂ©s et de talents rĂ©unis au sein du groupe RFI. Pour autant – comme on l’a exposĂ© plus haut –, le contexte technologique et financier oblige RFI Ă  Ă©voluer en profondeur et Ă  adapter sa politique de gestion des effectifs. On prĂ©cisera que, si les prĂ©visions d’exĂ©cution du budget 2006 font Ă©tat de recettes et de dĂ©penses fixĂ©es Ă  130,21 millions d’euros, le rĂ©alisĂ© 2005 a portĂ© les dĂ©penses Ă  131,49 millions d’euros dont 64,5 millions d’euros pour la masse salariale, 27,7 millions d’euros pour la diffusion et 9,64 millions d’euros pour les programmes pour seulement 130,78 millions d’euros de recettes. 2.– Une situation sociale toujours tendueLa question des effectifs est Ă©videmment une dimension qui, loin d’ĂȘtre nouvelle, continue de peser fortement dans les marges de manƓuvre et les perspectives de rĂ©forme de RFI. Au 31 dĂ©cembre 2005, l’entreprise employait personnes dont 795 CDI contre un an plus tĂŽt dont 809 CDI. La masse salariale des cinq derniĂšres annĂ©es a Ă©voluĂ© de 53,89 millions d’euros en 2001 Ă  61,92 millions d’euros en 2005. En 2005, 918 pigistes et 431 cachetiers ont travaillĂ© pour le compte de RFI, dont 586 Ă  l’étranger. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, le seul objectif tenable de rĂ©duction des effectifs sans recourir Ă  un plan social est de l’ordre de – 2 % par an. Au-delĂ , les tutelles devront prendre leurs responsabilitĂ©s et mener des rĂ©formes de plus grande ampleur. D’autant que la situation sociale reste tendue dans l’entreprise. On rappellera qu’à la suite du conflit de fĂ©vrier 2004 Ă  Radio France et RFI, les accords de levĂ©e de grĂšve prĂ©voyaient la mise en place d’un nouvel instrument salarial NIS applicable aux journalistes dĂšs 2005. Or, les nĂ©gociations qui ont eu lieu en octobre 2005 sur le NIS applicable aux journalistes de RFI ont Ă©tĂ© la raison principale de la tension sociale provoquĂ©e par les reprĂ©sentants des personnels techniques et administratifs PTA, ces derniers estimant que ce nouvel outil crĂ©ait un dĂ©sĂ©quilibre salarial entre les catĂ©gories de personnels. Le coĂ»t d’application du NIS aux journalistes s’est Ă©levĂ© Ă  euros pour la fin de l’annĂ©e 2005, la date d’effet de l’accord d’entreprise ayant Ă©tĂ© fixĂ©e au 1er juillet 2005. En 2006, on mentionnera la journĂ©e de mobilisation syndicale du 7 mars 2006, oĂč certaines organisations syndicales avaient dĂ©posĂ© un prĂ©avis de grĂšve ayant pour objet de s’associer Ă  la journĂ©e nationale liĂ©e au contrat premiĂšre embauche et qui a mobilisĂ© 5,2 % des personnels. Huit jours de grĂšve ont Ă©galement eu lieu du 28 mars au 12 avril, suite aux prĂ©avis dĂ©posĂ©s par l’ensemble des organisations syndicales de RFI 15 % en moyenne des personnels Ă©taient grĂ©vistes, avec une plus forte mobilisation les premiers jours du mouvement. La revendication portait principalement sur le nombre d’intĂ©grations en CDI des salariĂ©s en CDD, au cachet ou Ă  la pige, le principe d’un plan d’intĂ©gration ayant Ă©tĂ© prĂ©vu par accord d’entreprise du 8 dĂ©cembre 2005. Les nĂ©gociations ont abouti Ă  la signature d’un accord d’entreprise, signĂ© le 12 avril 2006 par la majoritĂ© des organisations syndicales de RFI. Cet accord subordonne les intĂ©grations en CDI Ă  des conditions d’anciennetĂ© et de rĂ©gularitĂ© de collaboration. Le plan d’intĂ©gration prĂ©voit deux Ă©tapes l’intĂ©gration en CDI de 53 salariĂ©s dont 23 au 1er juillet 2006 et 30 au 1er janvier 2007 et une nĂ©gociation avec les organisations syndicales en octobre 2006 portant sur des intĂ©grations en CDI supplĂ©mentaires 16 au minimum, rĂ©parties en 2007 et 2008. Ces intĂ©grations auront pour effet d’augmenter la masse salariale des permanents, avec application des dispositions conventionnelles, notamment celles concernant les Ă©volutions salariales dans le cadre des commissions paritaires annuelles. Le coĂ»t annuel s’élĂšve en 2006 Ă  euros. La contrepartie de ces intĂ©grations est la mise en place d’une organisation du travail conduisant Ă  un moindre recours aux CDD ou aux pigistes. Une rĂ©flexion est Ă©galement en cours au sein des directions et rĂ©dactions afin de mettre en place des systĂšmes de planification des absences congĂ©s, RTT avec le mĂȘme objectif de rĂ©duire l’appel aux CDD. 3.– Des orientations stratĂ©giques dĂ©terminantes pour l’avenir de RFIDans ce contexte, l’objectif du groupe ne devra plus ĂȘtre de rechercher une couverture mondiale par la voie hertzienne, mais d’optimiser l’impact de ses programmes, zone par zone, Ă  partir d’une analyse lucide du meilleur outil multimĂ©dia compte tenu des forces et des faiblesses de RFI. Ce processus doit conduire Ă  mettre fin Ă  l’éparpillement actuel des moyens, autour de deux principes – une prĂ©sence hertzienne renforcĂ©e diffusion 24h/24, dans des langues adaptĂ©es, enrichie de programmes de proximitĂ© dans les zones oĂč RFI a – ou pourrait avoir – un impact significatif ; – une prĂ©sence multilingue et enrichie sur l’internet en direction de toutes les zones oĂč la diffusion hertzienne est condamnĂ©e Ă  la marginalitĂ©. Cela passe nĂ©cessairement par une poursuite de l’effort de rĂ©forme de l’offre de programmes en langues Ă©trangĂšres. Dans le cadre du plan RFI 2006-2009 », cette rĂ©forme devrait dĂ©boucher sur un rééquilibrage entre production radio et production multimĂ©dia dans chaque rĂ©daction pour pouvoir dĂ©gager des journalistes vers la production de contenus web. Quant Ă  la filiale RMC Moyen-Orient cf. encadrĂ© ci-aprĂšs, il est prĂ©vu qu’elle participe Ă  la mise en place, sur nouveau site RFI, de contenus en arabe, prĂ©sentĂ©s en deux langues arabe et français. RFI a Ă©galement annoncĂ© vouloir redonner la prioritĂ© Ă  l’information sur les magazines et programmes culturels. Avec ces orientations, la vocation europĂ©enne de RFI pourrait s’en trouver valorisĂ©e, sur la base de ses trois atouts majeurs en Europe ses frĂ©quences dans une quinzaine de grandes villes, ses rĂ©dactions en langues Ă  Paris et ses filiales europĂ©ennes. Cette approche de RFI sur l’Europe est radicalement diffĂ©rente de celle de la BBC, qui vient de supprimer sept langues le grec, le slovĂšne, le bulgare, le tchĂšque, le hongrois, le slovaque et le croate. Dans la mesure oĂč toutes les rĂ©dactions europĂ©ennes ont vu s’arrĂȘter au 30 mars 2006 la diffusion en ondes courtes vers l’Europe, celles qui n’ont pas la chance de se trouver reliĂ©es Ă  une antenne se trouvent dĂ©sormais sans moyen de diffusion autre que l’internet. Le maintien d’une Ă©mission de radio reste justifiĂ© dĂšs lors qu’on trouve un dĂ©bouchĂ© local Ă  la production de RFI. C’est ainsi qu’a Ă©tĂ© créée une filiale serbe, qu’une frĂ©quence est sollicitĂ©e Ă  Varsovie, ou encore que des partenariats sont en nĂ©gociation Ă  Skopje et Ă  Berlin. ParallĂšlement, l’amorce d’un rĂ©seau europĂ©en a Ă©tĂ© constituĂ©e et permet de solliciter des subventions de la Commission europĂ©enne. S’agissant des langues prioritaires que sont les grandes langues vĂ©hiculaires anglais, arabe, espagnol, portugais, RFI va chercher Ă  accroĂźtre leur nombre d’heures de diffusion pour construire de vĂ©ritables radios. Quant aux autres langues dont la communication est souvent malaisĂ©e, RFI devra s’appuyer de plus en plus sur l’internet pour viser des cibles jeunes, modernes et mobiles, et la production devra ĂȘtre profondĂ©ment modifiĂ©e en consĂ©quence. Pour autant, il semble que RFI souhaite ouvrir deux ou trois bureaux Ă  l’étranger en 2007, afin notamment d’installer un correspondant permanent Ă  PĂ©kin, en coopĂ©ration avec France Info. Au-delĂ , l’objectif de la direction de RFI devrait ĂȘtre de transformer cette entreprise bi–mĂ©dia » radio et internet en pĂŽle multimĂ©dia de rĂ©fĂ©rence de l’audiovisuel extĂ©rieur, le tout en français et en langues Ă©trangĂšres. Cela passe notamment par une reprise du dĂ©ploiement numĂ©rique de RFI, afin que la numĂ©risation de RFI soit vraiment effective et opĂ©rationnelle Ă  la fin de l’annĂ©e 2006. La diffusion numĂ©rique implique donc la banalisation des supports et la mise en valeur des programmes. De fait, il est nĂ©cessaire et urgent pour RFI de concentrer le maximum de moyens sur l’internet, notamment autour de son site dont l’architecture a Ă©tĂ© repensĂ©e en 2005. Quant Ă  la rĂ©daction, elle pourrait ĂȘtre rĂ©organisĂ©e en huit services et trois antennes une antenne Monde, une antenne Afrique et une nouvelle antenne MultimĂ©dia. Pour alimenter ces antennes, la rĂ©daction pourrait se structurer selon huit pĂŽles thĂ©matiques culture, sport, sciences et Ă©conomie et gĂ©ographiques France, Europe, Afrique et AmĂ©rique/Asie/Proche-Orient. RMC Moyen-Orient Créée en 1972, RMC Moyen-Orient est la filiale arabophone de RFI au travers de la SOMERA, sociĂ©tĂ© qui diffuse RMC Moyen-Orient. ÉcoutĂ©e par 15 millions d’auditeurs dans l’ensemble du Moyen-Orient et des pays du Golfe et du Maghreb, RMC Moyen-Orient est devenue une radio du groupe RFI fin 1996. BasĂ©e Ă  Paris, Ă  la Maison de la Radio, elle diffuse l’ensemble de ses Ă©missions en arabe sur le Moyen-Orient, les pays du Golfe et, depuis dĂ©but mai 1999, sur les pays du Maghreb. RMC Moyen-Orient est composĂ©e d’une Ă©quipe de plus de 80 journalistes et correspondants Ă  travers le monde, assistĂ©s de techniciens travaillant Ă  la numĂ©risation de la radio. En novembre 2005, la grille de programmes a Ă©tĂ© modifiĂ©e en profondeur et la part des reportages a Ă©tĂ© augmentĂ©e, de mĂȘme que le nombre de magazines et modules. L’objectif recherchĂ© a Ă©tĂ© d’accentuer l’ouverture Ă  l’international, non seulement parce que la rĂ©gion attend une information non exclusivement rĂ©gionale, mais Ă©galement parce que l’auditoire de RMC Moyen-Orient s’est Ă©largi Ă  d’autres zones que le Proche et Moyen-Orient grĂące Ă  l’internet. Le direct est dĂ©sormais privilĂ©giĂ©, l’une des novations les plus importantes ayant Ă©tĂ© l’introduction d’une tranche d’informations culturelles de 13 h 30 Ă  14 heures heures de Paris. Au niveau des programmes, une rĂ©vision complĂšte s’est accompagnĂ©e d’un important effort en direction des jeunes pour lutter contre le vieillissement de l’auditoire de la station un Ă©lĂ©ment de cette politique a Ă©tĂ© la crĂ©ation d’un prix RMC–MO Musique pour les jeunes musiciens du processus euro mĂ©diterranĂ©en. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, la SOMERA reste en nĂ©gociation pour Ă©tendre son rĂ©seau de diffusion en Irak, en Mauritanie, au Soudan, dans les territoires palestiniens et au Liban. Afin d’accompagner la chaĂźne dans son processus de rĂ©novation, il est proposĂ© que le programme Audiovisuel extĂ©rieur alloue Ă  RMC Moyen-Orient une dotation de 4,77 millions d’euros en 2007, soit euros de plus qu’en 2006 + 11,7 %. C.– TV5 MONDE L’OUTIL FRANCOPHONE1.– Les moyensCréée en 1984, TV5 Monde est un outil singulier au sein de l’audiovisuel extĂ©rieur. MĂ©dia gĂ©nĂ©raliste, multilatĂ©ral et francophone, TV5 associe une dizaine de chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision partenaires 34. Elle est la seule chaĂźne au monde sur laquelle on ne diffuse aucune production d’origine anglo-saxonne. PrĂ©sente dans 163,5 millions de foyers 35 soit une population totale de 603 millions de tĂ©lĂ©spectateurs potentiels hors critĂšres linguistiques, son audience cumulĂ©e hebdomadaire est passĂ©e de 73 Ă  73,5 millions de tĂ©lĂ©spectateurs entre 2004 et 2005, avec une cible fixĂ©e Ă  75 millions en 2008. La chaĂźne a passĂ© des accords de distribution avec plus de rĂ©seaux cĂąblĂ©s et 36 bouquets satellitaires. Elle est devenue le deuxiĂšme rĂ©seau mondial de tĂ©lĂ©vision aprĂšs MTV. Au cours des quatre derniĂšres annĂ©es, les effectifs des services fonctionnels de TV5 sont restĂ©s pratiquement stables, le poids des structures dans les effectifs permanents Ă©tant en diminution. L’augmentation des effectifs a essentiellement concernĂ© des personnels opĂ©rationnels pour accompagner le dĂ©veloppement de la chaĂźne. Au total, TV5 comptait 236 personnes en CDI, ainsi que 76 ETP en CDD, intermittents et pigistes. Avec une contribution qui reprĂ©sente 83,6 % des contributions des gouvernements partenaires, la France finance actuellement plus de 76,5 % du budget de TV5, sa contribution totale au budget 2006 d’un montant total initial de 91,4 millions d’euros Ă©tant de 70 millions d’euros, alors que le financement des gouvernements suisse, belge, et canado–quĂ©bĂ©cois se monte Ă  13,7 millions d’euros et que les ressources propres s’élevent Ă  7,6 millions d’euros dont 3,49 millions d’euros de recettes publicitaires. Au sein de la contribution française, la subvention de l’État, inscrite en loi de finances initiale pour 2006 parmi les crĂ©dits de la mission Action extĂ©rieure de l’État, s’élevait Ă  62,72 millions d’euros, comme celle de 2005 auxquels il faut ajouter une subvention exceptionnelle d’un million d’euros versĂ©e fin 2005. De plus, pour faire face aux charges exceptionnelles liĂ©es Ă  la mutation de son dispositif technique et Ă  sa rĂ©implantation dans de nouveaux locaux, TV5 Monde a, avec l’accord du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, mobilisĂ© l’ensemble des reliquats budgĂ©taires dont elle disposait 36, soit 2,1 millions d’euros. En dĂ©but d’annĂ©e 2006, le Gouvernement a imposĂ© une rĂ©duction de 0,23 million d’euros afin de contribuer au financement du plan banlieues », ainsi qu’un gel de 2,95 millions d’euros, dans le cadre de la rĂ©serve. Ce gel a Ă©tĂ© levĂ© partiellement au mois d’aoĂ»t, Ă  hauteur de 2 millions d’euros. Le montant de la subvention annuelle est donc en rĂ©duction de 1,18 million d’euros par rapport au montant initial. Au contraire, les autres partenaires de TV5 Suisse, CommunautĂ© Française de Belgique, Canada et QuĂ©bec, ainsi que France TĂ©lĂ©visions ont tous accordĂ© un glissement de 2,5 % sur leurs contributions annuelles. Le QuĂ©bec et le Canada ont, par ailleurs, consenti des mesures nouvelles Ă  hauteur de euros, principalement destinĂ©es au dĂ©veloppement du sous-titrage. Aussi le dĂ©ficit prĂ©visionnel en 2006 devrait-il correspondre pratiquement au maintien du gel de la subvention du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres. Or, il semble difficile pour TV5 de rĂ©duire ses dĂ©penses davantage, l’essentiel de son budget Ă©tant constituĂ© de coĂ»ts fixes, contractuels et pluriannuels. Ses seules dĂ©penses variables rĂ©sident dans ses coĂ»ts de programmes, dĂ©jĂ  limitĂ©s. Une dĂ©gradation de la programmation aurait immĂ©diatement des consĂ©quences sur le niveau des abonnements et des recettes publicitaires, et creuserait encore le dĂ©ficit. Sans Ă©voquer les risques d’éviction de la chaĂźne de ses rĂ©seaux de distribution, si son intĂ©rĂȘt commercial diminue. Le dĂ©ficit prĂ©visionnel Ă©quivalant au montant des capitaux propres, il pourrait devenir nĂ©cessaire de recapitaliser l’entreprise si une solution n’est pas trouvĂ©e pour rĂ©sorber le dĂ©ficit avant la clĂŽture des comptes. Dans ce contexte, l’annĂ©e 2007 sera cruciale pour TV5. AprĂšs deux annĂ©es 2004 et 2005 de trĂšs faible augmentation et, pour la premiĂšre fois en 2006, une rĂ©gression de la dotation française, votre Rapporteur spĂ©cial insiste sur le fait qu’une nouvelle diminution de la dotation, concomitante par exemple au lancement de France 24, constituerait tout Ă  la fois une atteinte aux engagements pris par la France, un renoncement dĂ©finitif au plan de dĂ©veloppement stratĂ©gique adoptĂ© en 2005 et fondĂ© sur un effort important de sous-titrage des programmes et un dĂ©sengagement de la chaĂźne francophone de certains marchĂ©s. Le projet de loi de finances pour 2007 propose opportunĂ©ment de relever la subvention française Ă  TV5 Monde, dĂ©sormais imputĂ©e sur le programme Audiovisuel extĂ©rieur, Ă  65,27 millions d’euros + 4,5 % par rapport Ă  la loi de finances pour 2006. 2.– Les orientations stratĂ©giquesIl est en effet crucial que les moyens financiers soient donnĂ©s Ă  TV5 Monde, pour respecter le plan stratĂ©gique 2006–2009 qui avait Ă©tĂ© adoptĂ© par la ConfĂ©rence des ministres responsables de TV5 de septembre 2005, Ă  Bruxelles. Ce plan est construit autour des axes suivants – la consolidation du rĂ©seau mondial de distribution de la chaĂźne, notamment via les nouvelles technologies ; – une meilleure adaptation des signaux aux diffĂ©rentes zones de diffusion grĂące notamment Ă  l’augmentation du sous-titrage ; – un renforcement de l’identitĂ© et de l’attractivitĂ© de la chaĂźne grĂące Ă  l’amĂ©lioration de sa programmation. En particulier, il est essentiel de continuer Ă  sous-titrer les Ă©missions dans la langue du pays, parce qu’il s’agit d’une bonne stratĂ©gie permettant aux non francophones de pouvoir accĂ©der aux programmes. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, cette stratĂ©gie a pour effet de multiplier de 3 Ă  10 l’audience des Ă©missions sous titrĂ©es. De plus, la communication de la chaĂźne doit devenir plus offensive, afin de faire connaĂźtre le plus largement possible ce qu’est TV5, la puissance de son rĂ©seau, l’originalitĂ© de ses programmes, leurs horaires de diffusion et la façon d’y accĂ©der dans les diffĂ©rentes zones. Une politique de marque ambitieuse et une information sur les programmes renforcĂ©e, en particulier grĂące au dĂ©veloppement des partenariats mĂ©dias, devraient permettre de sĂ©duire davantage de tĂ©lĂ©spectateurs. Enfin, d’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, TV5 pourrait ĂȘtre amenĂ©e Ă  rĂ©duire le nombre des interventions d’information environ 18 journaux par jour, la qualitĂ© Ă©tant toujours prĂ©fĂ©rable Ă  la quantitĂ©. Certes, l’information ne coĂ»te pas vraiment cher sur TV5 environ 12 millions d’euros par an car celle-ci s’appuie sur les programmes et les journalistes des chaĂźnes partenaires, TV5 ne disposant que de quatre Ă©quipes de reportage et d’un seul studio. Mais il serait profitable de concevoir des journaux mieux adaptĂ©s aux crĂ©neaux horaires de chaque zone de rĂ©ception. Trois ou quatre journaux par rĂ©gion pourraient suffire largement, si la qualitĂ© et la spĂ©cificitĂ© de ces journaux sont amĂ©liorĂ©es. D.– FRANCE 24 LE NOUVEL ACTEUR1.– La naissance d’une idĂ©e originaleVotre Rapporteur spĂ©cial a rappelĂ©, Ă  de nombreuses reprises, son attachement au projet de la chaĂźne d’information internationale, qui est incontestablement un enjeu majeur pour notre diplomatie et pour le pluralisme de l’information mondiale. Sans revenir sur la genĂšse de ce projet, on rappellera qu’en crĂ©ant une sociĂ©tĂ© anonyme Ă  directoire et conseil de surveillance dĂ©tenue Ă  paritĂ© entre elles, TF1 et France TĂ©lĂ©visions se sont associĂ©s pour mettre en Ɠuvre un projet commun offrir au public une vision française sur l’actualitĂ© internationale et contribuer Ă  renforcer la prĂ©sence de la France dans le monde. Du fait des objectifs qui lui sont assignĂ©s, la cible prioritaire de la chaĂźne a Ă©tĂ© fixĂ©e sur les dĂ©cideurs Ă©conomiques et politiques, les professionnels des mĂ©dias, et plus gĂ©nĂ©ralement le grand public ». Passer des objectifs gĂ©nĂ©raux Ă  une stratĂ©gie opĂ©rationnelle est assurĂ©ment dĂ©licat. Le contenu des valeurs » qui seront vĂ©hiculĂ©es par la chaĂźne, laquelle ne saurait ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e comme un outil d’État, tourne autour de trois idĂ©es reproduire et montrer la diversitĂ© du monde ; favoriser le pluralisme, le dĂ©bat et la confrontation des idĂ©es ; mettre en avant la culture et l’art de vivre de la France. Reste Ă  mettre en Ɠuvre cette ambition. La signature d’une charte » par les journalistes de France 24 doit en assurer une forme de garantie. 2.– Des moyens Ă  mobiliser dans le cadre d’une forte synergie On ne doit donc pas oublier la forte ambition vĂ©hiculĂ©e par ce projet proposer au monde un regard diffĂ©rent. Cette ambition implique la mobilisation de moyens consĂ©quents. Dans un contexte de contrainte budgĂ©taire touchant aussi l’audiovisuel extĂ©rieur, la question des partenariats, qui a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e prĂ©cĂ©demment, occupe une place cruciale, propre d’une part Ă  rassurer sur la place de France 24 au sein de l’audiovisuel français, et, d’autre part, Ă  garantir des synergies profitables Ă  l’ensemble des acteurs publics. Le schĂ©ma ci-aprĂšs illustre cette politique de partenariat. PARTENARIATS DE FRANCE 24 Source France 24Mais indĂ©pendamment de la politique de partenariats, les moyens ne sauraient ĂȘtre trop faibles. Ayant considĂ©rĂ© que cette chaĂźne participera au rayonnement international de la France, l’État a ainsi dĂ©cidĂ© de contribuer Ă  son financement, en contrepartie de la mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qu’elle exercera. En 2006, les crĂ©dits votĂ©s au titre de la loi de finances initiale s’élĂšvent Ă  65 millions d’euros 37, imputĂ©s pour 12 millions d’euros en dĂ©penses d’investissement et pour 53 millions d’euros en dĂ©penses de fonctionnement. Dans le projet de loi de finances, il est prĂ©vu de doter le programme ChaĂźne française d’information internationale de 70 millions d’euros en 2007 + 7,7 %. Cela Ă©tant, un avenant Ă  la convention de subvention signĂ© entre l’État et la chaĂźne le 24 juillet 2006 a fixĂ© le budget de France 24 Ă  47 millions d’euros pour 2006 et Ă  86 millions d’euros pour 2007 correspondant Ă  l’indexation de 80 millions d’euros en valeur 2005. Le budget 2007 sera donc financĂ© Ă  hauteur de 70 millions d’euros par les crĂ©dits inscrits dans le projet de loi de finances pour 2007 et de 16 millions d’euros par ceux ouverts en loi de finances pour 2006 et non utilisĂ©s par la chaĂźne. Ces derniers permettront notamment de financer les surcoĂ»ts liĂ©s Ă  l’anglais. En 2006, il est prĂ©vu que les crĂ©dits soient utilisĂ©s Ă  hauteur de 29 % sur les programmes, de 20 % sur la technique, 6 % sur la distribution, de 18 % sur le fonctionnement et de 27 % pour le lancement de la chaĂźne. En 2006, 235 personnes ont Ă©tĂ© recrutĂ©es, dont 160 journalistes, et 20 personnes supplĂ©mentaires devraient l’ĂȘtre en 2007. 3.– Une diffusion Ă  l’étranger et sur le territoire françaisIl est essentiel d’assurer Ă  France 24 la distribution et la diffusion la plus large. Votre Rapporteur spĂ©cial se rĂ©jouit notamment que France 24 et TV5 Monde coopĂšrent Ă©troitement pour l’organisation de leur distribution afin de minimiser les coĂ»ts et d’accroĂźtre la diffusion des deux chaĂźnes. Par ailleurs, des contrats de diffusion avec les organismes gestionnaires des satellites couvrant les zones de diffusion de la chaĂźne seront conclus. Des contrats de reprise des programmes seront Ă©galement conclus dans chaque pays de diffusion entre France 24 et les opĂ©rateurs de bouquets satellitaires, les cĂąblo-opĂ©rateurs et tous autres distributeurs de services audiovisuels. Enfin, les programmes de France 24 devraient ĂȘtre accessibles par l’internet Ă  haut dĂ©bit. Des difficultĂ©s spĂ©cifiques se posent nĂ©anmoins pour l’Afrique, oĂč trĂšs peu de foyers seront matĂ©riellement en mesure de recevoir France 24 cĂąble, satellite ou internet, Ă  l’exception de l’Afrique du Sud. La cible privilĂ©giĂ©e devrait alors ĂȘtre l’Europe et le Proche et Moyen-Orient. L’objectif d’une couverture optimale en cĂąble et satellite pour l’AmĂ©rique, l’Asie et l’OcĂ©anie est fixĂ© Ă  2009. Quant Ă  la question de la diffusion sur le territoire national, elle continue de faire dĂ©bat pour certains acteurs de l’audiovisuel. Elle est pourtant dĂ©sormais tranchĂ©e tout en n’ignorant pas les difficultĂ©s liĂ©es Ă  la diffusion de la publicitĂ©, votre Rapporteur spĂ©cial continue de croire normal qu’une chaĂźne financĂ©e par l’argent du contribuable soit aussi accessible depuis la France. En n’oubliant pas que la France est la premiĂšre destination mondiale des touristes une partie de ces 72 millions d’étrangers peut apprĂ©cier de retrouver France 24. La distribution de la chaĂźne sur la France sera assurĂ©e dans le cadre de contrats de reprise des programmes principaux afin d’en assurer la diffusion par satellite en mode numĂ©rique et par le cĂąble. Pour autant cette question impliquait certaines adaptations, en particulier au niveau des relations concurrentielles et de la diffusion publicitaire en France. Les prĂ©cisions attendues sont intervenues le 13 octobre 2006, la direction gĂ©nĂ©rale de la consommation, de la concurrence et de la rĂ©pression des fraudes DGCCRF ayant autorisĂ© la chaĂźne Ă  ĂȘtre diffusĂ©e en France tout en commercialisant des spots publicitaires dans tous les pays oĂč elle sera diffusĂ©e. La chaĂźne ne diffusera pas de publicitĂ© nationale mais seulement des publicitĂ©s transnationales, c’est-Ă -dire les mĂȘmes spots diffusĂ©s partout, comme les chaĂźnes internationales CNN, BBC World ou Al-Jazira. Concernant l’autorisation de diffusion en France, France 24 avait obtenu en 2005 une premiĂšre autorisation de la DGCCRF pour sa diffusion mondiale, Ă  l’exception de la France, car le projet ne prĂ©voyait alors pas de diffusion de la chaĂźne en France 38. La DGCCRF a dĂ» vĂ©rifier si la diffusion de la chaĂźne en France allait avoir un impact sur la concurrence en France au sein du marchĂ© tĂ©lĂ©visuel et si la diffusion de spots publicitaires pouvait avoir un impact sur le marchĂ© publicitaire en France. Ainsi a-t-il Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© l’internalisation de la rĂ©gie de France 24, laquelle mĂšnera sa propre politique commerciale en matiĂšre de vente d’espaces publicitaires. Ces engagements auront donc pour effet d’empĂȘcher tout lien entre la politique commerciale publicitaire dĂ©veloppĂ©e par les rĂ©gies de TF1, France 2 ou France 3 et celle dĂ©veloppĂ©e par la rĂ©gie publicitaire de France 24. Ces dispositions permettront notamment d’écarter le risque de renforcement de la position dominante de TF1 sur le marchĂ© de la publicitĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e. La chaĂźne devrait ĂȘtre lancĂ©e dĂ©but dĂ©cembre 2006 sur le cĂąble et le satellite, aprĂšs l’avoir Ă©tĂ© sur l’internet. Elle diffusera deux programmes principaux un programme principal en français, diffusĂ© prioritairement en Europe dont la France et dans les pays du Maghreb et en Afrique, et un second programme, composĂ© dans un premier temps de 75 % de programmes en anglais et de 25 % de programmes en français, diffusĂ© prioritairement en Europe dont la France, en Afrique et au Proche et Moyen Orient. Par ailleurs, des dĂ©crochages en arabe sur le Proche et Moyen Orient devraient intervenir dans le courant de l’annĂ©e 2007. D’autres dĂ©crochages en espagnol par exemple et l’extension de la diffusion en Asie, en AmĂ©rique latine et en AmĂ©rique du Nord pourront ĂȘtre envisagĂ©s dans les annĂ©es Ă  venir. Votre Rapporteur spĂ©cial souhaite le meilleur succĂšs Ă  cette chaĂźne, qui devra Ă  la fois trouver sa voie originale, rester indĂ©pendante et travailler en harmonie avec les acteurs historiques de l’audiovisuel extĂ©rieur. E.– ARTE UNE PLACE SINGULIÈRE1.– Un positionnement original et bien ancrĂ© dans le paysage audiovisuelComme on l’a expliquĂ©, ARTE est un mĂ©dia dont la place au sein de l’audiovisuel extĂ©rieur est dĂ©licate Ă  apprĂ©hender. Elle est davantage la rĂ©union d’une entreprise française et d’une entreprise allemande, tournĂ©e vers la France et l’Allemagne, qu’un outil de rayonnement extĂ©rieur de notre pays. Pour autant, on a dĂ©jĂ  montrĂ© combien les synergies entre ARTE et les autres acteurs de l’audiovisuel extĂ©rieur la plaçaient – malgrĂ© elle peut-ĂȘtre – au sein du systĂšme plutĂŽt qu’à sa marge. De mĂȘme, l’émergence d’une vocation plus europĂ©enne contribue Ă  faire Ă©voluer son positionnement au sein du paysage audiovisuel 39. Ainsi un partenariat vient-il d’ĂȘtre signĂ© pour deux ans avec le service public belge de la RTBF pour lancer ARTE Belgique, le 25 septembre dernier, sur les rĂ©seaux cĂąblĂ©s de la CommunautĂ© française de Belgique Wallonie et Bruxelles. La RTBF est ainsi devenue le premier membre associĂ© d’ARTE auprĂšs des fondateurs ARTE France et ARTE Deutschland depuis 1995 l’ouverture de cette fenĂȘtre rĂ©gionale » belge attĂ©nue ainsi le regard franco-allemand de la chaĂźne et l’unicitĂ© de son signal. De mĂȘme, ARTE rĂ©flĂ©chit avec la RTVE en Espagne Ă  la crĂ©ation d’une chaĂźne composĂ©e pour moitiĂ© de programmes d’ARTE doublĂ©s en espagnol. Ces Ă©volutions lui ouvrent peut-ĂȘtre des perspectives nouvelles afin de renouveler son positionnement tout en consolidant son identitĂ© franco-allemande. Cela Ă©tant, ses rĂ©sultats sont tout Ă  fait apprĂ©ciables, ARTE continuant Ă  fournir des programmes de qualitĂ© Ă  un public significatif. MalgrĂ© un tassement d’audience en 2005, elle continue de rencontrer une vĂ©ritable audience supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  un million de tĂ©lĂ©spectateurs en prime time qui ne trouvent pas auprĂšs de la vaste concurrence une meilleure rĂ©ponse Ă  leurs attentes. En France, la part de marchĂ© a lĂ©gĂšrement rĂ©gressĂ© en 2005 dans un contexte concurrentiel croissant, marquĂ© par l’arrivĂ©e des nouvelles chaĂźnes de la TNT. AprĂšs une annĂ©e 2004 exceptionnelle Ă  3,8 %, ARTE a ainsi obtenu une part de marchĂ© de 3,5 % sur l’annĂ©e 2005. En Allemagne, ARTE est diffusĂ©e sur le cĂąble et le satellite, et donc confrontĂ©e Ă  une forte concurrence plus de 30 chaĂźnes. Les scores de la chaĂźne ne sont donc pas comparables Ă  ceux obtenus en France, mĂȘme si la croissance est rĂ©guliĂšre depuis 2003 la part de marchĂ© est ainsi passĂ©e de 0,57 % en 2003 Ă  0,65 % en 2004 et 0,71 % en 2005. Bref, ARTE fĂ©dĂšre toujours plus de tĂ©lĂ©spectateurs autour de ses programmes en 2005, elle a atteint en France un nombre record d’émissions de plus de tĂ©lĂ©spectateurs 356 contre 200 en 2001. En Allemagne, les rĂ©sultats de 2005 sont Ă©quivalents Ă  ceux de 2001, qui Ă©tait la meilleure annĂ©e jusqu’alors en terme de nombre d’émissions dont l’audience a Ă©tĂ© supĂ©rieure Ă  tĂ©lĂ©spectateurs. 2.– Le financement des orientations pour 2007Le budget prĂ©visionnel pour 2007 sera prĂ©sentĂ© au vote du conseil de surveillance Ă  la fin dĂ©cembre 2006. Il est proposĂ© de porter l’affectation du produit de la redevance audiovisuelle revenant Ă  ARTE–France Ă  214,33 millions d’euros en 2007, en progression de 2,8 % par rapport Ă  2006. En cohĂ©rence avec le COM actuellement en discussion, cet accroissement des crĂ©dits doit servir Ă  poursuivre les prioritĂ©s suivantes – la poursuite et l’accĂ©lĂ©ration du dĂ©ploiement sur le territoire de la TNT afin de contribuer au processus d’extinction progressif de la diffusion analogique qui devrait dĂ©marrer en mars 2008 pour s’achever en novembre 2011. ARTE participera Ă  l’offre des chaĂźnes gratuites de la TNT par satellite ; – le dĂ©veloppement des programmes en haute dĂ©finition HD. ARTE qui a d’ores et dĂ©jĂ  diffusĂ© des programmes en HD Ă  l’occasion des expĂ©rimentations lancĂ©es par le CSA, continuera Ă  diffuser un maximum de programmes en HD ; – la consolidation de son effort en faveur de la production française de crĂ©ation, notamment de fiction. Cet effort se combine avec la contribution de la chaĂźne Ă  la politique de relocalisation des tournages, notamment les fictions ; – le sous-titrage des programmes pour les personnes sourdes et malentendantes au titre de la loi du 11 fĂ©vrier 2005 40. Face Ă  l’importance de ces enjeux, l’augmentation de 2,8 % de la redevance affectĂ©e est-elle suffisante ? Une augmentation de 3,5 % aurait Ă  coup sĂ»r garanti l’accomplissement de l’essentiel des missions fixĂ©es par l’État Ă  ARTE France. Rappelons que la ressource publique constitue la quasi-totalitĂ© du chiffre d’affaires d’ARTE France, puisque la chaĂźne culturelle europĂ©enne ne dispose pas de ressources publicitaires et ne peut donc pas compenser une moindre Ă©volution de la ressource publique par des augmentations de recettes annexes le sponsoring ou le parrainage restant marginaux. Au demeurant, ARTE France ne bĂ©nĂ©ficiant plus du report de 1,35 million d’euros reçu en 2006, la hausse rĂ©elle du budget s’apprĂ©cie Ă  hauteur de 2,09 % elle couvrira essentiellement la nouvelle grille, le dĂ©ploiement de la TNT jusqu’à 80 % de la population, les dĂ©penses incontournables telles le renouvellement du bail ou l’augmentation de masse salariale et le dĂ©veloppement de la HD. En autofinancement, ARTE France continuera son effort sur les nouveaux supports et les nouvelles technologies internet, VOD, mobile, ADSL
. 3.– Une menace sur le dĂ©veloppement Ă  moyen termeDĂšs 2007, le budget rĂ©el d’ARTE ne devrait donc pas lui permettre de financer la montĂ©e en puissance du sous-titrage, ni suffire Ă  la mise en place d’un accord d’intĂ©ressement ou au renforcement de la communication. L’entreprise aura Ă©galement du mal Ă  tenir pleinement son rĂŽle de soutien Ă  la crĂ©ation, ARTE France Ă©tant dans l’impossibilitĂ© d’augmenter ses investissements pour les coproductions de documentaires internationaux, lesquelles nĂ©cessitent aujourd’hui un investissement de euros par programme
 lĂ  oĂč ARTE investit euros en moyenne 41. Dans ces conditions, comment ARTE pourra-t-elle demeurer la chaĂźne de rĂ©fĂ©rence du documentaire crĂ©ation ? Le secteur de la fiction est Ă©galement un enjeu crucial de dĂ©veloppement. ARTE France coproduit ou achĂšte une trentaine de tĂ©lĂ©films de 90 minutes par an. Elle reste fidĂšle Ă  sa ligne Ă©ditoriale qui met en avant l’exigence du point de vue et l’originalitĂ© du traitement pour imaginer des films au ton et au style singuliers. Attentive Ă  l’apparition de nouvelles formes de rĂ©cit, elle tente Ă©galement d’explorer de nouveaux formats en contribuant au renouvellement de la fiction sĂ©rielle en France. Mais alors que TF1 peut engager plus de 3 millions d’euros par tĂ©lĂ©film, que France 2 et France 3 engagent rĂ©guliĂšrement entre 1,5 et 2 millions d’euros, l’apport d’ARTE se situe autour de euros. Les moyens d’ARTE consacrĂ©s Ă  la fiction restent ainsi en deçà de ses ambitions. D’autant que la fiction n’a pas Ă©chappĂ© Ă  une remise en question face aux nouvelles technologies internet, DVD, VOD, tĂ©lĂ©phonie ses audiences vieillissantes et ses coĂ»ts importants ont provoquĂ© une rĂ©flexion de fond sur les moyens de rajeunir le public des tĂ©lĂ©films sans perdre ses adeptes plus ĂągĂ©s
 tout en produisant des sĂ©ries dans l’air du temps 42. Aussi ARTE est-elle confrontĂ©e Ă  une forte prĂ©occupation sur son financement Ă  moyen terme, son budget Ă©tant calĂ© sur l’augmentation de la redevance, ressource qui croĂźt Ă  un rythme insuffisant pour le marchĂ© audiovisuel. En particulier, les chaĂźnes concurrentes pourront bĂ©nĂ©ficier de l’ouverture du secteur de la grande distribution Ă  la publicitĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision, ce qui accentuera le dĂ©crochage d’ARTE des conditions du marché  D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, il y a dĂ©sormais un dĂ©calage d’au moins 3 Ă  4 % par an entre l’augmentation du coĂ»t de grille d’ARTE et l’évolution du marchĂ©. Ce seul Ă©cart doit ĂȘtre Ă  mĂȘme de faire comprendre que les besoins de financement du secteur audiovisuel public ne sont pas formulĂ©s de maniĂšre dĂ©raisonnable, sans avoir conscience de la rĂ©alitĂ© budgĂ©taire du pays ils correspondent Ă  une rĂ©alitĂ© Ă©conomique, qui est celle du marchĂ© mondialisĂ© dans lequel nos entreprises Ă©voluent. Leur donner les moyens de tenir leur rang et de relever la compĂ©tition, c’est garantir des leviers importants de dĂ©veloppement, eux-mĂȘmes porteurs de croissance et d’emploi. * * * II.– FAIRE DE LA NOUVELLE OFFRE DE TÉLÉVISION UNE CHANCE POUR LE SERVICE PUBLIC A.– LES ENJEUX DU SECTEUR1.– Les rĂ©ussites et les dĂ©fis de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre a Un lancement rĂ©ussiLa tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre TNT a Ă©tĂ© lancĂ©e le 31 mars 2005 aux yeux de tous, il s’agit d’un vrai succĂšs. Au 30 aoĂ»t 2006, un peu plus de 4 millions d’adaptateurs numĂ©riques dont 3,1 millions vendus et plus de louĂ©s ou mis Ă  disposition ont Ă©tĂ© commercialisĂ©s en France, soit un taux d’équipement estimĂ© Ă  13 % des foyers français et plus de 20 % des foyers situĂ©s dans les rĂ©gions couvertes par la TNT. On estime que 6 millions de foyers seront Ă©quipĂ©s Ă  la fin de l’annĂ©e 2006. 40 % des foyers français ont accĂšs aujourd’hui Ă  l’intĂ©gralitĂ©, parfois Ă  quelques exceptions prĂšs, des chaĂźnes en clair de la TNT, puisque au-delĂ  des 4 millions de foyers Ă©quipĂ©s d’un rĂ©cepteur TNT, 1 million de foyers reçoivent une offre numĂ©rique par cĂąble ou par ADSL, et prĂšs de 5 millions de foyers sont abonnĂ©s au satellite. LE NOUVEAU PAYSAGE HERTZIEN DEPUIS LE DÉMARRAGE DE LA TNT ChaĂźnes gratuites ChaĂźnes payantes TF1 M6 Canal Plus programmes en clair Direct 8 Europe 2 TV W9 NT1 NRJ 12 TMC BFM TV I>TĂ©lĂ© Gulli France 2 France 3 France 4 France 5 ARTE La ChaĂźne parlementaire Canal Plus AB1 Canal J Canal Plus CinĂ©ma Canal Plus Sport PlanĂšte LCI Paris PremiĂšre TF6 TPS Star Eurosport France b L’offre gratuite pour tous est triplĂ©eÀ l’issue des appels aux candidatures du CSA de 2001 et 2004, l’offre gratuite sur la TNT se compose de – 6 chaĂźnes dĂ©jĂ  diffusĂ©es par la voie hertzienne terrestre en mode analogique, dont quatre de service public 43 ; – 3 chaĂźnes dĂ©jĂ  prĂ©sentes sur le cĂąble et le satellite, dont une de service public W9 44, TMC 45 et La ChaĂźne Parlementaire, cette derniĂšre reprenant en alternance les programmes de LCP–AN et de Public SĂ©nat sur un canal partagĂ© et dont la dotation est inscrite au sein de la mission Pouvoirs publics dans le projet de loi de finances pour 2007 ; – 8 chaĂźnes créées spĂ©cialement pour la TNT, dont une de service public France 4 46, et Direct 8 47, NRJ 12 48, NT 1 49, BFM TV 50, Europe 2 TV 51, I>TĂ©lĂ© 52 et Gulli 53. Par ailleurs, certaines chaĂźnes payantes comportent des plages en clair diffusĂ©es en MPEG-2 et reçues sur les adaptateurs de la TNT Canal Plus, TPS Star et Paris PremiĂšre. c L’offre payante complĂ©mentaireEn complĂ©ment de l’offre gratuite, la TNT propose 11 chaĂźnes payantes AB1, Canal+, Eurosport, LCI, Paris PremiĂšre, TF6 et TPS Star, Canal J groupe LagardĂšre, Canal+ CinĂ©ma, Canal+ Sport et PlanĂšte 54. En application de l’article 30-2 de la loi relative Ă  la libertĂ© de communication, les chaĂźnes choisissent librement leurs distributeurs qui doivent se dĂ©clarer prĂ©alablement Ă  la commercialisation de l’offre auprĂšs du CSA. Deux offres payantes de la TNT sont actuellement proposĂ©es respectivement par TPS et Canal Plus. Les adaptateurs fournis par ces deux groupes dans le cadre de leurs offres permettent aussi de recevoir les 18 chaĂźnes gratuites de la TNT. Le rapprochement CanalSat / TPS AnnoncĂ© en dĂ©cembre 2005, le ministĂšre de l’Économie, des finances et de l’industrie a finalement autorisĂ©, fin aoĂ»t 2006, le rapprochement de CanalSat et de TPS
 sous condition du respect de 59 engagements permettant de remĂ©dier aux problĂšmes de concurrence soulevĂ©s par l’opĂ©ration sur les marchĂ©s de l’audiovisuel. La dĂ©cision, accompagnĂ©e de l’avis du Conseil de la concurrence, a Ă©tĂ© publiĂ©e dans l’édition Ă©lectronique du Bulletin officiel de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes du 15 septembre 2006. Sa mise en ligne a facilitĂ© la transparence de l’initiative. De mĂȘme, les avis du CSA et de l’AutoritĂ© de rĂ©gulation des communications Ă©lectroniques et des postes ARCEP en date du 23 mai 2006 ont Ă©tĂ© rendus publics, et diffusĂ©s sur les sites internet de ces autoritĂ©s. La France Ă©tait l’un des derniers grands pays europĂ©ens oĂč coexistaient deux plateformes satellitaires de tĂ©lĂ©vision payante. Il n’y en aura bientĂŽt plus qu’une seule, rĂ©unie au sein de Canal Plus France » et regroupant 9,5 millions d’abonnements et 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Dans un premier temps, TF1, M6 et TPS Star seront rendues accessibles aux abonnĂ©s de CanalSat. De leur cĂŽtĂ©, les abonnĂ©s de TPS auront accĂšs Ă  Canal Plus Le Bouquet ». Dans un second temps, une nouvelle offre sera constituĂ©e autour de thĂ©matiques comme le cinĂ©ma, le sport, la jeunesse, les documentaires ou la musique. Cette nouvelle offre devrait ĂȘtre proposĂ©e aux abonnĂ©s de CanalSat et de TPS Ă  des conditions de prix inchangĂ©es. Afin de veiller au respect de rĂšgles de la concurrence et Ă  la suite des analyses et des recommandations du Conseil de la concurrence, 59 engagements ont Ă©tĂ© pris pour une durĂ©e maximale de 6 ans par le groupe Canal Plus auprĂšs des pouvoirs publics, afin de garantir que l’opĂ©ration n’aura d’effets nĂ©gatifs sur aucun des marchĂ©s concernĂ©s. Ils rĂ©pondent aux objectifs suivants – faciliter l’accĂšs des opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©vision et de vidĂ©o Ă  la demande VOD aux droits sur les contenus audiovisuels attractifs, en particulier les films français et amĂ©ricains, et les manifestations sportives. À cette fin, Canal Plus s’engage notamment Ă  limiter la durĂ©e des futurs contrats cadres avec les grands studios amĂ©ricains Ă  3 ans au maximum, Ă  renoncer Ă  exploiter les droits VOD en exclusivitĂ©, Ă  garantir un accĂšs non discriminatoire au catalogue de Studio Canal, Ă  limiter la part des films issus de ce catalogue dans les acquisitions de la future entitĂ©, et Ă  renoncer Ă  solliciter des offres couplĂ©es pour diffĂ©rentes catĂ©gories de droits cinĂ©matographiques ou sportifs. Par ailleurs, le groupe s’engage Ă  rĂ©trocĂ©der dans le cadre de mises en concurrence, les droits audiovisuels en clair sur les sĂ©ries et sur le sport, que la nouvelle entitĂ© pourrait dĂ©tenir et qu’elle n’exploiterait pas ; – mettre Ă  disposition de tous les distributeurs d’offres de tĂ©lĂ©vision payante qui le souhaitent plusieurs chaĂźnes de qualitĂ© qui permettront le dĂ©veloppement d’offres attractives. Seront ainsi mises Ă  disposition des tiers des chaĂźnes comme TPS Star, Sport Plus ou Teletoon. En outre, Canal Plus sera accessible en numĂ©rique Ă  tout opĂ©rateur qui le souhaiterait ; – permettre aux chaĂźnes conventionnĂ©es indĂ©pendantes en langue française d’ĂȘtre reprises au sein des offres satellitaires du nouveau groupe. La proportion actuelle, dans les offres du groupe, des chaĂźnes thĂ©matiques qui ne sont contrĂŽlĂ©es ni par le groupe, ni par l’un des actionnaires minoritaires du nouvel ensemble LagardĂšre, TF1, M6, sera au minimum prĂ©servĂ©e, y compris dans l’offre de base. Cette garantie sera assurĂ©e tant en nombre de chaĂźnes qu’en chiffre d’affaires. En outre, les sociĂ©tĂ©s TV NumĂ©ric et AB Groupe se sont dĂ©clarĂ©es auprĂšs du CSA, fin 2005, comme distributeurs commerciaux des chaĂźnes payantes de la TNT. TV Numeric a annoncĂ© qu’il devrait lancer avec AB Groupe en novembre 2006 une offre commerciale sur la TNT. Toutes les chaĂźnes de la TNT sont comprises dans les offres des cĂąblo-opĂ©rateurs. Les offres d’abonnement au satellite et par ADSL intĂšgrent quant Ă  elles une grande partie des chaĂźnes en clair de la TNT TF1, M6 ou Canal Plus + ne sont toutefois pas proposĂ©es dans certaines offres. Par ailleurs, la totalitĂ© des fournisseurs de services de tĂ©lĂ©vision par ADSL propose progressivement Ă  leurs abonnĂ©s actuels et systĂ©matiquement Ă  leurs nouveaux abonnĂ©s des modems compatibles avec la TNT, permettant d’accĂ©der aux chaĂźnes en clair de la TNT et aux chaĂźnes de leur offre de tĂ©lĂ©vision par ADSL avec un seul appareil. Votre Rapporteur spĂ©cial souhaite qu’une solution juste soit trouvĂ©e Ă  la question de la numĂ©rotation des chaĂźnes sur les diffĂ©rentes formules de rĂ©ception des chaĂźnes prĂ©sentes sur la TNT. Le CSA a Ă©tĂ© saisi de cette question 55, certaines chaĂźnes rĂ©clamant une mĂȘme numĂ©rotation sur tous les bouquets de diffusion. Ainsi, la ChaĂźne parlementaire porte le numĂ©ro 13 sur la TNT, mais est numĂ©rotĂ©e 24 sur le cĂąble Noos, distribuĂ©e sur le canal 35 de CanalSat Ă  proximitĂ© des chaĂźnes d’information en continu et sur le canal 51 de TPS Ă  proximitĂ© de KTO et Beur TV. Les exemples pourraient ĂȘtre multipliĂ©s, NRJ 12, BFM TV ou Direct 8 ayant formulĂ© des demandes d’harmonisation des numĂ©rotations. Il serait en effet logique que cette numĂ©rotation soit cohĂ©rente avec le rang qui a Ă©tĂ© attribuĂ© aux chaĂźnes nouvelles, par tirage au sort, sur les dĂ©codeurs TNT. On ne peut qu’espĂ©rer qu’une solution Ă©quitable sera trouvĂ©e. d Le dĂ©ploiement de la TNT lever les incertitudes sur la couverture de 85 % de la population en 2007LancĂ©e le 31 mars 2005 pour 35 % de la population, la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre se dĂ©ploie par phases successives et couvre plus de 58 % de la population depuis le 15 juin dernier et 64 % de la population depuis le 18 octobre phase 4. Ce taux devrait ĂȘtre portĂ© Ă  70 % au printemps 2007 phase 5 et atteindre 85 % avant la fin de l’annĂ©e 2007 phase 6. Cependant, Ă  la fin 2006, le plus facile » aura Ă©tĂ© fait, avec notamment les 75 premiers Ă©metteurs concernant les zones du territoire pour lesquelles le rĂ©amĂ©nagement des frĂ©quences pose le moins de difficultĂ©. Les derniers Ă©metteurs, censĂ©s permettre de couvrir 85 % de la population, concernent des zones posant des problĂšmes beaucoup plus complexes, en particulier les zones frontaliĂšres. Sur certaines de ces zones, la planification ne permet pas de dĂ©gager les six frĂ©quences nĂ©cessaires. Au demeurant, pour la plupart des observateurs et des techniciens, la couverture Ă  l’issue de l’ouverture des 115 sites sera en rĂ©alitĂ© de l’ordre de 80 %, soit significativement moins que l’objectif de couverture de 85 % de la population. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, des retards sont d’ores et dĂ©jĂ  certains – l’ouverture des sites de Bergerac, Ussel et Valence en phase 4 devrait ĂȘtre dĂ©calĂ©e de quelques semaines et des incertitudes pĂšsent sur le respect du calendrier de la phase 5 printemps 2007 ; – l’ouverture des 21 sites de la phase 6 prĂ©vus dans le Nord et l’Est de la France, qui est conditionnĂ©e par les accords de coordination aux frontiĂšres, est un vrai sujet de prĂ©occupation. Suite Ă  la confĂ©rence rĂ©gionale des radiocommunications de 2006, l’Agence nationale des frĂ©quences et le CSA poursuivent les travaux afin de dĂ©finir en commun avec nos voisins un schĂ©ma de transition vers le numĂ©rique dans ces zones. Par ailleurs, au sein mĂȘme des zones correspondant Ă  80 % ou 85 % de la population, des disparitĂ©s locales trĂšs fortes devraient ĂȘtre constatĂ©es entre les dĂ©partements. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, certains dĂ©partements seront couverts Ă  95 % Ă  l’issue de la phase 6
 et d’autres Ă  seulement 5 %. À l’heure actuelle, certains dĂ©partements ont mĂȘme un taux de couverture proche de 0 %. Face au caractĂšre choquant de ces disparitĂ©s territoriales, votre Rapporteur spĂ©cial juge essentiel d’accĂ©lĂ©rer le dĂ©ploiement de la TNT
 ce qui pose deux questions celle du nombre de réémetteurs nĂ©cessaires et celle du taux d’équipement des Français. On peut estimer que les conditions du passage au numĂ©rique ne seront rĂ©unies qu’avec, Ă  la fois, une couverture du territoire en rĂ©seaux numĂ©riques supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  95 % de la population et un taux minimum d’équipements en numĂ©rique des foyers de 85 % ce taux pouvant ĂȘtre estimĂ© Ă  30 % en France aujourd’hui. S’agissant du nombre de réémetteurs, on estime qu’il faudrait réémetteurs complĂ©mentaires pour passer de 80 Ă  90 % de la population couverte, et encore supplĂ©mentaires pour atteindre 95 ou 96 %. Atteindre ce dernier objectif correspondrait Ă  un coĂ»t supplĂ©mentaire compris en 2 et 2,5 millions d’euros par chaĂźne pour les chaĂźnes de la TNT visant une couverture nationale complĂšte, s’ajoutant aux 3 Ă  3,5 millions d’euros par chaĂźne nĂ©cessaires au dĂ©ploiement des 115 sites. e Comment couvrir 100 % du territoire mĂ©tropolitain ?C’est pourquoi il ne sera possible de parvenir Ă  une couverture Ă  100 % du territoire français qu’au travers, Ă  la fois, d’une extension de la couverture numĂ©rique en TNT et d’une utilisation complĂ©mentaire des autres vecteurs de tĂ©lĂ©vision, Ă  commencer par le satellite. D’une part, le projet de loi relatif Ă  la modernisation de la diffusion audiovisuelle et Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur prĂ©sentĂ© plus loin prĂ©voit les conditions propres Ă  faciliter l’extension de la couverture de la TNT au-delĂ  des obligations pesant sur les chaĂźnes. Ainsi, afin d’encourager les Ă©diteurs Ă  Ă©tendre la couverture de leurs services au-delĂ  des 85 %, un mĂ©canisme incitatif est proposĂ© les autorisations de diffusion des services nationaux de tĂ©lĂ©vision par voie hertzienne terrestre en mode numĂ©rique pourraient ĂȘtre prorogĂ©es par le CSA, dans la limite de cinq ans, en contrepartie des engagements complĂ©mentaires souscrits par ces Ă©diteurs en matiĂšre de couverture du territoire en diffusion hertzienne terrestre. D’autre part, et conformĂ©ment au souhait exprimĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique le 4 mai 2006, votre Rapporteur spĂ©cial approuve le choix de mettre en place, dĂšs cette annĂ©e, une offre par satellite permettant d’accĂ©der, partout en France et sans abonnement, aux chaĂźnes gratuites de la TNT, afin de complĂ©ter la couverture du territoire, notamment dans les zones d’ombre » de la TNT 56. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on ne peut que plaider pour une utilisation complĂ©mentaire des diffĂ©rents vecteurs de tĂ©lĂ©vision numĂ©rique hertzien terrestre, satellite, filaire cĂąble ou ADSL la plus large possible. Des mesures d’accompagnement spĂ©cifiques et d’aides aux foyers les plus dĂ©favorisĂ©s sont Ă©galement prĂ©vues lors de l’extinction de la diffusion analogique. Accompagner la transition vers le numĂ©rique Le fonds d’accompagnement du numĂ©rique FAN a pour objet de financer l’équipement en terminaux de rĂ©ception des services de tĂ©lĂ©vision des mĂ©nages situĂ©s dans des zones circonscrites oĂč, en raison de contraintes techniques, il serait nĂ©cessaire de procĂ©der Ă  l’extinction anticipĂ©e et sans pĂ©riode de simulcast de la diffusion analogique. Le Premier ministre a dĂ©cidĂ©, en avril 2005, la crĂ©ation d’un groupe de travail sur le dĂ©ploiement de la TNT. ConfortĂ©e par l’adoption le 24 mai 2005 par la Commission europĂ©enne de sa communication sur le mĂȘme thĂšme, cette initiative a abouti au constat que le dĂ©ploiement de la TNT sur le territoire mĂ©tropolitain se heurte Ă  une pĂ©nurie de frĂ©quences dans certaines rĂ©gions, en particulier dans les rĂ©gions frontaliĂšres du Nord et de l’Est de la France. La propagation des ondes s’affranchissant des frontiĂšres, l’accĂšs au spectre nĂ©cessite d’ĂȘtre Ă©quitablement partagĂ© » dans ces rĂ©gions entre les pays limitrophes. Or, la diffusion en mode analogique accaparant dĂ©jĂ  une part importante de cette ressource, il peut s’avĂ©rer impossible d’identifier dans ces zones un nombre suffisant de frĂ©quences pour lancer la TNT sans Ă©teindre prĂ©alablement tout ou partie de la diffusion en mode analogique. Cette pĂ©nurie de frĂ©quences est Ă©galement observĂ©e Ă  l’intĂ©rieur du territoire, dans certaines zones particuliĂšres couvertes par des Ă©metteurs situĂ©s Ă  des endroits de convergence de brouillages venus de plusieurs sites Ă  trĂšs forte puissance. Une des solutions consiste en l’extinction anticipĂ©e de certains réémetteurs analogiques secondaires couvrant une population limitĂ©e, situĂ©s dans les zones concernĂ©es, de façon Ă  rĂ©utiliser les frĂ©quences ainsi libĂ©rĂ©es pour lancer la TNT sur des sites de forte puissance pour une population beaucoup plus importante. Cette solution, qui implique nĂ©cessairement un basculement avancĂ© vers la TNT dans les zones concernĂ©es, et ce sans pĂ©riode de simulcast, n’est cependant envisageable que si les autoritĂ©s nationales garantissent la continuitĂ© de rĂ©ception des services de tĂ©lĂ©vision et donc l’équipement des foyers rĂ©sidant en terminaux numĂ©riques adaptĂ©s. Le Gouvernement a donc dĂ©cidĂ© d’instituer et de financer un rĂ©gime d’aide pour l’équipement des foyers en terminaux de rĂ©ception des services de tĂ©lĂ©vision dans les zones oĂč la mise en Ɠuvre d’une telle solution s’imposerait. ConcrĂštement, pourront bĂ©nĂ©ficier des aides individuelles accordĂ©es dans le cadre de ce rĂ©gime les foyers ayant acquittĂ© la redevance audiovisuelle ou Ă©tant exonĂ©rĂ©s de celle-ci, qui se verraient privĂ©s de programmes de tĂ©lĂ©vision du fait de l’extinction d’un réémetteur analogique sans pĂ©riode de simulcast, c’est-Ă -dire les foyers situĂ©s dans les zones d’extinction anticipĂ©e de la diffusion analogique, telles que prĂ©cisĂ©ment dĂ©finies par le CSA, et recevant les services diffusĂ©s par la seule voie hertzienne terrestre. Les foyers ayant dĂ©jĂ  souscrit, Ă  la date d’extinction, une autre offre de rĂ©ception des services de tĂ©lĂ©vision par voie filaire cĂąble, ADSL
 ou satellitaire ne seront donc pas Ă©ligibles au dispositif. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, la mesure pourrait concerner foyers, rĂ©partis dans des zones se situant pour l’essentiel dans le Nord et l’Est de la France. En application du principe de neutralitĂ© technologique, les foyers Ă©ligibles resteront libres de choisir leur mode de rĂ©ception de substitution TNT, cĂąble, satellite, ADSL
. Dans tous les cas de figure, l’aide accordĂ©e n’aura pour effet de permettre la rĂ©ception des services de tĂ©lĂ©vision que sur deux terminaux au plus par foyer. Le rĂ©gime d’aide doit ĂȘtre financĂ© par l’État et, le cas Ă©chĂ©ant, les collectivitĂ©s territoriales concernĂ©es. La participation financiĂšre de l’État est assurĂ©e au moyen du fonds d’accompagnement du numĂ©rique, pour l’abondement duquel le Parlement a provisionnĂ© 15 millions d’euros sur le budget gĂ©nĂ©ral de l’État en loi de finances rectificative pour 2005. Les crĂ©dits ainsi provisionnĂ©s n’ont pas encore Ă©tĂ© engagĂ©s. NotifiĂ©e en fĂ©vrier 2006 Ă  la Commission europĂ©enne, conformĂ©ment aux rĂšgles relatives aux aides d’État, la mesure est en cours d’instruction par la Commission. Une utilisation rapide de ces crĂ©dits pourra ĂȘtre lancĂ©e suite Ă  la confĂ©rence rĂ©gionale des radiocommunications du 16 juin 2006 et aux nĂ©gociations bilatĂ©rales en cours sur le schĂ©ma de transition de la diffusion analogique vers la diffusion numĂ©rique aux frontiĂšres avec les pays voisins l’Allemagne, la Suisse et la Belgique essentiellement. ParallĂšlement, le Gouvernement a dĂ©cidĂ© d’instituer une mesure Ă  plus long terme d’accompagnement de la transition vers la radiodiffusion numĂ©rique. La mesure ainsi projetĂ©e vise Ă  Ă©viter que nombre des foyers parmi les moins aisĂ©s ne se trouvent, suite Ă  l’extinction totale du signal analogique au profit de l’émission du seul signal numĂ©rique, dans l’impossibilitĂ© de recevoir un quelconque service de tĂ©lĂ©vision Ă  l’aide de leur actuel Ă©quipement de rĂ©ception. Elle consiste concrĂštement en l’institution d’un fonds d’aide Ă  l’équipement des foyers Ă  faibles ressources en moyens de rĂ©ception de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique, permettant l’attribution d’une aide individuelle modulĂ©e en fonction des capacitĂ©s contributives de ses bĂ©nĂ©ficiaires, Ă  savoir des particuliers exonĂ©rĂ©s de redevance audiovisuelle et ne recevant les services de tĂ©lĂ©vision que par la voie hertzienne terrestre en mode analogique. Ce projet figure Ă  l’article 5 du projet de loi relative Ă  la modernisation de la diffusion audiovisuelle et Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur. f Les enjeux du projet de loi tĂ©lĂ©vision du futur »Le projet de loi relatif Ă  la modernisation de la diffusion audiovisuelle et Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur a Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ© en conseil des ministres le 26 juillet dernier et dĂ©posĂ© au SĂ©nat. Il vise Ă  mettre en place le cadre juridique pour assurer le basculement complet de l’analogique au numĂ©rique au plus tard le 30 novembre 2011. Les principales dispositions du projet de loi Ce projet de loi, qui s’inscrit dans le cadre de l’ambition fixĂ©e par le PrĂ©sident de la RĂ©publique de faire de la France l’un des pays les plus avancĂ©s dans le domaine du numĂ©rique, repose sur deux principes fondamentaux – Le basculement inĂ©luctable de l’analogique vers le numĂ©rique ne peut avoir lieu que si, pour chaque Français, les conditions, c’est-Ă -dire tant la couverture que l’équipement, sont rĂ©unies pour qu’il reçoive la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique. Pour les plus dĂ©munis, ceux qui n’ont pas les moyens de s’équiper, un fonds d’aide sera créé. Le lancement d’une offre gratuite par satellite permettra Ă  100 % de la population de recevoir les chaĂźnes gratuites de la TNT sans abonnement dans les zones oĂč la TNT ne sera pas diffusĂ©e par voie hertzienne terrestre. L’offre proposera ces chaĂźnes avec la mĂȘme numĂ©rotation que celle utilisĂ©e pour la diffusion par voie hertzienne terrestre. – Le passage au numĂ©rique sous toutes ses formes doit prĂ©server les grands Ă©quilibres Ă©conomiques du monde de l’audiovisuel la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre, la tĂ©lĂ©vision en haute dĂ©finition et la tĂ©lĂ©vision mobile personnelle doivent en particulier participer au dĂ©veloppement de la crĂ©ation audiovisuelle et cinĂ©matographique. Le basculement complet de l’analogique au numĂ©rique dĂ©butera le 31 mars 2008 et aura lieu progressivement par zones gĂ©ographiques. L’utilisation du dividende numĂ©rique » sera guidĂ©e par les principes suivants – toute frĂ©quence libĂ©rĂ©e par l’arrĂȘt de la diffusion analogique d’une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision fera l’objet d’une rĂ©affectation expresse Ă  l’autoritĂ© gestionnaire par le Premier ministre avant toute nouvelle assignation et aprĂšs une consultation publique. – lorsque les trois chaĂźnes privĂ©es basculeront complĂštement de la diffusion analogique Ă  la diffusion numĂ©rique, les sociĂ©tĂ©s qui contrĂŽlent ces chaĂźnes pourront faire la demande d’une autre chaĂźne au CSA qui veillera au respect de certaines conditions dont les obligations en matiĂšre de soutien Ă  la production cinĂ©matographique et audiovisuelle. – les contrats d’objectifs et de moyens de France TĂ©lĂ©visions et ARTE prĂ©ciseront les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre, en particulier pour la diffusion en haute dĂ©finition des chaĂźnes de service public. Les six chaĂźnes de service public diffusĂ©es sur la TNT seront portĂ©es Ă  sept avec la diffusion de France Ô. Le projet de loi cherche Ă  favoriser tous les acteurs de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre dans le cadre des attributions de frĂ©quences concernant la haute dĂ©finition et la tĂ©lĂ©vision mobile personnelle. En accĂ©lĂ©rant sensiblement le calendrier de la fin de la diffusion analogique qui dĂ©marrera dans les premiĂšres zones gĂ©ographiques concernĂ©es en mars 2008, le projet de loi permettra aux nouvelles chaĂźnes de la TNT d’ĂȘtre effectivement reçues par tous les Français et d’accroĂźtre ainsi leur audience. Le projet de loi prĂ©voit que les nouveaux moyens de diffusion des programmes que sont la haute dĂ©finition et la tĂ©lĂ©vision mobile personnelle contribueront Ă  la crĂ©ation audiovisuelle française par une hausse de la contribution au COSIP, le compte de soutien Ă  l’industrie des programmes audiovisuels. Saisi par le ministre de la Culture et de la communication, le Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel a rendu son avis le 11 juillet 2006 et exprimĂ© son accord avec les objectifs du projet de loi, en ce qu’il comporte un dispositif plus rĂ©aliste que celui prĂ©vu par la loi du 9 juillet 2004 pour l’extinction de la diffusion des services de tĂ©lĂ©vision par voie hertzienne terrestre en mode analogique et en ce qu’il traduit la volontĂ© de favoriser l’émergence de nouveaux dĂ©veloppements pour la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique. Le CSA a nĂ©anmoins rappelĂ© que la diversification des opĂ©rateurs et le dĂ©veloppement de modes de diffusion propres Ă  accroĂźtre l’offre tĂ©lĂ©visuelle proposĂ©e aux tĂ©lĂ©spectateurs doivent ĂȘtre recherchĂ©s avant tout autre objectif. Un Ă©quilibre doit donc ĂȘtre trouvĂ© afin que les mesures tendant Ă  favoriser le dĂ©veloppement de la TNT n’aboutissent pas Ă  renforcer la position des acteurs les plus puissants. L’avis du CSA formule Ă©galement certaines observations sur les modalitĂ©s prĂ©vues pour l’extinction de la diffusion analogique, sur le dĂ©veloppement de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique et sur le dĂ©ploiement de la tĂ©lĂ©vision du futur. Le CSA s’est notamment interrogĂ© sur la proportionnalitĂ© des avantages accordĂ©s aux chaĂźnes nationales analogiques. En effet, l’attribution des frĂ©quences aprĂšs appel aux candidatures est l’un des principes fondamentaux du droit de l’audiovisuel. La justification rĂ©side donc non seulement dans l’appartenance des frĂ©quences radioĂ©lectriques au domaine public de l’État mais surtout dans le respect des principes constitutionnels de pluralisme et d’égalitĂ© de traitement, qui supposent que les autorisations soient dĂ©livrĂ©es Ă  l’issue d’un appel aux candidatures et pour une durĂ©e limitĂ©e 57. Le CSA a demandĂ© des garanties sur la disposition prĂ©voyant l’attribution aux groupes qui contrĂŽlent les chaĂźnes nationales analogiques privĂ©es TF1, Canal + et M6 d’une chaĂźne supplĂ©mentaire, Ă  l’extinction de l’analogique. Le renforcement de la position des acteurs historiques de l’analogique pourrait fragiliser la situation Ă©conomique des nouveaux entrants et provoquer ainsi des effets induits de concentration sur le marchĂ© de la tĂ©lĂ©vision gratuite. Par rapport Ă  l’avant-projet sur lequel le CSA a Ă©tĂ© consultĂ©, le projet de loi dĂ©finitif comprend trois amĂ©liorations principales la suppression de la deuxiĂšme phase du calendrier d’extinction et la prolongation de 5 ans qui lui Ă©tait attachĂ©e, la facultĂ© donnĂ©e au CSA de renĂ©gocier les conventions d’autorisation Ă  chaque Ă©chĂ©ance de prolongation et la possibilitĂ© de ne pas donner suite Ă  une demande de chaĂźne supplĂ©mentaire dont le service paraĂźtrait constituer un risque pour le pluralisme du paysage audiovisuel existant. Le Conseil avait Ă©galement estimĂ© que le calendrier d’extinction prĂ©vu devait ĂȘtre adaptĂ© pour l’outre-mer, oĂč le dĂ©ploiement de la TNT n’a pas encore commencĂ© et oĂč les dates d’extinction de l’analogique devraient ĂȘtre amĂ©nagĂ©es dans chacune des collectivitĂ©s concernĂ©es. En concertation avec la dĂ©marche du CSA 58, les ministres de l’Outre-mer et de la Culture et de la communication ont confiĂ© au prĂ©sident du comitĂ© stratĂ©gique pour le numĂ©rique, M. Jean-Michel Hubert, une mission d’évaluation, d’analyse et de proposition sur les modalitĂ©s de dĂ©veloppement de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique outre-mer. Cette mission, qui doit aboutir sur un rapport avant la fin de l’annĂ©e, devra notamment Ă©valuer la pertinence outre-mer de l’ensemble des technologies la voie hertzienne terrestre, le satellite, le cĂąble, l’ADSL et les technologies sans fil. L’enjeu ultime reste de permettre Ă  l’ensemble des Français d’avoir accĂšs, dans les meilleurs dĂ©lais, aux chaĂźnes gratuites de la TNT. Parce que cet objectif de 100 % de couverture numĂ©rique rĂ©pond Ă  une double prĂ©occupation d’une part, assurer Ă  l’ensemble de nos concitoyens l’accĂšs aux chaĂźnes gratuites de la TNT, qu’elles soient publiques ou privĂ©es ; d’autre part, accĂ©lĂ©rer la migration des tĂ©lĂ©spectateurs vers le numĂ©rique de façon Ă  mettre en place les conditions d’une extinction de la diffusion analogique devenue inutilement coĂ»teuse. 2.– Les tĂ©lĂ©visions locales en plein essorIl existe aujourd’hui en France mĂ©tropolitaine et outre-mer 32 services de tĂ©lĂ©vision locale diffusĂ©s par voie hertzienne en mode analogique et une centaine de services diffusĂ©s sur les canaux locaux du cĂąble. La France est nĂ©anmoins trĂšs en retard par rapport Ă  ses voisins europĂ©ens et Ă  l’AmĂ©rique du nord elle tente depuis quelques annĂ©es de multiplier les appels Ă  candidature pour l’attribution de frĂ©quences analogiques et, surtout, de rĂ©server une place Ă  ces chaĂźnes sur la TNT. Le Gouvernement a initiĂ© un plan de relance pour ces services, accompagnĂ©, depuis 2005, de nombreux appels aux candidatures lancĂ©s par le CSA pour des diffusions en mode analogique et rĂ©cemment en mode numĂ©rique. a Relancer et amĂ©liorer le financement des tĂ©lĂ©visions localesDepuis 2004, un ensemble de mesures lĂ©gislatives et rĂ©glementaires favorables au dĂ©veloppement des tĂ©lĂ©visions locales ont Ă©tĂ© prises. Ces mesures se sont traduites par des adaptations du dispositif de contrĂŽle des concentrations, l’amĂ©nagement d’une fiscalitĂ© plus incitative, l’adaptation de l’environnement rĂ©glementaire ou des modalitĂ©s d’ouverture des secteurs interdits de publicitĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e 59. Ainsi, cinq chaĂźnes locales 60 ont confiĂ©, dĂ©but 2005, la commercialisation de leur espace publicitaire extralocal Ă  une nouvelle rĂ©gie, TĂ©lĂ©visions locales et rĂ©gionales associĂ©es TLR AssociĂ©es, créée Ă  l’initiative des sociĂ©tĂ©s Socprint rĂ©gie du groupe Socpresse, InterdĂ©co rĂ©gie du groupe Hachette et des chaĂźnes locales. D’autres chaĂźnes locales pourraient prochainement les rejoindre, constituant ainsi un rĂ©seau susceptible d’attirer les annonceurs nationaux. b Achever le dĂ©ploiement en analogique hertzienLe dĂ©ploiement des tĂ©lĂ©visions locales hertziennes analogiques s’est poursuivi. Ces tĂ©lĂ©visions locales sont classĂ©es en quatre catĂ©gories selon leur spĂ©cificitĂ© gĂ©ographique le CSA a attribuĂ© de nouvelles frĂ©quences pour des services diffusĂ©s par voie hertzienne en mode analogique dans chacune de ces catĂ©gories. Au titre des tĂ©lĂ©visions de ville » prĂ©sentes dans les grandes agglomĂ©rations d’abord 61, huit nouvelles chaĂźnes 62 ont Ă©tĂ© autorisĂ©es par le CSA en 2005. Le 4 juillet 2006, Rennes CitĂ© MĂ©dia l’a Ă©galement Ă©tĂ© sur l’agglomĂ©ration de Rennes. DĂ©sormais, parmi les aires urbaines comptant plus de habitants, le cas trĂšs particulier de Paris mis Ă  part, seules celles de Douai–Lens, Toulon, Rouen, Metz et Nancy ne disposent pas en 2006 d’une chaĂźne locale 63. Les tĂ©lĂ©visions dites de pays » 64 sont dĂ©sormais au nombre de quatre TV8 Mont-Blanc, TLP Luberon, TL7 Loire et, depuis juin 2006, TĂ©lĂ©paese Haute-Corse. Au titre des tĂ©lĂ©visions de proximitĂ© 65, le CSA a autorisĂ© deux nouvelles chaĂźnes Canal 15, diffusĂ©e en VendĂ©e Ă  La Roche-sur-Yon
 en canal partagĂ© avec TV VendĂ©e, Ă©galement diffusĂ©e Ă  Saint-Gilles Croix-de-Vie. Enfin, le modĂšle des tĂ©lĂ©visions d’outre-mer est trĂšs diffĂ©rent du fait d’une spĂ©cificitĂ© gĂ©ographique et d’un format plus gĂ©nĂ©raliste. Parmi les dĂ©partements d’outre-mer 66, la Guadeloupe fait figure d’exception avec cinq chaĂźnes. En dehors des canaux de RFO et des chaĂźnes cryptĂ©es du groupe Canal Plus, la seule chaĂźne locale existante Ă  ce jour est Tahiti Nui TV, dont l’opĂ©rateur est l’office des postes et tĂ©lĂ©communications de PolynĂ©sie française. Dans le contexte de l’extinction progressive de la diffusion analogique, il n’y aura plus de nouvelle autorisation hertzienne analogique au-delĂ  des appels Ă  candidatures dĂ©jĂ  lancĂ©s. c Poursuivre la diffusion des tĂ©lĂ©visions locales sur le cĂąbleLe cĂąble, qui n’est pas soumis au problĂšme de la raretĂ© des frĂ©quences, est devenu le premier vecteur de diffusion de chaĂźnes locales environ 2 millions de tĂ©lĂ©spectateurs bĂ©nĂ©ficient du service antenne ou sont abonnĂ©s Ă  une offre Ă©largie 67. Le montant total des budgets des canaux locaux est de l’ordre de 20 millions d’euros et le poids financier des collectivitĂ©s territoriales demeure souvent prĂ©pondĂ©rant 68 puisque ces derniĂšres fournissent en moyenne 50 % des ressources des chaĂźnes locales du cĂąble. En contrepartie, le canal local est tenu, en gĂ©nĂ©ral, d’assurer une mission de service public. La conclusion d’un contrat d’objectifs et de moyens permet alors de formaliser les engagements rĂ©ciproques de la chaĂźne et de la collectivitĂ©. La deuxiĂšme source de revenus des canaux locaux est constituĂ©e par les redevances versĂ©es par les cĂąblo-opĂ©rateurs, qui reprĂ©sentent environ 25 % de leur budget. TrĂšs rĂ©cemment, le lancement de la chaĂźne Paris Cap’ par le groupe Hersant MĂ©dias a Ă©tĂ© fortement mĂ©diatisĂ© et tĂ©moigne du dynamisme de la tĂ©lĂ©vision locale sur le cĂąble. DiffusĂ©e depuis le 23 octobre 2006, la chaĂźne, prĂ©sente sur le bouquet de base du rĂ©seau cĂąblĂ©, se prĂ©sente comme gratuite et interactive et vise un public de foyers Ă  Paris et dans la premiĂšre couronne. d Encourager le dĂ©veloppement des chaĂźnes locales en TNTVotre Rapporteur spĂ©cial souhaite que les pouvoirs publics prennent toutes les dispositions pour que les chaĂźnes locales soient rapidement disponibles sur la TNT. En vue de l’ouverture Ă  la diffusion en mode hertzien numĂ©rique des tĂ©lĂ©visions locales, le ministre de la Culture et de la communication a donnĂ© son accord au CSA le 19 janvier 2006 pour la mise en Ɠuvre d’une solution permettant de lancer, sur l’ensemble du territoire, des tĂ©lĂ©visions locales en TNT. L’accord a Ă©tĂ© donnĂ© pour qu’une chaĂźne de service public France 4 soit dĂ©placĂ©e du multiplexe R1, dont les caractĂ©ristiques techniques sont plus adaptĂ©es Ă  la diffusion de chaĂźnes locales, vers un autre multiplexe
 libĂ©rant ainsi la place nĂ©cessaire Ă  la diffusion d’une chaĂźne locale. Une telle solution permet de libĂ©rer un canal par site, qui pourra ĂȘtre utilisĂ© par les chaĂźnes locales, ou dans certains cas par France 3 afin d’assurer l’adĂ©quation nĂ©cessaire du dĂ©crochage local reçu au bassin de population. Cette initiative est diversement apprĂ©ciĂ©e, certaines chaĂźnes nationales se plaignant qu’une frĂ©quence bĂ©nĂ©ficiant d’une couverture nationale soit allouĂ©e pour des utilisations locales et gĂąche » ainsi les ressources disponibles
 Ces chaĂźnes plaident gĂ©nĂ©ralement pour une solution alternative via l’utilisation des frĂ©quences adjacentes » 69. Dans le mĂȘme temps, les reprĂ©sentants des tĂ©lĂ©visions locales rejettent l’hypothĂšse des frĂ©quences adjacentes ». Ils ont Ă©galement Ă©crit au ministre et au prĂ©sident du CSA pour regretter la lenteur du lancement des appels aux candidatures pour les services locaux en TNT au plan national et leur demander de respecter les engagements annoncĂ©s
 qui ne semblent pas se traduire par des Ă©volutions notables Ă  ce jour. Quelle que soit la solution choisie, votre Rapporteur spĂ©cial plaide pour parvenir Ă  une diffusion rapide de ces chaĂźnes sur la TNT afin d’encourager ces mĂ©dias Ă©mergents donc fragiles. À ce titre, la constitution d’un groupement d’intĂ©rĂȘt Ă©conomique regroupant toutes les chaĂźnes locales autorisĂ©es constituerait un Ă©lĂ©ment positif. De plus, le projet de loi relatif Ă  la modernisation de la diffusion audiovisuelle et Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur prĂ©voit que les Ă©diteurs de services locaux de tĂ©lĂ©vision pourront dorĂ©navant faire jouer leur droit Ă  une diffusion intĂ©grale et simultanĂ©e en mode numĂ©rique de leur programme analogique Ă  tout moment, et notamment, Ă  l’inverse du cadre juridique actuel, hors appel aux candidatures. Les dispositions introduites dans ce projet de loi permettront aux tĂ©lĂ©visions locales de bĂ©nĂ©ficier d’une garantie de diffusion numĂ©rique jusqu’à la fin de leur autorisation analogique et en tous les cas au moins jusqu’au 31 mars 2015. Enfin, s’agissant du cas particulier de la rĂ©gion parisienne, le CSA a identifiĂ© des frĂ©quences disponibles en propre pour des services locaux et a lancĂ©, en octobre 2005, une consultation publique sur le dĂ©ploiement de la TNT en rĂ©gion parisienne. Il a reçu 35 contributions provenant essentiellement d’éditeurs de services de tĂ©lĂ©vision, d’éditeurs de presse, d’organisations professionnelles, de diffuseurs, d’opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©communication, de collectivitĂ©s locales. Suite Ă  cette consultation, le CSA a dĂ©cidĂ© de lancer, le 25 juillet 2006, un appel Ă  candidatures pour quatre tĂ©lĂ©visions locales en mode numĂ©rique sur un multiplexe pour des services couvrant une population supĂ©rieure Ă  10 millions d’habitants, impliquant des conventions pour ces chaĂźnes sur le modĂšle des chaĂźnes nationales. Le 10 octobre 2006, le CSA a dĂ©cidĂ© de reporter la date limite de remise des dossiers de candidature au 13 novembre 2006 au lieu du 16 octobre 2006, date initialement prĂ©vue. Les autorisations devraient ĂȘtre dĂ©livrĂ©es en mai au lieu de mars 2007 pour une date probable de dĂ©marrage du multiplex avant la fin 2007. Parmi les candidats probables, l’alliance de TF1 et de La Poste a notamment Ă©tĂ© trĂšs commentĂ©e. La Caisse d’épargne, qui est l’un des premiers investisseurs dans la tĂ©lĂ©vision locale en France, devrait Ă©galement participer Ă  cet appel d’offres. 3.– Renouveler le soutien Ă  la production audiovisuelle indĂ©pendantea Un dispositif rĂ©glementaire protecteurVotre Rapporteur spĂ©cial rappelait, l’an dernier, la nĂ©cessitĂ© de dresser un bilan objectif des dĂ©crets Tasca ». En 2001, en effet, paraissaient, Ă  l’initiative de Madame Catherine Tasca, ministre de la Communication, des dĂ©crets qui allaient bouleverser le paysage audiovisuel dans les rapports entre producteurs et diffuseurs. L’objectif Ă©tait alors de favoriser la crĂ©ation d’une production originale. Le dĂ©cret du 9 juillet 2001 70 dit dĂ©cret production » limite en particulier la dĂ©tention des droits de diffusion du radiodiffuseur, dans la durĂ©e de la fenĂȘtre de diffusion comme dans le nombre de passages Ă  l’antenne. Il prĂ©voit ainsi que le diffuseur n’acquiert des droits que pour une diffusion en exclusivitĂ© intervenant dans un dĂ©lai maximal de 18 mois Ă  compter de la diffusion de l’Ɠuvre. Toutefois, le contrat initial d’acquisition de l’Ɠuvre peut prĂ©voir un droit d’option prioritaire et exclusive au profit du diffuseur pour des diffusions supplĂ©mentaires. Dans ce cas, le prix de ces rediffusions doit ĂȘtre fixĂ© dans le contrat initial. La durĂ©e totale des droits est de 42 mois au maximum, et l’Ɠuvre ne peut ĂȘtre diffusĂ©e plus de trois fois dans cette pĂ©riode. Les dĂ©crets prĂ©voient Ă©galement un Ă©quilibre entre production dĂ©pendante » et production indĂ©pendante » dont l’objectif premier est de favoriser l’existence de producteurs indĂ©pendants. Pourtant, la complexitĂ© du paysage audiovisuel français et la multiplication des participations croisĂ©es rendent parfois les critĂšres retenus quelque peu artificiels. On rappellera que le secteur de la production audiovisuelle est en apparence Ă©clatĂ© puisqu’il compte plus de 670 entreprises de production de stock, majoritairement de trĂšs petite taille, et un peu plus d’une vingtaine d’entreprises de production d’émissions de flux. Le chiffre d’affaires du secteur en 2005 est de l’ordre de plus de 2,2 milliards d’euros, dont plus de 1,2 milliard d’euros rĂ©alisĂ©s par le secteur de la production de programmes de stock et environ 1 milliard d’euros rĂ©alisĂ©s par les producteurs de programmes de flux 71. La totalitĂ© de la production de programmes de stock est aidĂ©e par le compte de soutien aux industries de programmes COSIP, gĂ©rĂ© par le centre national de la cinĂ©matographie. Globalement, le volume horaire d’Ɠuvres audiovisuelles aidĂ©es par le COSIP a progressĂ© en 2005 de + 1,2 % 72. En 2005, sur les 187,1 millions d’euros accordĂ©s par le COSIP Ă  l’ensemble des entreprises de production, 18,6 millions d’euros l’ont Ă©tĂ© Ă  des producteurs implantĂ©s en rĂ©gion. Et sur l’ensemble des producteurs aidĂ©s par le COSIP 674 en 2005, 656 sont des producteurs indĂ©pendants au sens du dĂ©cret Tasca 73. b Un bilan global est nĂ©cessaireAfin de procĂ©der au nĂ©cessaire travail de bilan sur le dispositif rĂ©glementaire en vigueur, une contribution a Ă©tĂ© demandĂ©e par le ministre de la Culture et de la communication, en novembre 2004, Ă  l’Observatoire de la production audiovisuelle. En janvier 2005, un groupe de travail a Ă©tĂ© constituĂ© au sein de l’Observatoire afin de rĂ©aliser un diagnostic commun Ă  l’ensemble des acteurs producteurs, diffuseurs, distributeurs, sociĂ©tĂ© des auteurs sur les consĂ©quences de la mise en Ɠuvre de la rĂ©glementation de 2001. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, l’analyse du groupe de travail confirme que cette rĂ©glementation a bien permis de dĂ©velopper la production, principalement inĂ©dite, tous genres confondus, ainsi que le secteur d’entreprises de production indĂ©pendante. Les chaĂźnes semblent donc avoir trouvĂ©, dans ce cadre rĂ©glementaire, les moyens de dĂ©velopper une programmation identitaire et dĂ©pendante tout en renforçant leurs apports dans les entreprises de production indĂ©pendantes. Ainsi, les donnĂ©es recueillies par le groupe de travail montrent, qu’entre 2000 et 2004, les investissements des chaĂźnes dans les Ɠuvres audiovisuelles ont progressĂ© de 27 % tant en volume financier de 610 Ă  771 millions d’euros qu’en volume horaire de heures Ă  heures. Ces investissements ont Ă©tĂ© consacrĂ©s dans une trĂšs grande proportion Ă  la production d’Ɠuvres d’expression originale française et inĂ©dite. D’autre part, l’étude rĂ©vĂšle que les sommes investies, et dĂ©sormais comptabilisĂ©es dans les obligations de production, en dĂ©penses d’écriture et de dĂ©veloppement ont plus que doublĂ© en quatre ans le dĂ©veloppement de la crĂ©ation française s’en trouve donc renforcĂ©. Enfin, il ressort du constat Ă©tabli par le groupe de travail que le durcissement des mesures rĂ©glementaires relatives Ă  l’indĂ©pendance suppression des parts de coproduction, limitation de la durĂ©e des droits n’a pas pĂ©nalisĂ© le financement de la production. On constate nĂ©anmoins que la part rĂ©servĂ©e Ă  ces dĂ©penses par rapport aux dĂ©penses totales a diminuĂ© au profit de celles consacrĂ©es aux Ɠuvres dĂ©pendantes. Pour autant, les auditions menĂ©es par votre Rapporteur spĂ©cial ont aussi rĂ©vĂ©lĂ© que certaines attentes existaient parmi les acteurs de l’audiovisuel pour faire Ă©voluer ce cadre rĂ©glementaire. Il semble notamment que le groupe de travail n’ait pas examinĂ© l’impact de l’ensemble des mesures contenues dans la rĂ©forme de juillet 2001, notamment en ce qui concerne la circulation des droits. Cet aspect mĂ©riterait pourtant d’ĂȘtre approfondi. Votre Rapporteur spĂ©cial souhaite donc que la position du ministre sur les rĂ©sultats du groupe de travail prenne en compte la question des droits. Sans remettre en cause le systĂšme ni basculer dans un rĂ©gime comparable Ă  celui de la BBC laquelle possĂšde la totalitĂ© des droits sur son catalogue, une Ă©volution Ă©quilibrĂ©e est possible pour adapter la relation entre production et diffusion aux mutations du secteur audiovisuel. B.– FRANCE TÉLÉVISIONS UN PARI POUR LA MODERNITÉTous les paris comportent leur part de risque. En baptisant Gagner le pari pour la modernitĂ© » leur proposition de nouveau contrat d’objectifs et de moyens, les responsables de France TĂ©lĂ©visions savent qu’ils prennent un risque. La volontĂ© du nouveau prĂ©sident de France TĂ©lĂ©visions de rĂ©concilier exigences de service public, crĂ©ativitĂ© et accĂšs Ă  un large public est, en effet, ambitieuse. Mais ce risque est lĂ©gitime et raisonnĂ©. Il correspond Ă  une certaine idĂ©e du service public, dont votre Rapporteur spĂ©cial approuve le principe et salue les orientations. Pour permettre Ă  cette ambition de se concrĂ©tiser, il reste Ă  l’État et Ă  l’entreprise Ă  formaliser, le plus rapidement possible, les missions et les engagements Ă  horizon 2010 dans un nouveau contrat d’objectifs et de moyens, afin que France TĂ©lĂ©visions dispose d’une feuille de route claire et prĂ©cise pour gagner le pari de la modernitĂ© »... Pour l’y aider, il est proposĂ© de porter l’affectation du produit de la redevance audiovisuelle revenant Ă  France TĂ©lĂ©visions Ă  millions d’euros en 2007 TTC, soit une progression de 2,5 % par rapport Ă  2006. 1.– Le groupe France TĂ©lĂ©visions un nouvel Ă©lana Le bon bilan de la prĂ©sidence TessierLa direction de France TĂ©lĂ©visions a hĂ©ritĂ© d’une situation contrastĂ©e mais globalement saine les indicateurs financiers sont positifs et le groupe s’est engagĂ©, conformĂ©ment Ă  son contrat d’objectifs et de moyens signĂ© pour la pĂ©riode 2001–2005, dans une dynamique d’optimisation des ressources qui a portĂ© ses fruits. Le groupe a amĂ©liorĂ© sa situation financiĂšre depuis 2000 et les principaux indicateurs financiers de France TĂ©lĂ©visions confirment en 2005 la relative bonne santĂ© financiĂšre du groupe, grĂące Ă  des performances de gestion qui ont permis d’amĂ©liorer encore les capitaux propres et ont maintenu une trĂ©sorerie positive dans un contexte financier contraint. Le rĂ©sultat net consolidĂ© part du groupe s’élĂšve Ă  23,9 millions d’euros, proche de celui arrĂȘtĂ© en 2004 25,4 millions d’euros. Les capitaux propres du groupe se sont Ă©tablis Ă  418 millions d’euros et la trĂ©sorerie nette a Ă©voluĂ© positivement, s’élevant Ă  112 millions d’euros en fin de pĂ©riode contre 91,5 millions d’euros Ă  fin 2004, soit + 23 %. La structure financiĂšre de France TĂ©lĂ©visions a continuĂ© Ă  s’amĂ©liorer, avec un endettement de 222 millions d’euros et un ratio d’endettement net qui est passĂ© de 120 % en 1999, Ă  30,6 % en 2004 et 26 % en 2005. La capacitĂ© d’autofinancement s’est Ă©levĂ©e Ă  147 millions d’euros, permettant au groupe d’autofinancer ses investissements immobiliers et techniques. Le rĂ©sultat net de la filiale de distribution du groupe, France TĂ©lĂ©visions Distribution, s’élĂšve Ă  1,3 million d’euros en 2005, soit plus du double de celui de 2004, et le meilleur enregistrĂ© depuis sa crĂ©ation en 1991. Cela traduit particuliĂšrement la prioritĂ© donnĂ©e par le groupe Ă  la diversification de ses revenus. Par ailleurs, la mise en Ɠuvre du plan Synergia a permis de dĂ©gager 66,1 millions d’euros d’économies en 2005. On rappellera que le plan Synergia, prĂ©sentĂ© au conseil d’administration du 11 avril 2002, prĂ©voyait un plan d’économies et de synergies de 170 millions d’euros en cumulĂ© sur la pĂ©riode 2001–2005. Ces objectifs ont Ă©tĂ© dĂ©passĂ©s puisque ce sont 205 millions d’euros d’économies qui ont Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©s sur la pĂ©riode du COM. Le groupe a Ă©galement poursuivi une politique de ressources humaines active. Les effectifs moyens annuels du groupe en pĂ©rimĂštre Ă©largi sont restĂ©s relativement stables entre 2004 et 2005, avec une progression limitĂ©e Ă  0,5 %. Cette Ă©volution intĂšgre le passage Ă  une diffusion 24h/24 de France 5, la crĂ©ation de France 4 et celle de France Ô. Sur le pĂ©rimĂštre du COM 2001–2005 stricto sensu, les effectifs moyens annuels sont Ă©galement stables par rapport Ă  2004, avec ETP. Des efforts ont Ă©tĂ© faits sur la rĂ©duction du recours au personnel non permanent dans l’ensemble des sociĂ©tĂ©s, et plus particuliĂšrement Ă  France 3 74. On signalera que le coĂ»t de grille consolidĂ© du groupe s’élĂšve Ă  millions d’euros, soit une progression de 3,3 % par rapport Ă  2004 Ă  pĂ©rimĂštre comparable. ÉVOLUTION DU COÛT DE GRILLE DES CHAÎNES DE FRANCE TÉLÉVISIONS DE 2002 À 2007 en millions d’euros 2002 2003 2004 2005 2006 PrĂ©visions 2007 France 2 680,5 712,8 730,7 741,9 774,4 812,7 France 3 692,6 706,4 728,5 749,8 756,4 774,6 France 4 – – – 10,8 13,6 15,5 France 5 84,7 90,1 96,7 103,7 106,5 111,5 RFO – – 71,7 152,6 156,9 160,6 Total groupe Observations France 4 a Ă©tĂ© lancĂ©e en mars 2005 et RFO a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e au groupe France TĂ©lĂ©visions au courant de l’annĂ©e 2004 et cette intĂ©gration n’a eu d’impact sur les comptes du groupe que sur le deuxiĂšme semestre le coĂ»t de grille annuel de RFO en 2004 est de 143,5 millions d’euros. Source France TĂ©lĂ©visions En termes d’audience, les chaĂźnes de groupe subissent, globalement, les mĂȘmes difficultĂ©s que les chaĂźnes privĂ©es du rĂ©seau hertzien, alors que la part de marchĂ© publicitaire de France TĂ©lĂ©visions 21,83 % s’est maintenue en 2005 + 0,06 %. Des audiences qui rĂ©sistent L’audience consolidĂ©e du groupe a rĂ©sistĂ© plutĂŽt efficacement Ă  la forte croissance de la concurrence. Ainsi, France TĂ©lĂ©visions a rempli en 2005 les objectifs du COM le groupe rĂ©alise 54,7 % d’audience cumulĂ©e quotidienne en 2005 contre 54,6 % en 2004 et un objectif de plus de 50 % dans le COM et 86,7 % d’audience cumulĂ©e hebdomadaire en 2005 contre 86,3 % en 2004 et un objectif de plus de 75 % dans le COM. NĂ©anmoins, sur l’ensemble de l’annĂ©e, la part d’audience globale du groupe recule puisqu’elle passe de 38,7 % en 2004 Ă  37,6 % en 2005. France 2 recule de 0,7 point avec 19,8 % de part d’audience moyenne. France 3 recule de 0,58 point avec 14,7 % de part d’audience, alors que France 5 continue sa progression. Toutefois, un redressement des audiences a Ă©tĂ© observĂ© Ă  partir du dernier trimestre 2005. L’analyse des performances des antennes de France TĂ©lĂ©visions peut ĂȘtre complĂ©tĂ©e par les rĂ©sultats des sites internet du groupe ces derniers ont enregistrĂ©, en moyenne en 2005, 8 millions de visites par mois soit une progression de 97 % par rapport Ă  2004 et 69 millions de pages vues par mois. Ils ont ainsi atteint un taux de pĂ©nĂ©tration de 12 % sur la population internaute contre 9 % en 2004, ce qui reprĂ©sente une moyenne de 2,3 millions d’internautes par mois soit + 45 % par rapport Ă  2004. Pour autant, dans un contexte de dĂ©veloppement exponentiel de l’offre, au travers du lancement de la TNT et de la croissance de la tĂ©lĂ©vision par ADSL, et d’augmentation de l’audience des chaĂźnes thĂ©matiques, on ne peut qu’ĂȘtre portĂ© Ă  croire que la baisse des audiences est inĂ©luctable. Elle est mĂȘme quasi mathĂ©matique, car plus les techniques Ă©volueront, plus les autres tĂ©lĂ©visions prendront de la place par exemple avec la tĂ©lĂ©vision sur tĂ©lĂ©phone mobile. Votre Rapporteur spĂ©cial estime donc essentiel de rendre possible Ă  terme une Ă©volution favorable des ressources publiques ou publicitaires, afin de maintenir la qualitĂ© des programmes. S’agissant des autres objectifs l’exĂ©cution du COM 2001–2005, ils ont Ă©tĂ© respectĂ©s tant en matiĂšre de politique Ă©ditoriale et de stratĂ©gie de dĂ©veloppement, de diversification et de partenariat qu’au niveau des relations avec les tĂ©lĂ©spectateurs. Sur le plan Ă©ditorial notamment, le groupe France TĂ©lĂ©visions a rempli l’ensemble de ses objectifs de diversitĂ© concernant son offre de programmes et de contribution Ă  la crĂ©ation audiovisuelle et cinĂ©matographique. L’investissement de France TĂ©lĂ©visions dans la crĂ©ation d’Ɠuvres audiovisuelles s’est accru sensiblement puisqu’il se situe en 2005 trĂšs au-delĂ  des objectifs fixĂ©s Ă  chacune des chaĂźnes par rapport Ă  leur chiffre d’affaires 19,11 % pour France 2, 19,96 % pour France 3 et plus de 28 % pour France 5. Par ailleurs, 54 films ont Ă©tĂ© coproduits en 2005 par les filiales cinĂ©ma du groupe, correspondant Ă  un montant global d’investissement de 53,8 millions d’euros. Un total de 394 films a Ă©tĂ© diffusĂ© en 2005 sur les antennes de France 2 et France 3. De mĂȘme, les Ă©missions tournĂ©es vers la culture, la connaissance et la dĂ©couverte, les programmes d’information, les magazines de reportage et d’investigation et les Ă©missions de services ont reprĂ©sentĂ© 56,8 % du volume total des Ă©missions de France 2, France 3 et France 5 en 2005, au-delĂ  donc de l’objectif de 50 %. France 2 et France 3 ont diffusĂ© 50 spectacles vivants en 2005, pour un objectif de 35 spectacles. Au total, prĂšs de heures de programmes d’information ont Ă©tĂ© diffusĂ©es en 2005, dont heures de journaux. b Les orientations stratĂ©giques de la prĂ©sidence CarolisFrance TĂ©lĂ©visions fait face Ă  de nombreux dĂ©fis stratĂ©giques, Ă©conomiques, sociaux sur lesquels les pouvoirs publics doivent se prononcer. De la dĂ©termination des prioritĂ©s et du financement des choix opĂ©rĂ©s dĂ©pendra l’avenir du groupe public au sein d’un paysage audiovisuel de plus en plus concurrentiel et de plus en plus tournĂ© vers l’approche multimĂ©dia. En liaison avec le COM qui doit ĂȘtre conclu le plus rapidement possible et que votre Rapporteur spĂ©cial a dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ©, la nouvelle direction a mis en Ɠuvre un virage stratĂ©gique et Ă©ditorial ». On en retiendra quelques aspects plus particuliĂšrement importants. Sur le plan stratĂ©gique, tout d’abord, France TĂ©lĂ©visions est Ă©videmment en premiĂšre ligne pour le passage Ă  la TNT et le dĂ©veloppement du numĂ©rique. Pour rester fidĂšle Ă  ses missions de service public, le groupe devra avoir rapidement les moyens de s’inscrire dans cette nouvelle donne numĂ©rique », notamment pour reconquĂ©rir un public jeune qu’il a tendance Ă  perdre, pour maintenir des positions fortes et pour asseoir ainsi durablement son dĂ©veloppement. Cependant, la pĂ©riode transitoire du passage au numĂ©rique implique des surcoĂ»ts liĂ©s Ă  la double diffusion analogique / numĂ©rique que France TĂ©lĂ©visions doit, elle aussi, ĂȘtre en mesure de financer. Le coĂ»t de la diffusion analogique est actuellement de 192 millions d’euros par an. Les prĂ©visions pour les prochaines annĂ©es maintiennent ce coĂ»t stable en euros courants en estimant possible de faire en sorte que France 3 abandonne certaines dessertes locales au fur et Ă  mesure de l’élargissement de la couverture satellitaire numĂ©rique. Cette annĂ©e, la diffusion numĂ©rique de France 3 coĂ»tera, par exemple, environ 14 millions de plus que l’an dernier 11 millions pour la diffusion numĂ©rique terrestre et 3 millions pour la diffusion satellitaire, montant qui est appelĂ© Ă  doubler par la suite. Ces sommes, ajoutĂ©es Ă  celles de la diffusion analogique, pĂšsent lourdement et relativisent notamment l’augmentation de 2,5 % de la redevance affectĂ©e en 2007 Ă  France TĂ©lĂ©visions. Ainsi, le coĂ»t de la diffusion en numĂ©rique est estimĂ© Ă  15,1 millions d’euros pour le groupe en 2006, 26,6 millions d’euros en 2007, 37,4 millions d’euros en 2008, 40,4 millions d’euros en 2009 et 43,4 millions d’euros en 2010. Mais si l’augmentation de la ressource publique devra prioritairement ĂȘtre employĂ©e Ă  financer les surcoĂ»ts de double diffusion qui viennent d’ĂȘtre Ă©voquĂ©s, le groupe France TĂ©lĂ©visions estime ne pas ĂȘtre en mesure de faire face, sur ses ressources prĂ©visibles, Ă  certains chantiers spĂ©cifiques pour lesquels il demande un financement complĂ©mentaire et qui reprĂ©senteraient, d’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, un total de 272 millions d’euros sur la pĂ©riode 2006–2010 75. C’est notamment le cas du financement en coĂ»t de grille du sous-titrage en faveur des sourds et des malentendants et de la mise en place de la haute dĂ©finition, en particulier sur le plan des investissements. Les consĂ©quences de la loi pour l’égalitĂ© des chances La loi n° 2005-102 du 11 fĂ©vrier 2005 pour l’égalitĂ© des droits et des chances, la participation et la citoyennetĂ© des personnes handicapĂ©es impose d’adapter, pour les personnes sourdes ou malentendantes, la totalitĂ© des programmes de tĂ©lĂ©vision diffusĂ©s, Ă  l’exception des messages publicitaires, d’ici 2010. L’augmentation du volume des programmes sous-titrĂ©s va de pair avec une augmentation des budgets de sous-titrage. Le coĂ»t unitaire du sous-titrage augmente avec l’accroissement du volume offert, dans la mesure oĂč il s’étend aux Ă©missions les plus difficiles Ă  sous-titrer Ă©missions en direct ou enregistrĂ©es Ă  des heures proches de leur diffusion, magazines de dĂ©bat, pour lesquelles l’utilisation de techniques particuliĂšres et divers changements dans l’organisation seront nĂ©cessaires. Pour l’ensemble des programmes de flux, les chaĂźnes devront reconsidĂ©rer leur habillage antenne » afin que les sous-titres ne viennent pas masquer les informations Ă©crites incrustĂ©es Ă  l’écran horloge, nom d’un lieu ou d’une personne interrogĂ©e
. On prĂ©cisera, s’agissant de la chaĂźne ARTE, que cette derniĂšre favorise progressivement et de maniĂšre significative l’accĂšs des personnes sourdes et malentendantes aux programmes diffusĂ©s. En 2005, 30 % du volume de programmes 470 heures fourni par ARTE France Ă  la chaĂźne culturelle europĂ©enne a Ă©tĂ© sous-titrĂ© contre 7 % en 2004 110 heures. L’objectif est de passer Ă  50 % du volume en 2006, 75 % en 2007 et 100 % en 2008. Le surcoĂ»t est estimĂ© Ă  1,175 million d’euros. S’agissant de la question lĂ©gitime des sourds et des malentendants, on doit rappeler que, bien que des progrĂšs technologiques existent, il reste vrai que plus on sous-titre d’émissions en direct ou de dĂ©bats et plus le sous-titrage coĂ»te cher. Sous-titrer une Ă©mission de stock coĂ»te environ 15 euros la minute alors que sous-titrer une Ă©mission de flux en coĂ»te 35 Ă  45 euros, puisqu’il faut faire rĂ©pĂ©ter le texte dans un local phoniquement isolĂ© par une personne dont un ordinateur reconnaĂźt la voix. En dehors de la vĂ©lotypie, qui fonctionne assez mal, il n’existe pas d’autre moyen technologique pour rĂ©soudre cet aspect financier. Les chaĂźnes publiques sont, du reste, plus exposĂ©es que les chaĂźnes privĂ©es, dans la mesure oĂč elles diffusent beaucoup plus de dĂ©bats ou de directs et oĂč France TĂ©lĂ©visions diffuse heures de programmes contre pour chaque chaĂźne privĂ©e. Au vu des sommes en jeu estimĂ©es Ă  162 millions d’euros sur la pĂ©riode 2006–2010 et reprĂ©sentant un budget de l’ordre de 63 millions d’euros par an Ă  partir de 2010, votre Rapporteur spĂ©cial juge lĂ©gitime d’envisager soit des formes d’assouplissement de l’échĂ©ancier, soit une rĂ©flexion sur la part de ces heures que la redevance doit financer. S’agissant de la haute dĂ©finition HD, elle constitue indiscutablement le futur, certes encore lointain, de la tĂ©lĂ©vision. La tĂ©lĂ©vision publique ne peut se permettre de passer Ă  cĂŽtĂ© d’une telle Ă©volution et doit donc prĂ©parer dĂšs maintenant ce trĂšs important projet Ă©ditorial et industriel. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, le total des surcoĂ»ts de la HD reprĂ©senterait 71,8 millions d’euros sur la pĂ©riode 2006–2010 passant de 2,2 millions d’euros en 2006 Ă  9,5 millions d’euros en 2007, 15,4 millions d’euros en 2008, 21 millions d’euros en 2009 et 23,7 millions d’euros en 2010. Les dĂ©fis de la tĂ©lĂ©vision en haute dĂ©finition La tĂ©lĂ©vision en haute dĂ©finition TVHD est souvent prĂ©sentĂ©e comme un progrĂšs qualitatif sans prĂ©cĂ©dent depuis l’arrivĂ©e de la tĂ©lĂ©vision en couleur. Elle fait actuellement l’objet d’un dĂ©veloppement sur l’ensemble des supports de diffusion, aussi bien en France qu’à l’étranger. Certaines chaĂźnes analogiques TF1 et M6 se sont prĂ©parĂ©es au dĂ©veloppement de la TVHD en Ă©quipant leurs studios de production et en acquĂ©rant des programmes susceptibles d’ĂȘtre diffusĂ©s en HD. Les nouvelles chaĂźnes de la TNT ont Ă©galement fait part de leur intĂ©rĂȘt, comme NRJ 12 qui a annoncĂ© le lancement de programmes en HD dĂšs septembre 2006 mais aussi Direct 8 et BFM TV. AprĂšs des premiĂšres expĂ©rimentations en 2004, la TVHD est dĂ©sormais commercialement accessible en France avec deux offres de services HD payants sur des satellites proposĂ©es par TPS et Canalsat et plusieurs offres sur ADSL haut dĂ©bit. La diffusion de la HD par le cĂąble en est encore Ă  la phase d’expĂ©rimentations. Pour autant, la HD est encore loin d’ĂȘtre une rĂ©alitĂ© concrĂšte pour le grand public
 La vente de tĂ©lĂ©viseurs HD est certes en forte croissance depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2006. Mais si Ă©crans HD Ready ont Ă©tĂ© vendus entre janvier et avril 2006, il n’existe que trĂšs peu de programmes diffusĂ©s en HD. On prĂ©voit que 1,5 million d’écrans auront Ă©tĂ© vendus fin 2006, soit un taux de pĂ©nĂ©tration, en forte hausse, mais de seulement 6 % des foyers fin 2006 contre 1,8 % fin 2005. Cela Ă©tant, ce phĂ©nomĂšne s’inscrit dans un contexte europĂ©en porteur et l’ensemble des Ă©tudes s’accorde sur une pĂ©nĂ©tration rapide des tĂ©lĂ©viseurs HD, sous les effets conjuguĂ©s d’un succĂšs toujours croissant des Ă©crans plats, de la baisse des prix des Ă©crans HD, la multiplication des offres de programmes HD et l’apparition des DVD HD et lecteurs HD. On constate d’ailleurs que la TVHD connaĂźt un rĂ©el succĂšs dans les pays oĂč elle a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© lancĂ©e, en particulier aux États-Unis oĂč l’on comptait fin 2005 plus de 11 millions de foyers Ă©quipĂ©s en HD mais aussi en Australie, au Canada, en CorĂ©e du Sud et au Japon oĂč il est prĂ©vu que 16 millions d’écrans HD soient commercialisĂ©s en 2007. Par ailleurs, afin de permettre l’accĂšs de chacun Ă  ce nouveau format d’image appelĂ© Ă  se gĂ©nĂ©raliser, le Gouvernement a pris assez tĂŽt les dĂ©cisions qui permettaient l’introduction rapide de la HD sur la TNT. Il a ainsi dĂ©cidĂ© que le recours Ă  la norme MPEG–4, plus Ă©conome dans l’utilisation des frĂ©quences hertziennes, serait rendu obligatoire pour les chaĂźnes payantes de la TNT et les futurs services en HD, qu’ils soient gratuits ou payants. Les textes rĂ©glementaires ont Ă©tĂ© adoptĂ©s le 26 mai 2005. Le choix du MPEG–4 pour la diffusion des chaĂźnes payantes permet de libĂ©rer, sur les multiplexes planifiĂ©s pour la TNT, les ressources hertziennes nĂ©cessaires Ă  l’introduction prochaine de la HD sur ce support on estime que fin 2007, deux Ă  trois chaĂźnes devraient pouvoir ĂȘtre diffusĂ©es sur les multiplexes existants de la TNT, auxquelles pourraient s’ajouter trois chaĂźnes sur le multiplexe R5 aujourd’hui restĂ© libre. De plus, le projet de loi relatif Ă  la modernisation de la diffusion audiovisuelle et Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur prĂ©voit les dispositions nĂ©cessaires pour permettre au CSA de lancer des appels aux candidatures spĂ©cifiquement destinĂ©s Ă  permettre la diffusion de services de TVHD sur la TNT. Il prĂ©voit aussi une majoration de la taxe affectĂ©e au COSIP pour une chaĂźne HD, ce qui permettra notamment d’aider la production des Ɠuvres en HD. En attendant, le CSA a autorisĂ©, en mai 2006, la conduite d’expĂ©rimentations pour la diffusion en clair de services de TNT en HD. Les premiĂšres expĂ©rimentations Ă  destination du public ont pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©es entre juin et juillet 2006 Ă  l’occasion d’évĂ©nements sportifs tels que Roland Garros, retransmis en HD par France TĂ©lĂ©visions, et la Coupe du Monde, diffusĂ©e en HD par TF1 et M6. En outre, le CSA a dĂ©cidĂ© de lancer un avis de sĂ©lection destinĂ©, en prioritĂ©, aux chaĂźnes en clair de la TNT qui n’ont pu prendre part Ă  la premiĂšre vague de diffusion pour des expĂ©rimentations entre septembre 2006 et janvier 2007 dans les zones de Paris, Lyon et Marseille. Enfin, le ministre de la Culture et de la communication a informĂ© le CSA, qu’afin de pĂ©renniser la diffusion expĂ©rimentale des programmes de France TĂ©lĂ©visions et ARTE en HD, le Gouvernement, Ă  l’issue de cette seconde expĂ©rimentation, prĂ©empterait, en application de l’article 26 de la loi relative Ă  la libertĂ© de communication, les ressources radioĂ©lectriques nĂ©cessaires. Le groupe France TĂ©lĂ©visions s’est montrĂ© trĂšs actif pour prĂ©parer le dĂ©ploiement de ses chaĂźnes en haute dĂ©finition. BudgĂ©tairement, le passage Ă  la HD implique deux composantes de coĂ»ts supplĂ©mentaires les coĂ»ts de simulcast 76 et les investissements techniques supplĂ©mentaires, en prioritĂ© les rĂ©gies de diffusion. Le passage en HD du reste du parc de matĂ©riel des chaĂźnes, comprenant en particulier les moyens de l’information France 2 et France 3 et l’équipement des stations rĂ©gionales de France 3, est Ă©galement inĂ©luctable. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, les surcoĂ»ts de la HD par rapport au renouvellement en simple dĂ©finition pour France TĂ©lĂ©visions sont estimĂ©s entre 10 et 12 millions d’euros par an jusqu’en 2010. D’autre part, s’agissant de l’organisation du groupe France TĂ©lĂ©visions, il est impĂ©ratif de poursuivre les efforts de gestion entamĂ©s avec le prĂ©cĂ©dent contrat d’objectifs et de moyens, ainsi que l’intĂ©gration opĂ©rationnelle du groupe. Votre Rapporteur spĂ©cial rappelle que France TĂ©lĂ©visions devra rĂ©aliser de nouvelles Ă©conomies de fonctionnement et de structures. Comme le soulignait le directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© du groupe, Thierry Bert, devant votre Commission 77 les restructurations, surtout gĂ©ographiques, sont toujours dĂ©licates. Elles devront ĂȘtre opĂ©rĂ©es dans le calme, sans drame, aprĂšs avoir convenu avec l’actionnaire de ce qu’il faut entendre par Ă©conomies, et en sachant que les Ă©conomies sur les simples frais de fonctionnement ne peuvent pas ĂȘtre trĂšs importantes ». L’ensemble des frais gĂ©nĂ©raux reprĂ©sente, en effet, 180 millions d’euros sur un budget de trois milliards d’euros. Au-delĂ , une rĂ©flexion sur l’évolution des ressources de France TĂ©lĂ©visions est inĂ©luctable. Si l’on met Ă  part la question de la redevance audiovisuelle, on constate surtout que la ressource publicitaire se dilue avec la croissance du nombre des opĂ©rateurs et des modes de diffusion cĂąble, satellite, TNT, offre ADSL, et demain tĂ©lĂ©phonie mobile. Certes, le prochain exercice de France TĂ©lĂ©visions bĂ©nĂ©ficiera de l’arrivĂ©e, sur le marchĂ© de la publicitĂ© tĂ©lĂ©visuelle, d’annonceurs nouveaux aux potentialitĂ©s trĂšs fortes. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, l’effet positif de l’ouverture des secteurs interdits en 2007 publicitĂ© pour la grande distribution 78 aura un impact tournant autour de 150 Ă  160 millions d’euros pour le marchĂ© tĂ©lĂ©visuel si l’on applique mĂ©caniquement la part de marchĂ© de France TĂ©lĂ©visions, l’espĂ©rance de gain tourne autour de 30 Ă  35 millions annuels. L’augmentation des recettes de publicitĂ© devrait donc ĂȘtre de l’ordre de 5 Ă  6 % entre 2006 et 2007. Du reste, la situation passĂ©e des derniĂšres annĂ©es rĂ©vĂšle une progression de 26,5 % des recettes de publicitĂ© et de parrainage entre 2001 et 2005. À horizon 2010, l’augmentation des recettes de publicitĂ© de France TĂ©lĂ©visions pourrait donc ĂȘtre bien supĂ©rieure aux prĂ©visions du groupe dans la proposition de nouveau contrat d’objectifs et de moyens transmise Ă  votre Rapporteur spĂ©cial. D’autant que des Ă©volutions du cadre rĂ©glementaire de la publicitĂ© ne doivent pas ĂȘtre exclues. Votre Rapporteur spĂ©cial n’est pas opposĂ© Ă  des mesures permettant mĂ©caniquement de faire croĂźtre les ressources propres des chaĂźnes publiques, en jouant notamment sur les coupures dans les Ă©missions de flux et en allongeant la durĂ©e de diffusion par heure glissante 79. Enfin, en mettant en Ɠuvre son virage Ă©ditorial, la nouvelle direction a opĂ©rĂ© des changements dĂšs la rentrĂ©e 2005, accentuĂ©s Ă  la rentrĂ©e 2006. Elle s’est ainsi engagĂ©e Ă  augmenter d’au moins euros sur 5 ans sa contribution Ă  la production d’Ɠuvres audiovisuelles françaises et europĂ©ennes. Cet effort important sera consacrĂ© notamment au financement d’Ɠuvres patrimoniales et doit permettre une programmation accrue de documentaires en premiĂšre partie de soirĂ©e, la mise en production de fictions françaises inĂ©dites avec la crĂ©ation de nouvelles cases, ainsi que le dĂ©veloppement de programmes culturels. Surtout, France TĂ©lĂ©visions s’est ainsi donnĂ©e pour objectif de mener une vĂ©ritable stratĂ©gie de bouquet », en jouant sur la complĂ©mentaritĂ© de ses diffĂ©rentes chaĂźnes et sur l’harmonisation de ses offres de programme France 2, France 3, France 4, France 5, RFO France Ô. L’objectif est donc de passer d’un patriotisme de chaĂźnes »  Ă  un patriotisme de groupe » en clarifiant la personnalitĂ©, le positionnement et la ligne Ă©ditoriale de chacune des chaĂźnes, et ce pour l’ensemble des genres de programmes 80. 2.– Les enjeux spĂ©cifiques des chaĂźnes du groupeEn 2007, France TĂ©lĂ©visions devrait bĂ©nĂ©ficier, par rapport Ă  la loi de finances initiale pour 2006, d’une augmentation de l’affectation du produit de la redevance de 2,5 %, avec une ressource proposĂ©e Ă  millions d’euros hors TVA. Le conseil d’administration de France TĂ©lĂ©visions a votĂ© le 2 fĂ©vrier 2006, lors de l’adoption des budgets de la sociĂ©tĂ© holding et du groupe, la rĂ©partition de la redevance entre les cinq sociĂ©tĂ©s, selon la clĂ© suivante RÉPARTITION DE LA REDEVANCE ENTRE LES CHAÎNES DE FRANCE TÉLÉVISIONS en millions d’euros Budget 2006 ClĂ© de rĂ©partition en % France 2 631,0 34,4 France 3 815,5 44,5 France 4 17,7 0,9 France 5 149,5 8,2 RFO 220,0 12,0 Total redevance d’exploitation 100 a France 2 grande chaĂźne gĂ©nĂ©ralisteLe projet de budget de France 2 pour 2007 devrait porter le total des produits d’exploitation Ă  millions d’euros, dont 460,9 millions d’euros de recettes de publicitĂ© et de parrainage + 7,2 %. Les charges atteindraient millions d’euros dont 694,7 millions d’euros pour les achats et 172,5 millions d’euros de charges de personnel, dĂ©gageant un rĂ©sultat d’exploitation prĂ©visionnel positif de 1,4 million d’euros. L’évolution prĂ©visionnelle du coĂ»t de grille 812,7 millions d’euros serait de 4,4 % en un an. La forte dĂ©pendance aux ressources propres rend cette chaĂźne particuliĂšrement fragile et sensible Ă  tout retournement de la conjoncture publicitaire. De plus, France 2 cherche Ă  produire beaucoup, en fictions notamment, ce qui impacte ses comptes. Sa vocation gĂ©nĂ©raliste l’oblige aussi Ă  se positionner sur des marchĂ©s cinĂ©ma et sport pour l’essentiel sur lesquels les coĂ»ts d’acquisition des droits connaissent une inflation importante. L’équation financiĂšre est donc complexe, d’autant que la trĂ©sorerie reste fragile. Certes le retour Ă  des rĂ©sultats positifs Ă  compter de 2000 a permis le redressement de la situation financiĂšre de la chaĂźne. Mais la trĂ©sorerie est restĂ©e nĂ©gative Ă  l’exception des exercices 2003 et 2005 et l’effort consacrĂ© aux programmes en 2006 s’est traduit par une dĂ©gradation de la trĂ©sorerie nĂ©gative de 5,8 millions d’euros. Le budget 2007 doit notamment garantir la qualitĂ© et la spĂ©cificitĂ© de l’offre Ă©ditoriale avec une grille fortement renouvelĂ©e 25 Ă©missions nouvelles ou modifiĂ©es, en place depuis la rentrĂ©e 2006 81. Le nouveau projet France 2 » vise Ă  crĂ©er la chaĂźne de rĂ©fĂ©rence de l’évĂšnement, de l’innovation et de la crĂ©ation. Les pratiques managĂ©riales, la communication interne et le dialogue social devront Ă©galement ĂȘtre renforcĂ©s avec la mise en place d’outils de management nouveaux. L’organisation de la chaĂźne sera Ă©galement adaptĂ©e une direction des technologies a Ă©tĂ© créée regroupant les directions technique et informatique et une direction artistique avec un poste de conseiller Nouveaux mĂ©dias sera rattachĂ©e Ă  la direction gĂ©nĂ©rale de France 2, afin de renforcer l’identitĂ© et la marque de la chaĂźne. b France 3 chaĂźne de la proximitĂ© et de la mĂ©diationLe projet de budget de France 3 pour 2007 devrait porter le total des produits d’exploitation Ă  millions d’euros, dont 298,1 millions d’euros de recettes de publicitĂ© et de parrainage. Les charges atteindraient millions d’euros dont 333,2 millions d’euros pour les achats et 433,8 millions d’euros de charges de personnel, dĂ©gageant un rĂ©sultat d’exploitation prĂ©visionnel positif de 3,1 millions d’euros. L’évolution prĂ©visionnelle du coĂ»t de grille 774,6 millions d’euros serait de 2,4 % en un an. On rappellera que la part des ressources publicitaires est environ deux fois plus importante dans le financement de France 2 que celui de France 3. La dĂ©pendance de France 3 Ă  la ressource publique est donc extrĂȘmement forte, puisque la chaĂźne rĂ©cupĂ©rera 44,5 % du produit de la redevance affectĂ© Ă  France TĂ©lĂ©visions en 2006, contre 34,4 % pour France 2. Cette dĂ©pendance oblige France 3 Ă  une gestion particuliĂšrement rigoureuse. En termes Ă©conomiques, France 3 doit notamment faire face au coĂ»t important de son rĂ©seau de proximitĂ© employĂ© Ă  l’élaboration des programmes rĂ©gionaux ou locaux coĂ»ts de production, de diffusion, charges de personnel ainsi qu’à la modernisation et au fonctionnement de sa filiĂšre de production. La filiĂšre de production de France 3, créée en 1974 lors du dĂ©mantĂšlement de l’ORTF, est dĂ©ployĂ©e sur six stations rĂ©gionales avec des moyens importants 470 personnes soit 10 % des effectifs de la chaĂźne. Son activitĂ© concerne environ 80 % du programme national de France 3, dans le domaine de la fiction, de la production de magazines, de la post-production, de la vidĂ©o mobile. Compte tenu de ses coĂ»ts structurels trĂšs importants, en matiĂšre de personnel notamment, et de sa localisation concentrĂ©e alors que la majeure partie des sites de production est situĂ©e en rĂ©gion parisienne, la filiĂšre de production de France 3 n’a jamais pu ĂȘtre compĂ©titive face au secteur privĂ©, l’activitĂ© production prĂ©sentant constamment des comptes nĂ©gatifs dans les comptes annuels de la chaĂźne. Ainsi en 2005, le rĂ©sultat Ă©conomique du producteur aprĂšs affectation d’une participation moyenne de 2,3 millions d’euros de frais gĂ©nĂ©raux, se situe environ Ă  – 1,6 million d’euros, comme en 2004. Un rapport de l’inspection gĂ©nĂ©rale des finances sur France TĂ©lĂ©visions datĂ© de janvier 2006 prĂ©conisait un schĂ©ma de dĂ©faisance respectueux des intĂ©rĂȘts de France TĂ©lĂ©visions et de ses salariĂ©s »  Sans retenir cette solution radicale, votre Rapporteur spĂ©cial approuve la dĂ©cision de la direction de faire de cette filiĂšre une activitĂ© commune dĂ©diĂ©e aux besoins du groupe, avec pour objectif de rapprocher rapidement ses coĂ»ts de ceux de la concurrence. À ce stade, les objectifs de France 3 en 2007 sont en liaison avec sa position de chaĂźne privilĂ©giant l’information rĂ©gionale, les programmes de proximitĂ© incluant le dialogue avec les tĂ©lĂ©spectateurs et les productions rĂ©gionales Ă  vocation nationale. Sa programmation s’enrichira de la production des antennes dĂ©centralisĂ©es, en phase avec les grands moments de la vie locale. Dans un souci de complĂ©mentaritĂ© avec les autres chaĂźnes du groupe, France 3 a dĂ©veloppĂ© dans sa grille de rentrĂ©e une offre nationale nouvelle, affirmant ses ambitions culturelles dans l’ensemble des genres et sa volontĂ© de conquĂ©rir de nouveaux publics. ImmĂ©diatement aprĂšs le programme de prime time, un nouveau magazine sur l’actualitĂ© culturelle est dĂ©sormais proposĂ©. Sa programmation en deux parties permettra Ă  la chaĂźne d’assurer pour la premiĂšre fois Ă  l’édition d’information nationale Soir 3 un horaire fixe Ă  23 heures. La recherche des jeunes publics se poursuivra, les programmes jeunesse occupant une place de choix dans la grille de France 3 avec 21 heures hebdomadaires diffusĂ©es et un volume total de heures en 2005. Cette offre est composĂ©e Ă  95 % de programmes d’animation France 3 est ainsi le premier partenaire de l’animation française, tant en termes d’investissement que de volume de diffusion, ce qui la place comme leader europĂ©en dans ce domaine. La diffusion des programmes rĂ©gionaux de France 3 La spĂ©cificitĂ© mĂȘme de France 3 implique de proposer effectivement Ă  chaque tĂ©lĂ©spectateur les programmes rĂ©gionaux de son lieu de rĂ©sidence. Alors qu’elle est censĂ©e ĂȘtre la pierre angulaire de l’existence de France 3, on dĂ©nombrait encore, en 2004, 33 % des foyers français prĂšs de 8 millions de personnes disposant d’un Ă©quipement de rĂ©ception sur lequel les programmes rĂ©gionaux de France 3 n’étaient pas prĂ©sents. Par ailleurs, les 115 sites d’émission TNT actuellement programmĂ©s ne remplaceront pas les Ă©metteurs analogiques et certaines locales ne disposeront vraisemblablement pas de l’émetteur appropriĂ©. La couverture TNT et les modalitĂ©s de dĂ©ploiement des Ă©metteurs vont donc induire des modifications dans les initialisations de nombreux foyers qui ne retrouveront plus leurs programmes rĂ©gionaux habituels. C’est pourquoi, si rien n’est fait, la moitiĂ© des foyers français ne sera plus en capacitĂ© de recevoir les programmes rĂ©gionaux de France 3 Ă  l’extinction de la diffusion analogique terrestre. Il est donc essentiel, pour la sociĂ©tĂ©, de diversifier ses modes de diffusion et, pour les tutelles, d’en mesurer les coĂ»ts. En effet, France 3 mobilise historiquement un rĂ©seau de diffusion analogique de 130 Ă©metteurs principaux et réémetteurs pour assurer la desserte hertzienne analogique de la quasi-totalitĂ© de la population mĂ©tropolitaine. France 3 supportera ainsi un coĂ»t de diffusion analogique terrestre de 66,7 millions d’euros en 2007. La chaĂźne supportera Ă©galement un coĂ»t de diffusion numĂ©rique terrestre de 7,3 millions d’euros en 2007, qui progressera Ă  11,6 millions d’euros en 2008 avec la mise en Ɠuvre des 115 sites. Ce coĂ»t continuera Ă  augmenter au rythme du dĂ©veloppement du rĂ©seau d’émission TNT. France 3 est donc vigilante Ă  ce que l’ouverture des sites TNT se traduise, sur chaque site d’émission, par la diffusion du programme rĂ©gional adaptĂ©. Mais elle reste en attente d’une solution technique et Ă©conomique acceptable, lui permettant aussi sur une dizaine de ces sites d’assurer en TNT, comme c’est le cas en analogique, l’offre simultanĂ©e de deux programmes rĂ©gionaux sur le site du Pic du Midi avec la diffusion des journaux rĂ©gionaux Midi PyrĂ©nĂ©es et Aquitaine. Pour assurer la diffusion analogique et numĂ©rique des programmes rĂ©gionaux, France 3 met en Ɠuvre des prestations spĂ©cifiques de transport des modulations depuis les sources de programmes nationaux et rĂ©gionaux tĂȘtes de rĂ©seau vers les sites d’émission. Les charges de transport supportĂ©es s’élĂšveront pour France 3 Ă  13,4 millions d’euros en 2007 pour atteindre 14,4 millions d’euros en 2008 Ă  l’issue du dĂ©ploiement des 115 sites. France 3 a engagĂ© avec TDF un plan de synergies entre les transports analogiques et numĂ©riques de ses modulations. Par ailleurs, la chaĂźne assure une distribution analogique par satellite de ses programmes au sein du bouquet analogique gratuit AB 3, avec un programme rĂ©gional France 3 Sat constituĂ© d’une sĂ©lection interrĂ©gionale des 24 journaux rĂ©gionaux proposĂ©s en diffusion terrestre. Le coĂ»t de ce service par satellite est en 2007 de 2,5 millions d’euros pour France 3. Le programme France 3, avec la sĂ©lection France 3 Sat, est Ă©galement proposĂ© sur les bouquets payants Canal Plus et TPS. De plus, dans le cadre du projet de couverture satellitaire complĂ©mentaire et gratuite des chaĂźnes de la TNT, France 3 doit veiller Ă  assurer progressivement la distribution simultanĂ©e des 24 journaux rĂ©gionaux, au fur et Ă  mesure de ses capacitĂ©s techniques et Ă©conomiques. Ce projet est estimĂ© pour France 3 Ă  un coĂ»t initial de 2,7 millions d’euros en 2007 et de 4,5 millions d’euros en annĂ©e pleine. Enfin, il est essentiel que France 3 soit distribuĂ©e sur tous les nouveaux supports, en y proposant au tĂ©lĂ©spectateur chaque fois que cela est possible son programme rĂ©gional. Sur l’internet, la chaĂźne a dĂ©clinĂ© son site national en sites rĂ©gionaux oĂč l’internaute retrouve et peut visionner le journal rĂ©gional le concernant. Sur ADSL, France 3 et FTVI demandent aux distributeurs d’assurer une offre de France 3 rĂ©gionalisĂ©e dans les offres tĂ©lĂ©visions. Quant au bouquet Free, il propose aux internautes la quasi totalitĂ© des programmes rĂ©gionaux. France 3 prĂ©pare Ă©galement la mise Ă  disposition des autres distributeurs ADSL de l’ensemble de ses programmes rĂ©gionaux. On rappellera que les services par cĂąble sont astreints aux obligations de must carry des programmes diffusĂ©s sur le site concernĂ©. Mais pour des raisons technico-Ă©conomiques, on observe que les opĂ©rateurs ne respectent pas complĂštement cette obligation si leurs offres analogiques reprennent bien le programme rĂ©gional concernĂ©, les offres numĂ©riques par cĂąble multiplexĂ©es Ă  un niveau national ne sont pas adaptĂ©es Ă  chaque tĂȘte de rĂ©seau, l’offre rĂ©gionale en restant Ă  la sĂ©lection France 3 Sat. Le lĂ©gislateur dĂ©cidera, Ă  l’occasion de la discussion du projet de loi relative Ă  la modernisation de la diffusion audiovisuelle et Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur, si l’obligation de must carry de l’offre de tĂ©lĂ©vision publique par satellite, par cĂąble ou par ADSL doit couvrir la mise Ă  disposition des programmes rĂ©gionaux diffusĂ©s par voie hertzienne. c France 4 un an d’existenceIl est encore trop tĂŽt pour Ă©tablir un bilan de cette petite PME 26 ETP en 2006, 21 millions d’euros de budget, la petite derniĂšre » du service public de l’audiovisuel, lancĂ©e le 31 mars 2005 en remplacement de la chaĂźne Festival, au moment du dĂ©marrage de la TNT. Votre Rapporteur spĂ©cial continue de s’interroger sur son positionnement, compte tenu de la faiblesse de son budget. En 2007, France 4 bĂ©nĂ©ficiera de 17,7 millions d’euros de recette issue de la redevance, soit 0,9 % de la recette totale. Mais il n’est pas illĂ©gitime de craindre une dilution des ressources, nĂ©cessairement limitĂ©es, de la tĂ©lĂ©vision publique au dĂ©triment des chaĂźnes existantes et un dĂ©veloppement d’une inutile concurrence interne au groupe France TĂ©lĂ©visions. On peut Ă©galement craindre une trop grande segmentation de l’offre audiovisuelle publique. Il conviendra donc d’y ĂȘtre attentif. Les mesures d’audience sont encore trĂšs fragiles. Selon MĂ©diamĂ©trie, France 4 Ă©tait reçue via le cĂąble, le satellite et la TNT par 18,8 millions de personnes au 2Ăšme trimestre 2006, soit une augmentation de 5 % par rapport au 1er trimestre 2006. Parmi eux, on dĂ©nombre 4,2 millions de tĂ©lĂ©spectateurs la recevant par la TNT, soit + 28 % par rapport au 1er trimestre 2006. France 4 rassemble sur la pĂ©riode prĂšs de 3 millions de tĂ©lĂ©spectateurs par jour et 8,4 millions par semaine. Sur ce dernier indicateur, France 4 s’impose ainsi au deuxiĂšme rang des nouvelles chaĂźnes TNT les plus regardĂ©es par les tĂ©lĂ©spectateurs Ă©quipĂ©s, derriĂšre TMC 82. On signalera que France 4 diffuse une part significative de programmes ou de productions en collaboration avec le groupe France TĂ©lĂ©visions. La chaĂźne a pu bĂ©nĂ©ficier des redĂ©ploiements des droits acquis au sein du groupe et ainsi proposer une exposition et une meilleure exploitation de droits de diffusion des programmes par le biais des rĂ©trocessions entre chaĂźnes. Il est important de prĂ©ciser que de nombreux programmes, diffusĂ©s sur France 4 et produits ou acquis auprĂšs de distributeurs ou producteurs externes, ont pu se rĂ©aliser grĂące Ă  l’intervention des chaĂźnes du groupe, par un financement complĂ©mentaire dans la production captation de théùtre ou de festivals par exemple ou par l’autorisation de couloirs de diffusion pour des programmes sous droits France 2 ou France 3. d France 5 chaĂźne de diffusion et de partage des connaissancesFrance 5, qui a bientĂŽt douze ans, conserve une excellente image mais peut certainement se dĂ©velopper davantage. L’arrivĂ©e de la TNT en mars 2005, qui a permis Ă  France 5 de bĂ©nĂ©ficier d’un canal plein, a accru son exposition et renforcĂ© son rayonnement. La chaĂźne, Ă©galement accessible grĂące Ă  l’ADSL, au cĂąble et au satellite, propose dĂ©sormais des programmes 24h/24 et dĂ©veloppe de nouveaux rendez-vous en soirĂ©e. Le projet de budget de France 5 pour 2007 devrait porter le total des produits d’exploitation Ă  307,2 millions d’euros, dont 38,6 millions d’euros de recettes de publicitĂ© et de parrainage. Les charges atteindraient 304,4 millions d’euros dont 112,1 millions d’euros pour les achats et 18,1 millions d’euros de charges de personnel, dĂ©gageant un rĂ©sultat d’exploitation prĂ©visionnel positif de 2,8 millions d’euros. L’évolution prĂ©visionnelle du coĂ»t de grille 111,5 millions d’euros serait de 5,2 % en un an. Dans le contexte du passage en diffusion 24h/24, les effectifs permanents de la chaĂźne resteront maĂźtrisĂ©s, grĂące des redĂ©ploiements au sein des services. À ce stade, les objectifs de France 5 en 2007 visent Ă  amĂ©liorer l’attractivitĂ© de la grille de programmes en soirĂ©e, Ă  poursuivre l’optimisation et la modernisation de sa gestion des ressources humaines et Ă  assurer la pĂ©rennisation des orientations techniques mises en place par la chaĂźne. Les documentaires et les programmes pour la jeunesse restent un levier de dĂ©veloppement pour la chaĂźne. En complĂ©ment de sa grille, la chaĂźne a Ă©laborĂ© un site internet trĂšs riche Ă  destination de tous les publics et mĂšne de nombreuses expĂ©riences interactives consultation diffĂ©rĂ©e en VOD des Ă©missions. En outre, un site spĂ©cialisĂ© permet au monde Ă©ducatif de mieux utiliser les programmes de la chaĂźne en fonction des besoins d’enseignement. Enfin, » met Ă  la disposition des instituteurs et professeurs une plate-forme VOD de sĂ©quences illustrant les cours du CP Ă  la terminale en fonction des programmes scolaires d’une quinzaine de matiĂšres. Si la mesure d’audience pour la TNT est encore fragile, les Ă©tudes affichent une croissance de l’audience qui a permis une augmentation significative des performances publicitaires de soirĂ©e en mai et septembre 2006. Les rĂ©sultats sont globalement encourageants aux 10 millions de tĂ©lĂ©spectateurs quotidiens en journĂ©e et 25 millions de tĂ©lĂ©spectateurs diffĂ©rents par semaine s’ajoutent dĂ©sormais plus d’un million de tĂ©lĂ©spectateurs nouveaux conquis de 19 heures Ă  3 heures du matin. L’effet d’entraĂźnement créé par la TNT a permis Ă  France 5 d’augmenter simultanĂ©ment son audience encore insuffisante sur le cĂąble, le satellite et l’ADSL. e RFO chaĂźne de l’outre-mer et de la diversitĂ©On rappellera qu’à l’initiative conjointe du ministĂšre de la Culture et de la communication et du ministĂšre de l’Outre-mer, RFO a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© au sein du groupe France TĂ©lĂ©visions en 2004. Cette intĂ©gration, rĂ©alisĂ©e dans un souci de rationalisation de l’organisation de RFO et du respect des spĂ©cificitĂ©s de cette entreprise, doit permettre au rĂ©seau de bĂ©nĂ©ficier de la dynamique d’un groupe important afin de poursuivre ses missions fondamentales assurer la continuitĂ© territoriale et renforcer la proximitĂ© avec les populations. Depuis, RFO s’est dotĂ© d’un nouvel habillage, qui marque lisiblement son appartenance au groupe. Le projet de budget de RFO pour 2007 devrait porter le total des produits d’exploitation Ă  263,6 millions d’euros, dont 24,8 millions d’euros de recettes de publicitĂ© et de parrainage. Les charges atteindraient 263,5 millions d’euros dont 2,5 millions d’euros pour les achats et 150,4 millions d’euros de charges de personnel, dĂ©gageant un rĂ©sultat d’exploitation prĂ©visionnel positif de 0,1 million d’euros. L’évolution prĂ©visionnelle du coĂ»t de grille 160,6 millions d’euros serait de 3,1 % en un an. FinanciĂšrement, RFO se caractĂ©rise par une grande dĂ©pendance Ă  la redevance prĂšs de 90 % de ses ressources et par le poids considĂ©rable des dĂ©penses de personnel dans ses charges prĂšs de 60 %. La maĂźtrise de la masse salariale est, pour RFO, un impĂ©ratif et la clef d’une bonne gestion pour cette chaĂźne dont l’effectif Ă©tait de ETP en 2005 dont permanents... en augmentation de 2,1 % par rapport Ă  2004. Votre Rapporteur spĂ©cial souligne que les logiques d’affectation de la redevance au sein de France TĂ©lĂ©visions sont parfois Ă©tonnantes. Ainsi, en 2005, la part de redevance allouĂ©e Ă  RFO a augmentĂ© de 3,5 % pour RFO alors que celle allouĂ©e Ă  France 2 n’a augmentĂ© que de 1,2 %. Alors que les attentes en termes de rationalisation sont fortes, il est paradoxal de constater que la croissance de la ressource publique affectĂ©e Ă  RFO est supĂ©rieure Ă  celle affectĂ©e aux autres chaĂźnes du groupe. Un travail de fond sur la bonne allocation des emplois au sein de RFO et sur le niveau de rĂ©munĂ©ration en liaison avec le poids de l’indexation demeure donc indispensable. Plus immĂ©diatement, il faut dĂ©velopper les synergies d’antennes avec les autres chaĂźnes du service public pour assurer une meilleure exposition des programmes ultramarins sur les antennes publiques mĂ©tropolitaines et profiter de la naissance de France 24 pour faire participer RFO Ă  l’offre d’actualitĂ©s internationales. Les objectifs de RFO en 2007 concernent aussi la relance de la production locale initiĂ©e en 2005 + 16,2 % en production de tĂ©lĂ©vision et consolidĂ©e en 2006, qui serait poursuivie dans les prochaines annĂ©es. La place des programmes de crĂ©ation documentaires, spectacle vivant, animation jeunesse, participation Ă  des projets de fiction dans les grilles serait Ă©galement renforcĂ©e. Face aux Ă©volutions technologiques qui favorisent l’émergence d’une nouvelle concurrence, locale et nationale, RFO doit se renouveler, se moderniser, dĂ©finir un nouveau positionnement et repenser ses missions de service public. Elle peut Ă©galement faire Ă©voluer sa mission de continuitĂ© territoriale en Ă©tudiant la possibilitĂ© de devenir en outre-mer l’opĂ©rateur de la diffusion numĂ©rique des chaĂźnes publiques mĂ©tropolitaines. Enfin, le dĂ©veloppement de France Ô est un projet mobilisateur. LancĂ©e en 2005, disponible sur le cĂąble et le satellite, la chaĂźne se veut un vĂ©ritable lien entre l’outremer et l’hexagone 83. L’enjeu pour 2007 sera d’enrichir l’offre de France Ô dans le sens d’une plus grande diversitĂ© du contenu, au-delĂ  mĂȘme de l’activitĂ© des communautĂ©s d’outre-mer. Comme annoncĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique, France Ô sera, en 2007, accessible sur l’offre de tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre de la rĂ©gion Île-de-France. Le projet Ă©ditorial de la chaĂźne est de permettre la rencontre et le dialogue entre les cultures et crĂ©er du lien social en participant Ă  la reconnaissance des hommes et des cultures ultramarines. Sa rĂ©ussite dans le cadre du passage sur la TNT constitue un enjeu important. * * * III.– À L’ÈRE DE L’IMAGE, LA RADIO A BESOIN D’UN SERVICE PUBLIC RENFORCÉ A.– LES ENJEUX DU SECTEURLe paysage radiophonique français est riche quantitativement comme du point de vue de la diversitĂ© des programmes et des contenus. Davantage pluraliste que dans bien d’autres pays, il a su Ă  la fois valoriser les outils de diffusion du service public de la radio un tiers des frĂ©quences et laisser les antennes associatives 25 % des frĂ©quences privĂ©es exister et se dĂ©velopper. Comme les autres mĂ©dias, la radio n’échappe toutefois pas aux prĂ©occupations liĂ©es aux sources de financement, dans un contexte de plus en plus concurrentiel et oĂč la ressource publicitaire peut ĂȘtre stimulĂ©e, comme Ă  celles liĂ©es aux mutations technologiques qui stimulent le secteur ou le poussent Ă  Ă©voluer. 1.– La poursuite du plan FM 2006 »Rappelons d’abord que, depuis une dizaine d’annĂ©es, les Ă©diteurs radiophoniques demandent de façon rĂ©currente l’accĂšs Ă  des frĂ©quences supplĂ©mentaires en vue de dĂ©velopper des antennes existantes ou crĂ©er de nouvelles radios. Ces demandes ont conduit en 1997 Ă  un audit de la bande FM rĂ©alisĂ© par le CSA, et en 2000 Ă  la restitution au CSA par Radio France de la trĂšs grande partie des 577 frĂ©quences dormantes » de Radio France. Ces frĂ©quences ont depuis Ă©tĂ© redistribuĂ©es par le CSA 84. Aujourd’hui, le secteur se voit Ă  nouveau contraint par l’absence de ressources disponibles en bande FM, sans espoirs – sinon marginaux – de rĂ©cupĂ©ration de frĂ©quences existantes. Si le lancement de la radio numĂ©rique devrait Ă  moyen terme permettre de rĂ©pondre aux besoins des opĂ©rateurs, les possibilitĂ©s techniques de rĂ©organiser la planification de la bande FM ont Ă©tĂ© mises Ă  l’étude, l’économie du secteur restant fondĂ©e sur la FM. En application d’une loi de 2004 85, le CSA a Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  lancer une consultation contradictoire sur l’amĂ©nagement du spectre hertzien et l’élaboration d’un nouveau plan de frĂ©quences en vue d’un dĂ©veloppement optimal de la diffusion radiophonique au plan national, ainsi que sur l’optimisation de la diffusion et de la couverture des services associatifs, locaux, rĂ©gionaux et thĂ©matiques indĂ©pendants. La mĂȘme loi lui a donnĂ© la possibilitĂ© de proroger, si nĂ©cessaire et pour une durĂ©e maximale de deux ans, les autorisations radio arrivant Ă  Ă©chĂ©ance avant le 31 dĂ©cembre 2006. L’arrivĂ©e Ă  Ă©chĂ©ance entre 2006 et 2008 de 57 % du total des frĂ©quences FM affectĂ©es aux radios privĂ©es a donc Ă©tĂ© l’occasion de rĂ©examiner et d’amĂ©liorer la planification de la bande FM. Le CSA a ainsi créé, en 2005, le groupe de travail FM 2006 », chargĂ© notamment de prĂ©parer les appels aux candidatures pour les autorisations radio arrivant Ă  Ă©chĂ©ance avant le 31 dĂ©cembre 2006 86. Le CSA a Ă©galement lancĂ©, avec la DDM, une Ă©tude d’optimisation du spectre dans la bande FM, remise en dĂ©cembre 2005, qui a permis de dĂ©gager des pistes d’optimisation de la bande, en quantifiant les gains ainsi engendrĂ©s. ParallĂšlement, la consultation contradictoire prĂ©vue par la loi a Ă©tĂ© lancĂ©e le 12 octobre 2004 et s’est close le 31 janvier 2005. Le CSA a reçu 28 contributions provenant essentiellement d’organisations professionnelles, d’éditeurs et de diffuseurs techniques. Le lancement des appels Ă  candidatures a dĂ©butĂ© le 31 janvier 2006, par l’appel sur le Languedoc–Roussillon et la Corse, et se poursuivra jusqu’au mois de juillet 2007. Dans cinq comitĂ©s techniques radiophoniques, le CSA a dĂ©cidĂ© de proroger les autorisations pour une durĂ©e de deux ans. Pour le lancement des premiers appels Ă  candidatures gĂ©nĂ©raux sur les comitĂ©s techniques radiophoniques de Toulouse, Marseille, Rennes et Bordeaux, plus de 250 nouvelles frĂ©quences ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©es par le CSA, soit une augmentation d’environ 15 % sur chacune de ces zones du nombre de frĂ©quences disponibles. Les ressources supplĂ©mentaires ainsi dĂ©gagĂ©es devraient permettre une amĂ©lioration substantielle de la couverture des radios privĂ©es mais aussi des rĂ©seaux de Radio France. En effet, l’État a demandĂ© dans une trentaine de cas l’attribution prioritaire de frĂ©quences Ă  Radio France pour l’amĂ©lioration de la couverture de France Inter, Le Mouv’ et France Bleu. En comparaison de ces effets finalement assez modestes, le passage au numĂ©rique reprĂ©sente Ă©videmment une opportunitĂ© de dĂ©veloppement bien plus importante pour la radio. 2.– La radio en route vers le numĂ©riqueAu-delĂ  du simple fait que la radio ne peut pas rester le seul mĂ©dia en analogique, l’intĂ©rĂȘt du passage au numĂ©rique pour la radio est triple – offrir un confort d’écoute amĂ©liorĂ©, un son numĂ©rique de haute qualitĂ© et des donnĂ©es associĂ©es aux programmes ; – apporter une solution Ă  la limitation actuelle de la couverture d’un certain nombre de radios ; – servir de levier de dĂ©veloppement et d’innovation pour l’industrie numĂ©rique française, en stimulant la recherche & dĂ©veloppement et les activitĂ©s industrielles sur le segment terrestre ou, le cas Ă©chĂ©ant, spatial, de la diffusion, ainsi que sur les terminaux de rĂ©ception. En raison de la grande variĂ©tĂ© des technologies de diffusion disponibles sur le marchĂ©, un cadre juridique technologiquement neutre a Ă©tĂ© dĂ©fini par la loi 87. Les procĂ©dures d’autorisation ont ainsi Ă©tĂ© adaptĂ©es aux caractĂ©ristiques des diffĂ©rentes technologies existantes 88. Cette neutralitĂ© ou cette souplesse vise Ă  ne pas prĂ©juger, d’une part, de la mise en Ɠuvre des technologies et frĂ©quences ce qu’on dĂ©signe souvent comme le principe de neutralitĂ© technologique et Ă  permettre, d’autre part, de mettre en Ɠuvre diffĂ©rents scĂ©narios 89. AprĂšs avoir longtemps fait Ă©tat de positions divergentes, notamment Ă  l’occasion de la consultation lancĂ©e par le CSA en 2005, les radios semblent aujourd’hui s’accorder sur la nĂ©cessitĂ© de lancer, Ă  un horizon proche, des services numĂ©riques sur des rĂ©seaux dĂ©diĂ©s. Ainsi, fin septembre 2006, un certain nombre de radios reprĂ©sentant l’essentiel du marchĂ© se sont rĂ©unies au sein du groupement pour la radio numĂ©rique. Elles ont appelĂ© au lancement de la radio numĂ©rique dĂšs 2007. Elles ont Ă©galement fait Ă©tat d’une position commune sur les conditions techniques souhaitĂ©es de ce lancement 90. De son cĂŽtĂ©, l’État a lancĂ© le 2 octobre dernier une consultation publique sur les normes techniques de diffusion Ă  retenir pour la radio numĂ©rique. Les rĂ©sultats de cette consultation permettront de prĂ©parer l’arrĂȘtĂ© Ă©tablissant les normes utilisables pour la radio numĂ©rique sur les bandes de frĂ©quences affectĂ©es au CSA. Plusieurs normes pourraient ĂȘtre retenues in fine. En effet, outre les rĂ©seaux dĂ©diĂ©s Ă©voquĂ©s prĂ©cĂ©demment, il paraĂźt souhaitable de permettre la prĂ©sence de services de radio sur des rĂ©seaux dĂ©ployĂ©s par d’autres services tels que les rĂ©seaux de TNT et les rĂ©seaux de tĂ©lĂ©vision mobile, ainsi que le prĂ©voit le projet de loi relatif Ă  la modernisation de la diffusion audiovisuelle et Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur. De mĂȘme, il pourrait ĂȘtre nĂ©cessaire de permettre une numĂ©risation spĂ©cifique de la radio en ondes longues et courtes et de la bande FM, voire la couverture du territoire par une solution hybride satellitaire et terrestre. ParallĂšlement, le CSA a lancĂ© le 3 octobre dernier une consultation publique sur un projet de dĂ©ploiement de services de radio numĂ©rique sur la bande III pour des larges couvertures, dont les zones rurales et sur la bande L pour des couvertures plus restreintes, en zones denses, en vue du lancement d’appels aux candidatures pour la diffusion en mode numĂ©rique de services de radio locaux et nationaux. Cette consultation aborde Ă©galement l’organisation du dĂ©ploiement de ces nouveaux services. Votre Rapporteur spĂ©cial encourage pleinement ces Ă©volutions, pour lesquelles il rappelle nĂ©anmoins que la France n’est pas retard par rapport Ă  ses voisins. 3.– Le soutien aux radios locales Le soutien aux radios locales est ancien et constant. Les radios associatives accomplissent, en effet, une mission essentielle de communication sociale de proximitĂ© et prĂ©sentent une grande variĂ©tĂ© radios communautaires, confessionnelles, radios rurales et de pays, radios scolaires et pĂ©dagogiques, socio-Ă©ducatives, culturelles, de dĂ©couverte musicale
 Pour autant, la fragilitĂ© du tissu associatif implique une constante vigilance. Nombre de ces radios sont en effet vieillissantes et souffrent de problĂšmes de financement et de professionnalisation. C’est pourquoi, depuis plus de dix ans, le fonds de soutien Ă  l’expression radiophonique FSER accompagne le dĂ©veloppement des radios de proximitĂ© 91. Ses dĂ©penses n’ont cessĂ© de croĂźtre en raison de l’augmentation du nombre des radios Ă©ligibles 442 en 1993 Ă  562 en 2005. Ainsi, le total des subventions versĂ©es aux radios est passĂ© de 14 millions d’euros en 1993 Ă  24,2 millions d’euros en 2005, soit une hausse de 72 %. Chaque annĂ©e, ce sont environ 600 radios associatives qui bĂ©nĂ©ficient de l’aide du FSER, laquelle reprĂ©sente prĂšs d’un tiers de leurs ressources 92. ParallĂšlement, les recettes n’ont pas Ă©voluĂ© aussi rapidement et connaissent une stagnation depuis 2001. Il est alors apparu indispensable d’augmenter le rendement de cette taxe, lequel dĂ©pend pour 80 % des rĂ©gies des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision. C’est pourquoi en 2005, six nouveaux paliers de taxation ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s par le lĂ©gislateur au barĂšme de la taxe en vigueur pour la publicitĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e. La rĂ©forme du FSER a surtout consistĂ©, tout en maintenant l’équilibre gĂ©nĂ©ral du systĂšme, Ă  amĂ©liorer le fonctionnement du fonds et Ă  en optimiser l’utilisation. Elle a permis de mettre le niveau des recettes du FSER en adĂ©quation avec le niveau des dĂ©penses et a permis de simplifier l’instruction des dossiers de demande et le versement des subventions. Le dĂ©cret n° 2006-1067 du 25 aoĂ»t 2006 prĂ©voit que les services de radio pourront se voir accorder trois subventions Ă  caractĂšre automatique subvention d’installation, subvention d’exploitation et subvention d’équipement ainsi qu’une subvention Ă  caractĂšre sĂ©lectif subvention sĂ©lective Ă  l’action radiophonique – la subvention d’installation sera accordĂ©e aux services de radio nouvellement autorisĂ©s par le CSA, en vue de contribuer au financement des dĂ©penses nĂ©cessaires au dĂ©marrage de l’activitĂ© radiophonique. Son montant ne pourra excĂ©der euros et elle ne pourra ĂȘtre accordĂ©e qu’une seule fois contre euros prĂ©cĂ©demment ; – la subvention d’exploitation sera attribuĂ©e aux services de radio qui en feront la demande au plus tard le 15 avril de l’annĂ©e suivant celle de la clĂŽture de l’exercice. Son montant sera fonction d’un barĂšme fixĂ© par arrĂȘtĂ© ; – la subvention d’équipement sera destinĂ©e Ă  financer, au plus, 50 % des projets d’investissement en matĂ©riel radiophonique d’un service de radio dans la limite de euros contre euros prĂ©cĂ©demment. Cette subvention sera quinquennale et pourra faire l’objet de deux demandes par pĂ©riode de cinq ans dans la limite financiĂšre prĂ©citĂ©e. Elle fera l’objet de deux versements, le premier sur devis et le second au vu des factures ; – la subvention sĂ©lective Ă  l’action radiophonique aura pour objet de soutenir les services de radio en fonction de leurs actions dans un certain nombre de domaines tels que la formation professionnelle et la consolidation des emplois, leurs actions culturelles et Ă©ducatives ou encore leurs efforts en faveur de l’intĂ©gration et de la lutte contre les discriminations. Le barĂšme de cette subvention sera fixĂ© par arrĂȘtĂ© conjoint des ministres chargĂ©s de la communication et du budget. Elle reprĂ©sentera au plus 25 % des subventions de fonctionnement. Si les trois premiĂšres subventions existent dĂ©jĂ  et ne feront l’objet que d’amĂ©nagements Ă  partir de 2007, la subvention sĂ©lective Ă  l’action radiophonique est nouvelle. Elle a pour principal objectif d’inciter les radios Ă  s’engager dans des domaines particuliĂšrement essentiels pour l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral 93. Votre Rapporteur spĂ©cial approuve cette rĂ©forme, qui va dans le sens d’une amplification du soutien aux radios associatives locales
 Ă  l’heure oĂč les mĂ©dias de proximitĂ© s’installent dans notre paysage audiovisuel et au moment oĂč il est important de soutenir l’ensemble des initiatives qui participent Ă  la cohĂ©sion nationale. B.– LA SOCIÉTÉ RADIO FRANCERadio France est un bel outil. L’image vĂ©hiculĂ©e, depuis de nombreuses annĂ©es, d’une maison souvent touchĂ©e par les revendications sociales et les grĂšves Ă  rĂ©pĂ©tition, cache une rĂ©alitĂ© plus prĂ©sente encore celle d’une somme de talents dont la rĂ©union a trĂšs peu de points de comparaison dans le monde. C’est pourquoi votre Rapporteur spĂ©cial encourage le dĂ©veloppement des rĂ©novations mises en place depuis l’arrivĂ©e d’une nouvelle Ă©quipe de direction 1.– Une situation d’ensemble mĂȘlant atouts et fragilitĂ©sa Une situation sociale Ă  solidifierLe niveau moyen de l’emploi permanent s’établit au 30 juin 2006 Ă  ETP pour un total de rĂ©munĂ©rations et de charges de 245,59 millions d’euros dans le budget 2006. On soulignera que Radio–France s’engage, sur la pĂ©riode 2006–2009, Ă  se moderniser Ă  effectifs constants. Votre Rapporteur spĂ©cial salue l’objectif de la sociĂ©tĂ© de mettre en place, Ă  l’horizon 2009, une politique sociale moderne et efficace. Ne serait-ce que parce que les conflits sociaux rĂ©currents et leurs consĂ©quences sur les antennes font objectivement perdre des auditeurs et de la lĂ©gitimitĂ© Ă  la radio de service public. Ces grĂšves rĂ©pĂ©tĂ©es soulignent la fragilitĂ© du tissu social de la sociĂ©tĂ© et les difficultĂ©s qu’il y a Ă  faire Ă©voluer les relations du travail. On rappellera que les principaux mouvements sociaux des trois derniĂšres annĂ©es ont concernĂ© les journalistes janvier–fĂ©vrier 2004, les personnels techniques et administratifs avril 2005 et les personnels d’antenne des radios locales mars 2006. En outre, Radio France a connu des mouvements de grĂšve de courte durĂ©e 24h ou 48h issus de revendications nationales contrat premier embauche ou propres Ă  des entitĂ©s spĂ©cifiques 94. L’ensemble de ces mouvements se sont traduits par jours de grĂšve retenus en 2004, en 2005 et au cours des sept premiers mois de 2006. Votre Rapporteur spĂ©cial estime qu’un levier efficace et moderne de mobilisation des salariĂ©s de Radio France pourrait ĂȘtre la mise en place d’un accord d’intĂ©ressement, susceptible de favoriser et de mieux rĂ©compenser la performance des personnels. De mĂȘme, la politique salariale doit savoir allier les mesures d’augmentation gĂ©nĂ©rale et les mesures individuelles de valorisation de la performance. S’agissant des journalistes, Radio France a mis en place en 2005 un nouvel instrument salarial qui sera le vĂ©hicule des augmentations gĂ©nĂ©rales concernant ces salariĂ©s. Elle doit Ă©galement parvenir au rĂšglement de la question des disparitĂ©s, Ă  travers une redĂ©finition des grilles de carriĂšre des journalistes prenant en compte l’expĂ©rience acquise dans l’exercice de leur mĂ©tier. Par ailleurs, Ă  l’occasion de la modernisation des techniques et des technologies, une bonne gestion des compĂ©tences doit s’appuyer sur la formation professionnelle. Des nĂ©gociations seront ainsi engagĂ©es sur la mise en place du droit individuel Ă  la formation, prĂ©cisĂ© dans l’accord de branche applicable Ă  l’audiovisuel, et sur les possibilitĂ©s d’évoluer au sein de l’entreprise d’une filiĂšre professionnelle vers une autre. Plus largement, pour l’ensemble de ses mĂ©tiers, Radio France devrait mettre en place une vĂ©ritable gestion prĂ©visionnelle des emplois et des compĂ©tences passant par l’élaboration d’une cartographie des mĂ©tiers, la dĂ©finition de rĂ©fĂ©rentiels de compĂ©tences et la construction de parcours professionnels adaptĂ©s aux besoins futurs de l’entreprise. Une telle dĂ©marche s’appuiera sur une analyse de la pyramide dĂ©mographique propre Ă  chacun des mĂ©tiers et sur les estimations de dĂ©parts susceptibles d’en rĂ©sulter. Enfin, votre Rapporteur spĂ©cial salue la rĂ©organisation des instances reprĂ©sentatives intervenue cette annĂ©e, par voie d’accords entre la direction et les organisations syndicales principalement dans le cadre de protocoles préélectoraux conclus en mars 2006. Ces accords ont marquĂ© l’aboutissement d’une nĂ©gociation engagĂ©e en 2005 et restĂ©e bloquĂ©e, faute d’accord unanime. La nouvelle configuration se caractĂ©rise par la rĂ©duction du nombre de comitĂ©s d’établissement rĂ©gionaux, qui traduit l’alignement des pĂ©rimĂštres des comitĂ©s d’établissement sur l’organisation administrative rĂ©gionale de la sociĂ©tĂ©. Cette rĂ©forme participe ainsi Ă  l’objectif de conforter le dialogue social en assurant une reprĂ©sentation adĂ©quate des salariĂ©s des rĂ©gions et en dĂ©finissant un cadre Ă  mĂȘme de faciliter l’information et l’expression des salariĂ©s. Elle s’accompagne d’une refonte de l’ensemble des structures de reprĂ©sentation des salariĂ©s, la rĂ©organisation s’étendant au comitĂ© central d’entreprise, aux comitĂ©s d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail, ainsi qu’aux dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel. Le champ de dĂ©signation et de fonctionnement des dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux s’en trouvera modifiĂ© avec le mĂȘme souci de clarification. b La fragilitĂ© de l’audience et du marchĂ© publicitaireLa nouvelle direction a profondĂ©ment remaniĂ© les grilles, de mĂȘme que les Ă©quipes de direction et d’animation des antennes. En 2005–2006, 13 millions de personnes ont Ă©coutĂ© au moins un programme de Radio France au cours de la saison, pour une durĂ©e d’écoute quotidienne moyenne stable de 117 minutes. Le groupe reprĂ©sente 20,6 % de la consommation de la radio en part d’audience, en lĂ©ger retrait de 0,5 point par rapport Ă  2004–2005, Radio France n’ayant pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e par une Ă©volution plutĂŽt dĂ©favorable du mĂ©dia radio sur le marchĂ© français. Toutefois, France Inter 10,4 % d’audience se place en troisiĂšme position derriĂšre NRJ et RTL, France Info occupe la quatriĂšme place et le rĂ©seau France Bleu, la huitiĂšme. Avec 9,6 % d’audience cumulĂ©e, ce qui la place au 3Ăšme rang derriĂšre NRJ et RTL, France Inter est en retrait de 0,5 point par rapport Ă  2004–2005. Parmi les stations gĂ©nĂ©ralistes, seul RMC a progressĂ© en audience cumulĂ©e + 0,6 point. Avec une audience cumulĂ©e de 9,5 %, ce qui la place au 4Ăšme rang, France Info perd 0,2 point par rapport Ă  l’an dernier. Le rĂ©seau France Bleu enregistre, quant Ă  lui, une deuxiĂšme baisse avec une audience cumulĂ©e qui recule de 0,2 point pour se situer Ă  6,5 %. Par contre, avec une lĂ©gĂšre hausse d’audience cumulĂ©e 1,3 %, soit + 0,1 point, France Culture se maintient et gagne 2 minutes de durĂ©e d’écoute quotidienne par auditeur, Ă  92 minutes. Si France Musique voit son audience cumulĂ©e s’éroder lĂ©gĂšrement 1,5 %, soit – 0,2 point, la durĂ©e moyenne d’écoute ne cesse de s’amĂ©liorer et gagne 5 minutes cette annĂ©e pour atteindre 99 minutes. Or, la publicitĂ©, avec 43 millions d’euros, ne reprĂ©sente aujourd’hui que 8 % du budget global de Radio France. Les deux espaces de programme les plus ouverts Ă  la publicitĂ© sont les tranches de prime time de France Inter et France Info le 7h-9h et le 18h-20h. Ces Ă©crans, qui ont les meilleures audiences, sont les mieux vendus et gĂ©nĂšrent en consĂ©quence le chiffre d’affaires le plus important. Certes, comme votre Rapporteur spĂ©cial a eu plusieurs fois l’occasion de le rappeler, la trĂšs faible prĂ©sence de la publicitĂ© sur les antennes de Radio France est incontestablement un signe distinctif fort, trĂšs apprĂ©ciĂ© des auditeurs, et qui justifie prĂ©cisĂ©ment le financement par la redevance. Le temps consacrĂ© Ă  la publicitĂ© est largement infĂ©rieur au plafond moyen quotidien de 30 minutes par chaĂźne fixĂ© par le cahier des missions et des charges de Radio France. Sur France Inter, la part de publicitĂ© classique et du parrainage reprĂ©sente en moyenne 11 minutes 45 et sur France Info 16 minutes 31. Mais, les espaces consacrĂ©s Ă  la publicitĂ© classique sur les antennes de Radio France restent trop largement infĂ©rieurs Ă  ceux utilisĂ©s par la concurrence. À titre d’exemple, en 2005, sur les tranches 7h-9h et 18h-20h lĂ  oĂč la publicitĂ© occupe 6 minutes 30 du temps d’antenne de France Inter et 4 minutes de celui de France Info, les radios concurrentes disposent d’écrans publicitaires de 24 Ă  28 minutes. Cette situation va se trouver aggravĂ©e par l’ouverture Ă  la distribution du marchĂ© publicitaire de la tĂ©lĂ©vision l’an prochain le secteur de la distribution est aujourd’hui le client le plus important des rĂ©gies publicitaires et il est certain que les enseignes de distribution feront des arbitrages entre les mĂ©dias pour leur exposition publicitaire. Si les distributeurs n’accroissent pas le total de leurs investissements publicitaires, ce qui est probable, la radio subira un manque Ă  gagner qui pourrait atteindre jusqu’à – 10 % du chiffre d’affaires en 2007. Il faut donc aider Radio France, dont la situation sur le marchĂ© publicitaire est dĂ©jĂ  trĂšs entravĂ©e, Ă  rĂ©agir. Dans ce contexte, votre Rapporteur spĂ©cial estime primordial de donner Ă  Radio France les moyens de dynamiser ses recettes publicitaires. Élargir l’accĂšs de la publicitĂ© sur les antennes de Radio France La partie du cahier des charges relative Ă  l’accĂšs Ă  la publicitĂ© de Radio France remonte Ă  1975 la sociĂ©tĂ© n’est autorisĂ©e Ă  programmer et Ă  diffuser [que] des messages de publicitĂ© collective et d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ». Cette limitation est totalement datĂ©e dans la mesure oĂč elle renvoie Ă  une Ă©poque oĂč la part du secteur public dans l’économie Ă©tait beaucoup plus importante. Ainsi, la base d’annonceurs de Radio France ne cesse de diminuer rĂ©duction annĂ©e aprĂšs annĂ©e du pĂ©rimĂštre du secteur public » et banalisation » Ă  terme des entreprises mutualistes. Votre Rapporteur spĂ©cial insiste sur l’absurditĂ© actuelle de cette rĂ©glementation qui autorise la publicitĂ© pour les filiales des mutuelles financiĂšres et qui aboutit ainsi Ă  permettre Ă  Radio France de faire de la publicitĂ© pour LCL et le CIC
 mais par pour la BNP ! À l’heure actuelle, le secteur des mutuelles financiĂšres et le secteur public reprĂ©sentent prĂšs de 60 % du chiffre d’affaires de Radio France, soit plus de 20 millions d’euros. Ce pĂ©rimĂštre inclut Gaz de France, qui a permis de rĂ©aliser plus de 2 millions d’euros de recettes l’an dernier
 alors que sa sortie du secteur public est dĂ©jĂ  engagĂ©e. Les perspectives Ă  moyen terme du marchĂ© publicitaire Ă  la radio Ă©tant trĂšs incertaines, la capacitĂ© de Radio France Ă  dynamiser ses recettes est mĂ©caniquement menacĂ©e. Surtout, au fur et Ă  mesure que le secteur public se rĂ©duit, Radio France rĂ©duit son champ d’action publicitaire, comme l’a dĂ©montrĂ© l’impact de la perte de France TĂ©lĂ©com sur les recettes. De mĂȘme, la perte des mutuelles financiĂšres et de leurs filiales se traduirait par 10 millions d’euros de manque Ă  gagner pour Radio France. Votre Rapporteur spĂ©cial plaide donc pour une modernisation du cahier des charges, ne serait-ce que pour permettre Ă  Radio France de maintenir ses recettes publicitaires Ă  un niveau soutenable. Une diversification des annonceurs permettrait d’attĂ©nuer la perception de saturation des antennes par des messages qui, on le constate aisĂ©ment, tournent souvent autour de l’assurance–vie ou des mĂ©canismes de type PrĂ©fon. En contrepartie de cette extension, la durĂ©e maximale moyenne 30 minutes pourrait ĂȘtre ramenĂ©e Ă  hauteur de l’existant. Votre Rapporteur spĂ©cial considĂšre notamment lĂ©gitime d’élargir le champ des annonceurs autorisĂ©s aux entreprises Ă  participation significative de l’État ou Ă  celles chargĂ©es d’une mission de service public. Une Ă©volution comparable pourrait Ă©galement intervenir s’agissant du secteur financier oĂč seule la publicitĂ© pour les mutuelles et leurs filiales est aujourd’hui autorisĂ©e par le CSA. Radio France aurait ainsi les moyens de faire progresser ses recettes de 3 % par an, alors qu’elles tendent Ă  plafonner. c Une gestion budgĂ©taire contrainteLe chiffre d’affaires de Radio France s’établit Ă  541 millions d’euros pour l’exercice 2005, en progression de 2,6 % par rapport Ă  2004. Cette Ă©volution porte Ă  hauteur de 2,3 % sur la ressource publique et de 5,3 % sur les recettes propres publicitĂ©, parrainage, ventes et prestations de services. L’annĂ©e 2005 porte le total des produits d’exploitation Ă  555,97 millions d’euros + 2,01 %, montant insuffisant pour couvrir des charges atteignant 558,75 millions d’euros + 2,05 %. Le rĂ©sultat d’exploitation est donc dĂ©ficitaire de 2,77 millions d’euros et le rĂ©sultat courant de 1,64 million d’euros. Avec un rĂ©sultat exceptionnel de 2,2 millions d’euros en 2005, le rĂ©sultat net de l’exercice est finalement lĂ©gĂšrement positif de 0,53 million d’euros. L’exĂ©cution de l’annĂ©e en cours aboutit, pour le moment, Ă  un total de ressources et de dĂ©penses de 567,07 millions d’euros dans le budget 2006 rĂ©visĂ©, dont 50 % avaient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s au 30 juin 2006. Il est proposĂ© de porter l’affectation du produit de la redevance audiovisuelle revenant Ă  Radio France Ă  508,2 millions d’euros hors taxes en 2007, en progression de 2,65 % par rapport Ă  2006. Cette redevance couvre deux Ă©lĂ©ments l’activitĂ© gĂ©nĂ©rale de l’entreprise 502 millions d’euros et le plan de rĂ©habilitation de la Maison de la Radio 6,2 millions d’euros. Ces crĂ©dits sont en cohĂ©rence avec le projet de contrat d’objectifs et de moyens dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© et doivent permettre d’atteindre les objectifs fixĂ©s pour les annĂ©es 2006–2009. Il s’agira en particulier d’inscrire la stratĂ©gie de diffusion dans la perspective de sa numĂ©risation, tout en complĂ©tant la couverture analogique de certains programmes, et de renforcer l’offre de Radio France par des contenus enrichis et plus accessibles avec la mise en place de chaĂźnes thĂ©matiques dĂ©rivĂ©es et le dĂ©veloppement du portail web. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, votre Rapporteur spĂ©cial considĂšre que l’offre de Radio France dans un environnement multimĂ©dia ne peut se dĂ©velopper qu’en proposant de nouveaux services et donnĂ©es associĂ©es. Le dĂ©ploiement de la radio numĂ©rique doit ainsi ĂȘtre engagĂ© sans attendre. Radio France estime que la prĂ©sence de la radio dans la TNT, dĂ©jĂ  effective sur d’autres marchĂ©s europĂ©ens, permettrait d’une part de complĂ©ter l’offre gratuite dans des zones mal couvertes en proposant, sur un terminal unique, radio et tĂ©lĂ©vision gratuites 95, et d’éviter d’autre part que l’écoute fixe de la radio fasse, pour des raisons techniques, les frais de l’essor de certains terminaux au sein des foyers 96. Elle contribuerait aussi au renforcement de l’initialisation de la TNT. Quant au mode d’écoute que constitue l’internet 97, il est dĂ©sormais incontournable. Une amĂ©lioration des dĂ©bits d’accĂšs aux plates-formes de services et donc de la qualitĂ© perçue par les auditeurs sera recherchĂ©e, sous rĂ©serve de pouvoir compenser la hausse des dĂ©bits par une diminution des tarifs unitaires de la bande passante, afin de maintenir constant le pĂ©rimĂštre budgĂ©taire actuel, et d’assurer la cohĂ©rence entre cette offre et la prĂ©sence des programmes sur des offres ADSL en triple ou quadruple play, a priori gratuite pour Radio France. Surtout, la migration vers un rĂ©seau numĂ©rique dĂ©diĂ© doit ĂȘtre Ă©tudiĂ©e. Selon Radio France, la radio numĂ©rique ne sera un succĂšs que si elle assure Ă  la fois un accroissement et une diversification de l’offre, ainsi qu’une amĂ©lioration de la qualitĂ© et des fonctionnalitĂ©s, tout en garantissant une Ă©coute en mobilitĂ©, avantage encore spĂ©cifique et dĂ©cisif du mĂ©dia radio, ainsi qu’une continuitĂ© territoriale. Ces caractĂ©ristiques supposeront le dĂ©ploiement d’un rĂ©seau dĂ©diĂ©. Sans a priori sur la norme Ă  retenir, Radio France souhaite pouvoir y proposer gratuitement ses programmes actuels, afin de favoriser l’initialisation d’un tel rĂ©seau, ainsi que de nouveaux programmes thĂ©matiques dĂ©rivĂ©s, en cohĂ©rence avec la stratĂ©gie Ă©ditoriale. 2.– La poursuite de la rĂ©habilitation de la Maison de la RadioRadio France est aujourd’hui confrontĂ©e Ă  un projet immobilier d’une ampleur sans prĂ©cĂ©dent 309 millions d’euros sur 2005–2013 qui va structurer son fonctionnement pour les sept prochaines annĂ©es. L’essentiel des Ă©tudes et des choix immobiliers ont Ă©tĂ© faits et les travaux doivent commencer en 2007. L’enjeu est aujourd’hui de transformer ce qui a Ă©tĂ© au dĂ©part une contrainte, une obligation, en une opportunitĂ© de modernisation et de crĂ©ativitĂ©. Pour cela, Radio France doit disposer d’une vision claire sur le mode de financement du projet. Il revient dĂ©sormais Ă  l’État de se Un processus par Ă©tapesOn rappellera qu’à la suite des rĂ©sultats des Ă©tudes engagĂ©es depuis 1999 sur la rĂ©sistance au feu des bĂątiments de la Maison de la Radio, le prĂ©fet de police de Paris a notifiĂ© en 2003 sa dĂ©cision de n’autoriser la poursuite de l’exploitation de Radio France qu’à la condition expresse que les parties centrales en structure mĂ©tallique de l’immeuble soient Ă©vacuĂ©es tour, radiales et petite couronne afin d’y entreprendre des travaux permettant d’utiliser Ă  nouveau ces espaces dans les conditions de sĂ©curitĂ© requises. Le conseil d’administration de l’entreprise a pris acte de cette dĂ©cision prĂ©fectorale qui obligeait Radio France Ă  devoir Ă©vacuer mÂČ. Les dĂ©mĂ©nagements ont commencĂ© dĂšs novembre 2003 et se sont achevĂ©s Ă  la fin du mois de septembre 2004. ConformĂ©ment au calendrier approuvĂ© par la prĂ©fecture de police, l’ensemble de la zone centrale mĂ©tallique a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©. Au terme des discussions engagĂ©es avec les autoritĂ©s de tutelle, sur la base de nombreuses expertises, le conseil d’administration rĂ©uni le 29 septembre 2004 a approuvĂ© le schĂ©ma directeur de rĂ©habilitation de la Maison de la Radio et autorisĂ© le prĂ©sident Cluzel Ă  engager la procĂ©dure de dialogue compĂ©titif en vue du recrutement du maĂźtre d’Ɠuvre, Ă©cartant donc l’hypothĂšse de la construction d’un nouveau siĂšge. Suite Ă  cet appel europĂ©en Ă  candidature, le cabinet Architecture Studio a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©, le 19 avril 2005, pour assurer la maĂźtrise d’Ɠuvre des travaux de rĂ©habilitation de la Maison de la Radio. b Le contenu du projetL’obligation rĂ©glementaire de mise en sĂ©curitĂ© incendie oblige Ă  un traitement de toutes les structures du bĂątiment, donc leur mise Ă  nu. Le projet prĂ©voit de conserver l’apparence extĂ©rieure imaginĂ©e par l’architecte Henry Bernard et de procĂ©der Ă  une profonde restructuration intĂ©rieure en phase avec les conditions de travail d’une radio publique moderne. Le bĂątiment futur s’ouvrira de plain-pied et la distribution intĂ©rieure de l’immeuble sera entiĂšrement repensĂ©e Ă  partir d’un espace central, l’atrium, pour faciliter la circulation du public et des collaborateurs. À l’extĂ©rieur, un espace paysager revalorisera son insertion dans la ville. Dans cette perspective, afin de faire disparaĂźtre le stationnement des vĂ©hicules au pourtour de l’immeuble, un parking souterrain sera construit, et son exploitation concĂ©dĂ©e. En outre, la rĂ©habilitation permettra de doter les formations musicales de Radio France d’une salle de concert de places. Il s’agit d’un apport dĂ©cisif Ă  la politique culturelle menĂ©e par Radio France en matiĂšre musicale. Radio France acteur majeur de la vie musicale Radio France est aujourd’hui un acteur de service public de tout premier plan pour la vie musicale française. Dans le respect de son cahier des missions et des charges, notamment des articles 27 Ă  29, elle s’est positionnĂ©e comme radiodiffuseur et producteur de musique vivante, mais aussi comme vecteur majeur de crĂ©ation de contenus, de promotion du patrimoine musical et culturel et de mise en valeur de la musique française, tout en affirmant une vocation pĂ©dagogique. Pour rĂ©aliser ces missions, Radio France s’appuie sur trois pĂŽles complĂ©mentaires – les quatre formations musicales deux orchestres, un chƓur et une maĂźtrise rĂ©unies au sein de la direction de la musique, Ă  travers la diversitĂ© et la cohĂ©rence de leurs saisons respectives, mais aussi leur action pĂ©dagogique et leur soutien direct Ă  la crĂ©ation ; – les chaĂźnes, Ă  travers l’information sur la vie musicale et culturelle, les Ă©missions d’analyse et de dĂ©cryptage, la programmation musicale, la rĂ©alisation de documentaires et de dramatiques, ainsi que la politique de partenariat avec des artistes, festivals, Ă©vĂ©nements ou institutions culturelles ; – les Ă©ditions et co-Ă©ditions Ă©crites, sonores, musicales et multimĂ©dia qui assurent le prolongement des antennes en renforçant les liens avec les auditeurs. Inutile de rappeler le niveau artistique exceptionnel des formations musicales, Ă  commencer par l’orchestre national de France et l’orchestre philharmonique de Radio France. Le nombre des invitations Ă  l’étranger et la frĂ©quentation des concerts parisiens indiquent clairement que les deux orchestres de Radio France se sont hissĂ©s aux tout premiers rangs des formations internationales. Qu’il s’agisse de la dĂ©fense du rĂ©pertoire, ou de la promotion de la musique contemporaine, la politique musicale de Radio France est l’une des plus dynamiques en Europe. DĂšs septembre 2006, l’identitĂ© des deux orchestres a Ă©tĂ© rĂ©affirmĂ©e, puisque chacun aura retrouvĂ© une salle spĂ©cifique avec le retour de l’orchestre philharmonique salle Pleyel. On signalera Ă©galement les huit week-ends porte ouverte », associant les formations permanentes de Radio France Ă  des formations et des artistes invitĂ©s, qui ont permis de faire dĂ©couvrir au public et aux auditeurs des Ɠuvres rares, voire inĂ©dites en France. La rĂ©cente nomination d’un directeur commun Ă  la direction de la musique et de France Musique permet d’assurer la complĂ©mentaritĂ© et la cohĂ©rence de la programmation des formations et de la politique Ă©ditoriale de la chaĂźne. Tout concert des formations est dĂ©sormais enregistrĂ© pour ĂȘtre diffusĂ© sur France Musique et proposĂ© Ă  l’étranger. La rĂ©habilitation de la Maison de la Radio permettra de construire un nouvel auditorium de places qui sera livrĂ© en 2010 et proposera tous les genres musicaux. L’auditorium, dont l’acoustique a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  des cabinets mondialement reconnus, permettra aux formations de rĂ©pĂ©ter et de jouer en public dans les mĂȘmes conditions acoustiques. Le studio 104 salle Olivier Messiaen continuera Ă  accueillir du public pour des concerts de 400 places et pourra ĂȘtre utilisĂ© pour renforcer les actions pĂ©dagogiques dĂ©jĂ  menĂ©es par les formations envers un public variĂ© de jeunes. Le studio 101, aujourd’hui utilisĂ© pour certaines Ă©missions de tĂ©lĂ©vision, sera dĂ©volu au chƓur. Les chaĂźnes ont pour objectifs de soutenir la crĂ©ation musicale et les nouveaux talents et renforcer leur rĂŽle d’organisateur et de promoteur d’évĂ©nements culturels. Toutes les musiques sont ainsi reprĂ©sentĂ©es Ă  Radio France, qui promeut plus particuliĂšrement les jeunes artistes. Comme les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, la qualitĂ©, la diversitĂ© et la dĂ©couverte de talents nouveaux ont constituĂ© en 2005 le fondement de la politique musicale de France Inter, que ce soit au travers de ses Ă©missions ou de sa politique de partenariat avec les Victoires de la musique ou les plus grands festivals. En 2005, le rĂ©seau France Bleu a Ă©galement poursuivi sa politique de mise en valeur et de soutien aux jeunes talents de la chanson française, Ă  travers la remise du Talent France Bleu » et du TrophĂ©e France Bleu de la chanson » mais aussi l'organisation d’évĂ©nements scĂ©niques. Comme chaque annĂ©e, Le Mouv’ a couvert de nombreux festivals musicaux. Son antenne est ouverte aux artistes français et aux nouveaux talents francophones. Des artistes sont rĂ©guliĂšrement invitĂ©s en public et en direct au studio 108. De plus, pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, FIP a organisĂ© un concert Ă  l’Olympia dans le cadre de la FĂȘte de la musique. Radio France dispose Ă©galement d’une direction qui gĂšre et dĂ©veloppe, en liaison avec les chaĂźnes et les formations musicales, un ensemble d’éditions Ă©crites, musicales, sonores et multimĂ©dia. Elle travaille en collaboration Ă©troite avec les Ă©diteurs et les maisons de disques, contribuant ainsi au soutien de l’édition sous toutes ses formes. Par ailleurs, l’INA Ă©tant dĂ©positaire du fonds des concerts de Radio France, un partenariat sera recherchĂ© entre les deux opĂ©rateurs publics pour dĂ©velopper un nouveau service associĂ© d’écoute en ligne et de tĂ©lĂ©chargement d’une sĂ©lection d’Ɠuvres et d’interprĂ©tations. c Une dĂ©pense importante mais nĂ©cessaireLe coĂ»t estimĂ© du projet en investissement s’élĂšve Ă  215,8 millions d’euros en euros courants hors parc de stationnement souterrain, dont respectivement 177,2 millions d’euros de travaux proprement dits, intĂ©grant une marge pour alĂ©as de 5 % 98. À ces investissements, il convient d’ajouter 25,1 millions d’euros au titre de la construction du parking. Le coĂ»t total du projet intĂ©grant la construction du parc de stationnement s’élĂšve donc Ă  240,9 millions d’euros. Compte tenu des coĂ»ts de fonctionnement liĂ©s notamment Ă  la location d’emprises extĂ©rieures, aux pertes de loyers, aux frais de maĂźtrise d’ouvrage et aux dĂ©mĂ©nagements, le coĂ»t total du projet peut ĂȘtre estimĂ© Ă  308,9 millions d’euros en euros courants sur l’ensemble de la pĂ©riode 2005–2013 334 millions d’euros en incluant le parking, mĂȘme si ce total agrĂšge des postes de nature trĂšs diffĂ©rentes. Le dĂ©tail de ces estimations et leur Ă©volution depuis 2005 sont prĂ©sentĂ©s dans le tableau ci-aprĂšs. COÛT TOTAL DE LA RÉHABILITATION DE LA MAISON DE LA RADIO en milliers d’euros courants – hors taxes 2005* annĂ©e 1 2006 annĂ©e 2 2007 annĂ©e 3 2008 annĂ©e 4 2009 annĂ©e 5 2010 annĂ©e 6 2011 annĂ©e 7 2012 annĂ©e 8 2013 annĂ©e 9 Total 2005-2013 Fonctionnement coĂ»ts liĂ©s Ă  l’évacuation de la zone interdite CoĂ»ts de la rĂ©habilitation Besoin de financement liĂ© aux locataires – 477 610 Fonctionnement hors amortissements 721 Investissement Total en euros courants –solution de base CoĂ»ts liĂ©s Ă  l’auditorium 41 75 43 – – – Total avec Auditorium en euros courants Total fonctionnement Total investissement * Remarque les coĂ»ts 2005 ont Ă©tĂ© majorĂ©s des euros versĂ©s dĂšs 2004 au titre de l’investissement. IV.– LE PATRIMOINE AUDIOVISUEL DE LA CONSERVATION À LA DÉMOCRATISATION DES ARCHIVES A.– L’INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL UN OUTIL BIEN GÉRÉ ET OUVERT SUR SON ENVIRONNEMENT IMMÉDIAT1.– Une gestion efficaceComme on l’a dĂ©jĂ  rappelĂ©, l’Institut national de l’audiovisuel INA est passĂ© en quelques annĂ©es d’une situation de crise Ă  un assainissement de sa gestion lui permettant dĂ©sormais de jouer un rĂŽle majeur au sein du paysage audiovisuel français. L’INA affiche en 2005 de trĂšs bons rĂ©sultats budgĂ©taires, financiers et comptables. En 2005, le rĂ©sultat avant impĂŽt est positif de 0,67 million d’euros. C’est le rĂ©sultat de la politique de saine gestion pratiquĂ©e depuis 1999 et optimisĂ©e depuis 2003 par la mise en place d’outils de suivi de gestion et de prĂ©vision. La productivitĂ© de l’INA, mesurĂ©e par le revenu tirĂ© des activitĂ©s aprĂšs dĂ©duction des charges d’exploitation, poursuit sa progression puisqu’elle Ă©volue de – 1,48 million d’euros en 2003 Ă  + 1,3 million d’euros en 2005. L’INA affiche de bons rĂ©sultats financiers que ce soit en terme d’excĂ©dent brut d’exploitation passĂ© de 10,1 millions d’euros en 2003 Ă  15,3 millions d’euros en 2005, comme au niveau du rĂ©sultat net avant impĂŽt +0,7 million d’euros. Le total des recettes de l’INA s’élĂšve Ă  108,2 millions d’euros sur l’exercice 2005 en hausse de 5,3 % par rapport Ă  2004, alors que le budget votĂ© prĂ©voyait une croissance de 4,4 %. Cette augmentation est certes liĂ©e Ă  l’augmentation de 3,8 % de la redevance, mais Ă©galement Ă  une amĂ©lioration des recettes commerciales + 8,6 %. La masse salariale du personnel permanent au 31 dĂ©cembre 2005 est arrĂȘtĂ©e Ă  54,1 millions d’euros. L’effectif Ă©quivalent temps plein ETP Ă  la fin 2005 Ă©tait de 954,5, soit 10 ETP de plus qu’à la fin 2004. L’ETP moyen a Ă©voluĂ© de 16 postes entre 2004 et 2005 en lien avec l’accĂ©lĂ©ration du plan de sauvegarde et de numĂ©risation et l’extension du dĂ©pĂŽt lĂ©gal. L’état prĂ©visionnel des effectifs permanents dĂ©fini dans le COM 2005–2009, devrait porter les ETP Ă  980 Ă  la fin 2009, avec une stabilisation des frais de personnel Ă  hauteur de 55 % du total des produits et l’évolution de 0,3 Ă  0,25 du ratio effectifs fonctionnels/effectifs opĂ©rationnels. L’atteinte des objectifs opĂ©rationnels fixĂ©s par l’État Ă  horizon 2009 nĂ©cessite d’autre part la crĂ©ation d’une cinquantaine de nouveaux postes, tout en restant dans le mĂȘme effectif global entre 2005 et 2009. Votre Rapporteur spĂ©cial se rĂ©jouit de ces rĂ©sultats, signe d’une gestion raisonnable. Tournant la page d’une gestion particuliĂšrement critiquable qui avait fait l’objet d’observations trĂšs sĂ©vĂšres de la part de la Cour des comptes, l’INA a su amĂ©liorer ses procĂ©dures, sa gestion et son Ă©quilibre financier, tout en respectant les objectifs inscrits au contrat d’objectifs et de moyens. Le budget 2006 a Ă©tĂ© votĂ© sur un total de produit et de charges de 111,7 millions d’euros. Au 30 juin 2006, l’excĂ©dent brut d’exploitation s’élĂšve Ă  15,5 millions d’euros et le rĂ©sultat avant impĂŽt Ă  10,3 millions d’euros. Le rĂ©sultat 2006 devrait ĂȘtre amĂ©liorĂ© du fait du financement complĂ©mentaire inscrit au budget de l’INA dans le cadre de la rĂ©serve parlementaire 0,68 million d’euros. Le budget 2007 de l’INA sera prĂ©sentĂ© au conseil d’administration de dĂ©cembre. D’aprĂšs les informations recueillies par votre Rapporteur spĂ©cial, le compte de rĂ©sultat devrait porter les charges et les produits Ă  hauteur de 115,7 millions d’euros, en augmentation de 3,6 % et en liaison avec les objectifs du COM 2005–2009. Il est ainsi proposĂ© de porter l’affectation du produit de la redevance audiovisuelle revenant Ă  l’INA Ă  80,46 millions d’euros en 2007, en progression de 4 % par rapport Ă  2006. 2.– Une ouverture croissante vers le monde Ă©ducatif et culturelVotre Rapporteur spĂ©cial salue l’initiative, cohĂ©rente avec la revalorisation du rĂŽle de l’INA et sa situation de premier centre europĂ©en de formation aux mĂ©tiers de l’image et du son, consistant Ă  crĂ©er une Ă©cole de l’INA » dĂ©livrant un diplĂŽme validĂ© par l’État 99. L’INA forme dĂ©jĂ  plus de professionnels, Ă©lĂšves, Ă©tudiants 100 et apprentis 101 du secteur audiovisuel et multimĂ©dia chaque annĂ©e. Mais Ă  la diffĂ©rence du cinĂ©ma, la radio et la tĂ©lĂ©vision n’ont pas suscitĂ© l’émergence de lieux d’études supĂ©rieures de rĂ©fĂ©rence, bien que ces mĂ©dias influencent directement la sociĂ©tĂ© et forment le socle d’une culture populaire bien rĂ©elle. L’expĂ©rience acquise en matiĂšre de formation conduit ainsi l’INA Ă  ouvrir, dĂšs l’automne 2007, une formation initiale diplĂŽmante aux mĂ©tiers de production et de conservation de patrimoines audiovisuels et numĂ©riques. L’ouverture de l’école supĂ©rieure de l’audiovisuel et du numĂ©rique viendra renforcer la gamme des rĂ©ponses que l’INA apporte aux besoins transversaux de l’économie numĂ©rique, non couverts par l’offre actuelle, Ă  travers une formation supĂ©rieure professionnalisante. Le diplĂŽme comprendra deux spĂ©cialitĂ©s conservateur du patrimoine audiovisuel et numĂ©rique et producteur audiovisuel et numĂ©rique. Chacune de ces filiĂšres pourra accueillir jusqu’à 20 Ă©tudiants par promotion. Par la suite, des formations nouvelles seront introduites en liaison avec les mĂ©tiers de la culture, de la communication, de la connaissance et de la crĂ©ation. Aussi peut-on croire que les Ă©lĂšves de cette Ă©cole, qu’ils travaillent par la suite dans une entreprise directement liĂ©e au secteur audiovisuel ou bien plus largement dans le secteur du numĂ©rique, seront porteurs et transmetteurs d’une culture novatrice. Au centre de l’INA et des cercles universitaires et professionnels que l’Institut a su constituer autour de lui, les Ă©tudiants recevront les enseignements des spĂ©cialistes de l’INA, des enseignants–chercheurs associĂ©s et des professionnels rĂ©fĂ©rents du secteur audiovisuel français et international. L’INA s’associera pour ce faire Ă  des institutions internationales majeures du monde de l’enseignement supĂ©rieur en Europe, aux États-Unis, en Afrique et en Asie. Ainsi un partenariat a Ă©tĂ© conclu avec l’universitĂ© UCLA de Los Angeles, deux autres accords Ă©tant en voie de finalisation avec l’universitĂ© Carlos III de Madrid et l’universitĂ© de la Communication de Chine. B.– LES ENJEUX DE LA VALORISATION DU PATRIMOINE AUDIOVISUEL 1.– L’indispensable plan de sauvegarde et de numĂ©risation du patrimoineConstituant l’orientation stratĂ©gique la plus structurante, la sauvegarde du patrimoine audiovisuel français se poursuit par la collecte, l’enrichissement et l’exploitation des fonds. Dans ce cadre, le plan de sauvegarde et de numĂ©risation des fonds menacĂ©s de dĂ©gradation physico–chimique entrera dans une phase d’accĂ©lĂ©ration qui devrait permettre la sauvegarde intĂ©grale des collections Ă  horizon 2015, ainsi que leur conservation pĂ©renne. Sur un total de fonds patrimoniaux professionnels de l’ordre de 1,3 million d’heures, heures sont menacĂ©es Ă  des titres divers dĂ©gradation du support, obsolescence des Ă©quipements de lecture..., la nature des menaces variant selon les supports. La rĂ©ussite de ce plan est fondamentale, l’annĂ©e 2015 constituant l’échĂ©ance maximale de traitement des fonds pour minimiser les risques de perte des contenus. Les contraintes de calendrier impliquent donc un ordonnancement prĂ©cis des travaux, Ă  dĂ©faut de quoi toute heure non traitĂ©e sera irrĂ©mĂ©diablement sacrifiĂ©e. En parallĂšle aux travaux de sauvegarde et de numĂ©risation, il est tout aussi indispensable de mener des actions conservatoires destinĂ©es Ă  freiner la dĂ©gradation des supports et Ă  garantir la faisabilitĂ© des traitements ultĂ©rieurs transfert sur CD des bandes son de supports film, afin d’éviter un alourdissement important des coĂ»ts de traitement ultĂ©rieurs. Quant Ă  l’enrichissement des collections, il sera poursuivi par l’acquisition et la mise en valeur des fonds et par la stabilisation du pĂ©rimĂštre du dĂ©pĂŽt lĂ©gal 102, qui atteindra une taille critique reprĂ©sentative du paysage audiovisuel français. En 2005, le dĂ©pĂŽt lĂ©gal enregistre en numĂ©rique 48 chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision et 17 chaĂźnes de radio. En 2009, 100 chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision et 20 de radio seront captĂ©es et leur contenu sera accessible aux chercheurs dans six points d’accĂšs rĂ©gionaux, en plus de la bibliothĂšque nationale de France Ă  Paris. 2.– Le trĂšs beau succĂšs de la mise en ligne des archives Comment, enfin, ne pas revenir sur le formidable succĂšs 103 rencontrĂ© par le nouveau site internet 104 de l’INA ? Le 27 avril dernier, l’INA y a, en effet, mis en ligne heures de ses archives tĂ©lĂ©visĂ©es et radiophoniques, soit l’équivalent de la programmation d’une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision pendant deux ans. Cette offre rĂ©solument citoyenne rĂ©pond Ă  deux objectifs – un objectif patrimonial permettre au plus grand nombre d’accĂ©der au patrimoine de la tĂ©lĂ©vision et de la radio. Tous les documents proposĂ©s en ligne sont donc au moins en partie gratuits en visionnage 80 % des documents en visionnage gratuit intĂ©gral ; – un objectif commercial gĂ©nĂ©rer des recettes dans l’optique d’un Ă©quilibre financier Ă  moyen terme, dans le respect rigoureux du droit d’auteur. Le tĂ©lĂ©chargement des documents est donc payant, les prix variant gĂ©nĂ©ralement de 1 Ă  8 euros. Votre Rapporteur spĂ©cial souligne que cette mise en ligne est – avec le sauvetage du patrimoine – l’autre fruit d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral des efforts engagĂ©s pour numĂ©riser les fonds. Rendue aujourd’hui disponible au plus grand nombre grĂące Ă  la technologie, notamment la progression de la connexion haut dĂ©bit, cette nouvelle offre de vidĂ©o Ă  la demande est donc un aboutissement dans la politique numĂ©rique de l’INA et une nouvelle dimension donnĂ©e Ă  ce service public enfin accessible facilement notamment par ceux qui paient la redevance ! MĂȘme si toutes les demandes particuliĂšres ne peuvent pas ĂȘtre satisfaites dans l’immĂ©diat, la taille de l’offre et sa diversitĂ© permettent a priori Ă  chacun de trouver matiĂšre Ă  dĂ©couverte. L’ergonomie du site a Ă©galement Ă©tĂ© conçue de maniĂšre Ă  fournir diffĂ©rents accĂšs, Ă  la fois pour les internautes dĂ©butants et pour les internautes avertis. L’offre Ă©ditoriale est Ă©galement trĂšs soignĂ©e, une archive du jour » Ă©tant renouvelĂ©e quotidiennement et des dossiers nouveaux toutes les semaines 105. Cette offre Ă©ditoriale se trouve renforcĂ©e par la mise en ligne d’une importante rubrique Ă©ducative, qui rĂ©pondra ainsi aux besoins particuliers des enseignants, parents d’élĂšves et surtout des jeunes gĂ©nĂ©rations qui pourront avoir accĂšs aux contenus par niveau scolaire. En termes financiers, les recettes liĂ©es Ă  l’achat sont supĂ©rieures aux estimations. On peut cependant remarquer qu’un faible nombre de visiteurs du site deviennent clients, le paiement sur internet et le tĂ©lĂ©chargement restant des barriĂšres pour nombre d’internautes, notamment les seniors. C’est donc pour monĂ©tiser » l’audience du site que l’INA a dĂ©cidĂ© d’inclure sur son site de la publicitĂ© Ă  partir de l’automne, publicitĂ© qui sera gĂ©rĂ©e par la rĂ©gie France TĂ©lĂ©visions PublicitĂ©. La mise en ligne d’une partie des archives de l’INA est Ă©galement le rĂ©sultat d’un travail de prĂšs d’un an pour Ă©tablir avec les sociĂ©tĂ©s de gestion collective reprĂ©sentant les diffĂ©rentes catĂ©gories d’ayants droit les conditions juridiques et financiĂšres de cette mise en ligne. Votre Rapporteur spĂ©cial se rĂ©jouit de ce que la mise en ligne de cette offre unique au monde par son volume ait renforcĂ© l’image de l’INA auprĂšs des professionnels en France et Ă  l’étranger. Au-delĂ  du monde de l’audiovisuel, elle a donnĂ© Ă  l’INA une notoriĂ©tĂ© publique qui va plus loin que la reconnaissance du logo incrustĂ© dans les images d’archives diffusĂ©es Ă  la tĂ©lĂ©vision... * * * CHAPITRE TROISIÈME REDÉFINIR LES AIDES POUR PRÉPARER LA PRESSE DE DEMAIN Les annĂ©es passent, le constat reste le mĂȘme la presse française, surtout la presse quotidienne, connaĂźt depuis maintenant quelques annĂ©es une crise profonde que le dispositif d’aides peine Ă  enrayer. Les remĂšdes appliquĂ©s jusqu’à prĂ©sent ont eu un effet plutĂŽt positif et les aides de l’État constituent un outil indispensable pour aider la presse nationale et rĂ©gionale Ă  conserver sa diversitĂ© et sa qualitĂ©. Mais cet effort ne permettra pas, Ă  lui seul, d’inverser la tendance. Toute la difficultĂ© pour l’élaboration de la politique publique de soutien Ă  la presse rĂ©side dans l’absence d’accord sur ce que sera la presse de demain. Car c’est Ă  la presse qui sera lue dans dix ou vingt ans qu’il faut penser
 sans quoi de nouveaux acteurs Ă©conomiques viendront remplacer les acteurs existants, et avec eux une histoire intiment liĂ©e Ă  l’essor de la dĂ©mocratie, un prestige symbolique du respect des libertĂ©s dans notre pays et une exigence qui font de la presse française une des plus indĂ©pendantes, rigoureuses et pluralistes au monde. Les diffĂ©rents acteurs commencent nĂ©anmoins Ă  prendre conscience de l’urgence et mettent de cĂŽtĂ© leurs divergences d’intĂ©rĂȘt pour rĂ©flĂ©chir ensemble aux mutations Ă  rĂ©ussir pour crĂ©er le quotidien du futur. L’État de son cĂŽtĂ© doit aussi s’interroger sur son rĂŽle et s’engager sans tabou dans une rĂ©flexion portant Ă  la fois sur ses aides Ă  la presse, importantes et diverses, et sur le cadre juridique global dans lequel Ă©volue la presse aujourd’hui. I.– LA PRESSE FRANÇAISE UN PANORAMA INQUIÉTANT A.– LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE LA PRESSE UNE STAGNATION GÉNÉRALE CACHANT CERTAINES ÉVOLUTIONS INQUIÉTANTESLe chiffre d’affaires de la presse Ă©crite en 2005 a atteint 10,59 milliards d’euros soit une progression de seulement 0,2 % par rapport Ă  2004 ce qui traduit une rĂ©gression en termes rĂ©els de 1,7 %, la hausse des prix du PIB ayant Ă©tĂ© de 1,9 %. Mais les Ă©volutions, aussi bien des recettes de vente que des recettes publicitaires, sont trĂšs variables d’une catĂ©gorie de presse Ă  l’autre, ce qui oblige Ă  un examen plus minutieux. La presse gratuite d’information et d’annonces a vu son chiffre d’affaires en termes rĂ©els progresser de 5 % par rapport Ă  2004 pendant que dans le mĂȘme temps, celui de chaque grande famille de la presse payante diminuait en 2005 de – 0,4 % pour la presse locale Ă  – 3,9 % pour la presse nationale d’information. AprĂšs une annĂ©e 2004 euphorique, la presse gratuite poursuit donc son essor, avec un gain de 60 millions d’euros de chiffre d’affaires entre 2004 et 2005. Le phĂ©nomĂšne des gratuits » Les journaux gratuits d’annonces ou d’information culturelle existent de longue date. La rĂ©cente amplification du dĂ©veloppement des gratuits » est marquĂ©e par deux phĂ©nomĂšnes. D’une part, l’annĂ©e 2002 a vu la naissance en France de quotidiens gratuits d’information politique et gĂ©nĂ©rale 20 Minutes, Metro, Marseille Plus dont les titres se sont, depuis lors, multipliĂ©s, tout en Ă©tendant leur pĂ©rimĂštre gĂ©ographique de Paris vers les plus grandes villes de France. D’autre part, on observe l’apparition progressive de divers titres thĂ©matiques tels que Sport, TeleVision, ou Femme en ville, dont les pĂ©riodicitĂ©s varient hebdomadaires, bimensuels
. L’annĂ©e 2006 a vu l’apparition de nouveaux titres. Le groupe BollorĂ© a publiĂ© un quotidien gratuit du soir, Direct Plus. DĂ©but novembre, un quotidien gratuit du matin sera lancĂ©, Ă  Paris et en Île-de-France, coĂ©ditĂ© par le groupe Le Monde et le groupe BollorĂ©. Un quotidien sportif gratuit devrait voir le jour en 2007 MĂ©tro Sport deviendrait ainsi le second quotidien sportif en France et aurait pour mission de concurrencer le quotidien payant L’Équipe, premier quotidien national. La presse gratuite, notamment les quotidiens et magazines d’information, est le secteur le plus dynamique de la presse puisqu’il a rĂ©alisĂ©, en 2005, un chiffre d’affaire de 910 millions d’euros. La presse gratuite quotidienne d’information 130 millions de chiffres d’affaires estimĂ©s pour 2006 est, au sein de ce secteur, le segment le plus dynamique. Aujourd’hui, le marchĂ© français de la presse gratuite compte plus de 500 journaux et magazines – journaux d’information gĂ©nĂ©rale, magazines Ă©conomiques, magazines masculins et fĂ©minins, presse cinĂ©ma, presse tĂ©lĂ©, city magazines, petites annonces – dont 85 sont contrĂŽlĂ©s par l’Office de justification de la diffusion. Il semble que 90 % des Français connaissent au moins un gratuit, 79 % des Français consultent la presse gratuite, et 55 % des Français consultent rĂ©guliĂšrement des gratuits au moins deux fois par mois. 20 Minutes et MĂ©tro totalisent Ă  eux d’eux prĂšs de quatre millions de lecteurs. Metro est distribuĂ© du lundi au vendredi exemplaires et 20 Minutes est diffusĂ© Ă  exemplaires dans sept agglomĂ©rations. La cible prioritaire des gratuits est le public jeune, qu’ils ont conquis avec succĂšs un quart des lecteurs de 20 Minutes a entre 15 et 35 ans, et un tiers des 15-34 ans lit Metro ou 20 Minutes. Pour l’essentiel, les deux gratuits d’Île-de-France, Metro et 20 Minutes, ont sĂ©duit un public qui ne lisait pas rĂ©guliĂšrement de quotidiens. On prĂ©cisera que le modĂšle Ă©conomique de la presse gratuite est trĂšs diffĂ©rent de celui de la presse payante et il se diffĂ©rencie essentiellement dans les domaines de l’impression, de la distribution et de la promotion – l’impression n’est plus du ressort de l’imprimerie du journal mais est, soit confiĂ©e Ă  des imprimeries hors presse, soit nĂ©gociĂ©e d’une maniĂšre plutĂŽt avantageuse avec des imprimeurs presse ; – la distribution est assurĂ©e au moyen de prĂ©sentoirs ou par colportage, avec un personnel Ă  statut incertain et souvent prĂ©caire ; – la promotion de ces journaux fait l’objet de campagnes marketing particuliĂšres on peut voir des alliances avec des chaĂźnes de restauration rapide, voire des accords d’exclusivitĂ© de distribution comme le fait 20 Minutes avec la SNCF. Les plans de lancement des gratuits se proposent gĂ©nĂ©ralement un objectif d’équilibre financier Ă  trois ans. Ce fut le cas de Metro et 20 Minutes, de mĂȘme que de Lyon Plus ou Bordeaux 7. Cependant, les dates de rĂ©alisation de ces objectifs sont rĂ©guliĂšrement repoussĂ©es. Les investissements nĂ©cessaires au lancement d’un gratuit restent importants. Ils atteignent, selon les Ă©diteurs, 38 millions d’euros pour Metro, depuis le dĂ©but de sa parution, et 35 millions d’euros pour 20 Minutes. Bordeaux 7 prĂ©voit un investissement de 1 Ă  1,2 million d’euros sur trois ans. Et les perspectives financiĂšres Ă©tablies par les titres doivent ĂȘtre rĂ©visĂ©es rĂ©guliĂšrement du fait de l’arrivĂ©e de nouveaux quotidiens sur ce marchĂ©. Les revenus publicitaires des gratuits sont en constante progression. En 2004, sur les quelque 160 millions d’euros d’augmentation des recettes publicitaires, 90 millions vont au seul secteur de la presse gratuite toutes familles confondues. De nombreux grands annonceurs utilisent, Ă  prĂ©sent, ces supports dans leurs plans mĂ©dia. On peut redouter que le marchĂ©, sollicitĂ© par de plus en plus de supports, ne soit pas en mesure de satisfaire toutes les demandes. Sachant que la publicitĂ© est la seule ressource des journaux gratuits, il faudrait que ces investissements se dĂ©veloppent fortement pour Ă©viter que ne s’opĂšrent des transferts de la presse payante vers la presse gratuite. Si les publications gratuites bĂ©nĂ©ficient de certaines aides fiscales, comme l’exonĂ©ration de taxe professionnelle ou le mĂ©canisme de l’article 39 bis du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, elles ne peuvent en revanche prĂ©tendre aux aides directes dont l’obtention est conditionnĂ©e par leur inscription auprĂšs de la Commission paritaire des publications et agences de presse, qui suppose une vente effective. Enfin, les publications gratuites peuvent employer des journalistes auxquels s’applique un abattement sur les cotisations sociales. Si les gratuits sont exclus du rĂ©seau de distribution des Nouvelles messageries de la presse parisienne NMPP, les diffuseurs de presse estiment que la captation du marchĂ© publicitaire par les gratuits est susceptible d’accentuer les effets d’une baisse des ventes au numĂ©ro de la presse quotidienne nationale. 32 % des lecteurs de 20 Minutes lisaient auparavant un quotidien. Ainsi, un journal comme LibĂ©ration constate qu’il a perdu des lecteurs avec l’émergence des gratuits ». Face Ă  ces enjeux, les quotidiens payants ont adoptĂ© des stratĂ©gies diffĂ©renciĂ©es – conclusion d’accords pour l’impression des titres Metro est imprimĂ© sur les rotatives de France Soir, et 20 minutes l’est en partie sur celles du Monde ; – dĂ©veloppement du rĂ©seau Villes Plus par les groupes Hachette Philippachi MĂ©dias et Socpresse et leurs quotidiens rĂ©gionaux, avec des stratĂ©gies prĂ©ventives ou dĂ©fensives permettant de capter les ressources publicitaires de Metro et 20 Minutes ; – participation au capital des gratuits prĂ©sence du groupe Ouest France dans le capital de 20 Minutes France et de l’éditeur du Parisien dans celui de À nous Paris ; – collaboration Ă  la publication La DĂ©pĂȘche du Midi vend ainsi Ă  l’édition toulousaine de 20 Minutes le contenu de plusieurs de ses pages sport » et guide culturel », les pages locales et rĂ©gionales du gratuit Ă©tant rĂ©digĂ©es par deux journalistes de 20 Minutes travaillant Ă  Toulouse ; La DĂ©pĂȘche assure la rĂ©gie publicitaire locale du gratuit et bĂ©nĂ©ficie du contact avec les annonceurs nationaux de 20 Minutes. Au contraire, le cycle baissier de la presse payante, Ă  l’Ɠuvre depuis l’an 2000, se poursuit. Si l’environnement Ă©conomique est restĂ© globalement le mĂȘme qu’en 2004, la situation s’est nettement dĂ©gradĂ©e avec un recul global de 2,3 % du chiffre d’affaires en volume en 2005. L’érosion des ventes qui avait connu un lĂ©ger rĂ©pit entre 2002 et 2004 s’est Ă  nouveau aggravĂ©e avec une chute en termes rĂ©els de 2,6 %. En particulier, le volume des recettes d’abonnement a diminuĂ© alors qu’il connaissait une progression soutenue depuis quinze ans. À la diffĂ©rence des annĂ©es antĂ©rieures, l’essor des recettes d’abonnement n’a pas pu compenser la dĂ©gradation des ventes au numĂ©ro. Le produit presse Ă©tant plus souvent dĂ©laissĂ©, les Ă©diteurs de presse continuent Ă  diversifier leurs activitĂ©s comme en tĂ©moigne la nouvelle progression de leur chiffre d’affaires hors presse + 7,7 % en valeur. La part du hors presse dans le chiffre d’affaires des Ă©diteurs de presse continue donc sa progression passant de 11,2 % Ă  12,6 %. Aucun secteur n’est Ă©pargnĂ© par cette lente Ă©rosion de la diffusion. Toutefois, la baisse du chiffre d’affaires pour les ventes au numĂ©ro n’est pas la mĂȘme selon les segments de presse payante. Si la presse locale d’information gĂ©nĂ©rale et politique s’en sort relativement bien avec une rĂ©gression contenue de – 0,6 %, la presse nationale d’information gĂ©nĂ©rale et politique accuse, elle, une chute de 3,8 %. En 2005, la presse nationale d’information enregistre une diminution de 2 % de son chiffre d’affaires par rapport Ă  2004. Atteignant 1,46 milliard d’euros, ce montant en valeur courante est mĂȘme infĂ©rieur Ă  son niveau de 1993
 Surtout, le chiffre d’affaires de la presse spĂ©cialisĂ©e technique et professionnelle recule encore de 1 %. Atteignant 1,03 milliard d’euros, il confirme les mauvais chiffres de 2002, 2003 et 2004. Cette stagnation s’explique pour l’essentiel par le niveau des ventes par abonnement qui progresse nĂ©anmoins de 0,7 % entre 2004 et 2005 et une baisse de 3,2 % des recettes publicitaires, lesquelles restent quasiment Ă  leur point bas de 1993. MĂȘme la presse magazine, qui a toujours paru en bonne santĂ©, souffre des tendances de consommation qui favorisent le dĂ©veloppement des nouveaux mĂ©dias par rapport aux mĂ©dias traditionnels. Elle traverse, elle aussi, une pĂ©riode de forte mutation, liĂ©e Ă  la place de l’internet, Ă  la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper des nouveaux modĂšles Ă©conomiques, de faire Ă©voluer les organisations. GrĂące Ă  un nombre de titres en pleine croissance, elle rĂ©duit nĂ©anmoins la chute 106. B.– LA NÉCESSAIRE ÉVOLUTION DU SYSTÈME DE PRESSE FRANÇAISFace Ă  cette situation, l’ensemble des Ă©diteurs tente de rĂ©agir. Cela passe inĂ©vitablement par des recapitalisations parfois mal acceptĂ©es par des salariĂ©s craignant pour leur indĂ©pendance. Cela passe aussi par de nouvelles formules visant Ă  mieux rĂ©pondre aux attentes du lectorat. Il est souhaitable que ces nouvelles formules rencontrent ou reconquiĂšrent un nouveau lectorat afin que les quotidiens puissent trouver un nouveau souffle. Votre Rapporteur spĂ©cial estime que cette situation gĂ©nĂ©rale rend urgente et vitale une vraie rĂ©flexion de fond, de nature Ă  poser les bases concertĂ©es d’une rĂ©forme globale ambitieuse et ainsi casser la spirale des blocages actuels, en raison notamment de la situation dĂ©licate des messageries dans un contexte de baisse des diffusions et de baisse tendancielle des prix de vente, comme d’ailleurs des principes coopĂ©ratifs qui limitent l’évolution du systĂšme de distribution. Cela implique une modernisation des rĂ©seaux de diffusion. Il est essentiel pour la presse de mieux connaĂźtre son lectorat, ses attentes, les grandes Ă©volutions de l’information dans le monde. Or, aujourd’hui le lieu pour mener une telle rĂ©flexion, d’analyse et de prospective fait cruellement dĂ©faut Ă  la profession en France. La presse doit aussi trouver de nouvelles sources de financement. Plus fondamentalement, la presse semble ĂȘtre entre deux modĂšles Ă©conomiques, l’enjeu pour elle Ă©tant bien sĂ»r de survivre Ă  cette pĂ©riode de transition. L’indĂ©pendance des titres par rapport aux grands groupes de mĂ©dia, qui a longtemps Ă©tĂ© une chance, pourrait bien aujourd’hui devenir un handicap. À plus long terme, votre Rapporteur spĂ©cial reste convaincu que l’avenir de la presse passe par une dĂ©matĂ©rialisation accrue de sa diffusion. On a vu Ă  quel point les jeunes, c’est-Ă -dire les futurs lecteurs, se dĂ©sintĂ©ressaient de la presse Ă©crite quotidienne nationale et rĂ©gionale. Nous sommes, en effet, confrontĂ©s aujourd’hui Ă  une gĂ©nĂ©ration de l’écran plus que de l’écrit ». Il est indispensable que la presse anticipe cette Ă©volution en habituant ce public Ă  considĂ©rer les informations et les analyses estampillĂ©es par tel ou tel journal comme fiables. Face Ă  la multiplication des sources d’information, dont certaines notamment sur l’Internet ou sur le rĂ©seau de tĂ©lĂ©phonie mobile ne rĂ©pondent Ă  aucune norme professionnelle ou dĂ©ontologique, la principale difficultĂ© est de fiabiliser l’information et de la hiĂ©rarchiser. Pour cela, la presse quotidienne dispose incontestablement d’un avantage, d’une marque » quant Ă  la qualitĂ© et Ă  la crĂ©dibilitĂ© de l’information qu’elle transmet. Au risque de choquer, votre Rapporteur spĂ©cial tient Ă  souligner que le mĂ©tier premier d’une entreprise de presse n’est pas de produire du papier » mais bien de collecter l’information fiable, la hiĂ©rarchiser et l’analyser. C’est pourquoi les investissements dans les sites internet sont, selon votre Rapporteur spĂ©cial, absolument essentiels et il est regrettable que les Ă©diteurs ne fassent pas plus appel au Fonds de modernisation pour financer leurs projets. Par ailleurs, il peut ĂȘtre utile de revenir parfois sur la gratuitĂ© de l’accĂšs aux articles des quotidiens, qui conduit Ă  dĂ©valoriser le produit. La rĂ©flexion sur la rĂ©forme de l’organisation française de la presse est intense. Elle a fait l’objet de propositions variĂ©es, souvent intĂ©ressantes Ă  l’image de celles formulĂ©es par le syndicat de la presse quotidienne rĂ©gionale SPQR et le syndicat de la presse quotidienne nationale SPQN. Le 6 octobre dernier, le ministre de la Culture et de la communication a d’ailleurs confiĂ© une mission d’étude sur les conditions des Ă©volutions de la presse dans l’univers du numĂ©rique Ă  Marc Tessier, ancien directeur du CNC et de France TĂ©lĂ©visions. Son rapport, prĂ©vu pour janvier 2007, devra dĂ©gager des modĂšles de dĂ©veloppement de la presse prĂ©servant la labellisation de l’information et les grands Ă©quilibres Ă©conomiques. Le conseil de gĂ©rance des Nouvelles messageries de la presse parisienne NMPP a examinĂ©, jeudi 26 octobre 2006, un projet de plan stratĂ©gique », qui devrait ĂȘtre rendu public dans le courant du mois de dĂ©cembre et qui viserait Ă  atteindre, en 2010, points de vente de presse de proximitĂ©, soit environ de plus qu’aujourd’hui. Cette dĂ©marche fait suite Ă  l’accord signĂ© avec les NMPP pour multiplier les points de vente quotidiens PVQ dans des stations–service, des bureaux de tabac et autres lieux de proximitĂ©. Le Syndicat de la presse magazine et d’information SPMI vient Ă©galement de rendre publique, le 24 octobre dernier, une contribution sur la rĂ©forme de la distribution qui comporte 13 propositions. Votre Rapporteur spĂ©cial estime que cette sĂ©rie de propositions, la derniĂšre en date qui lui ait Ă©tĂ© transmise, est aussi une contribution importante au nĂ©cessaire dĂ©bat sur l’avenir de la presse et sur les moyens de faire Ă©voluer son cadre Ă©conomique, commercial et juridique. Les 13 propositions de rĂ©forme formulĂ©es par le SPMI – homogĂ©nĂ©iser les coopĂ©ratives ; – pondĂ©rer les voix des Ă©diteurs en fonction de l’importance de leur activitĂ© au sein des coopĂ©ratives ; – mutualiser entre sociĂ©tĂ©s de messageries les moyens dĂ©pourvus de valeur ajoutĂ©e commerciale ; – responsabiliser les Ă©diteurs par une dé–pĂ©rĂ©quation » au moins partielle des coĂ»ts rĂ©seau ; – concentrer chacun des trois niveaux de distribution sur sa fonction prioritaire ; – introduire dans la rĂ©munĂ©ration du niveau 2 des facteurs tels que les coĂ»ts rĂ©els et les prestations propres Ă  chaque unitĂ© ; – rĂ©munĂ©rer les diffuseurs par des taux de commission croissants ; – complĂ©ter cette rĂ©munĂ©ration par un encouragement Ă  la performance ; – sur–rĂ©munĂ©rer les emplacements prioritaires en fonction de critĂšres objectifs ; – multiplier les occasions de contact par le dĂ©veloppement rapide de rĂ©seaux de complĂ©ment ; – contrĂŽler les conditions faites au hors presse par la crĂ©ation d’un statut de tiers non sociĂ©taire » ; – reprendre et complĂ©ter les mesures GTI d’assortiment par les quantitĂ©s ; – enfin instaurer un droit d’usage du rĂ©seau. Le SPMI propose notamment d’optimiser les coĂ»ts de distribution, de dĂ©limiter le pĂ©rimĂštre de la presse quotidienne prise au sens de la pĂ©rĂ©quation aux quotidiens qui bĂ©nĂ©ficient de l’aide publique Ă  la distribution et de restaurer un climat de saine concurrence entre les messageries. Le syndicat souligne les vertus de la concurrence, si tant est qu’elle s’exerce dans des conditions constructives. Le SPMI considĂšre donc que les synergies et la mutualisation des moyens dĂ©pourvus de valeur ajoutĂ©e commerciale doivent ĂȘtre recherchĂ©es » et que les fichiers des messageries relatifs aux diffuseurs doivent ĂȘtre mis en commun. Pour faire Ă©voluer le systĂšme coopĂ©ratif, le SPMI envisage de favoriser l’homogĂ©nĂ©itĂ© des coopĂ©ratives par les barĂšmes. Il s’agirait de regrouper les spĂ©cificitĂ©s du mĂ©tier d’éditeur dans des coopĂ©ratives distinctes pour constituer des portefeuilles homogĂšnes, ce qui pourrait dĂ©boucher sur une rationalisation de l’organisation institutionnelle de la distribution. D’aprĂšs le SPMI, cette rationalisation peut aboutir par exemple Ă  la fusion opĂ©rationnelle des sociĂ©tĂ©s de messagerie Transports Presse et NMPP ». Le SPMI propose Ă©galement la modification du principe fondateur une entreprise, une voix », affirmĂ© par l’article 10 de la loi Bichet, et dĂ©nonce les conditions commerciales favorables dont bĂ©nĂ©ficie le hors presse ». Il propose deux solutions inclure le hors presse dans la sphĂšre coopĂ©rative ou, solution qui lui semble la plus adaptĂ©e, l’admettre comme tiers non sociĂ©taire ». En outre, le SPMI insiste sur la nĂ©cessitĂ© de rĂ©seaux diffĂ©renciĂ©s. La crĂ©ation d’un rĂ©seau de points de vente spĂ©cialisĂ©s serait, du point de vue de certains Ă©diteurs, une contrepartie Ă  l’acceptation de la rĂ©gulation des flux, et une rĂ©ponse adaptĂ©e aux particularitĂ©s de la presse de niche. Le SPMI estime que les messageries doivent poursuivre la mise en place concertĂ©e d’un rĂ©seau de points de vente complĂ©mentaires et de points de vente spĂ©cialisĂ©s dans les plus brefs dĂ©lais ». Le SPMI juge aussi que, pour ĂȘtre efficace, la mise en place de points de vente complĂ©mentaires et de points de vente spĂ©cialisĂ©s doit ĂȘtre envisagĂ©e d’emblĂ©e sous l’angle des assortiments ». AprĂšs la mise en place d’un assortiment initial basĂ© sur des titres rĂ©guliers, des nouveautĂ©s et des titres Ă  forte implantation locale, ce serait ainsi au dĂ©positaire de garantir dans le temps l’adĂ©quation de l’assortiment et sa limitation. Pour ĂȘtre Ă©quitable, la gestion de ces points de vente par le dĂ©positaire pourrait comprendre le principe d’une rotation permanente de 20 % du portefeuille des titres pour recueillir les rĂ©actions du marchĂ©. Par ailleurs, pour dĂ©sencombrer le rĂ©seau, le SPMI propose de rompre avec le dogme tous les titres dans tous les points de vente », au travers notamment de mesures de plafonnement des quantitĂ©s au point de vente et de mises Ă  zĂ©ro des titres non vendus. Enfin, le syndicat estime nĂ©cessaire de recentrer chaque niveau de distribution sur sa mission prioritaire et sa valeur ajoutĂ©e spĂ©cifique dans le but d’éclaircir et redĂ©finir le rĂŽle de chacun. D’aprĂšs le SPMI, les Ă©diteurs ne peuvent Ă  la fois atteindre leurs objectifs d’optimisation des coĂ»ts de distribution et renforcer chacun des trois niveaux de distribution dans leur organisation et leur fonctionnement actuels. Le niveau 1 messagerie pourrait alors ĂȘtre concentrĂ© sur une fonction logistique » et le niveau 3 diffuseurs amenĂ© Ă  plus de commerce. L’enjeu du niveau 2, pour les Ă©diteurs, serait de responsabiliser les dĂ©positaires Ă  la gestion d’une zone de chalandise. Mais, dans ce cadre, le SPMI souhaiterait une modification de la rĂ©munĂ©ration du niveau 2 axĂ©e sur les prestations offertes. Ces rĂ©formes offriraient l’occasion de redĂ©finir le coĂ»t des diffĂ©rents dĂ©pĂŽts et de repenser le systĂšme de rĂ©munĂ©ration des diffuseurs en les encourageant Ă  des actions commerciales. Ces propositions montrent Ă  la fois la complexitĂ© des problĂšmes Ă  rĂ©soudre et la volontĂ© des acteurs professionnels d’engager des rĂ©formes en profondeur. Ces propositions et celles des autres acteurs ne manqueront pas de provoquer le dĂ©bat. Il est clair qu’en 2007 et 2008, les responsables de la presse et les pouvoirs publics devront rĂ©ussir un Grenelle de la presse ». * * * II.– LES AIDES À LA PRESSE UN CALIBRAGE DÉLICAT, UNE ÉVOLUTION CONTRASTÉE Il faut toujours le rappeler la presse Ă©crite contribue de maniĂšre essentielle Ă  l’information des citoyens et Ă  la diffusion des courants de pensĂ©es et d’opinions. Ce support permet en effet une appropriation active de l’information, une mise en perspective des Ă©vĂ©nements, une confrontation des commentaires et des analyses, et Ă  travers cela, la construction d’une vĂ©ritable conscience culturelle et politique. La vitalitĂ© et l’avenir de la presse Ă©crite sont ainsi des enjeux majeurs de notre vie dĂ©mocratique. C’est la raison pour laquelle l’État s’attache, de longue date, Ă  garantir deux objectifs fondamentaux le dĂ©veloppement de la diffusion de la presse et la prĂ©servation de son pluralisme et de sa diversitĂ©, la modernisation du secteur constituant un objectif intermĂ©diaire. Les aides prennent la forme d’un renforcement des dĂ©penses fiscales avec des exonĂ©rations spĂ©cifiques aux entreprises de presse et d’un rĂ©examen des crĂ©dits inscrits au budget de l’État. Au titre de ces derniers, un total de 274 millions d’euros devrait ĂȘtre consacrĂ© aux aides Ă  la presse en 2007 sur le pĂ©rimĂštre de la mission MĂ©dias. Si l’on y ajoute les crĂ©dits d’aide au transport postal imputĂ©s – illogiquement dans l’esprit de la LOLF – sur la mission DĂ©veloppement et rĂ©gulation Ă©conomiques, le total des dĂ©penses budgĂ©taires est portĂ© Ă  435,7 millions d’euros pour 2007, soit une diminution de 3 % par rapport Ă  2006, laquelle s’explique principalement par un rĂ©ajustement des besoins rĂ©ellement nĂ©cessaires, sur la base de la consommation des crĂ©dits constatĂ©e les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes et de la montĂ©e en puissance progressive des conventions cadres, et par un recentrage des aides sur l’information politique et gĂ©nĂ©rale. Les deux dĂ©penses principales restent l’aide au transport postal 237,7 millions d’euros et les abonnements de l’État Ă  l’AFP 109,4 millions d’euros. Quant aux dĂ©penses fiscales, elles se situent autour de 210 millions d’euros et s’expliquent par l’effet du taux de TVA de 2,1 % appliquĂ© aux publications de presse. Il convient de revenir sur ces diffĂ©rents dispositifs dont l’évolution des crĂ©dits s’explique souvent par des motifs spĂ©cifiques. AIDES BUDGÉTAIRES À LA PRESSE en milliers d’euros LFI 2006 CrĂ©dits 2006 aprĂšs rĂ©gulation PLF 2007 Abonnement de l’État Ă  l’AFP Aide au transport postal de la presse d’information politique et gĂ©nĂ©rale Aide Ă  la distribution et Ă  la promotion de la presse française Ă  l’étranger Aide Ă  la presse hebdomadaire rĂ©gionale Aide au portage de la presse Aide Ă  l’impression dĂ©centralisĂ©e des quotidiens 350 350 200 RĂ©duction du tarif SNCF pour le transport de presse Aide aux quotidiens nationaux d’information politique et gĂ©nĂ©rale Ă  faibles ressources publicitaires Aides aux quotidiens rĂ©gionaux, dĂ©partementaux et locaux d’information politique et gĂ©nĂ©rale Ă  faibles ressources de petites annonces Aide Ă  la modernisation sociale de la presse quotidienne d’information politique et gĂ©nĂ©rale Aide Ă  la modernisation de la distribution de la presse quotidienne nationale NMPP Aide Ă  la modernisation des diffuseurs de presse Aide Ă  la modernisation de la presse quotidienne et assimilĂ©e d’information politique et gĂ©nĂ©rale Aide au dĂ©veloppement des services en ligne des diffuseurs de presse 790 752 500 Total pour la mission MĂ©dias Aide au transport postal mission DĂ©veloppement et rĂ©gulation Ă©conomiques Total des aides Ă  la presse Remarque les crĂ©dits 2006 aprĂšs rĂ©gulation correspondent aux donnĂ©es disponibles au 1er octobre 2006 et prennent en compte l’impact de la rĂ©serve de prĂ©caution, des reports de 2005 sur 2006 et des annulations intervenues Ă  ce jour. On signalera notamment un report de 35 millions d’euros sur l’aide Ă  la modernisation de la presse quotidienne et assimilĂ©e d’information politique et CONFORTER LES ENGAGEMENTS EN FAVEUR DU PLURALISME ET LE DÉVELOPPEMENT DES CIRCUITS DE DISTRIBUTION ET DE DIFFUSIONL’État poursuit son effort pour assurer la cohĂ©rence de son action en faveur de la presse, sans entrer dans une logique de reconduction systĂ©matique des crĂ©dits mais en recherchant plutĂŽt un bon ciblage des aides, dans l’esprit de la LOLF. Le budget 2007 poursuit donc le recentrage de l’action sur le cƓur de cible » que constitue la presse quotidienne d’information politique et gĂ©nĂ©rale et calibre au plus juste des besoins les enveloppes de crĂ©dits L’aide au transport postal de la presse d’information politique et gĂ©nĂ©raleOn rappellera que le protocole d’accord, signĂ© le 22 juillet 2004, constituait l’aboutissement d’un long travail d’expertise et de concertation afin de dĂ©finir un nouveau cadre de relations entre l’État, la presse et La Poste. L’accord dĂ©termine les conditions de prise en charge, d’acheminement, de traitement et de distribution de la presse par La Poste pour la pĂ©riode 2005–2008. Il a pour ambition de garantir l’avenir du transport postal de la presse et de faire face aux enjeux qui s’y attachent. Il prĂ©voit ainsi une revalorisation progressive et maĂźtrisĂ©e des tarifs prĂ©fĂ©rentiels accordĂ©s Ă  la presse, nĂ©cessaire pour permettre Ă  La Poste de consolider sa situation financiĂšre dans un contexte marquĂ© par l’évolution de son environnement rĂ©glementaire, Ă©conomique et concurrentiel. En contrepartie, l’opĂ©rateur postal s’engage Ă  faire progresser son offre Ă  destination des Ă©diteurs de presse, en dĂ©veloppant des prestations mieux adaptĂ©es Ă  leurs besoins et en amĂ©liorant la qualitĂ© du service rendu. L’État reste attachĂ© Ă  ses objectifs premiers assurer le pluralisme de l’information et l’égal accĂšs des titres et des lecteurs Ă  l’abonnement postal, sur tout le territoire. Le nouvel accord traduit cependant une profonde rĂ©novation des modalitĂ©s de l’intervention publique. L’ancien systĂšme, dans lequel une subvention globale Ă©tait versĂ©e annuellement Ă  l’opĂ©rateur postal, fait place Ă  deux aides distinctes, correspondant Ă  des objectifs clairement identifiĂ©s – une aide Ă  l’exemplaire pour la diffusion postale de la presse d’information politique et gĂ©nĂ©rale, destinĂ©e Ă  favoriser le pluralisme de l’information en prĂ©servant l’avantage tarifaire spĂ©cialement rĂ©servĂ© Ă  ce type de presse ; – une aide Ă  l’exemplaire distribuĂ© en zones peu denses, compensant une partie des surcoĂ»ts liĂ©s Ă  l’acheminement dans les zones considĂ©rĂ©es et permettant ainsi le maintien d’un tarif Ă©gal sur tout le territoire. Les accords prĂ©voient que le soutien de l’État au transport postal de la presse devrait s’élever, au titre de chaque annĂ©e, Ă  242 millions d’euros. Comme votre Rapporteur spĂ©cial a dĂ©jĂ  eu l’occasion de le dĂ©plorer, deux inscriptions budgĂ©taires distinctes sont prĂ©vues en 2007, seule l’aide au pluralisme Ă©tant inscrite dans le programme Presse de la mission MĂ©dias Ă  hauteur de 76 millions d’euros. Ce montant a Ă©tĂ© Ă©tabli sur la base d’une estimation des trafics concernĂ©s en tenant compte des Ă©volutions tarifaires fixĂ©es par l’accord du 22 juillet 2004. Il doit permettre d’honorer les engagements de l’État pour l’aide au pluralisme. 2.– Les aides Ă  la diffusionLes grandes orientations de la politique en faveur du dĂ©veloppement de la diffusion de la presse sont maintenues, avec le souci d’adapter les aides Ă  l’éventuelle Ă©volution qualitative ou quantitative des besoins exprimĂ©s. Afin d’encourager la diffusion dans le monde de la presse française, vecteur de la pensĂ©e et de la culture de notre pays, un fonds d’aide Ă  l’expansion de la presse française Ă  l’étranger a Ă©tĂ© instaurĂ©. Les mutations profondes du secteur de la presse et les bouleversements du paysage gĂ©opolitique mondial ont conduit Ă  rĂ©former ce fonds, afin de mieux dĂ©finir les actions subventionnĂ©es et de gagner en efficacitĂ© en concentrant les aides sur des zones prioritaires. L’aide Ă  la distribution et Ă  la promotion de la presse française Ă  l’étranger, instituĂ©e par le dĂ©cret n° 2004-1311 du 26 novembre 2004, permet, d’une part, d’allĂ©ger le coĂ»t du transport Ă  l’étranger des titres concernĂ©s, et, d’autre part, d’encourager les efforts de prospection et de promotion commerciale engagĂ©s par leurs Ă©diteurs dans les zones prioritaires. L’aide sera dotĂ©e de 2,8 millions d’euros en 2007. L’aide Ă  la presse hebdomadaire rĂ©gionale d’information politique et gĂ©nĂ©rale est destinĂ©e Ă  favoriser la diffusion au numĂ©ro de cette forme de presse, qui joue un rĂŽle important d’information de proximitĂ© et d’animation du dĂ©bat local 107. Les crĂ©dits dĂ©diĂ©s Ă  ce dispositif s’élĂšveront en 2007, comme en 2006, Ă  1,42 million d’euros. Le dĂ©veloppement du portage reste un axe fort du soutien Ă  la diffusion. RĂ©servĂ©e Ă  la presse quotidienne, qui se trouve soumise aux contraintes particuliĂšres qu’impose une distribution rĂ©guliĂšre et trĂšs matinale, l’aide au portage de la presse permet de soutenir les Ă©diteurs qui s’efforcent de dĂ©velopper ce mode de diffusion afin de conquĂ©rir de nouveaux lecteurs. La dotation sera maintenue Ă  8,25 millions d’euros en 2007. 3.– L’aide Ă  l’impression dĂ©centralisĂ©e des quotidiens Un certain nombre de journaux recourent Ă  l’impression dĂ©centralisĂ©e en province. Cette technique prĂ©sente un triple intĂ©rĂȘt elle permet un bouclage plus tardif pour les quotidiens nationaux, amĂ©liorant leur attractivitĂ© pour le lecteur ; elle autorise, le cas Ă©chĂ©ant, la rĂ©alisation de pages locales dans les imprimeries satellites ; elle allĂšge les coĂ»ts de transport. Le dispositif vise donc Ă  rĂ©pondre aux difficultĂ©s spĂ©cifiques que rencontre le systĂšme coopĂ©ratif d’impression dĂ©centralisĂ©e des quotidiens nationaux, dont la pĂ©rennitĂ© est menacĂ©e par le retrait de plusieurs titres 108. Une rĂ©forme a Ă©tĂ© engagĂ©e en 2005 qui a permis de recentrer le dispositif sur les quotidiens d’information politique et gĂ©nĂ©rale. Compte tenu de cette cible plus restreinte, la dotation de l’aide a Ă©tĂ© fixĂ©e en 2007 Ă  euros. 4.– L’aide au transport de la presse par la SNCFCréée en 1948, l’aide au transport de la presse par la SNCF prend la forme d’une subvention versĂ©e annuellement par l’État Ă  l’entreprise ferroviaire, en compensation des rĂ©ductions de tarif qu’elle accorde aux sociĂ©tĂ©s de messageries et aux entreprises de presse qui lui confient leurs exemplaires. L’audit rĂ©alisĂ© en 2003 a confirmĂ© le constat, largement partagĂ©, d’une absence de lisibilitĂ© de l’impact de cette aide, qui n’a connu d’adaptation rĂ©elle ni aux Ă©volutions technologiques, ni aux changements des conditions Ă©conomiques du transport de la presse. La convention signĂ©e entre l’État et la SNCF en 2005 maintient le format global de l’aide tout en la recentrant sur l’acheminement des quotidiens d’information politique et gĂ©nĂ©rale dans le cadre d’un plan de transport annuel. En 2007, la participation de l’État au financement du plan de transport des quotidiens d’information politique et gĂ©nĂ©rale s’élĂšvera Ă  7,3 millions d’euros. 5.– Les aides au pluralismeL’engagement traditionnel des pouvoirs publics en faveur de la dĂ©fense du pluralisme sera poursuivi en 2007. L’aide aux quotidiens nationaux Ă  faibles ressources publicitaires vise Ă  soutenir des titres d’opinion qu’un accĂšs nĂ©cessairement limitĂ© au marchĂ© de la publicitĂ© rend Ă©conomiquement vulnĂ©rables et qui, pour la plupart, traversent une conjoncture financiĂšre particuliĂšrement difficile. L’objectif est de prĂ©server leur indĂ©pendance et leur contribution au pluralisme de l’information. Cette aide sera dotĂ©e en 2007 de 7,16 millions d’euros, consolidant les crĂ©dits votĂ©s en 2006. L’aide aux quotidiens d’information politique et gĂ©nĂ©rale Ă  diffusion rĂ©gionale, dĂ©partementale ou locale Ă  faibles ressources de petites annonces permet Ă©galement Ă  l’État de concourir au maintien du pluralisme et Ă  la prĂ©servation de l’indĂ©pendance des titres concernĂ©s. La dotation de cette aide sera maintenue en 2007 Ă  son niveau de 2006, soit 1,4 million d’euros. B.– ACCOMPAGNER LES MUTATIONS ET LA MODERNISATION DU SECTEURDans un contexte marquĂ© par l’essor accĂ©lĂ©rĂ© des nouvelles technologies de l’information et l’avĂšnement d’une culture de l’immĂ©diatetĂ© et de la gratuitĂ©, l’action des pouvoirs publics cherche Ă  accompagner les mutations profondes que connaĂźt la presse et Ă  l’épauler face aux dĂ©fis qu’elle doit relever pour assurer son avenir maĂźtriser ses coĂ»ts de fabrication, s’adapter aux attentes trĂšs Ă©volutives du lectorat, conforter son autonomie financiĂšre et sa capacitĂ© d’investir pour garantir son indĂ©pendance. 60 millions d’euros seront donc consacrĂ©s Ă  ces objectifs en 2007 afin que soient assurĂ©s le maintien du pluralisme de l’information et la vitalitĂ© du dĂ©bat L’aide Ă  la modernisation sociale de la fabrication de la presse quotidienne d’information politique et gĂ©nĂ©raleCréée en 2005, l’aide Ă  la modernisation sociale de la fabrication de la presse quotidienne d’information politique et gĂ©nĂ©rale a pour objet de soutenir les dĂ©marches de modernisation des processus de production et de rĂ©novation des relations du travail menĂ©es tant par la presse quotidienne nationale que par la presse quotidienne en rĂ©gion. Il s’agit, Ă  terme, de permettre aux entreprises de presse de mieux maĂźtriser leurs coĂ»ts de fabrication et leurs conditions d’exploitation, pour conforter l’indĂ©pendance Ă©conomique des titres. Dans ce contexte, les pouvoirs publics participent Ă  l’accompagnement social des restructurations mises en Ɠuvre en prenant partiellement en charge le coĂ»t des dĂ©parts anticipĂ©s qui peuvent en rĂ©sulter. S’agissant de la presse quotidienne nationale, le dĂ©cret n° 2005-1096 du 2 septembre 2005 et la convention cadre du 30 septembre 2005 entre l’État et la profession Ă  laquelle il renvoie dĂ©finissent les modalitĂ©s concrĂštes du soutien public Ă  cette dĂ©marche. DĂ©clinaisons de la convention cadre, les premiĂšres conventions entre l’État et les entreprises du secteur ont Ă©tĂ© signĂ©es. S’agissant de la presse quotidienne rĂ©gionale et dĂ©partementale, le dĂ©cret n° 2006-657 du 2 juin 2006 et les conventions cadres signĂ©es le 1er aoĂ»t 2006 dĂ©finissent le dispositif spĂ©cifique prĂ©vu pour les salariĂ©s de la presse quotidienne rĂ©gionale et dĂ©partementale. Les premiĂšres conventions entre l’État et les entreprises du secteur doivent ĂȘtre signĂ©es Ă  l’automne. Le montant global des crĂ©dits mobilisĂ©s au titre de cette aide s’élĂšvera en 2007 Ă  22,6 millions d’euros, compte tenu de la consommation des crĂ©dits constatĂ©e en 2006 et de la signature Ă©chelonnĂ©e des conventions. 2.– L’aide Ă  la modernisation de la distribution de la presse quotidienne nationaleLes coĂ»ts propres Ă  la distribution des quotidiens vendus au numĂ©ro sont assumĂ©s en France par une seule sociĂ©tĂ© de messageries, les Nouvelles messageries de la presse parisienne NMPP. Les NMPP supportent ainsi depuis plusieurs annĂ©es d’importants dĂ©ficits du fait des contraintes logistiques et d’urgence spĂ©cifiquement attachĂ©es Ă  leur activitĂ©, auxquelles s’ajoutent les conditions d’emploi et de rĂ©munĂ©ration propres Ă  la presse parisienne. La charge financiĂšre qui en rĂ©sulte fragilise le systĂšme coopĂ©ratif de distribution de la presse, qui repose sur la contribution solidaire des Ă©diteurs de quotidiens et de publications. Dans ce contexte, le dĂ©cret n° 2002-629 du 25 avril 2002 a instituĂ© une aide Ă  la distribution de la presse quotidienne nationale d’information politique et gĂ©nĂ©rale. L’objectif initial de cette aide Ă©tait d’accompagner le plan de modernisation mis en Ɠuvre par les NMPP pour la pĂ©riode 2000–2003, en couvrant une partie des surcoĂ»ts spĂ©cifiques occasionnĂ©s par le traitement des quotidiens nationaux d’information politique et gĂ©nĂ©rale, lesquels concourent tout particuliĂšrement Ă  la dĂ©fense du pluralisme et de la diversitĂ© de l’information. L’aide Ă  la distribution a Ă©tĂ© reconduite Ă  l’appui du nouveau plan de modernisation mis en Ɠuvre par les NMPP pour la pĂ©riode 2004-2007 dĂ©cret n° 2004-1310 du 26 novembre 2004. AprĂšs une annĂ©e 2005 difficile marquĂ©e par un nouveau retournement de conjoncture pour les NMPP, la poursuite du plan de modernisation appelle la consolidation de montant de l’aide publique en 2007, soit 8 millions d’euros, afin de permettre aux NMPP de rĂ©duire le dĂ©ficit de la branche quotidiens ». 3.– L’aide Ă  la modernisation du rĂ©seau des diffuseurs de presseLe dĂ©veloppement de la diffusion de la presse vendue au numĂ©ro dĂ©pend trĂšs largement de la qualitĂ©, de la capillaritĂ© et donc de l’efficacitĂ© du rĂ©seau de vente. Or, depuis plusieurs annĂ©es, le rĂ©seau des diffuseurs de presse est confrontĂ© Ă  de nombreuses difficultĂ©s. La rudesse des conditions de travail, l’augmentation du nombre et du volume des produits Ă  traiter et la relative modicitĂ© des rĂ©munĂ©rations, conjuguĂ©es au renchĂ©rissement des pas-de-porte » et Ă  l’augmentation des loyers en centre ville, contribuent Ă  expliquer la fragilitĂ© Ă©conomique du secteur et l’érosion tendancielle inquiĂ©tante du nombre des points de vente. La nĂ©cessitĂ© de consolider le rĂ©seau est reconnue par tous les acteurs concernĂ©s, notamment les Ă©diteurs et les sociĂ©tĂ©s de messageries. L’aide Ă  la modernisation de la diffusion, instituĂ©e en 2005, vient renforcer le plan global de consolidation du rĂ©seau mis en Ɠuvre par la filiĂšre elle-mĂȘme. Cette aide vise Ă  soutenir les diffuseurs de presse dans l’effort de modernisation qu’ils doivent accomplir pour dynamiser leur performance commerciale, dont dĂ©pend directement la diffusion de la presse vendue au numĂ©ro 109. L’aide de l’État prend la forme d’une subvention permettant la prise en charge partielle jusqu’à 30 % des investissements engagĂ©s par les diffuseurs pour l’acquisition d’équipements liĂ©s Ă  l’exposition de la presse. En 2006, le champ des investissements Ă©ligibles au titre de l’aide a Ă©tĂ© Ă©tendu Ă  certaines dĂ©penses liĂ©es Ă  l’informatisation des points de vente, nĂ©cessaire pour amĂ©liorer la gestion des flux et des stocks et la rĂ©activitĂ© commerciale du rĂ©seau. Pour l’annĂ©e 2007, les crĂ©dits dĂ©diĂ©s Ă  cette aide seront ramenĂ©s aux besoins constatĂ©s et atteindront 2 millions d’euros. 4.– L’aide Ă  la modernisation de la presse quotidienne et assimilĂ©e d'information politique et gĂ©nĂ©raleCréé en 1998, le fonds d’aide Ă  la modernisation de la presse quotidienne et assimilĂ©e d’information politique et gĂ©nĂ©rale permet d’accorder des subventions et des avances remboursables aux entreprises et agences de presse pour la rĂ©alisation de projets de modernisation. Depuis sa crĂ©ation jusqu’au 31 dĂ©cembre 2005, le fonds Ă©tait adossĂ© Ă  un compte spĂ©cial du TrĂ©sor lui-mĂȘme alimentĂ© par une taxe de 1 % sur certaines dĂ©penses de publicitĂ© hors mĂ©dias. Dans le cadre de la loi de finances initiale pour 2006, il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă  la budgĂ©tisation de ce fonds, conformĂ©ment aux rĂšgles de la LOLF. Dans ce contexte, la dotation budgĂ©taire nĂ©cessaire, compte tenu des besoins de modernisation du secteur, sera portĂ©e cette annĂ©e Ă  27 millions d’euros, dont 23 millions d’euros seront spĂ©cifiquement dĂ©diĂ©s aux projets de modernisation prĂ©sentĂ©s, Ă  titre individuel ou collectif, par les entreprises de presse. Les 4 autres millions soutiendront les actions de dĂ©veloppement du lectorat des jeunes. 5.– Le soutien au dĂ©veloppement du lectorat des jeunesDĂ©velopper la lecture de la presse par les jeunes reprĂ©sente un enjeu Ă©ducatif et dĂ©mocratique majeur. Le contact prĂ©coce avec la presse Ă©crite, d’information politique et gĂ©nĂ©rale notamment, contribue de maniĂšre Ă©vidente former la conscience politique et culturelle des futurs adultes, et dĂ©termine pour l’avenir leur comportement civique et leur engagement citoyen dans le dĂ©bat public. Le dĂ©veloppement du lectorat des jeunes constitue par ailleurs un enjeu crucial pour l’avenir de la presse elle-mĂȘme. Des Ă©tudes rĂ©centes montrent, en effet, que les habitudes de lecture en matiĂšre de presse Ă©crite s’acquiĂšrent et se fixent avant l’ñge de 18 ans la presse doit donc aujourd’hui conquĂ©rir les jeunes lecteurs pour assurer son lectorat de demain. Or le constat qui peut ĂȘtre dressĂ© aujourd’hui est celui d’une dĂ©saffection croissante du jeune lectorat pour la presse Ă©crite traditionnelle, au profit des autres mĂ©dias et, plus rĂ©cemment, de la presse gratuite. Dans ce contexte, les pouvoirs publics se sont engagĂ©s depuis 2005 dans une dĂ©marche rĂ©solue de soutien au dĂ©veloppement du lectorat des jeunes, en dĂ©bloquant Ă  cette fin une enveloppe de 3,5 millions en 2005 et de 4 millions en 2006 au titre du fonds d’aide Ă  la modernisation de la presse quotidienne et assimilĂ©e d'information politique et gĂ©nĂ©rale. AprĂšs une premiĂšre sĂ©rie de projets mis en route dans ce cadre en 2005, quatre nouveaux projets sont en cours de dĂ©finition. L’enveloppe de 4 millions d’euros accordĂ©e en 2006 sera donc reconduite l’an prochain. Les crĂ©dits correspondants seront mobilisĂ©s dans le cadre du fonds d’aide Ă  la modernisation de la presse quotidienne, s’ajoutant ainsi aux 22,6 millions d’euros dĂ©diĂ©s aux projets de modernisation des entreprises de presse. L’expĂ©rimentation et l’évaluation seront au cƓur de la dĂ©marche des pouvoirs publics et de la presse en la matiĂšre. 6.– L’aide au dĂ©veloppement des services en ligne des entreprises de presseLe dĂ©veloppement des services en ligne constitue un enjeu majeur pour les entreprises de presse, Ă  la fois pour inverser la tendance Ă  la baisse du lectorat et pour diversifier leurs sources de revenu. Les besoins sont importants, en particulier pour la presse spĂ©cialisĂ©e. L’aide au dĂ©veloppement des services en ligne a prĂ©cisĂ©ment pour objet de soutenir les projets des entreprises de presse visant Ă  offrir au public un accĂšs attractif et actualisĂ© aux contenus rĂ©dactionnels de leurs publications sur support numĂ©rique. Le fonds d’aide au dĂ©veloppement des services en ligne des entreprises de presse a Ă©tĂ© créé en 2004 pour prendre le relais du fonds presse et multimĂ©dia » mis en place en 1997. La premiĂšre annĂ©e de fonctionnement du nouveau fonds a pu ĂȘtre assurĂ©e en 2005 sans dotation budgĂ©taire, grĂące aux sommes correspondant au remboursement des avances antĂ©rieurement consenties au titre du fonds presse et multimĂ©dia », rĂ©cupĂ©rĂ©es par l’intermĂ©diaire d’un fonds de concours. En 2006, l’aide au dĂ©veloppement des services en ligne a eu besoin, pour la premiĂšre fois depuis 2002, d’un financement budgĂ©taire. Compte tenu des besoins prĂ©visionnels Ă  couvrir, une dotation budgĂ©taire de euros est nĂ©cessaire en 2007. C.– DÉVELOPPER DES DÉPENSES FISCALES PLUS EFFICACESComplĂ©ment indispensable des dĂ©penses budgĂ©taires, les dĂ©penses fiscales en faveur des mĂ©dias doivent aujourd’hui ĂȘtre intensifiĂ©es tout en ciblant mieux les catĂ©gories Ă  soutenir. 1.– Pour mieux remĂ©dier Ă  la sous-capitalisation de la presse amĂ©lioration du dispositif de l’article 39 bis A du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et rĂ©duction d’impĂŽt pour la souscription au capitalLes entreprises de presse qui exploitent soit un journal quotidien ou hebdomadaire, soit une revue mensuelle ou bimensuelle consacrĂ©e pour une large part Ă  l’information politique bĂ©nĂ©ficient d’un rĂ©gime spĂ©cial de provisions destinĂ©es au financement de leurs investissements. Les provisions ainsi constituĂ©es, au cours des exercices clos entre le 1er janvier 1996 et le 31 dĂ©cembre 2006, sont soumises Ă  un double plafonnement – d’une part, elles sont limitĂ©es Ă  un pourcentage des bĂ©nĂ©fices 60 % pour les quotidiens et assimilĂ©s et 30 % pour les autres publications ; – d’autre part, les sommes dĂ©duites ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©es que pour le financement d’une fraction 90 % pour les quotidiens et assimilĂ©s et 40 % pour les autres publications du coĂ»t de revient de certains investissements matĂ©riels, mobiliers, terrains, constructions, ainsi que les prises de participation majoritaires dans des entreprises d’imprimerie ou exploitant des rĂ©seaux de portage dĂšs lors que ces Ă©lĂ©ments d’actif sont strictement nĂ©cessaires Ă  l’exploitation du journal ou de la publication 110. Pour l’annĂ©e 2003, une centaine d’entreprises de presse ont eu recours Ă  cette provision spĂ©ciale. Le coĂ»t de ce dispositif a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© Ă  moins de euros pour 2005 et 2006. Ce dispositif arrive normalement Ă  expiration le 31 dĂ©cembre 2006. C’est pourquoi, dans le cadre du prĂ©sent projet de loi de finances et conformĂ©ment Ă  l’annonce du Premier ministre le 11 mai dernier, le Gouvernement a voulu rĂ©pondre Ă  cette fragilitĂ© traditionnelle des entreprises de presse qu’est leur sous–capitalisation chronique. Le dispositif prĂ©vu Ă  l’article 39 bis A du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts CGI, devrait ainsi ĂȘtre prorogĂ©. En votant, le 19 octobre dernier, l’article 7 du projet de loi de finances pour 2007 111, notre AssemblĂ©e a acceptĂ© d’amĂ©nager ce rĂ©gime. Pour rĂ©pondre Ă  la sous–capitalisation de ces entreprises, l’article 7 proroge ainsi jusqu’en 2010 le rĂ©gime de provision fiscale pour les entreprises de presse, qui arrive Ă  Ă©chĂ©ance cette annĂ©e. Son champ d’application est Ă©largi Ă  certaines prises de participation dans les entreprises de presse ou dans celles dont l’activitĂ© principale est d’assurer des prestations dans les domaines de l’information, de l’approvisionnement en papier, de la production et de la distribution pour le compte des journaux ou publications. Lors de sa discussion du 19 octobre 2006, l’AssemblĂ©e nationale a adoptĂ© trois amendements prĂ©sentĂ©s par le Gouvernement. L’introduction de ces modifications permet d’instituer une rĂ©duction d’impĂŽt de 25 % au titre des sommes versĂ©es pour la souscription en numĂ©raire au capital de sociĂ©tĂ©s ayant pour activitĂ© principale l’édition de journaux quotidiens ou de publications d’information politique et gĂ©nĂ©rale entre le 1er janvier 2007 et le 31 dĂ©cembre 2009. Il s’agit lĂ  d’encourager les prises de participation au capital de ces entreprises et ainsi de favoriser la pĂ©rennitĂ© des groupes de presse. Cette initiative pourrait aider des titres comme les quotidiens L’HumanitĂ© et LibĂ©ration ou l’hebdomadaire Politis. Par ailleurs, les amendements adoptĂ©s Ă  l’AssemblĂ©e nationale harmonisent le champ de cette nouvelle rĂ©duction d’impĂŽt et celui de la provision pour entreprises de presse. C’est le pĂ©rimĂštre le plus large qui a ainsi Ă©tĂ© retenu par l’AssemblĂ©e nationale, correspondant au pĂ©rimĂštre actuel de la provision pour entreprises de presse, et ce afin de soutenir des entreprises qui en ont souvent bien besoin. Tout journal quotidien pourra ainsi bĂ©nĂ©ficier de la provision pour entreprises de presse, jusqu’ici rĂ©servĂ©e aux journaux d’information politique et gĂ©nĂ©rale. 2.– Le taux rĂ©duit de TVA applicable Ă  la presse pour une extension Ă  la presse en ligneCertaines livraisons, commissions et courtages portant sur les publications de presse 112, sont soumis Ă  la TVA au taux de 2,1 % dans les dĂ©partements mĂ©tropolitains y compris la Corse, et de 1,05 % dans les dĂ©partements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la RĂ©union art. 298 septies du CGI. Les publications doivent remplir les conditions gĂ©nĂ©rales suivantes, prĂ©vues Ă  l’article 72 de l’annexe III au CGI 113 – prĂ©senter un caractĂšre d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral quant Ă  la diffusion de la pensĂ©e l’instruction, l’éducation, l’information, la rĂ©crĂ©ation du public ; – rĂ©pondre aux obligations de la loi sur la presse, et notamment porter l’indication du nom et du domicile de l’imprimeur, avoir un directeur de la publication dont le nom est imprimĂ© sur tous les exemplaires, avoir fait l’objet d’un dĂ©pĂŽt prĂ©vu aux articles 7 et 10 de la loi du 29 juillet 1881 ; – paraĂźtre rĂ©guliĂšrement au moins une fois par trimestre ; – faire l’objet d’une vente effective ; – ne pas consacrer plus de deux tiers de leur surface Ă  des rĂ©clames ou annonces, qu’il s’agisse d’une publicitĂ© en image ou en texte ; – ne pas ĂȘtre assimilables, mĂȘme si elles revĂȘtent l’apparence de journaux ou de revues, Ă  des publications telles que les feuilles d’annonces, prospectus, almanachs, horaires, programmes. Toutefois, certaines publications qui ne remplissent pas toutes ces conditions peuvent bĂ©nĂ©ficier des avantages fiscaux des publications de presse, Ă  la condition qu’elles ne servent pas directement ou indirectement Ă  la dĂ©fense d’intĂ©rĂȘts commerciaux ou professionnels. Il s’agit – des publications d’anciens combattants, de mutilĂ©s ou de victimes de guerre ; – des publications des organismes rĂ©gis par le code de la mutualitĂ© ; – des publications Ă©ditĂ©es par des associations luttant contre les atteintes ou menaces graves Ă  la dignitĂ©, Ă  la santĂ© et Ă  la vie humaines ; – des publications syndicales ou corporatives prĂ©sentant un caractĂšre d’intĂ©rĂȘt social publications des syndicats ou associations de salariĂ©s et des organismes mutualistes ; – des publications pĂ©riodiques Ă©ditĂ©es par l’administration de l’État ou par les Ă©tablissements publics administratifs de l’État. Le coĂ»t de ce dispositif s’élĂšve Ă  200 millions d’euros pour l’annĂ©e 2005 et est Ă©valuĂ© Ă  205 millions d’euros pour l’annĂ©e 2006 et 210 millions d’euros pour l’annĂ©e 2007. En l’occurrence, la croissance de la dĂ©pense fiscale ne tĂ©moigne naturellement d’aucun effort spĂ©cifique de la part des pouvoirs publics, mais traduit uniquement la croissance du chiffre d’affaires de la presse vendue, l’aide fiscale Ă©tant proportionnelle au montant des ventes. S’il s’agit d’un acquis solide, votre Rapporteur spĂ©cial estime nĂ©cessaire d’aller plus loin et de mettre fin Ă  l’iniquitĂ© liĂ©e Ă  l’exclusion des publications de presse en ligne de ce dispositif fiscal favorable. En effet, en leur Ă©tat actuel, les dispositions communautaires relatives Ă  la taxe sur la valeur ajoutĂ©e ne permettent d’appliquer un taux super–rĂ©duit qu’aux seuls journaux et pĂ©riodiques imprimĂ©s, et non aux publications sur support Ă©lectronique. En France, la presse en ligne se voit donc appliquer le taux normal de 19,6 %. Le taux super-rĂ©duit de 2,1 %, rĂ©servĂ© depuis 1977 aux quotidiens et assimilĂ©s, a Ă©tĂ© a Ă©tendu Ă  tous les pĂ©riodiques, depuis le 1er janvier 1989. Mais, mĂȘme cette mesure a Ă©tĂ©, jusqu’à il y a encore peu, mise en cause Ă  plusieurs reprises par la politique communautaire de rapprochement des taux de TVA, et finalement conservĂ©e inchangĂ©e. C’est pourquoi votre Rapporteur spĂ©cial regrette vivement que son amendement, prĂ©sentĂ© Ă  nouveau le 19 octobre dernier devant l’AssemblĂ©e nationale, ait dĂ» ĂȘtre retirĂ©. Cette modification paraĂźt nĂ©anmoins aussi lĂ©gitime que, espĂ©rons-le, inĂ©luctable. En application du principe de neutralitĂ© technologique des supports de mĂ©dias, votre Rapporteur spĂ©cial proposait en effet de ramener Ă  2,1 % le taux de TVA applicable aux publications de presse en ligne, afin de l’aligner sur celui appliquĂ© aux publications de presse sur papier. À l’heure oĂč l’équation Ă©conomique de la presse en ligne, en plein dĂ©veloppement, s’accommode en tout cas difficilement d’une fiscalitĂ© alourdie par rapport Ă  la presse classique », il est important, en cohĂ©rence avec les nĂ©gociations du Gouvernement français dans les enceintes communautaires, de pouvoir remĂ©dier Ă  cette inĂ©galitĂ© de traitement et d’éviter de pĂ©naliser les entreprises de presse Ă©crite pour lesquelles l’internet constitue un outil primordial de dĂ©veloppement. Un signe encourageant est que la France a obtenu de Bruxelles l’inscription, comme point divers au conseil Ecofin du 7 novembre 2006, de cette question. La discussion pourrait alors ĂȘtre rĂ©solue lors du conseil Ecofin du 28 novembre prochain, qui portera sur le paquet TVA et l’avenir de la directive du 7 mai 2002 concernant le rĂ©gime de TVA applicable aux services de radiodiffusion et Ă  certains services fournis par voie Ă©lectronique. Cette directive, qui devait initialement expirer le 30 juin 2006, prĂ©voit que les prestations de services Ă©lectroniques sont exemptĂ©es de TVA quand elles sont consommĂ©es en dehors de l’Union europĂ©enne, mais taxĂ©es quand elles le sont dans l’Union. En l’absence d’accord sur des mesures plus ambitieuses en matiĂšre de taxation, la Commission pourrait alors proposer a minima de la prolonger jusqu’au 31 dĂ©cembre 2008. Votre Rapporteur spĂ©cial espĂšre que les États–membres iront plus loin et qu’une solution pourra ĂȘtre trouvĂ©e pour la presse en ligne d’ici le vote du projet de loi de finances rectificative pour 2006. 3.– Hors presse, la TVA des publications des collectivitĂ©s et organismes Ă  but non lucratifOn mentionnera cette dĂ©pense fiscale Ă  titre subsidiaire puisqu’elle concerne des opĂ©rations de vente, commission et courtage portant sur les annuaires et les Ă©crits pĂ©riodiques ne constituant pas des publications de presse au sens de l’article 298 septies du CGI 114. Ceux-ci sont exonĂ©rĂ©s de TVA Ă  la double condition – que ces publications soient Ă©ditĂ©es par les collectivitĂ©s publiques ou par leurs Ă©tablissements publics ou par des organismes Ă  but non lucratif ; – que la publicitĂ© et les annonces ne couvrent pas plus des deux tiers de la surface totale de la publication et que l’ensemble des annonces ou de la publicitĂ© d’un mĂȘme annonceur dans l’annĂ©e ne soit pas supĂ©rieur au dixiĂšme de la surface totale des numĂ©ros parus dans cette annĂ©e. Le coĂ»t de ce dispositif pour l’annĂ©e 2005 s’élĂšve Ă  1 million d’euros, et est Ă©galement Ă©valuĂ© Ă  1 million d’euros en 2006 et 2007. III.– L’AGENCE FRANCE–PRESSE ENTRE REDRESSEMENT ET RÉORIENTATION A.– UNE RÉORIENTATION STRATÉGIQUEComme on l’a dĂ©jĂ  expliquĂ© en prĂ©sentant l’avenant au contrat d’objectifs et de moyens, l’Agence France–Presse AFP 115 est en train d’opĂ©rer le tournant stratĂ©gique de la vidĂ©o et du multimĂ©dia, puisqu’il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de rĂ©orienter sa stratĂ©gie vers les nouveaux mĂ©tiers en dĂ©veloppement, Ă  savoir – l’image l’AFP cherche Ă  renforcer son dispositif vidĂ©o. Aujourd’hui encore embryonnaire, le service AFP–VidĂ©o devrait se dĂ©velopper Ă  la fois en rĂ©gions et Ă  l’étranger, dans un nombre de bureau limitĂ©, dans lesquels des journalistes formĂ©s Ă  la vidĂ©o pourraient apporter des contributions sous forme de correspondances Ă  la rĂ©daction de France 24, mais aussi rĂ©aliser des reportages trĂšs courts sur certains aspects de l’actualitĂ© features ». L’agence orientera ses efforts dĂšs 2006 pour dĂ©velopper son offre, ses investissements et ses recettes vidĂ©o. De nouveaux postes, créés en prioritĂ© par redĂ©ploiement, et si besoin par embauche, seront consacrĂ©s Ă  cette activitĂ© ; – le multimĂ©dia l’agence doit disposer d’un systĂšme de production informatique adaptĂ©. Le projet de refonte informatique dit 2XML » repose sur les mĂ©ta–donnĂ©es, les descriptifs et les liens qui permettent d’associer textes, photos, infographies, graphiques et vidĂ©o, et de donner accĂšs Ă  des bases de donnĂ©es. C’est un projet structurant pour l’avenir de l’agence, qui doit ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ©. Les investissements consacrĂ©s Ă  la modernisation de l’agence seront privilĂ©giĂ©s durant cette pĂ©riode de maniĂšre Ă  dĂ©velopper la capacitĂ© de l’AFP Ă  livrer des contenus multimĂ©dia assemblĂ©s, notamment avec des contenus vidĂ©o, Ă  des clients de type portail internet ou opĂ©rateurs mobiles, et d’augmenter ainsi ses revenus. Cette rĂ©orientation stratĂ©gique s’explique notamment par le risque de pertes de positions de marchĂ© qui menace l’AFP face Ă  ses principaux concurrents mondiaux Reuters et Associated Press, lesquels disposent d’une offre vidĂ©o sur le segment de marchĂ© des tĂ©lĂ©visions et des sites internet de 50 Ă  70 vidĂ©os par jour. Par ailleurs, l’AFP ne peut rester passive face au dĂ©veloppement dans l’ensemble des pays dĂ©veloppĂ©s des accĂšs internet Ă  haut dĂ©bit et de la tĂ©lĂ©phonie mobile de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration. B.– DES ÉQUILIBRES FINANCIERS ENCORE FRAGILESDans une situation financiĂšre difficile, l’État a acceptĂ© de revaloriser la convention État–AFP 116 et de maintenir une progression de ses abonnements supĂ©rieurs Ă  l’inflation, tandis que l’AFP a, de son cĂŽtĂ©, promis un retour Ă  l’équilibre financier dans le cadre du contrat d’objectifs et de moyens COM conclu en 2003, et ce grĂące Ă  un dĂ©veloppement de ses recettes commerciales et un effort soutenu de maĂźtrise de sa gestion 117. L’avenant de 2006 au COM doit permettre de relancer cet effort et votre Rapporteur spĂ©cial encourage l’AFP dans la conduite de son projet structurant et mobilisateur, dont la rĂ©ussite est conditionnĂ©e Ă  la poursuite du redressement d’une agence encore convalescente. Rappelons, en effet, que l’AFP a traversĂ© de 1997 Ă  2001 une crise financiĂšre sans prĂ©cĂ©dent dans l’histoire de cette institution 118, alors que jusque-lĂ , l’AFP avait toujours Ă©tĂ© capable d’accroĂźtre son chiffre d’affaires, certes Ă  un rythme irrĂ©gulier, mais toujours positif et en moyenne trĂšs significatif, et non uniquement imputable au relĂšvement des tarifs des clients français. En 2005, les produits d’exploitation 255,4 millions d’euros se sont ainsi amĂ©liorĂ©s de 2,7 millions d’euros + 1,1 % en un an, grĂące Ă  l’effet de l’accord avec Thomson sur la filiĂšre Ă©conomique + 0,7 million d’euros, l’accroissement de la progression des ventes photos + 1,3 million d’euros, l’augmentation du service gĂ©nĂ©ral hors convention de l’État + 0,6 million d’euros, et la progression du multimĂ©dia + 0,5 million d’euros, et ce malgrĂ© la non rĂ©alisation des prĂ©visions de recettes avec Softbank – 1 million d’euros en 2005. Par rapport Ă  2004, Ă  taux de change comparable, ces recettes sont en progression de + 9,1 millions d’euros soit + 3,7 %, dont 2,4 % de croissance pour la convention de l’État soit + 2,4 millions d’euros et 5 % de croissance en moyenne pour les recettes commerciales hors Ă©vĂšnements spĂ©ciaux soit + 7,5 millions d’euros 119. En terme d’activitĂ©, c’est la photo avec 30,6 millions d’euros de recettes en 2005 qui progresse le mieux par rapport Ă  2004 + 11,7 %, soit + 3,2 millions d’euros. Le rĂ©sultat net part du groupe s’élĂšve Ă  – 3,1 millions d’euros en 2005 contre – 5,5 millions d’euros en 2004, soit une perte nette divisĂ©e pratiquement par 2. Cette Ă©volution s’explique essentiellement par des dotations nettes aux amortissements et aux provisions en augmentation de + 1,5 million d’euros, ainsi que par une marge d’exploitation 2005 qui s’établit Ă  15,4 millions d’euros + 73 % par rapport Ă  2004 Ă  taux comparable. Ce rĂ©sultat a Ă©tĂ© rendu possible par des recettes d’exploitation en augmentation de 9,1 millions d’euros et des charges d’exploitation en augmentation de 2,6 millions d’euros + 1,1 %. En 2005, l’AFP prĂ©sente un rĂ©sultat d’exploitation positif de 3 millions d’euros, contre – 2 millions d’euros en 2004, soit une amĂ©lioration de la rentabilitĂ© d’exploitation de + 5 millions d’euros Ă  taux comparable. De mĂȘme, le rĂ©sultat financier s’établit Ă  + 1,7 million d’euros en 2005 contre – 4,3 millions d’euros en 2004. Cette amĂ©lioration de 6 millions d’euros est pour l’essentiel liĂ©e Ă  des paritĂ©s entre devises plus favorables, ce qui a permis de constater des reprises nettes de provisions favorables et de dĂ©gager des gains nets de change. Si 2005 affiche un rĂ©sultat exceptionnel Ă  – 6,2 millions d’euros contre + 1 million d’euros en 2004, cela s’explique principalement par les coĂ»ts liĂ©s Ă  la convention de dĂ©part en prĂ©retraite 7,9 millions d’euros 120. Une quote-part nĂ©gative de rĂ©sultat mise en Ă©quivalence pour les sociĂ©tĂ©s Fileas SA et Fileas Holding sur 2005 de – 1,2 million d’euros, compte tenu du redressement fiscal en cours de la sociĂ©tĂ© Fileas Holding. Les dettes financiĂšres hors dĂ©couverts s’élĂšvent Ă  39,4 millions d’euros Ă  fin 2005 contre 35,7 millions d’euros Ă  fin 2004, soit une augmentation des dettes de + 3,7 millions d’euros, dont + 4,5 millions d’euros au seul titre de l’emprunt crĂ©dit-bail sur le siĂšge social. Au cours de la mĂȘme pĂ©riode, la trĂ©sorerie active nette des dĂ©couverts bancaires est passĂ©e de 12,3 millions d’euros Ă  fin 2004 Ă  15,4 millions d’euros Ă  fin 2005, soit une augmentation de + 3,1 millions d’euros. L’endettement financier net du groupe s’élĂšve ainsi Ă  24 millions d’euros Ă  fin 2005 contre 23,4 millions d’euros Ă  fin 2004, soit une augmentation de l’endettement financier net de + 0,6 million d’euros. MĂȘme si la situation de l’AFP reste extrĂȘmement fragile, le contrat d’objectifs et de moyens, prĂ©sentĂ© plus haut dans ce rapport, a produit des effets vertueux, qui tiennent d’abord Ă  l’engagement fort de l’État. Le montant des abonnements de l’État Ă  l’AFP est en effet passĂ© de 100,2 millions d’euros en 2003 Ă  109,4 millions d’euros en 2007 montant proposĂ© dans le prĂ©sent projet de loi de finances, au titre du programme Presse de la mission MĂ©dias. S’agissant des charges, le contrat d’objectifs et de moyens initial prĂ©voyait de contenir la masse salariale Ă  202,7 millions d’euros 2007 contre 181,8 millions d’euros en 2003, engagement plutĂŽt modeste s’agissant d’un poste oĂč de nombreuses dĂ©rives avaient Ă©tĂ© constatĂ©es il y a quelques annĂ©es. NĂ©anmoins, votre Rapporteur spĂ©cial estime que l’avenant 2006 au COM est une occasion d’accentuer l’effort sur la masse salariale de l’agence. * * * AUDITION DU MINISTRE EN COMMISSION ÉLARGIE SĂ©ance du jeudi 2 novembre 2006 M. Pierre MĂ©haignerie, PrĂ©sident de la commission des Finances - Je tiens Ă  saluer ceux de nos collĂšgues qui ont pu ĂȘtre prĂ©sents en ce jour un peu spĂ©cial, juste aprĂšs la Toussaint. Nous allons aborder, en commission Ă©largie, l’examen des crĂ©dits de la mission MĂ©dias, du compte spĂ©cial Avances Ă  l’audiovisuel public et de l’article 63 rattachĂ©. Je suis heureux de coprĂ©sider cette rĂ©union avec HervĂ© de Charette et Dominique Richard. La commission Ă©largie est destinĂ©e Ă  favoriser la souplesse et le dynamisme des dĂ©bats. Je souhaite donc que chacun s’astreigne Ă  des interventions courtes, plutĂŽt sous forme de questions, afin d’éviter les travers habituels des discussions gĂ©nĂ©rales en sĂ©ance publique, qui se limitent souvent Ă  des monologues successifs. Une fois le Gouvernement parti, nous en viendrons aux amendements, en commençant par la commission des affaires culturelles, si elle le souhaite. M. Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la communication - Je suis trĂšs heureux de vous prĂ©senter aujourd’hui ce troisiĂšme projet de budget, le dernier de cette lĂ©gislature. Je me fĂ©licite qu’il soit examinĂ© en commission Ă©largie, car cette formule laisse plus de temps pour que s’engage un dĂ©bat approfondi entre le Gouvernement et la ReprĂ©sentation nationale. Dans le palmarĂšs que ne manquera pas d’établir le prĂ©sident Pierre MĂ©haignerie, j’espĂšre que j’obtiendrai, sinon la palme d’or, du moins un satisfecit pour la conduite de nos dĂ©bats et le respect de la diversitĂ© du Parlement
 Sans revenir sur les excellents rapports de Patrice Martin-Lalande et de Chantal BourraguĂ©, je me contenterai de replacer cet exercice 2007 dans une perspective pluriannuelle. Je n’ai pas besoin de vous rappeler la place Ă©minente et croissante que tient ce secteur dans la vie quotidienne de nos concitoyens ! Ce projet de budget traduit une politique identique Ă  celle que je mĂšne dans tous les domaines dont j’ai la charge une politique en faveur de la diversitĂ© culturelle, de la crĂ©ation, de l’emploi, de la multiplication des offres de programme et de la dĂ©fense du pluralisme. Le domaine des mĂ©dias connaĂźt des mutations rapides, parfois brutales, liĂ©es aux extraordinaires progrĂšs technologiques qui ont transformĂ© profondĂ©ment les usages. Nous devons non seulement les comprendre et les analyser, mais surtout les anticiper et les accompagner. Ce secteur n’avait jamais connu tant de mutations profondes et concrĂštes, qui impliquent autant de rĂ©formes et de modernisation de la part des pouvoirs publics. Premier exemple l’essor de l’internet, dĂ©sormais prĂ©sent dans la vie quotidienne et professionnelle des Français, dans plus d’un foyer sur deux, et majoritairement Ă  haut dĂ©bit. Ceux d’entre vous qui ont votĂ© la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la sociĂ©tĂ© de l’information peuvent ĂȘtre fiers d’avoir adaptĂ© notre lĂ©gislation pour protĂ©ger et garantir les droits des crĂ©ateurs, tout en permettant le dĂ©veloppement d’une offre lĂ©gale nouvelle. Les dĂ©crets d’application, en cours de rĂ©daction, font l’objet d’un travail interministĂ©riel intense. Notre objectif est qu’ils soient publiĂ©s entre la fin du mois de novembre et le dĂ©but de l’annĂ©e 2007 – je pense notamment au dĂ©cret portant crĂ©ation de l’AutoritĂ© de rĂ©gulation des mesures techniques, qui devrait permettre l’installation de cette AutoritĂ© au tout dĂ©but de l’annĂ©e 2007. DeuxiĂšme exemple, qui vient tout naturellement Ă  l’esprit celui de la tĂ©lĂ©vision. Jamais depuis vingt ans, le paysage audiovisuel français n’avait connu de tels bouleversements. Le lancement rĂ©ussi de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre a triplĂ© le nombre de chaĂźnes gratuites – elles sont passĂ©es de six Ă  dix-huit ! Ce n’est pas le fruit d’une gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e, ni du seul progrĂšs technique, mais le rĂ©sultat d’une volontĂ© politique forte, en particulier des choix budgĂ©taires qu’il vous revient de dĂ©cider. Jamais une majoritĂ© n’avait autorisĂ© la crĂ©ation d’autant de chaĂźnes ! Le tĂ©lĂ©spectateur en a bĂ©nĂ©ficiĂ© grĂące Ă  une offre Ă©largie, de mĂȘme que le monde de la crĂ©ation et les entreprises de production, porteuses d’emplois et facteur essentiel dans l’attractivitĂ© de notre pays. Ces rĂ©sultats, Monsieur le prĂ©sident de la commission des finances, n’ont pas pour corollaire une explosion sans contrĂŽle des deniers publics. Mon propos n’est pas d’affirmer que mon budget est bon parce qu’il augmente ! Toutes les augmentations de ressources que je soumets Ă  votre approbation et Ă  votre contrĂŽle sont, en effet, flĂ©chĂ©es et clairement identifiĂ©es. Par exemple, je tiens autant que vous Ă  la dĂ©marche contractuelle les contrats d’objectifs et de moyens n’enlĂšvent rien Ă  votre contrĂŽle annuel ; ils permettent, au contraire, au lĂ©gislateur et aux entreprises publiques de l’audiovisuel, de dĂ©finir une stratĂ©gie sur plusieurs annĂ©es. À cela s’ajoute le flĂ©chage des dĂ©penses supplĂ©mentaires l’augmentation de 20 millions d’euros que vous avez votĂ©e en loi de finances rectificative a ainsi Ă©tĂ© directement affectĂ©e aux programmes d’Arte et de France TĂ©lĂ©visions, et leur a permis de passer Ă  la TNT dans de bonnes conditions. Je partage avec vous, Monsieur le prĂ©sident de la commission des finances, cette exigence que toute demande de financement supplĂ©mentaire corresponde Ă  une prioritĂ© clairement identifiĂ©e et productive. Sous l’impulsion du PrĂ©sident de la RĂ©publique, les choix budgĂ©taires de la majoritĂ© ont Ă©galement abouti Ă  la crĂ©ation de la chaĂźne française d’information internationale, France 24, qui commencera Ă  Ă©mettre dĂšs les premiers jours de dĂ©cembre. Elle offrira au monde un regard français sur une actualitĂ© internationale de plus en plus suivie par nos concitoyens. GrĂące Ă  l’implication des services de l’État et, aux travaux de votre mission d’évaluation et de contrĂŽle, nous avons enfin rĂ©formĂ© la redevance audiovisuelle en rationalisant son mode de recouvrement. Un bilan est en cours au sein du ministĂšre de l’économie et des finances. La progression des ressources disponibles a donnĂ© aux organismes de l’audiovisuel public les moyens de participer pleinement aux mutations technologiques en cours tout en renforçant la spĂ©cificitĂ© et la richesse de leurs programmes. Les prioritĂ©s fixĂ©es au secteur audiovisuel public pour 2007 sont, en effet, le dĂ©veloppement d’une offre de qualitĂ© en tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre et en haute dĂ©finition, mais aussi la sauvegarde du patrimoine. La progression de la dotation publique de France TĂ©lĂ©visions sera assortie de plusieurs prioritĂ©s. France TĂ©lĂ©visions devra tout d’abord renforcer la grille des chaĂźnes de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre, France 4, France 5 et France Ô dont le PrĂ©sident de la RĂ©publique a annoncĂ© la diffusion sur la TNT en Île-de-France. J’ajoute que le multiplexe public pourrait Ă©galement diffuser en province les chaĂźnes locales analogiques ainsi que certains dĂ©crochages de France 3, encore mal diffusĂ©s sur la TNT – il est grand temps que ce transfert se rĂ©alise ! DeuxiĂšme prioritĂ© l’accĂ©lĂ©ration du dĂ©ploiement de la TNT sur notre territoire. France TĂ©lĂ©visions devrait se montrer exemplaire en respectant Ă  la lettre le calendrier dĂ©fini par le CSA, qui a prĂ©vu une couverture de 85 % de la population, Ă  partir de 110 sites, d’ici Ă  la fin 2007. Mais le groupe devra Ă©galement poursuivre son dĂ©ploiement au-delĂ  de ces sites afin de complĂ©ter sa couverture, dans la perspective de l’extinction de la diffusion analogique prĂ©vue pour la fin 2011 dans le projet de loi relatif Ă  la modernisation de la diffusion audiovisuelle et Ă  la tĂ©lĂ©vision du futur, projet qui vous sera bientĂŽt soumis. TroisiĂšme prioritĂ© le dĂ©veloppement des programmes en haute dĂ©finition. France TĂ©lĂ©visions, qui a dĂ©jĂ  diffusĂ© des programmes sous cette forme, continuera Ă  diffuser un maximum de programmes haute dĂ©finition dans le cadre expĂ©rimental actuel, puis dans le cadre d’autre prĂ©emptions que le Gouvernement rĂ©alisera pour les chaĂźnes de service public. Comme vous le savez, Monsieur Descamps, j’ai pu assister Ă  la diffusion expĂ©rimentale en haute dĂ©finition de Paris Tours, une sorte de rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale du Tour de France ! Le service public ne sera pas le laissĂ© pour compte des Ă©volutions technologiques. N’oublions pas non plus le sous-titrage des programmes pour les personnes sourdes et malentendantes la loi du 11 fĂ©vrier 2005 a en effet posĂ© le principe gĂ©nĂ©ral de l’adaptation de la totalitĂ© des programmes tĂ©lĂ©visĂ©s Ă  l’exception des messages publicitaires. Pour toutes les chaĂźnes publiques, cette adaptation doit avoir lieu dans un dĂ©lai maximum de cinq ans aprĂšs la publication de la loi. France TĂ©lĂ©visions devra ainsi rĂ©aliser le sous-titrage de l’ensemble des programmes rĂ©gionaux de France 3. Quant Ă  l’augmentation des dotations d’Arte France, elle permettra Ă  cette sociĂ©tĂ© de jouer un rĂŽle moteur dans les nouvelles technologies de la diffusion et de poursuivre ses efforts en faveur de la crĂ©ation. 2007 sera Ă©galement l’occasion de concrĂ©tiser les orientations dĂ©finies par le contrat d’objectifs et de moyens de Radio France, qui a Ă©tĂ© approuvĂ© par le conseil d’administration du 12 juillet dernier et qui est en cours d’examen par les commissions compĂ©tentes du Parlement. Je ferai le plus grand cas de vos remarques et je salue cette procĂ©dure qui vous associe davantage Ă  l’élaboration des contrats d’objectifs et de moyens. GrĂące Ă  votre vote, nous donnerons Ă  Radio France la possibilitĂ© de rĂ©aliser de nouveaux dĂ©veloppements, comme l’extension de la diffusion FM, le dĂ©ploiement de la radio numĂ©rique ou le dĂ©veloppement de chaĂźnes thĂ©matiques dĂ©rivĂ©es de nouveaux services, tout en confortant la mission de service public de ses sept chaĂźnes et de ses formations musicales. L’action en faveur du patrimoine est Ă©galement une prioritĂ© de la politique culturelle du Gouvernement. Dans cette nouvelle Ăšre numĂ©rique, cette prioritĂ© vaut aussi pour l’audiovisuel comme les prĂ©cĂ©dents, ce budget vise Ă  renforcer l’effort de sauvegarde et de mise en valeur de notre patrimoine audiovisuel, mission confiĂ©e Ă  l’Institut national de l’audiovisuel. Le contrat d’objectifs et de moyens de l’INA, signĂ© fin 2005, garantira l’accĂ©lĂ©ration du plan de sauvegarde et de numĂ©risation afin que l’ensemble des fonds audiovisuels soient numĂ©risĂ©s en 2015 ; par cohĂ©rence, le budget de l’audiovisuel public pour 2007 permettra de sauvegarder plus de 40 % du stock d’archives menacĂ©es. Radio France internationale, grande et belle maison, poursuit sa modernisation en renĂ©gociant le contrat qui la lie Ă  TDF, et doit dĂ©velopper son offre sur Internet. Le contrat d’objectifs et de moyens doit ĂȘtre l’occasion de dĂ©terminer une stratĂ©gie Ă©ditoriale adaptĂ©e au monde moderne, de trouver des synergies avec France 24, Ă  l’instar de la BBC World, et de garantir les moyens financiers appropriĂ©s – pour 2007, la part de financement de RFI issue de la redevance progresse de 1,2 %. Les radios associatives, seuls mĂ©dias de proximitĂ©, s’adressent en prioritĂ© Ă  des populations isolĂ©es leur rĂŽle social est donc primordial. Un dĂ©cret publiĂ© le 25 aoĂ»t dernier amĂ©liore le fonctionnement du fonds de soutien Ă  l’expression radiophonique le soutien public Ă  prĂšs de 600 radios associatives est ainsi dĂ©finitivement garanti. La politique de l’audiovisuel est aussi au service de l’emploi. Les mesures de crĂ©dit d’impĂŽt et l’intensification du partenariat entre l’État et les rĂ©gions – selon le principe 1 euro de l’État pour 2 euros des rĂ©gions » – donnent un fort effet de levier aux actions de l’État. La relocalisation des tournages en France a augmentĂ© de 35 % l’an dernier les rĂ©sultats des mesures que vous avez votĂ©es ne se sont pas faits attendre ! La diffusion de la presse Ă©crite, pilier de notre dĂ©mocratie, est confortĂ©e cette annĂ©e par l’augmentation de plus de 22 % des moyens qui lui Ă©taient consacrĂ©s il y a seulement deux ans. La faiblesse des fonds propres obĂšre la capacitĂ© d’investissement de la presse Ă©crite. Le prĂ©sent projet de loi de finances tend donc Ă  proroger jusqu’en 2010 le dispositif spĂ©cifique de provisions pour investissements dit du 39 bis » et a Ă©tendre le pĂ©rimĂštre des investissements Ă©ligibles Ă  la prise de participation dans d’autres entreprises de presse ou dans des entreprises intervenant dans la chaĂźne de fabrication. Par ailleurs, les entreprises investissant dans des publications d’informations politiques et gĂ©nĂ©rales pourront, avant la fin de l’annĂ©e, bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©duction de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s Ă©gale Ă  25 % du montant des sommes versĂ©es au titre des souscriptions en numĂ©raires au capital de ces publications. Ces mesures renforcent l’attractivitĂ© de la presse quotidienne, qui est parfois confrontĂ©e Ă  des difficultĂ©s – je pense bien sĂ»r Ă  LibĂ©ration. FidĂšle Ă  son engagement en faveur du pluralisme, l’État accompagne la presse dans l’univers numĂ©rique. M. Marc Tessier me rendra en janvier les conclusions de la mission prospective qu’il mĂšne sur ce sujet et je rĂ©unirai alors l’ensemble des reprĂ©sentants de la presse Ă©crite. Le Gouvernement s’attache par ailleurs Ă  convaincre nos partenaires europĂ©ens qu’il faut appliquer Ă  la presse en ligne le taux rĂ©duit de TVA dont bĂ©nĂ©ficie la presse papier – ce thĂšme est Ă  l’ordre du jour du prochain conseil Ecofin. Les aides Ă  la presse Ă©crite doivent ĂȘtre consacrĂ©es en prioritĂ© Ă  son indĂ©pendance Ă©conomique. En 2007, 60 millions seront donc dĂ©diĂ©s au maintien du pluralisme et du dĂ©bat dĂ©mocratique et 22,5 millions seront mobilisĂ©s pour moderniser la fabrication de la presse. Comme les prĂ©cĂ©dents, ce budget est marquĂ© par une importante progression des aides Ă  la presse, par la rĂ©novation des dispositifs de modernisation et le renforcement des fonds propres des entreprises. Il illustre l’engagement fort de l’État pour prĂ©parer l’avenir d’un secteur dans lequel notre pays dispose de trĂšs nombreux atouts. M. HervĂ© de Charette, vice-PrĂ©sident de la commission des Affaires Ă©trangĂšres – Cette mission englobe trois programmes sous la responsabilitĂ© de ministres diffĂ©rents, mais coordonnĂ©s par le ministre de la culture n’y a-t-il pas un problĂšme de structure ? M. le Ministre – J’ai une vocation interministĂ©rielle ! M. HervĂ© de Charette, vice-PrĂ©sident de la commission – D’autre part, la commission des affaires Ă©trangĂšres trouve logique que le programme 115 concernant l’audiovisuel extĂ©rieur soit intĂ©grĂ© avec le programme 116 au sein de la mission action extĂ©rieure de l’État » comme c’était le cas l’an dernier. Pourquoi en a-t-il Ă©tĂ© dĂ©tachĂ© ? M. Dominique Richard, secrĂ©taire de la commission des Affaires culturelles – 2007 est une annĂ©e charniĂšre pour le paysage audiovisuel français. Nous ne pouvons que nous rĂ©jouir du succĂšs du lancement de la TNT 65 % de la population est dĂ©jĂ  couverte et 4 millions d’adaptateurs ont Ă©tĂ© vendus. De mĂȘme, France TĂ©lĂ©visions a renforcĂ© la complĂ©mentaritĂ© de ses chaĂźnes et changĂ© 20 % de ses programmes Ă  la rentrĂ©e. RĂ©jouissons nous aussi de la naissance imminente de France 24. L’augmentation du taux de remboursement des exonĂ©rations sociales et l’arrivĂ©e prochaine de la grande distribution dans la publicitĂ© permettent de rĂ©pondre aux besoins immĂ©diats de France TĂ©lĂ©visions. NĂ©anmoins, ce groupe doit financer le sous-titrage, le passage Ă  la haute dĂ©finition et l’augmentation du coĂ»t des programmes avec l’arrivĂ©e des tĂ©lĂ©coms sur le marchĂ©. Or, la ressource provenant de la redevance n’est guĂšre dynamique 116 euros en France contre une moyenne europĂ©enne de 195,4 euros. Il faut donc donner Ă  la tĂ©lĂ©vision publique les moyens de respecter l’exigence des diversitĂ©s culturelles. Au cours des prochains mois, notre rĂ©flexion devra porter sur la dĂ©finition de l’Ɠuvre audiovisuelle, la fluiditĂ© des droits et la lisibilitĂ© du service public. Enfin, je me fĂ©licite que le Parlement soit associĂ© au contrat d’objectifs et de moyens c’est un geste sympathique, bien qu’homĂ©opathique. M. Patrice Martin-Lalande, Rapporteur spĂ©cial de la commission des Finances – Alors que deux contrats d’objectifs et de moyens seulement ont Ă©tĂ© signĂ©s, accepterez-vous le principe d’un avenant permettant de les inflĂ©chir si nĂ©cessaire, comme nous le proposons par amendement ? France TĂ©lĂ©visions semble en retard – la premiĂšre mouture n’a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e qu’en avril dernier et l’État doit intervenir rapidement. Le nouveau contrat dĂ©marrera-t-il vraiment en 2007 ? Tout dĂ©calage en la matiĂšre devra ĂȘtre actĂ©. Par ailleurs, les prĂ©visions de recettes publicitaires semblent sous Ă©valuĂ©es et les ambitions du groupe trop limitĂ©es par rapport aux exigences Ă©conomiques affichĂ©es dans le prĂ©cĂ©dent contrat. M. Pierre MĂ©haignerie, PrĂ©sident de la commission – L’évaluation est Ă  la base de toute politique. A-t-on procĂ©dĂ© Ă  une Ă©valuation internationale des diffĂ©rentes tĂ©lĂ©visions dans le monde ? De mĂȘme a-t-on comparĂ© nos aides Ă  la presse avec celles qui sont accordĂ©es pour nos partenaires europĂ©ens ? M. le Ministre – Les responsabilitĂ©s, M. de Charette, sont parfois partagĂ©es, mais toute dĂ©cision se fait sous l’autoritĂ© du PrĂ©sident de la RĂ©publique et du Premier ministre. Sur le lancement de la chaĂźne d’informations internationales, dont je suis fier, comme sur d’autres sujets, l’essentiel est d’additionner les Ă©nergies. La rĂ©forme de la redevance est essentielle vous en fixez le montant et c’est Ă  l’État d’apporter les ajustements nĂ©cessaires. Les contrats d’objectifs et de moyens sont l’occasion pour moi de discuter d’une stratĂ©gie de fonds avec les entreprises de l’audiovisuel public. Le concours du Parlement en la matiĂšre est trĂšs important – Ă  ce titre, je n’ai aucune objection Ă  l’idĂ©e d’avenants. Je tiens Ă  ce que les calendriers soient respectĂ©s. Nous y travaillons de maniĂšre active et partagĂ©e les services de l’État peuvent faire des propositions. Si nous recevons celles des grands groupes de l’audiovisuel public, nous fixons donc aussi des objectifs. Pour France TĂ©lĂ©visions, l’objectif est que le contrat d’objectifs et de moyens soit signĂ© en janvier 2007. En ce qui concerne la dĂ©clinaison annuelle de nos contrats, la traduction budgĂ©taire s’inscrit, comme pour Radio France, dans les recommandations et dans le contrat. Tant pour Arte que pour France TĂ©lĂ©visions, un travail intense est donc menĂ© par les sociĂ©tĂ©s concernĂ©es, mes services et ceux du ministĂšre des finances en vue d’une signature dĂ©but 2007. Il n’y a donc pas de retard. Pierre MĂ©haignerie m’a interrogĂ© sur l’évaluation internationale. Quelques semaines avant le lancement de France 24, j’ai rencontrĂ© les responsables de la BBC et de BBC World Ă  Londres. Nous nous plaçons dans une logique de ressemblance. Pour ce qui est de notre systĂšme d’aides Ă  la presse, le pluralisme des entreprises de presse et des structures capitalistiques est plus important en France que dans d’autres pays de l’Union europĂ©enne. Je pourrai vous fournir des informations complĂ©mentaires Ă  ce sujet. J’en viens aux ressources publicitaires et Ă  leur Ă©ventuelle sous-estimation. DĂ©but 2007, la publicitĂ© sur les chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision sera ouverte Ă  un nouveau domaine, celui de la grande distribution. La sagesse veut que l’on mesure l’impact de cette ouverture des recettes publicitaires avant toute nouvelle dĂ©cision. Il ne faut pas menacer des Ă©quilibres qui restent fragiles, notamment par rapport Ă  la presse Ă©crite. Le Gouvernement ne s’est donc fixĂ© aucune perspective d’évolution pour ces recettes, et de nouvelles coupures publicitaires ne sont pas Ă  l’ordre du jour. M. Pierre MĂ©haignerie, PrĂ©sident de la ommission – Je vous remercie. Il faut pouvoir aussi mesurer les consĂ©quences de la taxe sur les publicitĂ©s dans les boĂźtes aux lettres, qui a dĂ©jĂ  pour effet de reporter sur la presse une partie de la publicitĂ© des grandes surfaces. Mme Chantal BourraguĂ©, Rapporteure pour avis de la commission des Affaires culturelles – Comme M. Martin-Lalande, je me fĂ©licite de l’ambition affirmĂ©e de ce budget. La stabilitĂ© de la redevance ne constitue qu’une contrainte apparente, le nouveau mode de collecte et la compensation des dĂ©grĂšvements provoquant une augmentation des ressources de l’audiovisuel public. Je m’attarderai sur le rĂŽle de France 3 en rĂ©gions. Comme l’a rappelĂ© M. de Carolis devant la commission des affaires culturelles, France 3 est la chaĂźne de la proximitĂ© et s’affirme comme le reflet d’une France riche de sa diversitĂ©. C’est du reste la mission que lui assigne la loi du 30 septembre 1986 relative Ă  la libertĂ© de communication. La politique de rĂ©gionalisation accrue de France 3 illustre le virage Ă©ditorial » opĂ©rĂ© par le groupe France TĂ©lĂ©visions, afin que les programmes des chaĂźnes se complĂštent au lieu de se faire concurrence. Cette politique semble payer selon Mme Giard, directrice gĂ©nĂ©rale de France 3, France 3 est la seule chaĂźne Ă  avoir vu son audience progresser sur les trente-sept premiĂšres semaines de l’annĂ©e 2006. La chaĂźne se porte bien. Elle doit rester Ă  l’écoute des tĂ©lĂ©spectateurs en privilĂ©giant l’information rĂ©gionale, les programmes de proximitĂ©, mais aussi les productions rĂ©gionales Ă  vocation nationale. France 3 est une chaĂźne Ă  vocation rĂ©gionale depuis sa crĂ©ation, puisque Couleur 3 », la troisiĂšme chaĂźne de l’ORTF, a Ă©mis pour la premiĂšre fois en 1972. En 1983, les stations rĂ©gionales de la chaĂźne diffusent quotidiennement trois heures de leurs propres programmes avant 20 heures. En 2005, la diffusion des treize antennes rĂ©gionales a reprĂ©sentĂ© un volume global d’environ 14 000 heures, dont 6 500 heures d’information et 7 600 heures de programmes. France 3 mĂšne depuis des annĂ©es une politique de partenariat avec les collectivitĂ©s territoriales et les grands acteurs Ă©conomiques rĂ©gionaux, notamment grĂące au parrainage. Cette coopĂ©ration originale a permis l’ouverture de nouvelles locales », la production de documentaires rĂ©gionaux et la retransmission des dĂ©bats de certaines assemblĂ©es territoriales. Le budget de France 3 reflĂšte l’importance de sa prĂ©sence territoriale, mĂȘme s’il y aura toujours des dĂ©bats sur l’équilibre des moyens entre l’antenne nationale et les antennes rĂ©gionales, qui restent la raison d’ĂȘtre de France 3. La croissance des effectifs rĂ©gionaux est surtout liĂ©e Ă  la crĂ©ation de nouvelles antennes locales dans les villes moyennes de province. Pour mieux innover dans leurs programmes, les antennes rĂ©gionales rĂ©clament des moyens complĂ©mentaires hors budget de personnel. Leurs budgets sont assez stables ils oscillent entre 22 millions d’euros pour France 3 Alsace et 40 millions pour France 3 RhĂŽne-Alpes-Auvergne. Ces diffĂ©rences s’expliquent par le nombre de bureaux rĂ©gionaux d’information – un seul dans le premier cas, trois dans le second. Mais les budgets sont aussi Ă©tablis en fonction des objectifs de programme et des audiences de chaque antenne. Il conviendrait de mieux prendre en compte ce deuxiĂšme aspect. Les budgets publicitaires des antennes rĂ©gionales proviennent uniquement du parrainage publicitaire. Seuls 20 % de ces recettes sont reversĂ©s aux antennes, le reste revenant au budget publicitaire national. Il en est de mĂȘme pour les recettes publicitaires des sites internet rĂ©gionaux. Il faut rĂ©flĂ©chir Ă  un systĂšme plus dĂ©centralisĂ©, car les seules recettes extĂ©rieures abondant intĂ©gralement le budget des antennes rĂ©gionales sont liĂ©es aux partenariats avec les collectivitĂ©s qui se sont beaucoup dĂ©veloppĂ©s. Ce n’est pas souhaitable si l’on veut prĂ©server leur impartialitĂ©. Il faut saluer l’amĂ©lioration de la coordination entre antennes rĂ©gionales et nationale et avec les autres chaĂźnes de France TĂ©lĂ©visions un fonds d’intervention des programmes rĂ©gionaux encourage l’innovation et la crĂ©ation des missions interrĂ©gionales. Il finance des pilotes et des aides Ă  la production de magazines et documentaires en favorisant les projets coproduits par plusieurs rĂ©gions. Seul un renforcement de la qualitĂ© des Ă©missions produites en rĂ©gions permettra de dĂ©velopper les Ă©changes interrĂ©gionaux et les Ă©changes entre les rĂ©gions et le national. Il faut donc renforcer cette tendance. Certains programmes produits par les rĂ©gions sont dĂ©jĂ  repris par des chaĂźnes du groupe France 4 diffuse une Ă©mission mensuelle produite par France 3 Paris-Île-de-France-Centre. Pour terminer, je ferai le point sur quelques chantiers. Le premier est celui de la filiĂšre production de France 3 qui affichait un dĂ©ficit de 1,6 million d’euros en 2005. Un rapport de l’inspection gĂ©nĂ©rale des finances a recommandĂ© sa cession dĂ©but 2006, mais M. de Carolis a prĂ©fĂ©rĂ© engager sa rationalisation. À l’occasion de la nĂ©gociation du prochain contrat d’objectifs et de moyens, le succĂšs de ce chantier est fondamental France TĂ©lĂ©visions doit prouver qu’elle peut rĂ©former et amĂ©liorer sa productivitĂ© Ă  pĂ©rimĂštre budgĂ©taire constant. Le deuxiĂšme chantier est celui de la politique rĂ©dactionnelle Ă  l’heure de l’information instantanĂ©e. La pĂ©riode s’annonce tendue sur le plan politique, mais je tiens Ă  souligner le souci d’impartialitĂ© des responsables de l’information de la chaĂźne. La qualitĂ© des journaux de France 3 s’est amĂ©liorĂ©e, et ils rĂ©alisent une audience supĂ©rieure d’un tiers Ă  celle de France 2. La prĂ©sence de France 3 en rĂ©gions est un atout qui doit ĂȘtre bien maĂźtrisĂ© l’afflux d’images et d’informations est aussi un danger lorsque le journaliste oublie de prendre ses distances. L’audiovisuel public doit ĂȘtre exemplaire dans ce domaine et s’interroger sur la diffusion d’images violentes. Le troisiĂšme chantier, dont vous avez largement parlĂ©, consiste Ă  tirer le meilleur parti des nouveaux rĂ©seaux et services de tĂ©lĂ©communication. Les premiers rĂ©sultats sont d’ailleurs prometteurs. Les partenariats dĂ©veloppĂ©s avec les opĂ©rateurs ADSL en tĂ©lĂ©vision permettent de visualiser les antennes rĂ©gionales. Free est le premier opĂ©rateur Ă  avoir signĂ© un contrat avec France TĂ©lĂ©visions en ce sens 21 dĂ©crochages rĂ©gionaux sont aujourd’hui disponibles en simultanĂ© sur la freebox ». M. Pierre MĂ©haignerie, PrĂ©sident de la commission des Finances – Nous en sommes Ă  dix minutes. Mme la Rapporteure pour avis - Le quatriĂšme dĂ©fi est celui du coĂ»t budgĂ©taire des Ă©volutions technologiques, et le cinquiĂšme, celui de la mobilisation des ressources humaines, avec notamment la question du point d’indice. La dynamisation du personnel est un besoin. Il faut Ă©galement optimiser les relations entre les rĂ©dactions du groupe. Les premiers rĂ©sultats sont prometteurs. En conclusion, la commission des affaires culturelles a donnĂ© un avis favorable Ă  l’adoption de ces crĂ©dits. M. Pierre MĂ©haignerie, PrĂ©sident de la commission des Finances – Beaucoup de bonnes questions ont Ă©tĂ© posĂ©es mais je rappelle que, pour la qualitĂ© du dĂ©bat, le prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale a souhaitĂ© que les interventions ne dĂ©passent pas cinq minutes. M. François Rochebloine, Rapporteur pour avis de la commission des Affaires Ă©trangĂšres – Je limiterai mon propos au volet extĂ©rieur de la mission mĂ©dias », Ă  savoir les programmes 115 et 116. Je vous informe que j’assure la prĂ©sidence d’une mission d’information créée au sein de la commission des affaires Ă©trangĂšres Ă  la demande du prĂ©sident Balladur, sur l’organisation et le financement de l’audiovisuel extĂ©rieur. L’éclatement institutionnel et la dispersion des moyens de l’audiovisuel extĂ©rieur nourrissent des critiques rĂ©currentes. Les rapports dĂ©noncent les changements de stratĂ©gies, l’absence d’instances de pilotage et la pluralitĂ© des structures, qui contrastent avec ce qui se passe chez nos voisins qui s’appuient sur un opĂ©rateur unique – la BBC au Royaume-Uni, la Deutsche Welle en Allemagne. La crĂ©ation d’un programme spĂ©cifique consacrĂ© Ă  l’audiovisuel extĂ©rieur constitue un progrĂšs. De quatre sources de financement, nous passons Ă  deux en 2007 la mission mĂ©dias » pour l’ensemble des opĂ©rateurs et la redevance pour le financement complĂ©mentaire de RFI. Quatre tutelles subsistent cependant Premier ministre, finances, culture et communication, affaires Ă©trangĂšres – dont on note l’absence ce matin. AuditionnĂ© au printemps 2003 par la mission d’information commune sur la CII, M. Aillagon voyait dans la crĂ©ation de la CFII une chance parce qu’elle permettra de rationaliser un paysage audiovisuel extĂ©rieur dĂ©sorganisĂ© et centrifuge ». Le choix de placer France 24 sous la tutelle du Premier ministre et de la doter d’un capital 50 % public et 50 % privĂ© ajoute Ă  la dĂ©sorganisation, d’autant que la multiplicitĂ© des tutelles ne s’accompagne d’aucune structure de coordination de nature Ă  assurer un pilotage stratĂ©gique. Dans son rapport 2002, la Cour des comptes dĂ©nonçait dĂ©jĂ  ce manque de coordination. Il existe pourtant un conseil de l’audiovisuel extĂ©rieur de la France – CAEF. Créé en 1989, il ne s’est pas rĂ©uni depuis 1996. Peut-on le rĂ©activer et quelles seraient ses compĂ©tences ? L’addition des montants consacrĂ©s aux programmes 115 et 116, auxquels il faut ajouter la contribution de la redevance Ă  RFI – et marginalement Ă  TV5 Ă  travers France TĂ©lĂ©visions – fait progresser le total des ressources publiques consacrĂ©es Ă  l’audiovisuel extĂ©rieur de 7,52 %. Mais cette progression, certes importante, est entiĂšrement concentrĂ©e sur France 24, et masque le fait que TV5 Monde et RFI connaissent depuis plusieurs annĂ©es une stagnation, sinon une rĂ©gression, de leurs moyens. Ainsi, pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, les ressources des opĂ©rateurs de l’audiovisuel extĂ©rieur, France 24 exceptĂ©e, connaissent une progression moyenne de 2,6 % seulement. Le fait que, RFI mis Ă  part, ces opĂ©rateurs ne bĂ©nĂ©ficient pas de la redevance entraĂźne une iniquitĂ© d’autant plus forte qu’ils sont soumis aux alĂ©as de la rĂ©gulation budgĂ©taire, ce qui freine toute stratĂ©gie de dĂ©veloppement pluriannuel. La rĂ©alitĂ©, que je dĂ©plore, c’est donc un audiovisuel public Ă  deux vitesses, au dĂ©triment de l’audiovisuel extĂ©rieur. Les chiffres parlent d’eux-mĂȘmes en 2007, RFO percevra 228,6 millions au titre de la redevance, et Arte 214,32 millions, mais le ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres ne versera que 65,27 millions de subventions Ă  TV5, pour une couverture mondiale. En dĂ©pit de ce cadre budgĂ©taire trĂšs contraignant, la stratĂ©gie dĂ©ployĂ©e ces derniĂšres annĂ©es par TV5 est payante l’audience mondiale de la chaĂźne a continuĂ© de progresser de maniĂšre soutenue, le nombre de ses tĂ©lĂ©spectateurs ayant doublĂ© entre 2001 et 2005. TV5 doit avoir les moyens de maintenir son rang mondial et d’atteindre les objectifs fixĂ©s par sa tutelle. Elle ne doit donc pas subir une nouvelle fois la rĂ©gulation budgĂ©taire qui lui a Ă©tĂ© imposĂ©e en 2006. RFI a Ă©galement Ă©tĂ© victime de la rĂ©gulation budgĂ©taire, et l’équilibre de son budget n’a pu ĂȘtre atteint que grĂące Ă  une Ă©conomie rĂ©alisĂ©e lors de la renĂ©gociation du contrat ondes courtes » conclu avec TDF. RFI va mal, vous le savez, et l’exercice 2007 s’annonce difficile. Les efforts rĂ©alisĂ©s par la station n’ont pas les rĂ©sultats escomptĂ©s, en particulier en Europe. En rĂ©alitĂ©, au moment oĂč la plupart des radios peuvent ĂȘtre Ă©coutĂ©es n’importe oĂč dans le monde par le biais de l’internet. c’est la pertinence du concept de radio transnationale qui se pose. RFI est donc appelĂ©e Ă  dĂ©velopper une offre bi-mĂ©dia » multilingue, stratĂ©gie qui devrait faire l’objet d’un contrat d’objectif et de moyens avec l’État. J’en viens Ă  France 24, dont le lancement est prĂ©vu le 6 dĂ©cembre d’abord sur internet puis, trente-six heures plus tard, sur le cĂąble et sur le satellite. La chaĂźne Ă©mettra dans un premier temps sur deux canaux, pour l’un entiĂšrement en français et pour l’autre aux trois quarts en anglais. Chacun s’accorde sur la nĂ©cessitĂ©, pour la France, de disposer d’une chaĂźne d’information internationale, Ă  l’instar de BBC World, de CNN ou d’Aljazira; espĂ©rons seulement qu’il n’est pas trop tard. Le lancement de France 24 est un pari incertain, puisqu’une nouvelle chaĂźne a besoin d’une dizaine d’annĂ©es pour s’installer dans le paysage audiovisuel. Mais ce pari doit ĂȘtre gagnĂ©. Cela signifie avant tout rĂ©ussir Ă  faire coexister France 24 et TV5 Monde. France 24 est l’unique chaĂźne financĂ©e par les services du Premier ministre. La subvention prĂ©vue dans le projet de loi de finances pour 2007 est de 70 millions, mais le budget de la chaĂźne s’établira en rĂ©alitĂ© Ă  86 millions grĂące Ă  un report de crĂ©dits. À la diffĂ©rence des autres opĂ©rateurs de l’audiovisuel extĂ©rieur, France 24 bĂ©nĂ©ficie d’un rĂ©gime de faveur puisque la sociĂ©tĂ©, dĂ©tenue Ă  paritĂ© par TF1 et France TĂ©lĂ©visions, a signĂ© avec l’État une convention qui lui garantit jusqu’au 31 dĂ©cembre 2010 une subvention annuelle de 80 millions, valeur 2005. En application de la formule d’indexation prĂ©vue, 80 millions en 2005 valent automatiquement 86 millions en 2007, soit une augmentation de 7,5 %. On ne peut que se fĂ©liciter de cette visibilitĂ© budgĂ©taire, mais pourquoi l’État ne s’engage-t-il pas de la sorte avec TV5, CFI et RFI ? Il serait regrettable que la crĂ©ation de France 24 ajoute Ă  l’iniquitĂ© dont souffrent les opĂ©rateurs couverts par le programme 115. J’en viens aux questions que je souhaite poser au Gouvernement. Les deux premiĂšres concernent plus particuliĂšrement le ministre des affaires Ă©trangĂšres, mais peut-ĂȘtre pourrez-vous y rĂ©pondre, Monsieur le ministre. En premier lieu, quelles raisons s’opposent-elles au rattachement de France 24 au ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres ? Par ailleurs, le Gouvernement serait-il favorable Ă  la rĂ©activation du CAEF et, si tel est le cas, avec quelles compĂ©tences et selon quel calendrier ? Ensuite, les opĂ©rateurs ne bĂ©nĂ©ficient pas tous de la redevance ; seriez-vous favorable Ă  ce que TV5 et France 24 en bĂ©nĂ©ficient au mĂȘme titre que Arte ? Pourriez-vous nous indiquer les grandes lignes et le calendrier d’application du contrat d’objectif et de moyens qui doit ĂȘtre conclu avec RFI ? Enfin, TV5 et France 24 sont financĂ©es par le contribuable et visibles en France, par diffusion satellitaire ; pourquoi ne seraient-elles pas disponibles gratuitement sur la TNT ? M. le Ministre – Je lirai le rapport que Mme BourraguĂ© a consacrĂ© Ă  France 3 avec un intĂ©rĂȘt particulier. La stratĂ©gie qui explique l’attrait de cette chaĂźne est double une programmation nationale particuliĂšrement rĂ©ussie et une proximitĂ© locale et rĂ©gionale. Ces deux volets ne peuvent ĂȘtre dissociĂ©s. D’autre part, il ne faut surtout pas concevoir France 3 comme une sorte de fĂ©dĂ©ration d’antennes rĂ©gionales sans concept global. Nous confirmerons cette stratĂ©gie dans le contrat d’objectif et de moyens. L’attrait de France 3, qui se traduit par une audience en forte progression, tient Ă  des programmes particuliĂšrement rĂ©ussis et Ă  des informations oĂč s’articulent le national et le rĂ©gional. Il faut poursuivre dans cette voie. Je souscris par ailleurs aux propos que vous avez tenus sur les filiĂšres de production. Mais si ce qui a Ă©tĂ© fait est trĂšs positif, nous devons aussi veiller Ă  ne pas dĂ©stabiliser la production indĂ©pendante française, notamment dans son volet fiction ». Un Ă©quilibre doit ĂȘtre respectĂ©, et nous en reparlerons lors de la nĂ©gociation du contrat d’objectif et de moyens. Je partage votre point de vue sur la nĂ©cessitĂ© d’articuler informations de proximitĂ© et stratĂ©gie nationale, spĂ©cificitĂ© qui assure la rĂ©ussite de France 3. Le fait que le Conseil des ministres siĂšge au moment oĂč vous vous rĂ©unissez rend difficile la prĂ©sence du ministre des affaires Ă©trangĂšres. Pour autant, nous travaillons Ă©videmment en Ă©troite collaboration sur l’ensemble des sujets que vous avez Ă©voquĂ©s, avec une parfaite identitĂ© de vues et je puis donc m’autoriser Ă  rĂ©pondre Ă  la place de M. Douste-Blazy. Si le budget de France 24 a Ă©tĂ© rattachĂ© aux services du Premier ministre, c’est que le lancement de toute nouvelle opĂ©ration suscite des craintes, chaque ministĂšre se demandant si les moyens nĂ©cessaires s’imputeront sur son budget. VoilĂ  pourquoi ce schĂ©ma a Ă©tĂ© retenu. M. le Rapporteur pour avis - Cela vaut pour la genĂšse du projet, mais qu’en sera-t-il de l’avenir ? M. le Ministre – Une Ă©volution est toujours possible, mais nous en sommes au lancement de la nouvelle chaĂźne, projet stratĂ©gique voulu par le PrĂ©sident de la RĂ©publique et par le Premier ministre. Il est exact que le CAEF ne s’est pas rĂ©uni rĂ©cemment. Il se rĂ©unira, car la concertation est toujours nĂ©cessaire. Je ferai le point Ă  ce sujet avec le Premier ministre et avec le ministre des affaires Ă©trangĂšres. La mission du Conseil est de mettre au point la stratĂ©gie de coordination des diffĂ©rentes entitĂ©s de l’audiovisuel extĂ©rieur. À cet Ă©gard, je rappelle que les missions de TV5 et de France 24 sont diffĂ©rentes. La vocation de TV5, c’est la diffusion de la langue française et la promotion de la francophonie. Le lancement de France 24 rĂ©pond Ă  d’autres objectifs. Vous avez Ă©voquĂ© un canal en français et un autre canal en langue anglaise ; vous auriez pu aussi Ă©voquer la diffusion en langue arabe, qui dĂ©butera en 2007, en mĂȘme temps d’ailleurs que les programmes en arabe de BBC world. L’enjeu est d’une extrĂȘme complexitĂ©, en ce qu’il suppose le recrutement de journalistes arabisants en nombre suffisant. M. le Rapporteur pour avis - Un budget de 86 millions devrait y suffire
 M. le Ministre – La dĂ©cision de lancer France 24 est une dĂ©cision stratĂ©gique le PrĂ©sident de la RĂ©publique et le Premier ministre souhaitent que la France dispose d’un outil de communication en langues Ă©trangĂšres Ă  diffusion mondiale. C’est pourquoi les programmes de la chaĂźne ont Ă©tĂ© conçus pour ĂȘtre interneto-compatibles ». Ils seront Ă©galement diffusĂ©s par le cĂąble et par le satellite. Je partage votre point de vue les synergies, dĂ©jĂ  prĂ©vues, entre RFI, l’AFP et France 24 doivent ĂȘtre renforcĂ©es. Il n’est pas prĂ©vu que TV5 et France 24 bĂ©nĂ©ficient d’une fraction du produit de la redevance. Pour TV5, ce serait en quelque sorte une redevance au carrĂ©, puisque la chaĂźne diffuse des Ă©missions provenant de chaĂźnes qui en ont elles-mĂȘmes bĂ©nĂ©ficiĂ©. VoilĂ  pourquoi, aujourd’hui, le financement de chaĂźnes par l’État est dĂ©connectĂ© de la redevance. Les chiffres sont, certes, toujours perfectibles, mais leur Ă©volution ne traduit aucun dĂ©sintĂ©rĂȘt de l’État pour Radio France Internationale, dont le rayonnement est exceptionnel et que nous soutenons. L’occasion m’est d’ailleurs donnĂ©e de rendre hommage Ă  ses Ă©quipes, d’une remarquable diversitĂ© rĂ©dactionnelle et linguistique. Nous travaillons Ă  l’élaboration d’un contrat d’objectif et de moyens pour RFI. M. le Rapporteur pour avis - Et qu’en est-il de la diffusion de TV5 et de France 24 sur la TNT ? M. le PrĂ©sident de la commission – Vous semblez estimer que les crĂ©dits manquent en tous domaines. Je vous suggĂšre donc, cher collĂšgue, de tenir une rĂ©union de coordination avec un certain membre de votre groupe qui ne cesse de rĂ©pĂ©ter que nous ne maĂźtrisons pas la dĂ©pense publique
 Sourires M. le Ministre – Les dĂ©penses que je vous propose correspondent Ă  une nĂ©cessitĂ© stratĂ©gique. M. le PrĂ©sident de la commission – Vous aurez compris, Monsieur le ministre, que ma remarque ne vous visait aucunement. M. le Rapporteur pour avis - La diffusion via la TNT n’est pas une question financiĂšre ! M. le Ministre – Comme je l’ai indiquĂ©, France 24 sera diffusĂ© par le cĂąble, par le satellite et par internet, mais la diffusion par la TNT n’est pas prĂ©vue. Des arbitrages ont dĂ» ĂȘtre rendus, l’objectif Ă©tant la couverture la plus large possible. C’est ce Ă  quoi nous travaillons. M. le PrĂ©sident de la commission – Je maintiens l’observation que j’ai faite et je constate que le rapporteur gĂ©nĂ©ral, prĂ©sent parmi nous, partage mon point de vue. On ne peut pratiquer le double langage. M. Jacques Myard – C’est ce que l’on appelle les partis charniĂšre
. M. le Ministre – Quoi qu’il en soit, chaque euro dĂ©pensĂ© pour la culture et la communication reprĂ©sente un investissement pour l’avenir de la France. De telles dĂ©penses, il convient donc d’user sans modĂ©ration. M. le PrĂ©sident de la commission – Une Ă©valuation critique me semble nĂ©cessaire dans tous les cas
 M. le Rapporteur spĂ©cial - J’ai supprimĂ© un certain nombre de questions pour aller plus vite, mais il en reste tout de mĂȘme quelques-unes. Quand signerez-vous, Monsieur le ministre, le contrat d’objectifs et de moyens entre Radio France et l’État ? Envisagez-vous, le cas Ă©chĂ©ant, de nĂ©gocier un avenant Ă  ce contrat, si l’environnement se modifie ? Envisagez-vous d’actualiser la dĂ©finition de la publicitĂ© autorisĂ©e sur les antennes de Radio France ? Il semble que le cadre rĂ©glementaire, qui date de 1975, ne soit plus d’actualitĂ©. S’agissant du COM d’Arte, sur quel calendrier de signatures pouvez-vous vous engager ? La rĂ©forme de la redevance est-elle un succĂšs ? Si l’on devait y toucher 
 M. Gilles Carrez, Rapporteur gĂ©nĂ©ral de la commission des Finances - À la baisse ? Sourires M. le Rapporteur spĂ©cial - 
Il ne faudrait le faire, me semble-t-il, qu’aprĂšs avoir Ă©puisĂ© les possibilitĂ©s de synergies et d’économies ouvertes par les COM et qu’aprĂšs avoir Ă©tĂ© au bout des remboursements de dĂ©grĂšvements ainsi que des possibilitĂ©s de perception sur des rĂ©cepteurs autres que les tĂ©lĂ©viseurs. S’agissant de la TNT, j’aimerais savoir oĂč en sont les accords transfrontaliers et si l’on atteindra bien, comme prĂ©vu, un taux de couverture de 85 % avant la fin de l’annĂ©e 2007. Quelles mesures seront-elles prises pour accroĂźtre le taux d’équipement des Français ? Comment fonctionne le fonds qui a Ă©tĂ© créé ? OĂč en est la rĂ©flexion sur la TNT outre-mer ? Pensez-vous rĂ©activer le Conseil de l’audiovisuel extĂ©rieur de la France ? Pour amĂ©liorer la vision du Parlement, je proposerai la crĂ©ation d’une annexe annuelle au projet de loi de finances sur l’activitĂ© et les moyens de l’audiovisuel extĂ©rieur. Pouvez-vous nous prĂ©ciser le calendrier du dĂ©ploiement de la radio numĂ©rique et nous dire oĂč en est la rĂ©allocation des frĂ©quences dans le cadre du projet FM 2006 ? Les aides Ă  la presse font encore le grand Ă©cart entre la mission Medias et la mission DĂ©veloppement et rĂ©gulation Ă©conomique, ce qui n’est pas normal. J’aimerais savoir pourquoi les crĂ©dits affectĂ©s au transport postal diminuent autant – moins 5,2 % – dans leur partie ministĂšre de l’industrie. Heureusement, ceux qui sont inscrits au ministĂšre de la Culture progressent de 6,3 %. Ils devraient ĂȘtre fondus ensemble dans le programme Presse. Concernant enfin la mission Avances Ă  l’audiovisuel public, quelles sont les raisons qui s’opposent Ă  un dĂ©coupage en autant de programmes que d’opĂ©rateurs, c’est-Ă -dire cinq ? M. le Ministre – Beaucoup de questions ! Le COM de Radio France sera signĂ© par le ministre du budget et moi-mĂȘme quand nous aurons recueilli les remarques et propositions de la commission des finances. Une procĂ©dure d’avenants Ă  ce COM paraĂźt logique et de bon sens en cas de modification de l’environnement de l’entreprise. Je connais les propositions de modifications du pĂ©rimĂštre de la publicitĂ© autorisĂ©e sur les antennes de Radio France formulĂ©es par le prĂ©sident Jean-Paul Cluzel, mais je ne veux pas dĂ©stabiliser le marchĂ© de la publicitĂ© au moment oĂč la publicitĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e s’ouvre au secteur de la distribution. Je suis prudent sur ces questions. En tout Ă©tat de cause, la signature devrait avoir lieu au plus tard en dĂ©but d’annĂ©e prochaine. Je suis trĂšs heureux que vous Ă©voquiez la singularitĂ© d’Arte. C’est une source de fiertĂ©. Pour autant, je ne voudrais pas qu’Arte soit une sorte d’alibi culturel. C’est bien l’ensemble de l’audiovisuel public qui doit assumer une mission culturelle. Je souhaite que le COM d’Arte France soit signĂ© avant la fin de l’annĂ©e. En septembre, son prĂ©sident a lancĂ© le concept de mĂ©dia global et d’ Arte global ». C’est autour de l’approfondissement de ce concept que les discussions sont actuellement menĂ©es avec l’État. La stratĂ©gie future passe aussi par un approfondissement de la dimension europĂ©enne. J’aurai au dĂ©but de l’an prochain une rĂ©union de travail avec les ministres de la culture et de la communication des 25 pays de l’Union europĂ©enne ainsi qu’avec des reprĂ©sentants europĂ©ens de l’audiovisuel public. Pour toute entreprise audiovisuelle, je n’ai qu’une exigence que tout financement supplĂ©mentaire soit orientĂ© vers les programmes et vers le soutien Ă  la crĂ©ation et Ă  la diversitĂ©. S’agissant de la rĂ©forme de la redevance, les recettes pour 2005 ont Ă©tĂ© moindres que prĂ©vues malgrĂ© une augmentation de 1,3 % par rapport Ă  2004. Pour 2006, les nouvelles demandes d’exonĂ©rations pour non-dĂ©tention de tĂ©lĂ©viseurs provoqueront de nouveaux dĂ©grĂšvements. ParallĂšlement, le dispositif de contrĂŽle monte en puissance. Tout cela nous conduit Ă  ĂȘtre prudents dans nos prĂ©visions pour 2006 et 2007. C’est pourquoi nous avons dĂ©cidĂ© de reconduire en 2007 la mĂȘme somme qu’en 2006 2,3 milliards. Le bilan de la rĂ©forme est globalement positif. Sur le plan social, tout d’abord, dans la mesure oĂč un million de personnes supplĂ©mentaire – en majoritĂ© des personnes ĂągĂ©es et des Ă©rĂ©mistes – ont pu bĂ©nĂ©ficier d’une exonĂ©ration. L’adossement de la redevance Ă  la taxe d’habitation a en outre simplifiĂ© les choses pour le contribuable – en ce sens, cette rĂ©forme participe Ă  la nĂ©cessaire modernisation de l’administration. Il ne faut pas nier pour autant les difficultĂ©s que nous rencontrons, et tous les enseignements n’ayant pas encore Ă©tĂ© tirĂ©s, une nouvelle rĂ©forme ne paraĂźt pas d’actualitĂ©. Nous prĂ©voyons simplement un abondement, au budget gĂ©nĂ©ral, des recettes tirĂ©es de la redevance. L’important est de garantir Ă  l’audiovisuel public les ressources stables dont il a besoin. Je souhaite que la rĂ©flexion sur ce sujet se poursuive, notamment au regard de l’impact de la convergence des mĂ©dias, et des travaux de la mission conduite par Dominique Richard. Les comparaisons avec les autres pays europĂ©ens doivent Ă©galement nous Ă©clairer. S’agissant de la TNT, nous avons un objectif clair que l’ensemble de nos concitoyens bĂ©nĂ©ficie de cette rĂ©volution technologique, qui a triplĂ© le nombre de chaĂźnes gratuites. Depuis le 19 octobre, le taux de couverture est de 65 %. Nous voulons d’ici 2007 ouvrir les 115 sites programmĂ©s pour atteindre un taux de couverture de 80 %. Nous voulons aussi accĂ©lĂ©rer la mise en place de services complĂ©mentaires et lancer au plus tard au dĂ©but 2007 un bouquet satellitaire sans abonnement reprenant les chaĂźnes gratuites de la TNT. On pourra ainsi complĂ©ter la couverture terrestre dans toutes les zones oĂč cela est techniquement nĂ©cessaire. En ce qui concerne l’outre-mer, il me paraĂźt Ă©trange de mĂ©langer dans un mĂȘme agrĂ©gat les crĂ©dits de TV 5 et de RFO, et ceux de l’action extĂ©rieure de la France. Les objectifs ne sont pas les mĂȘmes. Pour l’audiovisuel outre-mer, l’objectif est politique assurer un Ă©gal accĂšs de tous, sur tout le territoire national, Ă  l’offre audiovisuelle. Mme Christine Boutin - TrĂšs bien ! M. le Ministre – S’agissant de la numĂ©risation et de la rĂ©allocation d’un certain nombre de frĂ©quences, je salue le travail considĂ©rable qui a Ă©tĂ© effectuĂ© par le conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel. Des frĂ©quences supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© trouvĂ©es, ce qui renforce d’autant la diversitĂ© de l’offre radiophonique française. La radio numĂ©rique est un enjeu important pour l’avenir du paysage audiovisuel français. La loi du 9 juillet 2004 a créé le cadre juridique. Une premiĂšre consultation a eu lieu, et le 3 octobre, le CSA en a lancĂ© une autre en vue d’un appel Ă  candidatures. De mon cĂŽtĂ©, j’ai dĂ©cidĂ©, avec le ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l’industrie, de recueillir l’avis des acteurs sur les normes techniques de diffusion. Je suis d’accord, Monsieur Martin-Lalande, sur l’idĂ©e de rassembler les informations concernant l’audiovisuel extĂ©rieur dans un document cohĂ©rent, qui pourrait ĂȘtre une annexe annuelle. Enfin, je n’ai pas d’objection au rapatriement, vers mon propre budget, des crĂ©dits du transport postal de la presse actuellement inscrits au budget de l’industrie. J’estime ĂȘtre un assez bon dĂ©fenseur de mes propres crĂ©dits
 M. le PrĂ©sident de la commission – Personne ne le contestera. M. le Ministre – J’aimerais d’ailleurs que mon budget soit proportionnel au nombre de sollicitations que je reçois de la part des dĂ©putĂ©s, le mardi et le mercredi ! Sourires M. le PrĂ©sident de la commission – D’oĂč la nĂ©cessitĂ© de mieux dĂ©limiter les compĂ©tences des uns et des autres. M. Didier Mathus – Il faut replacer l’examen de ce budget dans un contexte. Le paysage audiovisuel français est marquĂ©, quoi qu’on puisse en dire, par le trĂšs faible pluralisme des moyens d’information. Ceux-ci sont dĂ©tenus par un petit nombre de groupes trĂšs puissants – LagardĂšre, Dassault, Bouygues – qui ont tous des activitĂ©s dans d’autres secteurs. Nous sommes sans doute le seul pays dĂ©mocratique oĂč le patron d’un magazine peut ĂȘtre limogĂ© parce qu’une couverture a dĂ©plu au ministre de l’intĂ©rieur ! Cela crĂ©e un climat et un contexte bien particuliers, puisque ces groupes dominent Ă  eux seuls 70 % de l’information. Une telle faiblesse du pluralisme devrait ĂȘtre un sujet de prĂ©occupation pour l’État. Un second changement profond a rĂ©sultĂ© de la rĂ©volution numĂ©rique avec la dĂ©sagrĂ©gation des grands mĂ©dias fĂ©dĂ©rateurs et la possibilitĂ© de tailler sur mesure des mĂ©dias individuels – je pense notamment au dĂ©veloppement d’Internet, des blogs et des wikis. Les dĂ©fis qui attendent l’audiovisuel public sont donc colossaux ! Les ressources des groupes privĂ©s augmentent rĂ©guliĂšrement, et de façon spectaculaire, alors que le service public doit faire face aux rĂ©ductions budgĂ©taires. Je suis Ă©galement frappĂ© de l’incapacitĂ© rĂ©currente de l’État Ă  Ă©noncer clairement ses attentes, faute d’une formation et d’un cadre administratif et financier adaptĂ© et en dĂ©pit des sommes mises sur la table. Contrairement Ă  ce que beaucoup croyaient il y a vingt ans, l’audiovisuel public est essentiel peut-on faire confiance aux journaux de M. LagardĂšre pour nous informer sur Airbus et Ă  ceux de M. Dassault sur Rafale ? Nous avons besoin de mĂ©dias indiscutables et indĂ©pendants ! Sur des questions aussi essentielles que la santĂ© et l’environnement nous pourrons faire confiance aux mĂ©dias publics. HĂ©las, la crise d’identitĂ© actuelle n’est pas prĂšs de s’estomper. Par exemple, plus personne ne sait trĂšs bien Ă  quoi sert France 2 ! J’ajoute que les ressources budgĂ©taires croissent plus faiblement que les ressources propres, ce qui ne peut que conduire Ă  faire la part belle aux recettes publicitaires et Ă  l’audience, au dĂ©triment de l’indĂ©pendance de ces mĂ©dias et de leur esprit public. Ma question est donc la suivante quel est votre point de vue sur la loi que nous avons adoptĂ©e il y a quelques annĂ©es afin de dĂ©finir les parts respectives des recettes publicitaires et des ressources publiques de France TĂ©lĂ©visions. À quelle Ă©volution devons-nous nous attendre selon vous ? Il existe, en revanche, un domaine oĂč vous avez parfaitement rĂ©ussi le verrouillage et le noyautage de l’audiovisuel public. Dans les couloirs on ne croise plus que des anciens membres de cabinets ministĂ©riels et des gens qui ont proclamĂ© leur affinitĂ© avec l’UMP. Croyez-vous que ce soit bon au moment oĂč nous avons, plus que jamais, besoin d’un audiovisuel public indĂ©pendant ? Quel dommage, Ă©galement, de laisser Ă  l’abandon RFI dont le potentiel est pourtant extraordinaire. La radio est un mĂ©dia d’avenir, dont on connaĂźt dĂ©jĂ  la puissance en Afrique. Nous devons donc Ă©pauler RFI dans la pĂ©riode difficile qu’elle traverse. S’agissant de la crise de la presse Ă©crite, personne n’ignore les difficultĂ©s qui affectent LibĂ©ration, mais nous devons aussi nous soucier de L’HumanitĂ© et de France Soir – c’est tout un modĂšle traditionnel de la presse Ă©crite qui est aujourd’hui remis en cause. Notre dĂ©mocratie a besoin d’une information diversifiĂ©e, pluraliste et vivante. À cause du dĂ©veloppement des participations croisĂ©es, le nombre des acteurs de la presse Ă©crite a diminuĂ©. Face aux dĂ©fis technologiques de l’ùre numĂ©rique c’est un vĂ©ritable plan Marshall en faveur de la presse Ă©crite qu’il faudrait lancer. Faute de quoi, nous ne communiquerons bientĂŽt plus que par textos. Quelles sont, Monsieur le ministre, vos intentions en la matiĂšre. M. Patrick Braouezec – Je partage l’inquiĂ©tude de mon collĂšgue sur l’indĂ©pendance et la dĂ©ontologie des mĂ©dias. Je pense notamment Ă  la mĂ©diatisation Ă  outrance de certaines opĂ©rations policiĂšres sur les chaĂźnes publiques, mĂ©diatisation qui a suscitĂ© de trĂšs vives rĂ©actions de la part du service international des journalistes. À deux reprises, des journalistes ont Ă©tĂ© presque convoquĂ©s pour assister Ă  un dĂ©ploiement des forces de l’ordre digne d’une fiction tĂ©lĂ©visĂ©e. Comme l’ont soulignĂ© certains policiers, cette mĂ©diatisation peut ĂȘtre contre-productive et la campagne de 2002 a dĂ©montrĂ© tous les dangers d’une telle politique spectacle. Pouvez-vous nous indiquer votre position Ă  ce sujet, Monsieur le ministre ? J’en viens aux inquiĂ©tudes du syndicat national des journalistes de Radio France face aux nouvelles coupes budgĂ©taires qui ont Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©es. Pour la premiĂšre fois, les journalistes de France Bleu, qui sont Ă©galement les correspondants de France Inter et de France Info, devront rĂ©duire le volume des informations ! Les reportages des radios locales reprĂ©sentent pourtant la moitiĂ© du temps d’antenne pour l’information. Quelle catastrophe pour une radio de service public pendant une annĂ©e Ă©lectorale ! Je prĂ©cise que cette situation a entraĂźnĂ©, le 26 septembre dernier, une grĂšve sans prĂ©cĂ©dent. J’en viens Ă  la TNT un des articles du projet de loi que vous nous prĂ©senterez bientĂŽt prĂ©voit l’attribution d’un bonus aux chaĂźnes historiques, M6, TF1 et Canal +, en Ă©change d’un abandon rapide de la frĂ©quence analogique. Un tel bonus n’est pas du goĂ»t des nouveaux entrants, AB Groupe, BFM TV, BollorĂ© et NRJ Group qui s’insurgent contre les risques de dĂ©stabilisation et de confiscation de la TNT. Les indĂ©pendants » ont d’ailleurs adressĂ© un courrier au Premier ministre, par lequel ils dĂ©noncent vivement le renforcement de la position dominante des trois groupes historiques ». En quoi une telle compensation pourrait-elle se justifier, Monsieur le ministre, puisque les extinctions de l’analogique ne seront validĂ©es que dans l’hypothĂšse oĂč l’équipement des foyers aura atteint une proportion telle que ces Ă©diteurs ne pĂątiront pas d’un passage au tout numĂ©rique », et puisqu’un canal bonus » a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© attribuĂ© aux trois chaĂźnes historiques lors du lancement de la TNT ? Les inquiĂ©tudes sont grandes, Monsieur le ministre, notamment dans ma circonscription oĂč de nombreux groupes sont implantĂ©s. M. Gilles Artigues - Je m’inquiĂšte, moi aussi, de la situation de la presse Ă©crite. Nous souhaiterions la tenue rapide d’états gĂ©nĂ©raux qui devraient Ă©galement concerner la presse rĂ©gionale, oĂč certains regroupements n’ont pas tenu bon. Dans ma ville de Saint-Étienne, l’imprimerie du groupe Le ProgrĂšs est appelĂ©e Ă  se fondre dans un ensemble plus vaste, sans doute au dĂ©triment de sa rĂ©activitĂ© et du service fourni aux lecteurs. J’ajoute que ce secteur est menacĂ© par l’arrivĂ©e sur le marchĂ© de quotidiens gratuits, d’abord Ă  Paris et maintenant en province. Qu’en pensez-vous Monsieur le ministre ? J’en viens Ă  la crĂ©ation de la CII pourquoi n’avez-vous pas saisi cette occasion pour rationaliser notre paysage audiovisuel extĂ©rieur, qu’il s’agisse de TV 5 Monde, de Canal France international ou de la radio en langue arabe de RMC, filiale de RFI ? Pourquoi ne pas avoir mutualisĂ© les moyens actuellement disponibles ? Il existe hĂ©las bien d’autres interrogations, notamment sur les zones non couvertes par la TNT ou par Radio bleu – je pense par exemple Ă  ma circonscription. Quelles mesures envisagez-vous, Monsieur le ministre, pour dĂ©velopper ces rĂ©seaux ? Sur quels critĂšres vous appuierez-vous ? Autre sujet d’inquiĂ©tude les centres de formation des apprentis, qui ne figurent pas dans ce projet de loi au motif qu’ils sont gĂ©rĂ©s par les chambres consulaires. Le groupe UDF a dĂ©posĂ© un amendement d’un montant modique et compatible avec votre volontĂ© de ne pas modifier l’assiette de la redevance. Je souhaiterais enfin Ă©voquer l’avenir des chaĂźnes indĂ©pendantes sur le cĂąble et le satellite qui ont Ă©tĂ© omises dans le projet de loi qui va venir en discussion devant le SĂ©nat. Vous avez prĂ©vu des avantages pour les opĂ©rateurs analogiques, oubliant que les chaĂźnes indĂ©pendantes placent elles aussi de grands espoirs dans les nouveaux modes de diffusion numĂ©rique. Elles n’ont pas Ă©tĂ© autorisĂ©es Ă  exploiter la TNT nationale et leurs chances d’accĂ©der Ă  la TNT locale sont minces. Il y va pourtant du maintien du pluralisme. M. Jacques Myard - Le français est un vecteur stratĂ©gique de notre influence, il est donc normal que nous nous appuyions sur lui ! Que pensez-vous donc de la diffusion par certains quotidiens nationaux de supplĂ©ments en langue Ă©trangĂšre ? Je pense notamment Ă  un grand quotidien national
 En avez-vous tenu compte dans l’attribution des aides Ă  la presse ? Je vois mal pourquoi les pouvoirs publics se feraient le relais d’une influence Ă©trangĂšre. M. Henri Nayrou - S’agissant des radios associatives le ministre a fait Ă©tat d’une augmentation de 1,45 % du fonds de soutien Ă  l’expression radiophonique mais est-il exact que le montant de la taxe sur laquelle le fonds est assis a crĂ» de 8 % par an ? OĂč est passĂ©e la diffĂ©rence ? La Cour des comptes n’a pas manquĂ© de pointer cette anomalie ! Est-il Ă©galement exact que cette taxe ait rapportĂ© 25,1 millions d’euros en 2005 alors que la commission chargĂ©e d’attribuer le fonds ne s’est prononcĂ©e que sur 24,75 millions d’euros et que le budget 2006 faisait Ă©tat de 23,75 millions d’euros ? Une fois encore, pourquoi une telle erreur ? Jugez-vous Ă©galement normal que les professionnels demandent de leur cĂŽtĂ© une enveloppe globale de 28 millions ? S’agissant de l’AFP quel est votre avis sur ses missions, ses moyens et son avenir ? Quel bilan dressez-vous du contrat d’objectifs et moyens signĂ© en novembre 2003 ? Comme nos collĂšgues l’ont dĂ©jĂ  soulignĂ©, la situation de la presse Ă©crite est dramatique – le rapport Le Ridant de 2004 l’a bien montrĂ© ! Les ventes des quotidiens ont chutĂ© de 2,1 % en 2005, et celles de magazines de 2,8 %. En 2006, la situation ne fait hĂ©las que se dĂ©grader encore selon le Financial Times, Internet est dĂ©jĂ  devenu le principal fournisseur d’informations pour les lecteurs europĂ©ens. En rĂ©ponse, vous n’avez Ă©noncĂ© que quelques mesures de prĂ©vention, et vous vous ĂȘtes bornĂ©s Ă  Ă©noncer des chiffres. Votre budget ne s’élĂšve qu’à 164,58 millions d’euros contre 172,33 l’an dernier, soit une baisse de 4,5 %. Vos mesures ne sont que des cautĂšres sur une jambe de bois ! RĂ©pondons en effet aux quatre questions des journalistes de base oĂč, quand, comment, pourquoi ? Pourquoi ? Tout le monde le sait ! Et je n’y reviendrai pas. Comment ? MalgrĂ© le sabotage actuel de ce levier de la dĂ©mocratie citoyenne, vous versez des aides Ă  des entreprises privĂ©es qui ne font pas du pluralisme et de la libertĂ© Ă©ditoriale l’une de leurs prioritĂ©s. De mĂȘme, oĂč est l’équilibre entre l’interventionnisme de l’État, ce tonneau des DanaĂŻdes, et le libĂ©ralisme qui incite Ă  la concentration et aux arrangements entre actionnaires aux dĂ©pens de l’intĂ©rĂȘt des lecteurs ? OĂč se trouvent les effets de levier ? Des aides ciblĂ©es ne seraient-elles pas plus efficaces qu’une aide gĂ©nĂ©rique Ă  la modernisation, vĂ©ritable supercherie budgĂ©taire ? Quant aux contrats d’objectifs et de moyens, personne ne sait de quoi demain sera fait ! M. le Ministre – L’action que nous menons en faveur de la presse, Monsieur Mathus, mĂ©rite mieux qu’une caricature sommaire. Notre objectif, c’est le pluralisme. D’une semaine sur l’autre, selon les circonstances, la concentration est crainte ou souhaitĂ©e. Je crois comprendre que vous la souhaitez
 Le pluralisme sous-tend toutes les mesures d’aide publique. Ainsi, la multiplication des chaĂźnes d’information avec la TNT est le fruit des dĂ©cisions prises par ce gouvernement. M. Didier Mathus - Vous n’y ĂȘtes pas pour grand-chose ! M. le Ministre – Si ! À l’époque, personne ne croyait que nous en serions capables, mais, Ă  la lumiĂšre des expĂ©riences effectuĂ©es Ă  l’étranger, nous avons permis le triplement du nombre de chaĂźnes gratuites. M. Didier Mathus – C’est la loi de 2000 qui l’a permis ! M. le Ministre – Aujourd’hui, les chaĂźnes d’information sont en pleine effervescence. Nous devons en anticiper les Ă©volutions, notamment numĂ©riques c’est pourquoi j’ai demandĂ© Ă  M. Tessier d’évaluer et, au besoin, de critiquer les modes d’aide actuels. Loin de toute incantation, nous agissons ! Le projet de loi porte prĂ©cisĂ©ment sur les ressources et les investissements nĂ©cessaires, notamment dans la presse Ă©crite. À l’ùre des nouvelles technologies, rien ne remplacera jamais la signature du journaliste c’est lui qui, en respectant la dĂ©ontologie, est le premier responsable de l’indĂ©pendance d’une publication et de la libertĂ© d’expression. M. le Rapporteur spĂ©cial – TrĂšs bien. M. le Ministre - Je suis choquĂ© que l’on puisse, en matiĂšre d’information, opposer l’audiovisuel public et privĂ©. Chaque rĂ©daction a son propre mode de fonctionnement ! Cela Ă©tant, l’audiovisuel public a certaines missions spĂ©cifiques. Vous nous reprochez d’ĂȘtre incapables d’en dĂ©finir la stratĂ©gie. Au contraire nous en accompagnons l’évolution et lui donnons les moyens d’accomplir sa mission. Quant Ă  l’affectation des uns ou des autres Ă  tel ou tel poste, la vie est faite de mouvement en politique comme dans les mĂ©dias, les gens changent de fonction au fil de leur carriĂšre. L’essentiel, c’est le respect de l’indĂ©pendance de chacun. Vous parlez de plan Marshall nous avons en effet considĂ©rablement augmentĂ© certaines aides. DĂšs que M. Tessier m’aura remis les conclusions de sa mission, j’ouvrirai une discussion avec l’ensemble de la presse, et le Parlement y sera associĂ©. Mon collĂšgue de Bercy ira dans les jours prochains Ă  Bruxelles dĂ©fendre la baisse de la taxation des services d’information en ligne. C’est une mesure essentielle qui doit permettre Ă  chaque rĂ©daction d’adapter sa diffusion et sa rĂ©munĂ©ration Ă  la rĂ©volution numĂ©rique. M. Braouezec Ă©voque le traitement de la violence dans les mĂ©dias. Chaque journaliste en est individuellement responsable. Il y a le besoin lĂ©gitime d’information, mais force est de reconnaĂźtre que l’image dĂ©clenche aussi parfois l’évĂ©nement. C’est Ă  chaque rĂ©daction de respecter les principes Ă©lĂ©mentaires de la dĂ©ontologie que je n’ai pas Ă  rappeler je ne suis pas un ministre de l’information ! M. Patrick Braouezec - Je faisais rĂ©fĂ©rence aux deux interventions policiĂšres qui ont eu lieu au petit matin aux TarterĂȘts et aux Mureaux en prĂ©sence des camĂ©ras, alors que les maires n’étaient mĂȘme pas avertis. M. le Ministre – Chacun sait bien ici que la prĂ©sence des camĂ©ras ne dĂ©pend pas de ceux qui sont filmĂ©s ! Les journalistes sont libres de traiter les sujets qu’ils veulent et de tendre leur micro en toute responsabilitĂ©. En matiĂšre de TNT, c’est notre action qui a permis la multiplication des nouveaux entrants. Toutes les chaĂźnes sont diffĂ©rentes et chacune a ses propres prioritĂ©s budgĂ©taires. Toutefois, des principes juridiques s’imposent. Ne dites donc pas n’importe quoi ! Si nous voulons ĂȘtre au rendez-vous du basculement numĂ©rique en 2011, certains ajustements sont nĂ©cessaires c’est pourquoi le Conseil d’État exige que des contreparties soient donnĂ©es aux chaĂźnes dont les durĂ©es d’autorisation sont rĂ©duites. Quant aux propositions des nouveaux entrants et des chaĂźnes indĂ©pendantes, je les examinerai avec attention. L’articulation de l’information nationale et locale est essentielle Ă  l’attractivitĂ© des chaĂźnes de Radio France, notamment France Bleue. M. Artigues Ă©voque les Ă©tats gĂ©nĂ©raux ; je choisis l’action et l’anticipation. Pour aboutir Ă  l’équilibre entre les chaĂźnes locales et nationales, une nĂ©gociation est en cours sur la modernisation sociale. Dans ce domaine complexe, c’est un prĂ©alable nĂ©cessaire Ă  toute restructuration ou concours direct. Si nous sommes prĂȘts Ă  examiner toute proposition, nous veillons Ă  agir. C’est pourquoi les crĂ©dits ont globalement augmentĂ©. Les baisses de certaines lignes ne sont dues qu’à la non-consommation constatĂ©e au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. D’autre part nous anticipons l’évolution du comportement des consommateurs, en matiĂšre de journaux gratuits, par exemple, afin de savoir s’ils prĂ©cĂšdent un achat ou s’ils s’y substituent. Je rends d’ailleurs hommage Ă  toutes les rĂ©dactions, malgrĂ© les conflits qui peuvent exister entre les diffĂ©rents supports d’information. Vous parlez de mutualisation ; j’ai employĂ© le terme de synergie. Il est essentiel de crĂ©er des liens forts entre l’AFP, RFI et France 24. En outre, le rĂŽle des chaĂźnes indĂ©pendantes n’est pas Ă  nĂ©gliger – certaines d’entre elles seront d’ailleurs reçues au ministĂšre. Nous serons au rendez-vous de la haute dĂ©finition bien du retard a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rattrapĂ©. Comme pour le haut dĂ©bit, notre structure administrative est ici un atout. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique a tracĂ© une feuille de route prĂ©cise, et notre calendrier est semblable Ă  celui de la Grande-Bretagne qui prĂ©pare son basculement pour 2012 nous fixons cette Ă©chĂ©ance Ă  novembre 2011. Le systĂšme est Ă©quivalent un basculement rĂ©gion par rĂ©gion, en fonction des constatations locales, l’objectif Ă©tant qu’il n’y ait pas de fracture numĂ©rique. J’étais il y a quelques jours en CorĂ©e, pays dont le systĂšme prĂ©sente des similitudes avec le nĂŽtre. En vue du basculement, la CorĂ©e a votĂ© une loi pour interdire progressivement la fabrication de postes analogiques. Cela a beaucoup choquĂ© les reprĂ©sentants de l’Ofcom, l’homologue britannique du CSA, avec qui j’ai eu l’occasion de m’en entretenir. J’en viens Ă  la question de Jacques Myard. Je n’ai pas Ă  dĂ©cider si un journal publie ou non un supplĂ©ment
 M. Jacques Myard – Il en a le droit. Je m’interroge simplement sur le fait que nous, contribuables, aidions Ă  la propagation d’une culture qui n’est pas la nĂŽtre. M. le Ministre – Il n’y a pas de raison de modifier le systĂšme des aides directes Ă  la presse parce qu’un journal, en l’occurrence Le Monde, dĂ©cide de publier en encart un extrait d’un journal Ă©tranger. M. Jacques Myard – Bien sĂ»r que si ! M. le PrĂ©sident de la commission – Tout le monde a bien compris la question de M. Myard, mais il n’est pas sĂ»r qu’elle soit partagĂ©e. M. Jacques Myard – On enfoncera le clou ! M. le Ministre – M. Nayrou a Ă©voquĂ© les radios associatives, auxquelles j’attache une grande importance. Le montant prĂ©visionnel du produit de la taxe alimentant le FSER est fixĂ© Ă  24,1 millions d’euros contre 23,75 millions en 2006. Il sera rĂ©parti entre prĂšs de 600 radios associatives qui remplissent une mission sociale de proximitĂ© et occupent une place particuliĂšre dans notre paysage radiophonique. J’ai assistĂ© Ă  leur congrĂšs il y a quelques semaines en Charente. Le principe de leur indĂ©pendance et de l’automaticitĂ© des aides est important. Une rĂ©forme a Ă©tĂ© conduite pour amĂ©liorer leur fonctionnement et optimiser l’utilisation de leurs ressources, en prĂ©servant l’équilibre gĂ©nĂ©ral du systĂšme. Un grand nombre de problĂšmes administratifs et financiers, comme les retards de versement, sont aujourd’hui rĂ©glĂ©s. J’en viens Ă  l’AFP. En dĂ©pit des dĂ©fis et des difficultĂ©s, l’AFP est l’une des trois premiĂšres agences de presse mondiales. C’est un atout pour le rayonnement de la France et pour le pluralisme de l’information dans le monde. Allez donc au siĂšge de l’AFP quand un Ă©vĂ©nement international important se produit, et regardez le nombre de journaux qui reprennent ses informations l’AFP est vĂ©ritablement une entreprise mondiale. Nous nous sommes engagĂ©s sur l’évolution de nos abonnements jusqu’en 2007 dans le cadre d’un COM qui a Ă©tĂ© signĂ© le 20 novembre 2003. Une nouvelle augmentation des abonnements de l’État Ă  l’AFP est prĂ©vue en 2007 ces derniers s’élĂšvent Ă  plus de 109 millions d’euros, soit une hausse de 1,6 %. L’AFP cherche Ă  se positionner sur les marchĂ©s de la vidĂ©o et du multimĂ©dia. Nous signerons donc un avenant. CautĂšre sur une jambe de bois, je vous laisse la responsabilitĂ© du propos. J’ai moi aussi la passion du pluralisme. Il y a des dĂ©fis, il faut agir avec subtilitĂ© pour rĂ©gler les problĂšmes. Je pense aux quotidiens Ă  faibles ressources publicitaires, comme La Croix ou L’HumanitĂ©, pour laquelle des dispositions spĂ©cifiques ont Ă©tĂ© prises. Des discussions sont en cours sur l’avenir de LibĂ©ration. C’est essentiel, car il s’agit du pluralisme de la presse. Si vous votez ce PLF, des mesures nouvelles pourront ĂȘtre consacrĂ©es Ă  des financements supplĂ©mentaires pour LibĂ©ration ou d’autres organes de presse. Sans interfĂ©rer dans les nĂ©gociations, je souhaite que l’avenir de ce quotidien soit assurĂ©. M. le Rapporteur pour avis - Depuis hier, la Roumanie, qui vient d’accueillir le sommet de la francophonie, ne reçoit plus TV5 monde. Il y a eu rupture de contrat avec le satellite Astra. Quel est votre sentiment lĂ -dessus ? M. le Ministre – Je vais voir comment y remĂ©dier. La diffusion extĂ©rieure s’opĂšre par le cĂąble et le satellite. Internet peut pallier des exclusions, mais ce n’est Ă©videmment pas une rĂ©ponse suffisante. Je vais regarder comment nous pouvons veiller Ă  la diffusion par satellite. M. le PrĂ©sident de la commission – Je remercie le ministre, et je salue l’effort personnel qui est le sien pour assurer les moyens du pluralisme. Je fais mien le souhait de mes collĂšgues de promouvoir les synergies, ainsi qu’une mutualisation des moyens et une simplification des structures partout oĂč cela est possible. Je remercie la presse, les rapporteurs et les intervenants. EXAMEN EN COMMISSION AprĂšs l’audition en commission Ă©largie de M. Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la communication, votre Commission a examinĂ©, au cours de sa sĂ©ance du 2 novembre 2006, les crĂ©dits de la mission MĂ©dias. Mission MĂ©dias Suivant l’avis favorable de votre Rapporteur spĂ©cial, elle a adoptĂ© ces crĂ©dits, et vous demande d’émettre un vote favorable Ă  leur adoption. * * * Article additionnel aprĂšs l’article 49 Votre Commission a ensuite examinĂ© un amendement II-96 de votre Rapporteur spĂ©cial, prĂ©voyant que le Gouvernement prĂ©sente, sous forme d’une annexe gĂ©nĂ©rale jaune », un rapport sur l’activitĂ© et les moyens de l’audiovisuel extĂ©rieur. Usant de la facultĂ© que l’article 38 du RĂšglement de l’AssemblĂ©e nationale confĂšre aux dĂ©putĂ©s d’assister aux rĂ©unions des commissions dont ils ne sont pas membres, M. HervĂ© de Charrette a rappelĂ© qu’il Ă©tait favorable Ă  ce qu’une cohĂ©rence soit trouvĂ©e au sujet de l’audiovisuel extĂ©rieur. PlutĂŽt que d’éclater les crĂ©dits entre deux programmes distincts, il serait souhaitable d’établir un rapprochement. En la matiĂšre, le seul bon remĂšde serait l’existence d’un seul programme, avec un seul ministre celui des Affaires Ă©trangĂšres. Si l’on peut comprendre que dans la phase initiale, il Ă©tait nĂ©cessaire d’afficher une volontĂ© politique forte, s’agissant de la chaĂźne d’information internationale et de l’audiovisuel extĂ©rieur, au bout de deux ans, cette distinction ne se justifie plus. L’adoption de l’amendement du Rapporteur spĂ©cial risque d’ĂȘtre un alibi pour maintenir cette prĂ©sentation des crĂ©dits. Votre Rapporteur spĂ©cial a rĂ©pondu que l’objet du document d’information en question dĂ©passe le problĂšme posĂ© par M. HervĂ© de Charrette. Ce document inclura d’autres Ă©lĂ©ments, comme le rĂŽle d’Arte ou celui de France TĂ©lĂ©visions. Votre Commission a adoptĂ© cet amendement. * * * Compte Avances Ă  l’audiovisuel public Votre Commission a examinĂ© un amendement II-97 de votre Rapporteur spĂ©cial, prĂ©voyant de diviser en cinq programmes les crĂ©dits de cette mission, pour que les parts de redevance affectĂ©es Ă  chaque sociĂ©tĂ© ressortent directement du vote du compte spĂ©cial. Votre Rapporteur spĂ©cial a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ©, conforme Ă  la LOLF, que la mission ne se contente pas de distinguer l’affectation de la redevance entre tĂ©lĂ©vision, radio et patrimoine audiovisuel, mais que cette distinction soit opĂ©rĂ©e au profit de chacun des opĂ©rateurs financĂ©s par la redevance. Cela permettra de se passer du vote d’un article de seconde partie en loi de finances, vote redondant avec celui sur le compte. Votre Commission a adoptĂ© cet amendement. Puis, elle a adoptĂ© les crĂ©dits de la mission Avances Ă  l’audiovisuel public, ainsi modifiĂ©s, et vous demande d’émettre un vote favorable Ă  leur adoption. * * * Article 63 RĂ©partition, au profit des organismes de l’audiovisuel public, des ressources de la redevance audiovisuelle Texte du projet de loi Pour l’exercice 2007, la rĂ©partition entre les organismes du service public de la communication audiovisuelle, des recettes prĂ©visionnelles, hors taxe sur la valeur ajoutĂ©e, de la redevance audiovisuelle, est Ă©tablie comme suit France TĂ©lĂ©visions 1 879,52 millions € Radio France 508,20 millions € Radio France internationale 56,53 millions € ARTE-France 209,92 millions € Institut national de l’audiovisuel 78,80 millions € TOTAL 2 732,97 millions € ExposĂ© des motifs Le prĂ©sent article a pour objet de dĂ©finir, pour l’annĂ©e 2007, la rĂ©partition entre les organismes du service public audiovisuel des ressources prĂ©visionnelles de redevance audiovisuelle, en application de l’article 36 de la loi organique relative aux lois de finances. Observations et dĂ©cision de la Commission Suivant l’avis favorable de votre Rapporteur spĂ©cial, votre Commission a adoptĂ© cet article sans modification, et vous demande d’émettre un vote favorable Ă  son adoption. * * * AprĂšs l’article 63 Votre Commission a rejetĂ© un amendement de M. Didier Migaud prĂ©voyant que l’avis d’imposition de la redevance est Ă©mis avec celui de l’impĂŽt sur le revenu, votre Rapporteur spĂ©cial s’étant dĂ©clarĂ© dĂ©favorable. Articles additionnels aprĂšs l’article 63 Votre Commission a examinĂ© un amendement II-93 de la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales, prĂ©voyant d’exonĂ©rer du paiement de la redevance les centres de formation des apprentis. Votre Rapporteur spĂ©cial tout en dĂ©clarant comprendre la logique de cet amendement, a rappelĂ© qu’il existe une diffĂ©rence statutaire entre les centres de formation d’apprentis CFA et les Ă©tablissements scolaires. Par ailleurs, le code du travail prĂ©voit dĂ©jĂ  une possibilitĂ© d’exonĂ©ration, quand les CFA ont conclu une convention avec un ou plusieurs Ă©tablissements d’enseignement. Le PrĂ©sident Pierre MĂ©haignerie, tout en comprenant cet argument, a rappelĂ© que les centres de formation d’apprentis souffrent d’un vrai dĂ©ficit de considĂ©ration. MĂȘme s’il ne convient pas d’étendre, par principe, le champ des exonĂ©rations, il s’est dĂ©clarĂ©, compte tenu de la situation particuliĂšre de l’apprentissage, favorable, Ă  titre personnel, Ă  cet amendement. Votre Commission a alors adoptĂ© cet amendement. Puis, elle a examinĂ© un amendement II-98 de votre Rapporteur spĂ©cial, prĂ©voyant que les avenants aux contrats d’objectifs et de moyens seront transmis systĂ©matiquement au Parlement, dans les mĂȘmes conditions que les contrats eux-mĂȘmes. Votre Rapporteur spĂ©cial a soulignĂ© que l’exemple de France TĂ©lĂ©visions, oĂč des modifications lourdes du contrat d’objectifs et de moyens sont intervenues, montre tout l’intĂ©rĂȘt de la transmission des avenants aux contrats, Ă  des fins de contrĂŽle parlementaire. Votre Commission a adoptĂ© cet amendement. Votre Rapporteur spĂ©cial a alors prĂ©sentĂ© le projet de contrat d’objectifs et de moyens COM entre Radio France et l’État, transmis aux fins d’avis. Ce projet de contrat pour la pĂ©riode 2006–2009 a Ă©tĂ© approuvĂ© par le conseil d’administration de l’entreprise le 12 juillet dernier. Ce document, qui n’est peut-ĂȘtre pas parfait, ne mĂ©rite pas de reproches forts. Pour autant, il convient de considĂ©rer que – ce COM a bien Ă©tĂ© transmis aux commissions compĂ©tentes des deux assemblĂ©es, conformĂ©ment Ă  la loi ; – il convient aux deux parties signataires lesquelles n’attendent que l’avis de la Commission pour le signer ; – s’il n’est pas rĂ©volutionnaire, il a le mĂ©rite d’exister, six ans aprĂšs le vote de la loi et comporte des orientations tout Ă  fait positives en termes de service public et de gestion d’entreprise ; – il permet de trouver une solution acceptable pour le financement des lourds travaux de la Maison de la Radio, qui ne pĂ©nalise pas le dĂ©veloppement de l’entreprise et rend prĂ©visible les besoins de financements publics Ă  horizon 2013 ; – Radio France s’y engage Ă  moderniser sa politique sociale Ă  effectifs constants sur la durĂ©e du COM ; – il comporte enfin des indicateurs de performance, certes perfectibles, et parfois un peu littĂ©raires, mais qui sont sĂ©rieux et s’articulent bien avec ceux figurant dans le projet annuel de performances de la mission Avances Ă  l’audiovisuel public. Votre Commission a ensuite donnĂ© un avis favorable au contrat d’objectifs et de moyens de Radio-France. * * * AMENDEMENTS ADOPTÉS PAR LA COMMISSION AprĂšs l’article 49 Amendement II-96 rĂ©sentĂ© par M. Patrice Martin-Lalande, Rapporteur spĂ©cial au nom de la commission des Finances InsĂ©rer l’article suivant Le Gouvernement prĂ©sente, en annexe gĂ©nĂ©rale au projet de loi de finances de l’annĂ©e, un rapport annuel sur l’activitĂ© et les moyens de l’audiovisuel extĂ©rieur. Ce rapport retrace les crĂ©dits publics affectĂ©s, directement ou indirectement, Ă  des opĂ©rateurs audiovisuels et comporte une information actualisĂ©e sur les synergies mises en Ɠuvre entre les diffĂ©rents intervenants et sur le positionnement des tutelles de chaque entreprise. Article 36 État D Mission "Avances Ă  l’audiovisuel public" Amendement II-97 prĂ©sentĂ© par M. Patrice Martin-Lalande, Rapporteur spĂ©cial au nom de la commission des Finances I. Supprimer les programmes TĂ©lĂ©vision », Radio » et Patrimoine audiovisuel » II. CrĂ©er les cinq programmes suivants France TĂ©lĂ©visions », ARTE-France », Radio France », Radio France internationale » et Institut national de l’audiovisuel » III. En consĂ©quence, modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crĂ©dits de paiement en euros Programmes + - TĂ©lĂ©vision Radio Patrimoine audiovisuel France TĂ©lĂ©visions nouveau ARTE–France nouveau Radio France nouveau Radio France internationale nouveau Institut national de l’audiovisuel nouveau TOTAUX SOLDE 0 EXPOSÉ SOMMAIRE L’an dernier, le compte de concours financiers Avances Ă  l’audiovisuel public Ă©tait prĂ©sentĂ© au Parlement sous la forme d’une mission monoprogramme, et ce en violation de la lettre comme de l’esprit de la LOLF. À la suite des critiques formulĂ©es par le Rapporteur spĂ©cial de la commission des Finances et de la dĂ©cision du Conseil constitutionnel du 29 dĂ©cembre 2005, cette mission est dĂ©sormais constituĂ©e de trois programmes regroupant les cinq opĂ©rateurs financĂ©s par le compte de concours financier le programme TĂ©lĂ©vision rĂ©unissant France TĂ©lĂ©visions et ARTE France, le programme Radio rĂ©unissant Radio France et Radio France internationale et le programme Patrimoine audiovisuel pour l’Institut national de l’audiovisuel. Si cette situation est dĂ©jĂ  plus satisfaisante, la logique de la LOLF doit ĂȘtre totalement respectĂ©e, chaque opĂ©rateur bĂ©nĂ©ficiant d’une affectation du produit de la redevance devant disposer d’un programme distinct. Cet amendement vise donc Ă  structurer la mission en autant de programmes que d’opĂ©rateurs c’est-Ă -dire cinq, et ce pour deux raisons principales – d’une part, un tel dĂ©coupage permettrait de se passer du vote, redondant avec celui sur le compte de concours financiers, de l’article de deuxiĂšme partie procĂ©dant Ă  la rĂ©partition du produit de la redevance entre les cinq opĂ©rateurs Ă  savoir l’article 63. En effet, les nouvelles possibilitĂ©s d’amendement ouvertes par l’article 47 de la LOLF rendent cet article superflu ; – d’autre part, il permettrait d’inciter Ă  une harmonisation poussĂ©e entre les dispositifs de performance de chaque programme et les contrats d’objectifs et de moyens que chaque opĂ©rateur doit, selon l’article 53 de la loi du 30 septembre 1986 modifiĂ©e, relative Ă  la libertĂ© de communication, signer avec l’État. Dans une perspective de revalorisation de cet outil indispensable que constitue le contrat, l’existence d’un programme par opĂ©rateur doit permettre d’établir un lien direct entre celui-ci et le projet annuel de performances prĂ©sentĂ© chaque annĂ©e au Parlement lors de l’examen du projet de loi de finances. La mission Avances aux organismes de l’audiovisuel public devrait, en consĂ©quence, ĂȘtre constituĂ©e d’un programme pour France TĂ©lĂ©visions, un pour Radio France, un pour Arte-France, un pour Radio France Internationale et enfin un programme pour l’Institut national de l’audiovisuel. AprĂšs l’article 63 Amendement II-98 prĂ©sentĂ© par M. Patrice Martin-Lalande, Rapporteur spĂ©cial au nom de la commission des Finances InsĂ©rer l’article suivant Dans la premiĂšre phrase de l’avant-dernier alinĂ©a du I de l’article 53 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative Ă  la libertĂ© de communication, aprĂšs les mots contrats d’objectifs et de moyens », sont insĂ©rĂ©s les mots ainsi que les Ă©ventuels avenants Ă  ces contrats ». Amendement II-93 prĂ©sentĂ© par Mme Chantal BourraguĂ©, rapporteure pour avis au nom de la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales des crĂ©dits des mĂ©dias, MM. Dominique Richard et Gilles Artigues InsĂ©rer l’article suivant Dans le d du 2° de l’article 1605 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, aprĂšs les mots l’État », sont insĂ©rĂ©s les mots ainsi que par les centres de formation des apprentis ». La perte de recettes pour les organismes publics de l’audiovisuel est compensĂ©e Ă  due concurrence par la crĂ©ation d’une taxe additionnelle aux droits visĂ©s aux articles 575 et 575 A du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES I.– Gouvernement Services du Premier ministre M. HervĂ© DIGNE, conseiller pour les mĂ©dias au cabinet du Premier ministre M. Patrick RAUDE, directeur du dĂ©veloppement des mĂ©dias DDM Mme Emmanuelle BENSIMON, sous–directrice de la communication audiovisuelle Ă  la DDM M. François CASADEBAIG, chef du bureau du rĂ©gime Ă©conomique de la presse et des aides publiques Ă  la DDM MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres M. Philippe ÉTIENNE, directeur gĂ©nĂ©ral de la coopĂ©ration internationale et du dĂ©veloppement M. Richard BOIDIN, directeur de l’audiovisuel extĂ©rieur et des techniques de communication MinistĂšre de l’Économie, des finances et de l’industrie M. Nicolas CALCOEN, directeur–adjoint du cabinet du ministre M. Romain DUBOIS, conseiller technique au cabinet du ministre Mme Françoise MIQUEL, chef de la mission de contrĂŽle gĂ©nĂ©ral Ă©conomique et financier des sociĂ©tĂ©s du service public de la radio et de la tĂ©lĂ©vision M. Bruno BÉZARD, directeur gĂ©nĂ©ral–adjoint de l’Agence des participations de l’État APE M. SĂ©bastien MOYNOT, chef du bureau audiovisuel de l’APE M. Karim MAATOUG, chargĂ© d’affaires Ă  l’APE M. Philippe RAMBAL, responsable de la mission commune accueil aux directions gĂ©nĂ©rales des impĂŽts et de la comptabilitĂ© publique MinistĂšre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l’Industrie M. François LOOS, ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l’Industrie M. Matthieu GALLET, conseiller technique au cabinet du ministre dĂ©lĂ©guĂ© M. Ludovic BERTHELOT, chef du bureau Audiovisuel et multimĂ©dia Ă  la direction gĂ©nĂ©rale des entreprises MinistĂšre de la Culture et de la communication M. Renaud DONNEDIEU de VABRES, ministre de la Culture et de la communication Mme Laurence FRANCESCHINI, directrice–adjointe du cabinet du ministre Mme Karine BLOUET, conseillĂšre technique au cabinet du ministre M. Fayçal DAOUADJI, conseiller parlementaire MinistĂšre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l’AmĂ©nagement du territoire M. Christian ESTROSI, ministre dĂ©lĂ©guĂ© II.– AutoritĂ©s de contrĂŽle Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel CSA M. Dominique BAUDIS, prĂ©sident M. Francis BECK, conseiller Mme Marie-Laure DENIS, conseillĂšre M. Philippe LEVRIER, conseiller M. Denis RAPONE, directeur gĂ©nĂ©ral M. Manuel VAZQUEZ, directeur gĂ©nĂ©ral–adjoint M. Antoine GRÉZAUD, directeur de cabinet du prĂ©sident AutoritĂ© de rĂ©gulation des communications Ă©lectroniques et des postes ARCEP M. Jacques DOUFFIAGUES, membre du collĂšge Mme Gabrielle GAUTHEY, membre du collĂšge M. JĂ©rĂŽme ROUSSEAU, chef du service opĂ©rateurs et rĂ©gulation des ressources rares III.– Audiovisuel Groupe France TĂ©lĂ©visions M. Patrick de CAROLIS, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral M. Damien CUIER, directeur de cabinet du prĂ©sident M. Thierry BERT, directeur gĂ©nĂ©ral chargĂ© de la gestion, des finances et des ressources humaines M. RenĂ© MAISONNEUVE, directeur des ressources humaines M. Patrice DUHAMEL, directeur gĂ©nĂ©ral chargĂ© des antennes, du dĂ©veloppement et de la diversification M. Philippe BAUDILLON, directeur gĂ©nĂ©ral de France 2 Mme Maria SANCHEZ PEREZ, directrice financiĂšre de France 2 Mme GeneviĂšve GIARD, directrice gĂ©nĂ©rale de France 3 M. Roger GICQUEL, directeur gĂ©nĂ©ral–adjoint de France 3 M. Alain VAUTHIER, directeur de l’antenne de France 3 Mme Hayet ZEGGAR, directrice gĂ©nĂ©rale de France 4 M. Patrick COHEN, directeur financier de France 4 M. Claude-Yves ROBIN, directeur gĂ©nĂ©ral de France 5 M. Kim PHAM, directeur gĂ©nĂ©ral–adjoint de France 5 M. François GUILBEAU, directeur gĂ©nĂ©ral de RFO M. Yves GARNIER, directeur gĂ©nĂ©ral–adjoint de RFO Mme Anne GRAND D’ESNON, directrice des relations institutionnelles M. Philippe SANTINI, directeur gĂ©nĂ©ral de France TĂ©lĂ©visions PublicitĂ© Arte–France M. JĂ©rĂŽme CLÉMENT, prĂ©sident M. Jean ROZAT, directeur gĂ©nĂ©ral M. Fabrice REBOIS, directeur gĂ©nĂ©ral–adjoint Mme Muriel GUIDONI, dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale aux relations institutionnelles Radio France M. Jean-Paul CLUZEL, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral M. Martin AJDARI, directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© Institut national de l’audiovisuel INA M. Emmanuel HOOG, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral M. Max BENOIT, directeur dĂ©lĂ©guĂ© M. Olivier LOMBARDI, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral La ChaĂźne Parlementaire – AssemblĂ©e nationale M. Richard MICHEL, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral M. Claude BELLEI, rĂ©dacteur en chef Mme Eve-Lise BLANC-DELEUZE, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale Groupe TF1 M. Patrick LE LAY, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral M. Jean-Michel COUNILLON, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Groupe Canal Plus M. Bertrand MEHEUT, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral M. Alexandre BOMPARD, directeur des affaires publiques et des sports M. Olivier ZEGNA-RATA, directeur des relations extĂ©rieures Groupe M6 M. Nicolas de TAVERNOST, prĂ©sident du directoire M. Gilles BOYER, directeur des relations institutionnelles Groupe AB M. FrĂ©dĂ©ric LUSSATO, directeur dĂ©lĂ©guĂ© Groupe RTL M. RĂ©my SAUTER, prĂ©side–directeur gĂ©nĂ©ral M. Charles-Emmanuel BON, directeur du dĂ©veloppement M. Richard ARZT, journaliste Groupe NRJ M. Marc PALLAIN, prĂ©sident du directoire IV.– Audiovisuel extĂ©rieur TV5 Monde M. François BONNEMAIN, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral Radio France internationale RFI M. Antoine SCHWARTZ, prĂ©sident M. Jean-Claude BENOIST, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral France 24 M. Alain de POUZILHAC, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral M. Jean–Yves BONSERGENT, directeur gĂ©nĂ©ral M. David–HervĂ© BOUTIN, directeur des relations extĂ©rieures V.– Presse Ă©crite M. Patrick ANDRÉ, directeur dĂ©lĂ©guĂ© des Messageries lyonnaises de presse M. Nicolas BEYTOUT, directeur de la rĂ©daction du Figaro M. Denis BOUCHEZ, directeur du Syndicat de la presse quotidienne nationale M. Michel COMBOUL, prĂ©sident du Syndicat de la presse quotidienne rĂ©gionale Mme Anne-Marie COUDERC, prĂ©sidente du Syndicat de la presse magazine d’information, directrice gĂ©nĂ©rale de la presse magazine France Hachette Filipacchi associĂ©s M. Philippe DI MARZIO, directeur de l’Union nationale des diffuseurs de presse M. Jean-Baptiste GIRAUD, prĂ©sident et directeur de la rĂ©daction d’Economie Matin Mme Haude d’HARCOURT, chargĂ©e des relations avec les pouvoirs publics au Syndicat de la presse quotidienne rĂ©gionale M. Bruno HOCQUART de TURTOT, directeur gĂ©nĂ©ral du Syndicat de la presse quotidienne rĂ©gionale M. Pierre LOUETTE, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral de l’Agence France–Presse M. Antoine LUDIER, directeur administratif et financier de l’Agence France–Presse Mme Pascale MARIE, directrice du Syndicat de la presse magazine d’information M. Francis MOREL, prĂ©sident du Syndicat de la presse quotidienne nationale, directeur gĂ©nĂ©ral du Figaro M. RĂ©my PFLIMLIN, directeur gĂ©nĂ©ral des Nouvelles messageries de la presse parisienne M. GĂ©rard PROUST, prĂ©sident de l’Union nationale des diffuseurs de presse VI.– Autres entreprises du secteur des mĂ©dias M. Thierry BERNARD, directeur de la communication de TDF M. Giuliano BERRETTA, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral de Eutelsat Communications M. Yves BLANC, directeur de la stratĂ©gie et des relations institutionnelles de Eutelsat Communications M. Jean-Paul BRILLAUD, directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© de Eutelsat Communications M. Michel COMBES, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral de TDF M. Jean-Philippe COURTOIS, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral de Microsoft International M. Jean-François DUPAQUIER, directeur de TV Val d’Oise M. Yves GUILLEMOT, prĂ©sident–directeur gĂ©nĂ©ral d’Ubisoft M. Didier HICK, vice–prĂ©sident du groupe Thomson, accompagne de M. Jean-Luc ARCHAMBAULT M. Arnaud LACAUSSY, directeur de la rĂ©glementation et des Ă©tudes Ă©conomiques de SFR M. David LACOMBLED, directeur des relations institutionnelles de France TĂ©lĂ©com M. Éric LENSEIGNE, vice-prĂ©sident d’Alcatel, accompagnĂ© d’Alban de LOUVENCOURT M. Jean-Baptiste MARTIN et Mme Marie MITTERRAND, fondateurs de CasaDei Productions M. Nick STUBBS, managing director d’Astra Marketing France M. Antoine VILLENEUVE, directeur gĂ©nĂ©ral de la ChaĂźne jeunesse VII.– Autres personnalitĂ©s M. Louis de BROISSIA, sĂ©nateur de la CĂŽte d’Or M. Gilles CRÉMILLEUX, prĂ©sident du Syndicat professionnel des tĂ©lĂ©visions locales hertziennes M. Alain DELABY, directeur du cabinet OPERMIND, et M. Didier FOURNIER, directeur de GIP RECIA, chargĂ©s d’une Ă©tude sur la tĂ©lĂ©vision locale par le conseil rĂ©gional du Centre Mme Isabelle FALQUE-PIERROTIN, prĂ©sidente du Forum des droits de l’internet M. Jean-Michel HUBERT, prĂ©sident du Conseil stratĂ©gique des technologies de l’information M. Jean-Louis MISSIKA, auteur de La fin de la tĂ©lĂ©vision M. HervĂ© PONY, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du Syndicat national de l’édition phonographique M. Jacques PESKINE, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de l’Union syndicale des producteurs de l’audiovisuel M. JoĂ«l de ROSNAY, prĂ©sident exĂ©cutif de Biotics International, auteur de La RĂ©volte du pronĂ©tariat Des mass mĂ©dia aux mĂ©dia des masses M. François SCELLIER, dĂ©putĂ© et prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral du Val d’Oise M. Franck SOLOVEICIK, prĂ©sident du syndicat des entreprises de la distribution des programmes audiovisuels * * *© AssemblĂ©e nationale 1 Voir le rapport d’information de MM. Michel Bouvard, Didier Migaud, Charles de Courson et Jean-Pierre Brard sur la mise en Ɠuvre de la loi organique n° 2001-692 du 1er aoĂ»t 2001 relative aux lois de finances Doc. AN n° 3165, 15 juin 2006. 2 Voir le rapport d’information de MM. Michel Bouvard, Didier Migaud, Charles de Courson et Jean-Pierre Brard sur la mise en Ɠuvre de la loi organique n° 2001-692 du 1er aoĂ»t 2001 relative aux lois de finances Doc. AN n° 1554, mai 2004.3 Voir le commentaire de cet article dans le rapport gĂ©nĂ©ral de M. Gilles Carrez, Rapporteur gĂ©nĂ©ral de votre commission des Finances Doc. AN n° 3363, 12 octobre 2006, Tome II pages 109 Ă  124. 5 Dans le prĂ©sent projet de loi, il s’agit de l’article 63, rattachĂ© Ă  ce rapport spĂ©cial au titre de la mission Avances Ă  l’audiovisuel public. 6 Rapport d’information prĂ©sentĂ© par M. Patrice Martin-Lalande, RĂ©former la redevance, pour assurer le financement de l’audiovisuel français » Doc. AN n° 1019, juillet 2003.7 Une personne exonĂ©rĂ©e n’est pas assujettie Ă  l’impĂŽt, aucun rĂŽle n’est Ă©mis. Une personne dĂ©grevĂ©e voit son impĂŽt automatiquement pris en charge par l’État et un rĂŽle est Ă©mis. 8 Un million de foyers modestes qui payaient la redevance en 2004 ne l’ont plus payĂ© grĂące Ă  la rĂ©forme. Pour une prĂ©sentation complĂšte du dispositif de dĂ©grĂšvement, voir le rapport gĂ©nĂ©ral de M. Gilles Carrez sur le projet de loi de finances pour 2007 Doc. AN n° 3363, 12 octobre 2006, Tome II pages 317 Ă  320. 9 Se rĂ©fĂ©rer au rapport gĂ©nĂ©ral de M. Gilles Carrez, Rapporteur gĂ©nĂ©ral de votre commission des Finances, sur le projet de loi de finances rectificative pour 2005 Doc. AN n° 2720, dĂ©cembre 2005, pages 312 Ă  321. 10 Les articles des rĂŽles de taxe d’habitation et de redevance audiovisuelle ont Ă©tĂ© au titre de 2005 au nombre de dont pour la France mĂ©tropolitaine et pour les dĂ©partements d’outre-mer. S’agissant des entreprises, le dĂ©nombrement effectuĂ© porte sur celles ayant dĂ©clarĂ© au cours de la pĂ©riode considĂ©rĂ©e un montant de redevance audiovisuelle. Ce chiffre s’établit Ă  prĂšs de pour l’annĂ©e 2005, dont prĂšs de professionnels domiciliĂ©s dans les dĂ©partements d’outre-mer. 11 Cette prĂ©vision intĂšgre les mĂȘmes paramĂštres que ceux constatĂ©s pour 2006 les dĂ©grĂšvements, les contrĂŽles, l’impact dĂ©mographique et les Ă©volutions naturelles de la taxe d’habitation. Voir le commentaire de l’article 20 du projet de loi de finances dans le rapport gĂ©nĂ©ral de M. Gilles Carrez prĂ©citĂ© Doc. AN n° 3363, 12 octobre 2006, Tome II pages 317 Ă  320. 12 Voir le rapport gĂ©nĂ©ral de M. Gilles Carrez prĂ©citĂ© Doc. AN n° 3363, Tome II pages 314 Ă  316. 13 Voir le rapport spĂ©cial de M. Jean-Pierre Brard sur les crĂ©dits pour 2007 du programme Coordination du travail gouvernemental Doc. AN n° 3363, annexe n° 12. 14 Sur le fondement d’un audit rĂ©alisĂ© en 2004, le CSA a rĂ©alisĂ© en 2005 une rĂ©organisation complĂšte de sa direction des programmes et engagĂ© une refonte de ses mĂ©thodes et de ses outils informatiques de contrĂŽle. 15 Le total des crĂ©dits ouverts a ainsi baissĂ© de 39,7 millions d’euros en 2002 Ă  35,19 millions d’euros en 2006 – 11,4 % en euros courants. 16 En 2006, le CSA a mĂȘme Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  un effet de ciseaux » d’un cĂŽtĂ©, le plafonnement des reports par la LOLF a rĂ©duit de prĂšs de 3 millions d’euros les crĂ©dits ouverts ; de l’autre cĂŽtĂ©, les charges locatives du CSA ont augmentĂ© de prĂšs de 2 millions d’euros entre 2005 et 2006 en raison de l’augmentation de prĂšs moitiĂ© du loyer de la Tour Mirabeau Ă  la suite du renouvellement du bail par les domaines et de l’assujettissement de ce bail Ă  la TVA. 17 Ces Ă©conomies rĂ©sultent notamment de la remise Ă  plat de l’ensemble des prestations techniques externes du CSA, Ă  la suite de l’intĂ©gration en juillet 2004 des agents auparavant mis Ă  disposition par TDF. 18 Elle comprend, sous l’autoritĂ© de son directeur, assistĂ© d’un chef de service, la sous-direction de la presse Ă©crite et de l’information, la sous-direction de la communication audiovisuelle, la sous-direction du dĂ©veloppement et de la sociĂ©tĂ© de l’information, un dĂ©partement des statistiques, des Ă©tudes, et de la documentation sur les mĂ©dias, ainsi qu’un secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral. 21 Loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative Ă  la libertĂ© de Loi n° 2005-102 du 11 fĂ©vrier 2005 pour l’égalitĂ© des droits et des chances, la participation et la citoyennetĂ© des personnes handicapĂ©es. 23 Voir le compte-rendu fait, lors de la rĂ©union du 19 septembre 2006 de l’audition de M. Patrick de Carolis, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de France TĂ©lĂ©visions, sur l’exĂ©cution du COM de France TĂ©lĂ©visions. 24 Devenu le III de l’article 128 de la loi n° 2005-1720 du 30 dĂ©cembre 2005 portant loi de finances rectificative pour 2005. 25 Sur la pĂ©riode du COM, heures de tĂ©lĂ©vision et plus de heures de radio ont Ă©tĂ© sauvegardĂ©es et conservĂ©es sur supports numĂ©riques. Les objectifs dans ce domaine ont Ă©tĂ© dĂ©passĂ©s de prĂšs de heures sur la pĂ©riode du contrat. En ce qui concerne le dĂ©pĂŽt lĂ©gal des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision et de la radio, la captation concernait, Ă  l’issue du contrat, 40 chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision et 17 radios. 26 Nombre d’indicateurs Ă  caractĂšre technique ou financier coĂ»t de l’heure restaurĂ©e, taux de captation numĂ©rique, coĂ»t de production d’une notice, coĂ»t d’une session de recherche Ă  l’InathĂšque, taux d’autofinancement de la formation ont disparu au profit d’indicateurs nouveaux, fortement orientĂ©s sur le contenu des actions numĂ©risation et protection des supports, pĂ©rimĂštre du dĂ©pĂŽt lĂ©gal, ouverture des fonds, capacitĂ© Ă  diplĂŽmer, rayonnement de la recherche, nouveaux territoires de production, effort de formation interne
 27 À savoir affecter plus de 75 % des dĂ©penses du plan de production et d’achats de programmes Ă  la production. 29 On prĂ©cisera, Ă  toutes fins utile, qu’Euronews, sociĂ©tĂ© basĂ©e Ă  Lyon mais dĂ©tenue par un groupement de tĂ©lĂ©visions publiques europĂ©ennes issues de l’UER, peut difficilement ĂȘtre rĂ©pertoriĂ©e au titre de l’audiovisuel extĂ©rieur, de mĂȘme – bien Ă©videmment –que la chaĂźne RFO, opĂ©rateur de l’outre-mer français. 30 La RAI italienne en dĂ©tient 21,3 %, la RTVE espagnole 18,5 %, la RTR russe 15,5 % et la SSR suisse 9 %.31 La radio, mĂ©dia relativement dĂ©clinant dans les pays dĂ©veloppĂ©s et Ă©mergents, reste en revanche un vecteur puissant dans les pays en dĂ©veloppement Afrique subsaharienne notamment et joue souvent un rĂŽle de premier plan dans les pays en situation de crise ou de post-crise. 32 Outre ce financement assurĂ© sur les crĂ©dits de la mission MĂ©dias, des actions sont menĂ©es dans le cadre du programme SolidaritĂ© Ă  l’égard des pays en dĂ©veloppement de la mission Aide publique au dĂ©veloppement avec l’objectif de favoriser une meilleure diffusion sur les Ă©crans du Sud des programmes que la France a aidĂ© Ă  exister Fonds Sud, Fonds Images Afrique. 33 Elle est principalement diffusĂ©e en ondes longues et en ondes courtes, mais aussi en modulation de frĂ©quence sur douze villes marocaines et par satellite Eutelsat 10° Est. 34 Ces chaĂźnes sont celles de France TĂ©lĂ©visions dont RFO, ARTE France, RTBF, TSR, Radio Canada, TĂ©lĂ© QuĂ©bec et le CIRTEF Conseil International des Radios–TĂ©lĂ©visions d’Expression Française. TV5 QuĂ©bec Canada est une chaĂźne Ă  part, sociĂ©tĂ© purement canadienne qui a l’obligation lĂ©gale de diffuser 15 % de programmes canadiens mais qui utilise plus de 60 % de programmes en provenance de France TĂ©lĂ©visions, contre 30 % en moyenne pour les autres chaĂźnes. 35 Dont 77,8 millions par le cĂąble, les rĂ©seaux MMDS ou l’ADSL et 85,7 millions en rĂ©ception satellitaire. L’Europe est le principal bassin d’audience de la chaĂźne avec 100,3 millions de foyers desservis pour 14,7 millions sur le contient amĂ©ricain, 17,3 millions en Asie, 16,4 millions en Orient, 14,8 millions en Le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres avait, au cours d’exercices prĂ©cĂ©dents, accordĂ© Ă  TV5 Monde des versements exceptionnels visant notamment Ă  renforcer le sous-titrage, prioritĂ© stratĂ©gique de la chaĂźne. Mais, par prudence, sans l’assurance de la pĂ©rennisation de ces mesures et sans financement des autres partenaires, TV5 Monde n’avait que trĂšs partiellement mis en Ɠuvre les dĂ©penses correspondantes. 37 Rappelons que, dans un souci de bonne gestion des deniers publics, votre commission des Finances avait adoptĂ© l’an dernier un amendement rĂ©duisant de 10 millions d’euros les crĂ©dits prĂ©vus dans le projet de loi de finances pour 2006 dans la mesure oĂč un dĂ©marrage au 1er janvier lui semblait peu probable
 38 On rappellera que le projet avait Ă©tĂ© autorisĂ© par la DGCCRF le 25 mai 2005 et que les modalitĂ©s de son financement avaient Ă©tĂ© approuvĂ©es par la Commission europĂ©enne le 7 juin 2005. 39 Au-delĂ  des textes fondateurs traitĂ© du 2 octobre 1990 et contrat constitutif du 30 avril 1991, ARTE a rapidement privilĂ©giĂ© l’orientation europĂ©enne, tant dans l’origine de ses programmes dont 3. % viennent de pays europĂ©ens autres que la France et l’Allemagne, que dans les thĂšmes Loi n° 2005-102 du 11 fĂ©vrier 2005 pour l’égalitĂ© des droits et des chances, la participation et la citoyennetĂ© des personnes handicapĂ©es, posant le principe gĂ©nĂ©ral d’adaptation de la totalitĂ© des programmes tĂ©lĂ©visĂ©s, Ă  l’exception des messages publicitaires, dans un dĂ©lai maximum de cinq ans suivant sa publication, pour toutes les chaĂźnes publiques. 41 On signalera que, pour mieux financer ses films, ARTE France CinĂ©ma s’est associĂ©e avec la Sofica COFINOVA pour crĂ©er un fonds d’investissement destinĂ© Ă  renforcer son soutien Ă  la crĂ©ation cinĂ©matographique et Ă  donner une chance Ă  des Ɠuvres dont la faisabilitĂ© dĂ©pend de son intervention. Ces investissements viennent en complĂ©ment des investissements pratiquĂ©s par la filiale cinĂ©ma dans le cadre de la rĂ©glementation. Sur ces trois premiĂšres annĂ©es, ce fonds a dĂ©jĂ  soutenu 13 films. La moitiĂ© reprĂ©sente des premiers films et 9 ne bĂ©nĂ©ficiaient pas du soutien en coproduction d’une chaĂźne hertzienne. 42 Toutes les chaĂźnes gĂ©nĂ©ralistes, sans exception, ont dĂ©cidĂ© de prendre le virage de la sĂ©rie de 52 minutes et de 26 minutes, ou de formats plus courts. ARTE, qui a innovĂ© avec la sĂ©rie d’avant-soirĂ©e VĂ©nus & Apollon, doit Ă©galement ĂȘtre prĂ©sente sur ce terrain avec VĂ©nus & Apollon – saison 2 en 52 minutes. 43 TF1, France 2, France 3, France 5, ARTE, M6, France 5 et ARTE, chacune avec un canal plein 24h/24. 44 W9 appartient au groupe M6, qui a rĂ©orientĂ© la programmation de cette chaĂźne musicale Ă  destination des 15-34 ans vers une programmation de mini-gĂ©nĂ©raliste Ă  tendance TMC est une chaĂźne gĂ©nĂ©raliste qui s’adresse Ă  tous les publics. Elle est dĂ©tenue Ă  20 % par la principautĂ© de Monaco et Ă  paritĂ© par TF1 et AB pour les 80 % restant qui Ă©taient prĂ©cĂ©demment dĂ©tenus par PathĂ©, cette modification capitalistique ayant Ă©tĂ© autorisĂ©e par le CSA.46 France 4 est issue de la thĂ©matique Festival, complĂ©mentaire des autres chaĂźnes de France TĂ©lĂ©visions et contribuant Ă  renforcer l’offre culturelle et de spectacles vivants en direction des 25-49 ans. 47 Direct 8 est une chaĂźne gĂ©nĂ©raliste du groupe BollorĂ©, spĂ©cialisĂ©e dans la retransmission d’émissions en direct, d’évĂšnements, d’information, de divertissements, ainsi que la dĂ©couverte de nouveaux talents, de la culture et du cinĂ©ma. 48 NRJ 12 est une chaĂźne du groupe NRJ, ayant une programmation de mini-gĂ©nĂ©raliste Ă  destination des moins de 50 ans avec 40 % de musique, du cinĂ©ma, de la fiction et des jeux. 49 NT 1 est une chaĂźne du groupe AB qui diffuse de l’information, des magazines, du divertissement, de la fiction et du cinĂ©ma. Sa convention prĂ©voit des engagements d’investissement dans la production audiovisuelle et cinĂ©matographique dĂšs la premiĂšre annĂ©e, sans montĂ©e en charge. 50 BFM TV est une chaĂźne d’information Ă©conomique du groupe Nextradio, qui Ă©dite la radio Ă©ponyme. 52 I>TĂ©lĂ© est une chaĂźne d’information du groupe Canal +, auparavant proposĂ©e en payant sur le cĂąble et le satellite. 53 Gulli est une chaĂźne jeunesse créée par France TĂ©lĂ©visions et le groupe LagardĂšre, Ă  hauteur de 33 % et le groupe LagardĂšre 66 %. 54 PlanĂšte est un chaĂźne documentaire dĂ©tenue par les groupes Canal+ et France TĂ©lĂ©visions Ă  hauteur respective de 66 % et 34 %.55 Saisine rendue possible par la publication du dĂ©cret n° 2006-1084 du 29 aoĂ»t 2006 pris pour l’application de l’article 17-1 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 et relatif Ă  la procĂ©dure de rĂšglement de diffĂ©rends par le Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel. 56 Dans cette perspective, les coĂ»ts liĂ©s Ă  l’offre pour les chaĂźnes de service public de France TĂ©lĂ©visions et d’ARTE ont Ă©tĂ© prĂ©vus dans leur budget 2007 de ces sociĂ©tĂ©s nationales de production. 57 Lors de l’examen de la loi du 1er fĂ©vrier 1994 instaurant la reconduction simplifiĂ©e » des autorisations article 28-1 de la loi du 30 septembre 1986, le Conseil constitutionnel n’avait d’ailleurs validĂ© cette disposition qu’en raison des garanties dont elle Ă©tait entourĂ©e, notamment la durĂ©e limitĂ©e de la reconduction ainsi accordĂ©e, les possibilitĂ©s de non reconduction offertes au CSA et la nĂ©cessaire nĂ©gociation d’une nouvelle convention Ă  chaque reconduction. 58 Le CSA vient de lancer une consultation publique en vue du lancement d’appels Ă  candidatures pour des services de tĂ©lĂ©vision et de radio en mode numĂ©rique sur l’üle de la RĂ©union. 59 Depuis 2004, l’ouverture aux tĂ©lĂ©visions locales hertziennes de la publicitĂ© pour la grande distribution a favorisĂ© l’arrivĂ©e de nouveaux annonceurs, dans des proportions encore difficiles Ă  Ă©valuer, mais susceptible de gĂ©nĂ©rer des ressources non nĂ©gligeables pour ces chaĂźnes. 60 Il s’agit de TĂ©lĂ© Lyon MĂ©tropole, TĂ©lĂ© Toulouse, Clermont 1Ăšre, TV7 Bordeaux et Ces tĂ©lĂ©visions disposent en gĂ©nĂ©ral d’équipes de trente Ă  cinquante salariĂ©s dont une dizaine de journalistes. L’information est au centre de leur programmation et leur budget s’échelonne de 1 Ă  4 millions d’euros. 62 Canal 8 Le Mans, TV7 Marseille, 7L Montpellier, TĂ©lĂ© Miroir NĂźmes, Angers 7, TĂ©lĂ© Grenoble, OTV OrlĂ©ans et Touraine TĂ©lĂ©vision Tours. 64 Elles ont vocation Ă  couvrir un territoire Ă  dominante rurale, plus Ă©tendu que celui des tĂ©lĂ©visions de ville et elles s’adressent Ă  une communautĂ© prĂ©sentant une cohĂ©sion gĂ©ographique, culturelle, Ă©conomique ou sociale. DotĂ©es de structures plus petites et de moyens plus faibles, leur budget est gĂ©nĂ©ralement compris entre 1,5 et 2 millions d’euros et parfois pris en charge par les collectivitĂ©s locales, en Ă©change d’espaces publicitaires et de prestations diverses de DotĂ©es de structures encore plus petites et de moyens encore plus rĂ©duits, leur budget s’élevait, en 2003, Ă  euros pour TĂ©lĂ© Sud VendĂ©e et Ă  euros pour TĂ©lĂ© 102. Leur mode artisanal est difficilement reproductible. 66 Aux cĂŽtĂ©s des chaĂźnes publiques de RFO, coexistent des tĂ©lĂ©visions cryptĂ©es reprenant les programmes de Canal Plus et des tĂ©lĂ©visions locales privĂ©es en clair. On compte une chaĂźne privĂ©e en clair en Guyane et Ă  la RĂ©union deux Ă  la L’apparition de chaĂźnes locales sur le cĂąble remonte au dĂ©but des annĂ©es 1990 et leur nombre a suivi une progression relativement rĂ©guliĂšre depuis 1994. À ce jour, le CSA a conventionnĂ© environ 100 canaux Le statut juridique des titulaires d’autorisations est trĂšs variĂ© association 34 % des cas, commune 34 %, rĂ©gie municipale ou intercommunale 13 %, sociĂ©tĂ© d’économie mixte 8 %, sociĂ©tĂ© anonyme 7 %, syndicat intercommunal 4 %. 69 Il s’agit des frĂ©quences voisines de celles utilisĂ©es pour la diffusion analogique des chaĂźnes locales diffusĂ©es en mode SECAM.70 DĂ©cret n° 2001-609 du 9 juillet 2001 pris pour l’application du 3° de l’article 27 et de l’article 71 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 et relatif Ă  la contribution des Ă©diteurs de services de tĂ©lĂ©vision diffusĂ©s en clair par voie hertzienne terrestre en mode analogique au dĂ©veloppement de la production d’oeuvres cinĂ©matographiques et audiovisuelles. Ce dĂ©cret a Ă©tĂ© modifiĂ© par celui n° 2001-1329 du 28 dĂ©cembre 2001 afin d’ajouter un nouveau critĂšre permettant de qualifier les achats d’Ɠuvres audiovisuelles relevant de l’indĂ©pendance sont depuis lors exclues du dĂ©compte de la contribution Ă  la production indĂ©pendante, les achats effectuĂ©s, sous certaines conditions, auprĂšs d’entreprises contrĂŽlĂ©es par un Ă©diteur de services. 71 Les programmes dits de stock » sont ceux qui ont un caractĂšre crĂ©atif et patrimonial ; leur intĂ©rĂȘt ne s’épuise pas Ă  la premiĂšre diffusion. Par opposition, les programmes dits de flux » sont ceux qui n’ont pas vocation Ă  ĂȘtre rediffusĂ©s, il s’agit principalement d’émissions de plateaux, de divertissement ou d’information. 72 Voir le rapport spĂ©cial de M. Olivier Dassault sur les crĂ©dits pour 2007 de la mission CinĂ©ma, audiovisuel et expression radiophonique locale Doc. AN n° 3363, annexe n° 7. 73 Sont considĂ©rĂ©s comme producteurs dĂ©pendants ou liĂ©s Ă  des chaĂźnes, les producteurs dont un actionnaire ou groupe d’actionnaires qui dĂ©tient au moins 15 % du capital social ou des droits de vote de l’entreprise de production est Ă©galement actionnaire d’un ou de plusieurs diffuseurs hertziens, du cĂąble ou du satellite. 74 La conclusion d’un accord–cadre en 2005, visant Ă  intĂ©grer du personnel prĂ©caire sur des emplois justifiant une activitĂ© pĂ©renne, a abouti Ă  l’intĂ©gration de 165 ETP et Ă  une diminution concomitante des non permanents. 75 Ce total correspond Ă  l’estimation des financements supplĂ©mentaires demandĂ©s par France TĂ©lĂ©visions au titre non seulement du sous-titrage en faveur des sourds et des malentendants et de la mise en place de la haute dĂ©finition, mais aussi du surcoĂ»t liĂ© Ă  la chaĂźne Via Stella, du financement en coĂ»t rĂ©current de et ses problĂšmes spĂ©cifiques de RFO et France Ô. 76 SurcoĂ»ts Ă  payer pour l’achat de programmes externes fabriquĂ©s en HD et coĂ»t de location des canaux de diffusion par satellite. 78 C’est le dĂ©cret du 7 octobre 2003 qui a initiĂ© le processus d’ouverture de la publicitĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e Ă  de nouvelles catĂ©gories d’annonceurs. Deux dates importantes sont prĂ©vues par le texte le 1er janvier 2004, oĂč l’ouverture est devenue totale pour la presse et partielle pour le livre, partielle et progressive pour la distribution, et le 1er janvier 2007 oĂč l’ouverture sera effective pour la distribution sur les six chaĂźnes gĂ©nĂ©ralistes hertziennes. Reste Ă  fixer la date d’ouverture de la publicitĂ© et la liste des mĂ©dias qui seront autorisĂ©s Ă  promouvoir les films de cinĂ©ma en salles. 79 Le comptabilisation des 12 minutes de publicitĂ© par heure se fait aujourd’hui par heure glissante, et non par heure d’horloge comme ailleurs en Europe, ce qui constitue un frein Ă  l’optimisation des Ă©crans aux heures de grandes Le premier symbole de ce nouvel esprit Ă©ditorial a Ă©tĂ© la mise en place, dĂšs septembre 2005, d’une bande annonce commune pour les soirĂ©es de France TĂ©lĂ©visions autopromotion croisĂ©e des programmes. 81 L’offre de fictions a Ă©tĂ© Ă©tendue afin de mieux identifier les trois cases de premiĂšre partie de soirĂ©e une fiction de prestige et de patrimoine le lundi ; un mercredi mĂ©langeant hĂ©ros rĂ©currents, tĂ©lĂ©films et sĂ©ries innovantes ; une soirĂ©e polars » le vendredi. 82 La chaĂźne recueille en moyenne sur le trimestre, une part d’audience de 0,3 % en ensemble journĂ©e sur le cĂąble, le satellite et la TNT. Sur son cƓur de cible affichĂ© les 25–49 ans, la chaĂźne affiche une part d’audience optimisĂ©e Ă  0,4 %. Elle a enregistrĂ© une croissance ininterrompue de sa part d’audience sur l’univers TNT entre avril et juillet. Ainsi, au cours du mois de juillet marquĂ© par les soirĂ©es en direct des Francofolies, du Festival d’Avignon, et la rediffusion hebdomadaire de Taratata, la part d’audience a atteint 0,9 %.83 La chaĂźne propose les Ă©missions, rĂ©alisĂ©es par les stations de RFO, au public mĂ©tropolitain avec un cƓur de cible que sont les tĂ©lĂ©spectateurs ayant des attaches outre-mer. Mais elle s’adresse Ă©galement au public hexagonal, Ă  qui elle cherche Ă  faire connaĂźtre la rĂ©alitĂ© de l’ On rappellera que le CSA est la seule autoritĂ© compĂ©tente pour la gestion et le contrĂŽle du spectre attribuĂ© Ă  la radiodiffusion et la dĂ©livrance des autorisations d’usage de ces Loi n° 2004-669 du 9 juillet 2004 relative aux communications Ă©lectroniques et aux services de communication audiovisuelle. 86 Pour appuyer les travaux de ce groupe, le CSA a fait dĂ©velopper un outil d’aide Ă  la dĂ©cision en matiĂšre d’optimisation de la bande FM, nommĂ© Algocast ». 88 Par exemple, les modalitĂ©s de sĂ©lection des services sont diffĂ©rentes selon qu’il s’agit de service multiplexĂ©s ou non, en simulcast avec un signal analogique ou À savoir l’extension des zones de couverture des services existants, l’enrichissement de l’offre de services par des donnĂ©es associĂ©es et des nouveaux programmes et, Ă  long terme, la migration gĂ©nĂ©ralisĂ©e de l’analogique vers le Elles ont ainsi appelĂ© Ă  l’utilisation rapide des ressources dĂ©gagĂ©es en bande IIIen estimant notamment prometteuses les capacitĂ©s des technologies de diffusion issues de la norme T-DAB, jugĂ©e dĂ©sormais trop peu efficace, c’est-Ă -dire le T-DMB et le T-DAB+.91 L’aide aux radios associatives, prĂ©vue Ă  l’article 80 de la loi relative Ă  la libertĂ© de communication, est attribuĂ©e par le ministre de la Culture et de la communication. Elle est accordĂ©e aux radios locales associatives accomplissant une mission de communication sociale de proximitĂ©, lorsque les ressources publicitaires de celles-ci sont infĂ©rieures Ă  20 % de leur chiffre d’affaires total. Le FSER est chargĂ© de la gestion de cette Les crĂ©dits du FSER figurent au sein du programme Soutien Ă  l’expression radiophonique locale. Ils sont dotĂ©s de 24 millions d’euros en 2007 contre 23,7 millions d’euros en 2006. Voir le rapport spĂ©cial de M. Olivier Dassault sur les crĂ©dits de la mission CinĂ©ma, audiovisuel et expression radiophonique locale pour 2007 Doc. AN n° 3363, annexe n° 7.93 Tels que la consolidation des emplois, la lutte contre les discriminations, les actions culturelles et Ă©ducatives ou encore, les efforts en faveur de l’environnement et du dĂ©veloppement local. 94 Notamment la fermeture de France Bleu Melun, la modification des programmes du rĂ©seau France Bleu, ou encore le fonctionnement de la rĂ©daction de France Bleu Breiz Comme c’est dĂ©jĂ  le cas sur le cĂąble, les bouquets satellitaire et l’offre triple play en Écoute en streaming, Ă  la demande ou en tĂ©lĂ©chargement, complĂ©mentaire des rĂ©seaux de diffusion en broadcast. 98 La consultation des entreprises chargĂ©es des travaux n’aura lieu que dĂ©but 2007. 99 L’objectif est de faire reconnaĂźtre le diplĂŽme au grade de Master par le ministĂšre de l’Éducation nationale d’ici Ă  la sortie de la premiĂšre promotion en juin 2008. Seront ainsi recrutĂ©s des Ă©tudiants d’un niveau minimum de Bac+ L’INA dĂ©veloppe des activitĂ©s de formation initiale qui vont du BTS Ă  l’enseignement supĂ©rieur. En 2006, il a mis en place un Master en partenariat avec TĂ©lĂ©com Paris et ouvrira une quatriĂšme option BTS sur les mĂ©tiers du montage HabilitĂ© Ă  collecter la taxe d’apprentissage, l’INA contribue au dĂ©veloppement de l’apprentissage dans le secteur audiovisuel en accueillant un nombre croissant d’apprentis en On rappellera que le patrimoine audiovisuel de l’INA a deux origines les fonds en provenance du dĂ©pĂŽt lĂ©gal et les fonds d’archives de tĂ©lĂ©vision et radio provenant des chaĂźnes publiques, auxquels il faut d’ailleurs rajouter un fonds d’actualitĂ©s cinĂ©matographiques. Les profils de ces deux fonds en termes de conservation sont trĂšs diffĂ©rents. Parce que le dĂ©pĂŽt lĂ©gal date de 1995, ses fonds ne connaissent pas de problĂšme particulier Ă  l’heure actuelle car ils sont en format bĂȘta SP ou sous fichiers numĂ©riques MPEG, ces fichiers Ă©tant eux-mĂȘmes reportĂ©s sur des disques optiques ou des supports magnĂ©tiques informatiques. 103 Ce lancement a Ă©tĂ© largement relayĂ© par la presse le jour mĂȘme et dans les semaines qui ont suivi, gĂ©nĂ©rant un encombrement du site
 qui a lui-mĂȘme fait la une des journaux. DĂšs le lancement, les internautes sont allĂ©s nombreux sur le site. Certains souhaitent revoir des moments de la mĂ©moire collective des petites phrases du gĂ©nĂ©ral de Gaulle
 Ă  Bonne nuit les petits »  en passant par les Shadoks ». D’autres viennent poussĂ©s par une curiositĂ© axĂ©e autour de centres d’intĂ©rĂȘts personnels extrĂȘmement La rĂ©activitĂ© de cette offre Ă©ditoriale vis-Ă -vis de l’actualitĂ© a Ă©tĂ© remarquĂ©e, s’agissant par exemple des dossiers sur le Liban ou sur Raymond Devos au moment de sa Des familles de titres connaissent cependant des Ă©volutions nĂ©gatives, depuis plusieurs exercices pour certaines Ă  l’image des magazines TV, qui reprĂ©sentent la part la plus importante de la diffusion les magazines TV subissent en 2005 une baisse de diffusion de 4,6 %, aprĂšs une baisse de 4,2 % en 2004. Les titres de jeunesse sont Ă©galement touchĂ©s par la baisse de la diffusion en 2005 – 9 % pour les titres adolescents – 6,5 % en 2004 et – 2 % pour les magazines enfants. La baisse de diffusion affecte Ă©galement les parentaux – 3,4 %, les titres sciences et dĂ©couverte – 8 %, la presse automobile – 9 % et les masculins – 12 %. 107 La rĂ©forme, introduite par le dĂ©cret n° 2004-1312 du 26 novembre 2004, a permis d’ouvrir cette aide aux publications rĂ©digĂ©es en langues rĂ©gionales en usage en France et de procĂ©der Ă  quelques amĂ©nagements techniques. 108 RĂ©gie par le dĂ©cret n° 2004-595 du 22 juin 2004, l’aide Ă  l’impression dĂ©centralisĂ©e des quotidiens succĂšde au fonds d’aide Ă  la transmission par fac-similĂ© dont l’objet n’était plus pertinent compte tenu de l’évolution des techniques de transmission des donnĂ©es et de la baisse de leur coĂ»t. 109 Cet effort appelle notamment la rĂ©novation du mobilier professionnel, avec l’acquisition de linĂ©aires permettant d’augmenter la surface d’exposition et ainsi d’amĂ©liorer la visibilitĂ© et l’attractivitĂ© des titres de presse prĂ©sentĂ©s Ă  la clientĂšle, avec, en outre, un impact positif sur les conditions de travail. 110 Elles concernent Ă©galement les investissements nĂ©cessaires Ă  la constitution de bases de donnĂ©es Ă  partir des informations contenues dans le journal ou la publication ainsi que l’acquisition du matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  leur exploitation ou Ă  leur Voir le commentaire de cet article dans le rapport gĂ©nĂ©ral de M. Gilles Carrez, Rapporteur gĂ©nĂ©ral de votre commission des Finances Doc. AN n° 3363, 12 octobre 2006, Tome I pages 109 Ă  124. 112 Celles qui remplissent les conditions prĂ©vues aux articles 72 et 73 de l’annexe III au CGI, dans leur rĂ©daction issue du dĂ©cret n° 97-273 du 21 mars Pour bĂ©nĂ©ficier de ce rĂ©gime, les publications doivent aussi avoir obtenu un numĂ©ro d’inscription Ă  la Commission paritaire des publications et agences de presse et une dĂ©cision favorable du directeur des services fiscaux prise sur demande des Ă©diteurs intĂ©ressĂ©s. 114 Il s’agit d’une dĂ©pense rattachĂ©e Ă  titre subsidiaire Ă  la mission MĂ©dias puisque son affectation principale est la mission Sport, jeunesse et vie associative. 115 On rappellera que l’AFP, créée en 1957, constitue la seule agence mondiale non anglo-saxonne et contribue ainsi de façon trĂšs forte au pluralisme de l’information. Ses dĂ©pĂȘches sont reprises dans le monde entier et son rĂ©seau d’information est l’un des plus performants au monde. 116 En 2003, cette revalorisation a Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e Ă  la fin de l’exercice aprĂšs adoption du COM. À partir de 2004, elle a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e aux rĂšglements trimestriels de l’État selon la facturation Ă©mise conformĂ©ment au COM. 117 De plus, l’AFP devrait accĂ©der au fonds d’aide Ă  la modernisation de la presse dĂšs En 18 mois, l’AFP a dĂ» absorber les consĂ©quences financiĂšres de la crĂ©ation globale de 218 postes, reprĂ©sentant 10 % des effectifs, rĂ©sultant Ă  la fois du lancement d’un plan de dĂ©veloppement finalement avortĂ© et du passage aux 35 heures. Le poids de la masse salariale sur le chiffre d’affaires a ainsi pĂ©nalisĂ© lourdement la marge d’exploitation. Sans oublier les effets du mĂ©canisme d’automaticitĂ© du dĂ©roulement des carriĂšres des journalistes liĂ©s Ă  un accord de 2000. Les efforts consentis sur la pĂ©riode 1991–1995 sur les charges de personnel ont ainsi Ă©tĂ© totalement annulĂ©s par la gestion de la pĂ©riode 1997–2001. Du reste, les effectifs supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© rĂ©partis en France, de maniĂšre dissĂ©minĂ©e et peu productive, et non Ă  l’étranger, oĂč ils auraient pourtant Ă©tĂ© plus rentables pour le dĂ©veloppement de l’activitĂ© de l’AFP. 119 Les plus fortes progressions par rapport Ă  2004 proviennent de l’international + 9,2 % avec des augmentations importantes pour le Moyen-Orient 19,1 %, l’Europe 12,7 %, l’AmĂ©rique du Nord et l’AmĂ©rique Latine 11,9 %, AFX 18,4 %. La France FilĂ©as et AFX France exclus progresse de 2,1 %. 120 En 2005, les effets de la convention de dĂ©part en prĂ©retraite ont Ă©tĂ© comptabilisĂ©s en charges exceptionnelles pour 7,9 millions d’euros compte tenu de leur niveau trĂšs Ă©levĂ© sur l’annĂ©e 2005 par rapport aux coĂ»ts de dĂ©part habituellement constatĂ©s par l’agence environ 4 millions d’euros par an. Ces frais Ă©taient normalement constatĂ©s en rĂ©sultat d’exploitation jusqu’alors. Trouvez votre appartement Ă  vendre parmi 45 annonces de particuliers et agences immobiliĂšres. Cliquez sur un type de bien voir plus * Prix net, hors frais notariĂ©s, d'enregistrement et de publicitĂ© fonciĂšre. Recevoir les nouvelles annonces Quel bien acheter Ă  La Roche-sur-Yon ? OĂč acheter proche de La Roche-sur-Yon ? Comment acheter un appartement neuf Ă  La Roche-sur-Yon ? Pour trouver un logement neuf dans la ville et profiter des nouvelles normes d'isolation, consultez nos 24 annonces "appartements neuf Ă  La Roche-sur-Yon". Quel prix au m2 pour un appartement Ă  La Roche-sur-Yon ? En 2021, un appartement se vend en moyenne 4 003€ Ă  La Roche-sur-Yon. Pour en savoir plus sur l'Ă©volution du marchĂ© immobilier dans la ville, consultez notre page dĂ©diĂ©e au prix au m2 Ă  La Roche-sur-Yon. Immobilier La Roche-sur-Yon 85

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