Premierchapitre : Un raisonnement absurde. Camus donne dans ce chapitre sa définition de l’absurde selon Le mythe de Sisyphe. Il analyse le suicide comme une potentielle nécessité face à une condition humaine sans logique et sens. Il pose cette analyse comme une problématique fondamentale pour l’Homme. Achetezet téléchargez ebook Croc-Blanc de Jack London (Fiche de lecture): Analyse complète et résumé détaillé de l'oeuvre: Boutique Kindle - Littérature française : Amazon.fr Chapitrerésumé pour les élèves qui ont opté pour la version abrégée:-) JackLondon (Auteur) Aucun avis client. Donner votre avis. Croc-Blanc, mi-chien, mi-loup, est né sauvage. Capturé petit par un Indien d'Amérique, il découvre la soumission à l'homme. Mais au fond de lui, Croc-Blanc reste indomptable et fier, solitaire et cruel. En réaction à la méchanceté des hommes blancs, il se révèle un combattant Résumépar chapitres. Elle se réfugie chez sa sœur Agathe, mariée et mère d'une petite Lili. No et moi présente l’histoire de Lou Bertignac, une jeune fille de treize ans ayant sauté deux classes. A sa grande surprise, il parle toujours comme un petit garçon. Il y a parfois des journées plus supportables. chapitre1 croc blanc (la piste de la viande) (Résumé ou premières lignes de l'oeuvre) Henry et Bill sont en expédition dans le Grand Nord en compagnie de chiens de traîneau. Retour à la rubrique feuilletons. Retour au menu. oxaJ6. Objectif Saisir les messages universels d’une œuvre jeunesse, découvrir un auteur et le succès d’une œuvre.. 1. L'auteur 1876-1916 Jack London, de son vrai nom John Griffith Chaney est un écrivain américain. Très tôt, il fréquente assidument les bibliothèques et s’initie à la poésie. Il travaille aussi comme pêcheur et fréquente les cabarets. Puis, il s’embarque pour la chasse aux phoques. Son capitaine lui conte les milliers d’histoires des mers qui vont nourrir son imaginaire. Entre vagabondages et emplois éreintants, il rédige enfin Le fils du loup, puis L’Appel de la forêt qui lui amènent la reconnaissance de ses pairs. Croc Blanc paraît en 1906. London meurt d’un empoissonnement du sang, il est l’un des premiers auteurs à faire fortune dans la littérature. Portrait de John Griffith Chaney, dit Jack London 2. L'oeuvre a. Le résumé Croc Blanc est un chien-loup, issu d’un loup et d’une chienne, dans une partie déserte du Grand Nord. Il suit sa meute et la règle naturelle de la vie sauvage, la loi du plus fort soit il tue pour manger, soit il meurt et est mangé. Il porte une admiration sans borne aux humains qu’il appelle les dieux ». Plus tard, chez les indiens, il se distingue radicalement des autres chiens et demeure isolé. Rejeté par les autres, il devient, en réponse à la méchanceté des hommes, un combattant féroce. Il est alors vendu à l'immonde Beauty Smith pour devenir une bête de combat. Il remporte chaque duel jusqu'au jour où il combat un bouledogue, Cherokee. Alors qu’il risque fort de perdre, il est recueilli par Weedon Scott. Grâce à la patience de ses nouveaux maîtres, il découvre l’amour et la fidélité entre un loup et son maître. Croc Blanc s’adapte à la vie de chien de compagnie et fonde sa famille avec une chienne nommée Collie. Remarque L'histoire fait écho à L’Appel de la forêt, dans lequel un chien revient cette fois-ci à l'état sauvage. Loup b. Les thèmes • La loi du plus fort L’univers de Croc Blanc reflète le comportement des êtres humains dans les différentes sociétés des pionniers brutaux et cruels, aux ingénieurs éduqués, des indiens vivant en harmonie avec la nature aux égoïstes et superficiels civilisés. L’évolution du louveteau est aussi une initiation une confrontation aux difficultés de la vie qui s'avère un apprentissage de la loi du plus fort. → En grandissant, le louveteau est confronté aux éléments naturels terrifiants. Peu après, ses rencontres avec les êtres animés se soldent toutes par des étapes effrayantes la mort des lagopèdes ; le combat contre la mère des oisillons, le danger encouru avec la belette… La loi est je tue et je dévore ou je meurs dévoré… De plus, des personnages types incarnent le méchant, le plus fort qu’il convient de terrasser. → Le monstrueux Beauty Smith utilise Croc Blanc pour sa vengeance personnelle, à savoir sa faiblesse face aux autres hommes. Il jubile de sa puissance sur l’animal dont il attise la haine. L’homme est caricaturé par son nom totalement ironique Beauty », par des descriptions qui accentuent la disharmonie de son physique sa mâchoire avait l’air de reposer directement sur la poitrine ». • L'amourLivré à la haine, la violence et la cupidité, Croc Blanc se tourne vers des valeurs nobles que seront l’amour infini et pur. Avec son maître, il est transformé par l’amour que lui portent toute la famille du juge et par l’amour que lui permet la paternité. Croc Blanc a perdu sa sauvagerie au lieu du hurlement sauvage, il laisse entendre les douces modulations de son grondement affectueux ». Le sacrifice de sa liberté dont témoignent ses rêves ne semble pas le faire souffrir puisqu’il dort paisiblement à la fin du roman… • L’éducation Le système de la Loi du plus fort » ne permet pas la réalisation de l’individu puisque seul le plus fort détient une autorité écrasante et aboutit à l’esclavage ou encore le règne de la haine ». Jack London privilégie l’éducation de Scott, fondée sur la confiance et la progression de l'individu. La confiance et le respect permettent la meilleure éducation possible. L'essentiel Au-delà du récit de jeunesse se lisent des messages universels comme ceux de la tolérance et du respect, autant de messages intemporels qui assurent le succès de l’œuvre, ce dont témoignent les adaptations cinématographiques multiples. Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours ! Au bord du fleuve 1/ La louve avait prévenu ses compagnons de l’arrivée des hommes. Elle avait entendu la première le son des voix humaines et les aboiements des chiens. La meute de loups s’était enfuie. Le chef, un grand loup gris, courait en tête. Il grondait et montrait les crocs chaque fois qu’un jeune loup essayait de le dépasser. Seule la louve pouvait courir à ses côtés, mais chaque fois que le grand loup s’approchait trop d’elle, elle le mordait à l’épaule. A la gauche de la louve, il y avait un vieux loup couvert de cicatrices qui n’avait plus qu’un œil. Un autre jeune loup de trois ans, fort et souple, essayait de s’approcher de la louve malgré les coups de crocs et les grondements du chef et du vieux loup. Ce jour là, ils parcoururent un grand nombre de kilomètres. A l’arrière, les plus faibles suivaient péniblement. Les plus forts marchaient devant. On aurait dit une armée de squelettes qui avançait comme des mécaniques. Ils continuèrent leur course toute la nuit et le jour suivant. Ils avaient faim. A travers ce désert blanc et froid, ils avançaient, cherchant d’autres proies. Enfin, dans une plaine au bord de la rivière glacée, ils rencontrèrent un troupeau d’élans. Ils se battirent avec un gros mâle. Le grand élan, surpris, fut attaqué de tous côtés. Il se roula dans la neige, distribua des coups de corne et de sabots. Mais il s’effondra, un loup déchirant sa gorge. Le sang coula et il fut dévoré. C’était une chance pour les loups affamés car cet élan était énorme et il y eut assez de nourriture pour les quarante estomacs. Ils purent enfin se reposer. Les jeunes mâles recommencèrent à jouer et à se battre. Au bout de quelques jours, la meute se sépara en deux groupes qui partirent chacun dans une direction. 2/ Le troupeau conduit par le grand chef, la louve et le vieux loup borgne – Un Œil – se dirigea vers l’Est, vers le fleuve Mackenzie et la région des lacs. Chaque jour, mâles et femelles disparaissaient deux par deux. La louve et Un Œil coururent deux jours entiers autour d’un camp indien. La louve était attirée par les hommes. Mais un coup de fusil claqua et ils s’enfuirent sur les berges du Mackenzie. La louve grossissait. Elle courait moins vite et moins longtemps et elle cherchait de plus en plus à s’isoler. Elle cherchait une cachette. A quelques centaines de mètres de la rivière, elle découvrit enfin un endroit en haut de la falaise dans un creux bien sec. Elle entra dans cette petite grotte, renifla dans tous les coins puis se laissa tomber. Un Œil la regardait mais restait à l’entrée. Quand il eut faim, il fit signe à la louve de venir chasser avec lui. C’était le printemps, la neige commençait à fondre et il savait qu’il trouverait facilement une proie. Mais la louve ne voulut pas se lever alors il s’allongea et s’endormit. La faim le réveilla. Un Œil rampa vers la louve et essaya de la décider à sortir. Elle montra les crocs. Alors il partit seul pour chasser. Il couru toute la journée dans la neige molle et sur la glace. Il vit des lièvres mais ne put pas les attraper. Quand il revint à l’entrée de la caverne, il entendit des sons faibles. Il essaya de s’approcher de la louve qui grondait et il entendit des petits cris. Il se roula en boule pour dormir et le lendemain, il aperçut cinq petits louveteaux vivants entres les pattes de la louve. Il renifla vers sa nouvelle famille. La mère, inquiète, le surveillait et grognait elle savait que certains pères loups se jettent sur leurs petits pour les dévorer. Elle interdisait à Un Œil d’approcher. Alors Un Œil repartit pour chercher de la nourriture. pour tout savoir sur le loup en France 3/ Après avoir parcouru plusieurs kilomètres, le loup trouva enfin des traces d’oiseau. Mais ces traces étaient larges et il comprit que c’était un gros oiseau et que la bagarre serait difficile. En avançant doucement dans les hautes herbes au bord du fleuve, il se trouva soudain nez à nez avec un héron. L’oiseau essaya de s’envoler mais le loup le renversa par terre d’un coup de patte, se jeta sur lui et le saisit entre ses dents. Le héron se débattit un court moment et le loup commença à le manger. Puis il se souvint tout à coup de sa famille et reprit le chemin de la grotte en traînant sa proie. Il trottait joyeusement quand il aperçut un beau lynx au milieu du chemin. Le loup Un Oeil s’aplatit sur le sol et avança en rampant. Il déposa l’oiseau et regarda. Le lynx voulait attaquer un porc-épic. L’animal était enroulé dans son épaisse armure d’épines. Le lynx attendit, complètement immobile, pendant plus d’une heure. Soudain, le porc-épic pensa que son ennemi était parti et il commença à se dérouler. Alors le lynx frappa, rapide comme la foudre. Ses griffes déchirèrent le ventre du porc-épic mais celui-ci réussit à lui planter des épines dans sa patte. Le lynx recula en hurlant de douleur mais attaqua de nouveau. Des épines se plantèrent dans son nez. Alors il s’enfuit en traînant son museau ensanglanté dans la neige. Un Œil se décida à avancer vers le porc-épic qui s’était enroulé. Le pauvre animal était blessé et le loup savait qu’il était dangereux ; alors il le laissa tranquille. Il repartit avec l’oiseau et arriva à la grotte. Il donna sa proie à la louve qui comprit qu’Un Œil était un bon père et le laissa entrer. fin du chapitre 2 Télécharger — PDF croc-blanc-ch-2 — PDF Opendyslexic croc-blanc-ch-2-opdys — PDF lignes colorées croc-blanc-ch-2-lc CROC BLANC adapté facile à lire LE LIVRE >>>>> 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID D2EFW4DAuBbtxE2RIjOUqV50dW7hHwlvVkj-9Z1x4rMPfWE05SpGwQ== LES LOUPS 1/ Dans le Grand Nord du Canada, le désert froid est immense, la plaine blanche s’étend jusqu’à l’horizon et les forêts de sapins sont noires et tristes. Au milieu d’un fleuve glacé, s’avançait un attelage de chiens-loups. Leur fourrure était recouverte de neige. Ils tiraient un traineau qui glissait dans la neige molle. Sur le traineau, un cercueil en bois, des couvertures et des outils. Un homme à l’avant, chaussé de raquettes, et un autre homme à l’arrière, avançaient de toutes leurs forces, le visage couvert de givre. Dans le cercueil, ils transportaient leur camarade mort dans le Grand Nord glacé, le froid l’avait tué. Une heure passa, la nuit tombait. Soudain, dans le silence, ils entendirent un cri lointain, puis un second, plus proche. Les loups, dit Bill l’homme à l’arrière, on dirait qu’ils nous cherchent ! – C’est qu’il n’y a pas grand-chose à manger, par ici ! » La nuit tombée, les deux hommes installèrent leur campement près du fleuve. Le cercueil leur servit de sièges et de table. Bill prit six poissons pour les distribuer aux chiens. Quand il eut fini, un des chiens n’avait pas eu son repas ! Mais, Henry, combien avons-nous de chiens ? – Tu sais bien que nous en avons six ! – Comment se fait-il qu’il manquait un poisson ? – Tu as dû mal compter… – Non non, je crois qu’un autre animal est venu manger un poisson, et il est reparti. » Les deux hommes entendirent encore un long cri dans la nuit. Tu crois que c’était un loup ? – Certainement. » Soudain, toute la meute de loups se mit à hurler, et les chiens aboyèrent. Ils avaient peur et se rapprochèrent du feu. Bill y ajouta du bois et alluma sa pipe. Tu vois, dit-il à Henry en montrant le cercueil, je me demande ce que cet homme était venu faire dans ce pays, mais au moins, il n’a plus peur de rien ! » Henry lui fit signe de se taire, il venait d’apercevoir des yeux briller dans le noir tout près. Les loups les entouraient. Les chiens, terrorisés, vinrent se serrer contre eux. L’un d’eux s’approcha tant du feu qu’il se brûla et hurla, ce qui fit disparaître un moment les paires d’yeux autour d’eux. Combien nous reste-t-il de balles ? demanda Henry. – Trois seulement. -Sales bêtes. Et ce froid ! Ah que j’aimerais être au chaud chez moi ! » Les hommes se couchèrent dans leurs couvertures. Ils firent du feu toute la nuit pour que les loups ne s’approchent pas. En s’endormant, Bill pensa Je me demande pourquoi les chiens n’ont pas aboyé quand un loup est venu manger un poisson… » 2/ Le lendemain matin, à 6 heures, il faisait encore nuit noire. Le soleil se lève tard en hiver dans le Grand Nord. Bill préparait du café, soudain il cria Hé ! Il n’y a plus que 5 chiens ! – Il a du se faire dévorer ! – Mais nous n’avons rien entendu ! – Oui, c’est bizarre …. » Le déjeuner terminé, les deux hommes chargèrent le traîneau et repartirent dans la forêt. Ils avancèrent et les loups les suivirent toute la journée. Le soir, ils campèrent à nouveau. Pendant que Henry donnait à manger aux chiens, un loup bondit et attrapa un poisson dans sa main. » Ah ! la sale bête ! – comment était-il ? – Je n’ai pas eu le temps de bien le voir, c’est un loup qui ressemble à un chien. » Pendant qu’ils mangeaient, ils aperçurent encore des yeux autour d’eux. » Allez – vous en ! cria Bill avant de s’endormir près du feu. Le lendemain, un chien avait encore disparu. Ce n’est pas possible ! – Les chiens se font dévorer sans nous réveiller, c’est incroyable ! – Pauvre chien, c’était un bon chien… » Les hommes avancèrent encore toute la journée, toujours suivis par les loups. Il manquait deux chiens pour tirer le traîneau. Ils avaient peur et froid. Le soir Bill attacha les chiens serrés les uns aux autres et à un tronc d’arbre tout près d’eux. Regarde Henry, comme ça ils ne pourront pas bouger, nous serons tranquilles. » La nuit, autour du feu, les paires d’yeux étaient là. Ah si nous avions des balles pour leur tirer dessus ! » 3/ Soudain, ils virent un animal ressemblant à un chien s’approcher des quatre chiens attachés. Regarde, dit Bill, c’est une louve. Elle attire les chiens un à un loin de nous et toute la meute leur saute dessus pour les dévorer ! » Henry frappa dans ses mains et la louve disparut dans la nuit. Cette louve est très maligne. Elle a l’air de connaître l’heure de repas des chiens. Je crois qu’elle a été apprivoisée. – Elle est à moitié chienne. – Elle est très dangereuse. Avec un peu de chance, on pourra la tuer avec nos trois cartouches. » Le lendemain matin, un autre chien avait disparu. Il n’en restait plus que trois. Les hommes étaient furieux. La nuit prochaine, je tuerai cette louve, murmura Bill. » Les deux hommes reprirent leur marche. Ils trouvèrent les os du chien disparu peu après. Ces loups doivent être affamés, ils vont finir par nous dévorer aussi ! – Ah ! Si je sors vivant de ce cauchemar, je ne reviendrai jamais dans ce pays de malheur ! » Au milieu de la journée, Bill prend le fusil et dit J’en ai assez de ces bêtes qui nous suivent ! Reste là, je vais aller voir. – Sois prudent Bill, répondit Henry. » Bill partit le fusil sur l’épaule et revint une heure plus tard. Je les ai vus, dit-il, ils sont très maigres, ils doivent avoir tellement faim ! Ils vont nous suivre pour nous manger. Sinon, c’est eux qui mourront de faim ! » Les hommes se remirent à avancer. Quelques minutes plus tard, ils aperçurent une forme sombre ramper dans la neige. C’est la louve, cria Bill !» Elle s’approchait tout doucement en regardant les hommes. Elle doit faire 75 centimètres de haut et un mètre cinquante de long. – On dirait un énorme chien de traîneau. – Hé ! Gros chien ! Viens ici ! Bill appela. – On dirait qu’elle n’a pas peur. – Vas-y, il faut la tuer ! » Bill prit le fusil pour le mettre à son épaule mais l’animal disparu aussitôt. Bien sûr, cette louve ou cette chienne est assez intelligente pour reconnaître un fusil ! » La nuit venue, les deux voyageurs s’arrêtèrent. Les trois chiens s’allongèrent épuisés dans la neige. Les deux hommes ne purent pas dormir il fallait se relever sans cesse pour remettre du bois dans le feu et éloigner les loups. Les marins racontent que les requins suivent les navires, dit Bill. Les loups sont comme des requins. Ils finiront par nous avoir. » 4/ Heureusement, aucun chien ne disparut dans la nuit. Mais pendant la matinée, le traîneau se renversa et il fallut détacher les chiens. L’un d’eux se sauva à toute vitesse et courut vers la louve qui attendait. A chaque fois que le chien s’approchait d’elle, elle reculait de quelques pas, comme pour l’entraîner loin des hommes. A un moment il regarda les hommes derrière lui. Bill essayait d’attraper le fusil coincé sous le traîneau renversé. Le chien comprit qu’il était tombé dans un piège et essaya de s’enfuir mais une douzaine de loups bondit après lui. Bill saisit enfin le fusil et courut après les loups. Peu après , Henry entendit un coup de feu, puis deux autres. Il comprit que Bill n’avait plus de cartouches. Il y eut un grand bruit, des grondements et des cris. Henry entendit Bill hurler. Puis le silence retomba sur le paysage glacé. Henry resta longtemps assis sur le traîneau. Il savait bien ce qui était arrivé. Il finit par se lever et tira lui-même le traîneau avec les deux derniers chiens. Dès que la nuit commença à tomber, il s’arrêta pour camper et mangea. Il ne put pas dormir. Les loups étaient tout près. Il fit un grand feu toute la nuit car c’était la seule façon de ne pas se faire dévorer. Le lendemain, Henry repartit sans le cercueil qui était trop lourd. Il put avancer assez vite avec ses deux chiens. Les loups suivaient, maigres, la langue rouge et pendante. Le soir, Henry coupa une grande quantité de bois. Il avait très sommeil mais il ne pourrait pas dormir. Si jamais il s’endormait, ce serait la fin pour lui. 5/ Dans la nuit, Henry vit la louve à quelques mètres qui le regardait. Sa gueule s’ouvrait avec gourmandise, ses crocs blancs brillaient et la salive lui coulait des lèvres. Henry, terrorisé, lui jeta une branche enflammée et la louve s’enfuit. Le lendemain matin, un loup plus courageux que les autres se jeta sur lui. Il le repoussa avec du bois enflammé et resta toute la matinée près du feu. Il s’endormit un tout petit peu et rêva de sa maison. Mais soudain, il sentit des crocs lui déchirer le bras. Il se réveilla et sauta au milieu du feu. A pleines mains, il attrapait les branches brûlantes et les lançait. Ses gants le protégeaient. On aurait dit un volcan. Henry avait le visage brûlé, les cils et les sourcils grillés. Les loups reculèrent. Vous ne m’aurez pas, sales bêtes ! criait-il.» Il resta derrière le feu pendant plusieurs heures, il était épuisé. Les loups avaient mangé ses deux chiens. Quand il n’eut plus de bois, il s’allongea, regarda la louve et lui cria Tu peux me dévorer maintenant ! Ah, vous m’avez eu ! » Il ferma les yeux, il entendit un bruit de traineau ! il s’évanouit. Quand il se réveilla, il sentit que les loups étaient partis. Des hommes l’entouraient. Ils le questionnèrent dès qu’il le virent ouvrir les yeux. Henry murmura La grande louve … elle a dévoré Bill… le poisson… les chiens… » Et il s’endormit aussitôt pour de longues heures. Fin du chapitre I. CROC BLANC adapté facile à lire LE LIVRE >>>>>

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